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MAKAS (ka) n. m. Mét ;ill. Marteau principalement à l’étirage du petit fer.

Makedonios de Thessalonique, potto prec do VAnthfdoijie (Vl" s. do notre èrel. Il remplit des charges importantes à la cour do Justinien, et lut consul. Nous avons de lui quarante-trois pièces descriptives ou erotiques d’un tour ingénieux et élégant, conservées dans 1 " .mliol(iL ;i LTcique » ou d’autres recueils.

MAKÉI-SHOURA(on sanscr. jl/o/id-sura), diouduboudlilusiiii’ | ;iinMi :ii^, appartenant à la classe dos mio-hôs ou ■- rois do luinioro », et l’une des formes sous lesquelles lo Oiva brahnianiquo est passé dans le bouddhisme.

MAKËLAER {la-èr’) n. m. Courtier ou agent do change d’Amsterdam.

Maker, paroisse d’Angleterre (comté do Cornwall) ; 3.050 hab. Aux environs, domaine d Edgecnmbc, batterie faisant partie du système de défense do Plvmouth.

MakËKIDÈS. Myth. Surnom d’Hèraklès, dans l’Egypte grec(|iic.

MaKHADOU, appelée communément M^Sama^^ou, capitale de l’ile d’Anjouan, au fond d’une haie comprise entre les pointes nord et nord-ouest do l’ile ; 4.000 hab. 9IaKHANa !m (littéralem. les deux camps), ville de Palestine, ilans la région à l’E. du Jourdain. C’était un vieux sanctuaire et un vieil oracle chananéen : la tradition hébraïciue en faisait le théâtre d’une des visions do Jacob à son retour de Paddan-.ram et avant sa rencontre avec Esaii. Après la mort de Saîil, elle devint le siège de la royauté benjaminite, et Ishbaal y résida, jusqu’au moment où il fut déirôné par David.

Makhnovka, bourg de Russie (gouv. de Kief), sur un sous-afllucnt du Dnieper par le Tétéref ; 3.500 hab.

Makhrofka, ville de la Russie méridionale (gouv. de TamhovK 4,ooo hab.

MakhR’YNIA, bourgade de la Grèce occidentale (prov. d’Acarnanie-et-Eiolie), près du lac de Prakhori ; 4.305 hab. MAKI n. m. Genre de mammifères prosimiens, famille des lémuridés, comprenant une vmgtaine d’espèces vivantes et fossiles, propres à Madagascar.

— EscYCL. Les maA-is(Iemur) sont des animaux de taille médiocre, ne dépassant guère la taille d’un chat, élancés, à tête ronde avec museau pointu ; leur queue, longue et fournie, est cylin-

drique. Nocturnes,

frugivores et in-

sectivores, recher-

chant les œufs d’oi-

seaux, ils vivent

sur les grands ar-

bres des forêts. La

fourrure des makis

est épaisse et

douce et générale-

ment de couleur

claire ; leur queue,

régulièrement

elée

bru

comme chez le

maki catta {ieiitur

caila), aujourd’hui

si commun dans les

ménageries. Cette

espèce habite le

sud et l’ouest de l’île ; le maki mongoz (lemur mongos), beaucoup plus répandu, se trouve dans toute l’île et aussi à Mayotte. On donne souvent le nom collectif de makis à la plupart des lémuriens de ce groupe, comme les hapatemiir, microcebus , lepilemur , chirogaleus , etc. Ainsi, le maki gris est l’Impalemur griseus ; le maki nain, le microcebus mi/oxinus, etc. Les makis s’apprivoisent bien. On les chasse pour leur chair, assez bonne à manger, et pour leur peau, dont la fourrure n’a que peu do valeur.

MAKINTOSH n. m. Sorte de taffetas imperméable, qui s’emploie dans les pansements humides pour maintenir la pUuo dans une atmosphère de vapeur d’eau. MAKIS (Al) n. m. Linguist. V. M.iQCis. MAKITE n. f. Miner. Variété de thénardite. MakKARI ( Ahmed Ibn-Mohammed el-), historien musulman, né à TIcmccn en 1585, mort au Caire en 1631. Après avoir étudié dans l’université de Fez (16ol), il fit le pèlerinage de La Mecque et de Médine (1619), puis se fixa au Caire (1620). En 1628, il se rendit à Damas, où il fit des conférences sur les traditions musulmanes. En plus d’un grand nombre de traités théologiques, Makkari avait écrit trois ouvrages historiques, dont un seul, une Hisloire générale des Arabes d’Espagne, nous est parvenu. Il a été publie à Leyde, en 1855.

Mako, ville d’Austro- Hongrie (Hongrie centrale), ch.-l. du comitat de Csanad, sur le Mares ; 32.663 hab. Palais de l’évêque catholique de Temesvar. Culture de céréales, de la vigne, de pèches. Commerce très actif.

MaKOLOLOS, peuple cafre, qui forme le groupe le plus septentrional de la famille des Bassoutos. — tnMiKOLOLO.

— Encycl. En 1S24, les Makololos furent chassés du Kourouman par les Griquas et gagnèrent le haut Zambèze, où ils fondèrent l’empire du Makololo, qui atteignit l’apopée de sa puissance vers 1830. Aujourd’hui, cet empire n’existe plus, et les Makololos sont mélangés avec les nombreuses tribus qu’ils avaient jadis subjuguées.

Les Makololos, malgré leur teint d’un brun jaunâtre, sont des nègres très caractérisés. InteUigents et hospitaliers, ils se livrent à l’agriculture et â l’élevage ; ils travaillent le bois et les métaux. Ils pratiquent la polygamie. MakOU, ville de Perse (prov. d’Aderbaïdjan), au S. du mont Ararat, dans une gorge étroite ; 4.000 hab.

MAKOUKE n. f. Métrol. Monnaie de compte, en usage cf/ les né-zr-^s de la côte d’Angola.

Makovsky (Constantin), peintre russe, né à Moscou en 1 839. Il se rendit à Saint-Pétersbourg, y obtint le second prix de l’Académie des beaux-arts, la médaille d’or, pour son tableau : l’Assassin du tsar Fedor Borissovitch, qui commença sa renommée. On lui doit encore : le Carnaval. acheté pour la collection personnelle de l’empereur de Russie (1869) ; le Transport du tapis sacré au Caire (Exp. univ. de 1878 (Parisl). Les Bachi-bouzouks , autre grand tableau exposé à Pans en 1878, précédèrent les Itoussalki, dont lo sujet est puisé dans les légendes populaires russes

(musée de rErmitage>. Les portraits les plus appréciés do l’artiste sont celui do l’empereur Alexandre II, lait on 1881, et un portrait do la duchesse Maria Pavlovna.

MAKOtV, bourg d’Austro-Hongrio (Galicio (distr. do Myslenicej), sur la Skawa, affluent de laVistulo ; 2.575 hab. Koi’ges.

MakOW, ville do la Russie occidentale (Pologne [gouv. do Lonizaïi, sur l’Orzvc, sous-affluent delaVistule par lo Naref et lo Boug ; 7.250 hab.

Makri ou ISKÉLÉ, ville do la Turquie d’Asie (Anatolio [prov. d’Aïdin]), dans la baie, vaste et bien abritée, de Makri (mer de l’Archipel) ; 1.500 hab. Petit port assez actif. Ruines do l’antique 2’elmessus.

Makrizi (Taki-ed-Din-Ahmcd el-), historien musulman, né au Caire vers 1360, mort dans cotte ville en 1442. Il a laissé un grand nombre d’ouvrages : une histoire dos Fatimites I.Ittaz-el-Hounafa), l’histoire des Ayyoubitos et des Mamelouks [Kitab-el-Solouk). dont une partie a été traduite par Quatremèro (1837-1845), et lo Â7ii(a( ou topographie du Caire.

Makrynitza ou Makrinitza, bourg do la Grèce orientale (prov. de Thessalie) ; 4.305 hab.

MakUNG ou Ma-KOONG, ville de l’empiro japonais, [ ch.-l. des lies Pesoadores, dans le détroit Fo-Kicn, àl’O. de la grande île de Formose. Située sur la côte ouest de l’île ■ principale, elle a un port bien abrité et profond. L’amiral Courbet prit Makung le 31 mars 1885, et mourut devant ce port. En exécution du traité de Simonosoki avec la Chine, les Japonais ont occupé Makung (1895). i

MAL, MALE (du lat. malus, même sens) adj. Mauvais, funeste :

La il t.E fortune, n Méchant : Uneuhi-K femme. «Etre 

dans les maies grâces de quelqu’un. Etre en défaveur auprès do lui. Il Une femme qui a ses maies semaines. Qui a ses menstrues. (Le mot a vieilli, mais il subsiste dans diverses locutions : Bon an mal an. Une année dans l’autre, en compensant les mauvaises années par les bonnes ; Bon gré mal gré, De gré ou de force ; et dans quelques composés comme malebète, malemort, etc.)

— Adverbialem. au masc. D’une façon qui n’est pas la vraie, qui n’est pas bonne : Livre mal écrit. Des ais maijoints, li En état de maladie dangereuse : Malade qui ra de plus en plus MAL. Il D’une façon qui n’est pas agréable ou avenante : Des domestiques mal traités. 11 D’une façon qui n’est pas avantageuse, honorable : Etre mal jugé, il D’une façon qui n’est pas utile, profitable : Employer mal son temps. 11 D’une façon qui n’est pas adroite ou intelligente : En voulant mieux faire, on fait souvent plus mal. il Hors de propos, d’une façon déplacée : Je ne dis rien, de peur de mal parler. (Mol.) Il Avec peu de justesse : C’est mal écrire que d’écrire comme ceux qui parlent mal. il Peu, médiocrement : Mal dormir, n D’une façon injuste ou malhonnête : Fortune mal acquise, n En état de brouillerie, de dissension : Etre mal avec sa famille. Il Dans une situation malheureuse, dans un état fâcheux : Etre mal dans ses affaires.

Il Etre mal en cour. Etre en défaveur, u Etre mal hypothéqué. Etre dans une situation fâcheuse.

— Fam. Pas mal. Assez bien : Comment vous portez-vous ?

— Pas mal. (Assez joli, assez bien fait : Femme qui 

n’est PAS mal. — Assez, en assez grande quantité : Gagner pas mal d’argent. En savoir pas mal.) n Mal fait. Mal tourné, mal arrangé : Une personne mal faite. Un habit mal fait. — Bizarre et bourru : Un esprit mal fait. (Substantiv.

Un mal fait, une mal faite.)

— Pop. Mal blanchi. Nègre.

— Blas. Mal ordonné. ’V. oedonné.

— Loc. div. Tant bien que mal. Moitié bien, moitié mal. (On disait autrefois que bien que mal.) 11 Se trouver mal. Eprouver un malaise. — S’évanouir ou être sur le point de le faire, il Se trouver mal de. Faire une fâcheuse expérience de ; Se trouver mal D’un stratagème. 11 Prendre mal. Mal interpréter, entendre d’une façon otreusauto : Prendre mal une plaisanterie, il Mal prendre à, Arriver malheur : Qui trop se fie, mal lui en prend, ii Mal parler de quelqu’un. Tenir sur lui des discours désobligeants.

— Loc. adv. : Mal à propos , A contretemps, hors de saison. , . ,,

— Prov. : Mal vit qui ne s’amende, C est être coupable que de no point se corriger.

MAL (du lat. malum, même sens) n. m. Ce qui est contraire au bien, à l’ordre : Mal moral. Mal physique.

— Affliction, douleur, chagrin : On compatit mieux aux MAUX qu’on a soufferts.

— Dommage matériel : Les inondations font l,eaucoup de MAL. Il Douleur physique : Se faire du mal en tombant.

11 Maladie, blessure, désordre dans les organes ou leurs fonctions : Les maux rfe jambes sont longs à guérir.

— Tort que l’on porte à quelqu’un ; /( ne faut faire de mal à personne.

— Opinion défavorable : Penser mal de quelqu un. n Parole injurieuse, blâme :

11 (Richelieu) m’a trop fait de mal pour en dire du bien, IL m’a trop fait de bien pour en dire du mal.

Corneille.

— Fig. Ce qui est contraire au devoir, à la vertu, à l’honnêteté : Il vaut mieux prévenir le MAL que d’être réduit à lepunir. (Fén.)ii Maladie de l’âme, vice, passion : L’amour est un MAL dont on ne veut pas guérir.

— Fam. Fatigue, travail, difficulté : On a bien du mal pour élever les enfants.

— Particnlièrem. Inconvénient, chose regrettable : Les journaux sont un mal nécessaire. (De Donald.)

— Loc. div. Mal du pays. Tristesse, abattement que cause lo regret du pays natal. (V. nostalgie.) [On dit quelquef. mal de terre.] Mal d’opinion, d’imagination. Prétendu mal, qui n’est tel que dans l’imagination ou dans l’opinion des hommes. Il Prendre mal. Contracter une maladie. « Etre en mal d’enfant, Etre dans les douleurs de l’enfantement. 11 Faire mal. Faire pitié : Spectacle qui fait mal. Il Vouloir mal à quelque chose. Ln être contrarié, fâché. (Vx.) il Vouloir du mal à quelqu un, Désirer qu’il lui arrive quelque chose de fâcheux. — Mrc son ennemi, le détester. (On dit quelquef. vouloir mal DE mort.) Il Induire, Pousser à mal. Pousser à commettre lo mal. 11 Mettre à mal. Faire tomber dans 1 infortune .

— Séduire, obtenir de gré ou de force les faveurs de : Mettre à mal la femme de son voisin, n Penser a mal. Avoir de mauvaises pensées, des intentions méchaiites.

«Aller de mal en pis. Aller en s’aggravant, empirer. Il Prendre, Tourner en mal. Regarder comme injurieux, comme criminel : Tourner en mal une plaisanterie.

MAKAS — MALABARI

— Art vétér. Mal d’diie ou Crapaud. ’V. crapaud. Il Mal de bois ou de brou. V. uois. ii Mat de garrot, Blessure du garrot par la selle, qui peut intéresser la peau, le ligament cervical et les apophyses vertébrales. (Traiiemont : débridement, excision des tissus mortifiés, rugination des os cariés et injections escarotioues à la litjuour de Villalo. )

11 Mal de cerf, Nom vulgaire au tétanos du cheval, il Mal de rognon. Blessure produite sur les reins par les pointes de la selle, analogue au mal do garrot, mais en général moins grave, il Mal de taupe. Blessure do la nuque du cheval par la têtière de la bride, et qui peut être aussi profonde et aussi grave que le mat de garrot, u Mal de tétc de contagion, Expression do la vieille médecine vétérinaire dont on ne connaît pas au juste la signification. (Les uns pensent qu’il s’agit do l’anasarquo spécitiiino du cheval ; les autres, d’un corvza gangreneux du bœuf.)

— Fauconn. Mal subtil, Phiisio des oiseaux do proio.

— Pathol. Douleur, sensation pénible : Mal de tête. Mal d’estomac, il Kpilcpsie : Tomber du mal. il Mal de cœur. Nausées. Il Mal de gorge. Angine, n Mal de misère. Pellagre, n Haut Mal, Mal caduc. Mal de .’^'ainl-Jean, Mal sacré. Mal divin. Mal comitiat, Epilcpsie. 11 Mal d’aventure, Panaris, n Petit mal, Enilepsie larvée, il Mal blanc. Abcès, panaris, il Mal de ttrigfit. v. néphrite, n Mal chimique. Nécrose phosphoréo du maxillaire. (V. phospuorisme.) il Mal des ardents, Erysipèle, anthrax, orgolismo. il Mal français. Mal de jVapte, Syphilis. Il Mal de lune. V. ophtalmie, n Mal de mâchoire. Spasme des mâchoires. (V. tétanos.) il Mal de mer. Malaise général et nausées provoqués par les mouvements d’un navire. (V. mer [mal de,) « Mat des montagnes. Malaise que l’on éprouve dans les lieux très élevés. (V. montagne [mal de.) Il Mal d’oreille. ’V. otite, il Mal perforant. Ulcération du pied à récidive. (’. perforant.) luuaf de Poil, Tuberculose des vertèbres. (V. Pott [mal rfej. ) n Mal de terre. Scorbut, n Mal de Siam, Fièvrejaune. il Mal tournant, Tourniole. il Mal de vers ou de bassine, All’cction qui se produit dans les usines où l’on dévide les cocons des vers â soie.

— Prov. et Loc. prov. : Mal sur mal est santé (sans (), Jeu do mots absurde et dépourvu de sens, fondé sur cette circonstance que la lettre t n’entre pas dans les mots mal sur mal. 11 Mal sur mal n’est pas santé. Réplique au dicton précédent, qui signifie qu’un mal qui s’ajoute à un mal aggrave le premier, il A force de mal tout ira bien, L’excès du mal est l’annonce d’un changement heureux, n De deux maux il faut choisir le moindre, Adage dont le sens est évident, et que l’on prête à Socrate, qui aurait ainsi expliqué comment il avait pris une femme de très petite taille.

u Rage d’amour fait passer le mal de dents, La passion i rend insensible aux douleurs les plus cuisantes, li Chacun sent son mal, Celui qui soufi’r.- .1 un mal en est le meilleur juge. Il Le mal vient à cheval et s’en retourne à pied ou boiteux et contrefait, Le mal arrive vite et s en va lentement. 11 Aux grands maux les grands remèdes, Il faut agir fortement et courageusement contre les inconvénients graves et dangereux, u Qui mal veut, mal lui tourne, Celui qui cherche à faire du mal aux autres en subit lui-même, il A chaque jour suffit son mal. V. jour.

— Allcs. bisi. : Paetus, cela ne lait pas de mal. V. P.ETE, non dolet.

— Syn. Affliction, amertume, douleur, etc. V. affliction.

— Encycl. Philos. Le problème du mal est aussi ancien que le monde. On distingue trois sortes de maux : le mal physique, qui se manifeste par la souffrance matérielle et peut aboutir à des douleurs d’ordre spirituel ; le mal moral, qui consiste dans la violation du devoir ; le mal métaphysique, qui est l’imperfection nécessairement inhérente à toute créature ou, si l’on préfère, à tout ce qui n’est pas Dieu.

Pour le dualisme, le mal physique et le mal moral s’explii |uent par deux principes coéternels : le bien et le mal, fhistoire de la nature et de l’humanité est l’histoire de la lutte de ces deux principes. Dans le système de l’épreuve, l’univers, avec les imperfections qu’il renferme, est un champ de combat ofl’ert à la bonne volonté qui doit s y développer par l’effort. L’évolutionisme voit dans le mal un stade nécessaire vers le moindre mal et vers le mieux ; il enseigne son élimination graduelle. Lo pessimisme est la doctrine de l’éternité du mal et de sa supériorité sur le bien. L’optimisme enseigne que ce monde est, non pas absolument bon, mais le meilleur possible. La théorie de la chute se présente sous divers aspects : tantôt il s’agit d’une faute morale d’un premier couple, qui introduit le mal dans l’histoire de 1 humanité ; tantôt c est la faute commise par les individus dans une autre vie, qui déroule ses conséquences dans celle-ci. A moins d aboutir au pessimisme, cette théorie se complète par celle do la rédemption. ,, „ „

— BiBLioGR. : J. Sully, le Pessimisme ; H. Spencer, De l’élimination graduelle du mal ; E. Naville, le Problème du mal ; Th. Renouvier, les principes de la nature.

MAL n. m. Dr. anc. V. mallus.

MAL n. m. Nom vulgaire du silure d’Europe. ’V. silure.

MALA (la souillure du péché) n. m. La concupiscence, dans la doctrine bouddhique. (D’après le Védânta çivaite, c’est une sorte de substance subtile, coexistant do toute éternité avec l’âme, qui s’attache à elle comme la rouille au métal, la conduit constamment à l’erreur et est la cause efficiente de ses métamorphoses sans fin.)

HALABAILA (6é) n. f. Genre d’ombellifères, comprenant des herbes vivaces à feuilles pennées, à fleurs en ombelles, dont on connaît plusieurs espèces de l’Europe orientale, de l’Asie Mineure et de l’Afrique.

Malabar (côte de), littoral occidental do la région méridionale du Deccan, sur la mer d’Oman. C’est un rivage presque rectiligne, avec étangs littoraux, sans aulre "s ports que les embouchures do ces étangs ; rivières très courtes (les Ghâtes étant tout près ou à la distance maximum de 60 à 80 kilom.), presque sèches en été, avec volume énorme pendant la mousson du S.-O. Presque toute la population parle le malayala.

MaLABARE, personne née sur la côte do Malabar ou nui habite cette côte. — Les Malabarks.

— Adjectiv. Qui appartient au Malabar ou â ses habitants : Le commerce malabare. La population malabare.

— n. m. Langue malabaro : Parler le malabare. u On dit mieux mai.aïala. V. ce mot.

— Relig. V. MALABRE.

MalabaRI (Behramji), poète et écrivain guzerati, né à Baroda (Inde anglaise) en 1852, appartenant à la communauté parsie. Il s’établit à Bombay vers ISOS ot publia