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MAJORER

MAKART

imegrari : ’ r-lome est le maire

du pala. I est appelé : liux

et major _ n, en Castille, on

trouve ’il- ..-.,.. A : — j _. . ji.L, ’_ :- j.iijae sorte, les chefs do l’ordre juiiiciairc. La liiérarchie oucicsiastique comprenait des majordomes (mo/ores domus ecclesiasticx romanae) qui venaient immédiatement après les primats.

MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA {L’éloignement augmente le prestige), mot célèbre de Tacite {Ârtîiales, 1, 47), souvent cité pour signifier que nous sommes portés à admirer de confiance ce qui est éloigné de nous dans le temps ou dans l’espace.

MAJORER (du lal. major, plus grand) v. a. Evaluer un objet au-dessus de sa valeur véritable, dans un apport, une vente, etc. : Majorer I" ihjt i/’imt femme, il Augmenlor, en prévision d’une it’Iu- imn, 1. . intfre pour lequel

t à 1

ompi

— Déclarer majeur : I’urv mv.iuukux quatorze ans l’espoir lie la dmastie.

Majoré, ée part. pass. du v. Majorer.

— Bours. Inlèrètx majorés, Intérêts accrus do la primo ou d’une autre somme accessoire.

MajoreSCO (Tite), homme politique et’littérateur roumain, né à Bucarest en 1840. Professeur de philosophie à Jassy et à Bucarest. Vers 1866, il créa la « Juniméa » {la Jeunesse), une association littéraire qui lit époque dans la littérature roumaine et dont l’organe fut les C’auscrirs lUlérairt’s. Orateur do talent, il lut ministre à plusieurs reprises. On a do lui : Critice (1874J ; Logica (1876) ; Poesia rumina {IS61 ) ; etc.

MAJORES PENNAS NIDO (des ailes plus grandes que le md), locution latine empruntée à Horace (ép, I, 20-21). Lo poète s’adresse à son livre :

Me, libertino natiim pâtre et in tenuî re. Majores pcnnas nido CTtendisse loqueris-

» Tu diras de moi que, né d’un père affranchi et sans fortune, j’ai déployé mes ailes hors du nid (paternel). »

On appliqua CCS mots à ceux qui, dans une condition médiocio, aspirent à de hautes destinées.

Majorien (Julius Valerius), empereur romain d’Occident, mort en 461, Les brillantes qualités qu’il montra de bonne heure le désignèrent, après la mort d’Avitus, au choix de Ricimer, qui disposait du trône. II tailla en pièces les Vandales, qui avaient envahi la Campanie, puis, en Gaule, contraignit à la paix Théodoric, roi des Wisigoths, et prépara, en étudiatit lui-niêmo leurs ressources sur place cl ;i. la faveur ■l’un d»’- iiisemont, la destruction des Vandales dAtri>|ue. (.^n . m- , cilrayé, lui fil des propositions de p ;iix M ;iMiiiaL’ Il ’ '[Uil les accepta. A l’intérieur, son gouvecneniiiii .-laii sage, vigilant, intègre. Mais Ricimer, mécontent do n’avoir pas en lui l’instrument docile qu’il avait souhaité, souleva l’armée et fit massacrer Majorien, qui avait régné trois ans.

MAJORIN n. m. Hist. Magistrat espagnol, dont les fonctions sont analogues à celles des maires français.

MAJORINE n. f. Monnaie d’or de l’empire grec.

MAJORISTE [risst’) n. Membre d’une secte luthérienne.

MAJORITARD (far’) n. m. Fam. Député qui vote toujours

MAJORiTT. Il 1. 1 I ;it. mnjorilas) n. f. Majeure part ( pliiiMl / ■ :■■ et les incertains feront éternel-

Icmrni /,/■ !■.. ■ :<>nde. (De Ségur.)

— Dr. I j.ii 1 II.’ l’ Il .’Mine à qui son âge permet l’exercice dos droiis aceordés par la loi aux citoyens.

— Par plaisant. Etat d’une chose qui est fort vieille :

Un mobilier. . . qui touche h. sa majorité-

E. AuaiER.

— Féod. Majorité féodale, Age auquel on pouvait faire ou recevoir acte de foi et hommage.

— Mar. Knsoniblo dos bureaux et du personnel dépendant du major général ou d’un amiral pourvu d’un état-major.

— Milit. Emploi do major : L’Apparat eut la majokité de la place et une commaiiâerie. (Dangeau.) [Vx.] il Lieu où sont les bureaux du major. (Dans ce sens, prend une majuscule. ) : Aller à la Majobitk.

— Polit. Fraction d’une assemblée dont la politique réunit habituellement le plus grand nombre de voix : Les vœux de la majorité deviennent des lois. Pluralité des suffrages, dans une assemblée qui vote : Obtenir la majo-RiTK des voix, otabsolum. /a majorité, il Majorité absolue, Nombre de voix au moins égal à la moitié, plus un, dos suffrages émis, ii Majorité relative. Nombre de voix supérieur à celui dos sutirages obtenus par chacun des autres concurrents.

— Kncvci,. Dr. Majorit.’ civile. La majorité est l’état de persiiiiii ■ .1 .1111 al :■ iiii I ije où elle devient capable

.> ; I , lie. A Rome, le moment

de la piili> I ’ [u r ,i,.n( : | m ’ment le commencement

de la rajM. i(- jiMili-im , [ii,i[., Jusqu’à l’âge do vingt-cinq ans, luspubt-ros qui n’étaient pas in patria potestatc étaient places en curatelle. Chez les Germains et les Francs, on était majeur lorsqu’on pouvait porter les armes, à quinze ans. Sous l’empire au droit coutumier, l’époque de la majorité varia beaucoup. A partir du xiii" et du xiv" siècle, on distingua la majorité coutumière ou légale, la majorité féodale et la majorité parfaite. La première, fixée généralement à vingt ans pour l’un et l’autre sexe, donnait capacité pour administrer et disposer dos meubles ; la deuxième, qui se rapportait au service du lïof et faisait cesser le bail ou la garde noble, avait {généralement lieu à vingt ans pour les hommes, et à quinze pour les femmes. Enfin, la majorité parfaite donnait capacité entière do disposer tant dos immeubles que des meubles : presque partout, elle commençait à la vingt-sixième année.

La majorité fut fixée, en Franco, à vingt et un ans, pour les deux sexes, par la loi du 20 septembre 1791, puis par lo Code civil (art. 488). Néanmoins, pour certains actes, tels que le mariage ou l’adoption, la loi a reculé l’époque do la pleine capacité. Le majeur do vingt et un ans étant, en général, capable do tous les actes delà vie civile, est lié par les engagements qu’il a contractés, sauf les cas d’erreur, de violence ou do dol. Quant à la lésion, elle n’est point, d’ordinaire, une cause de rescision. V. lésion.

La majorité civile est fixée : à vingt ans pour les deux sexes, dans toute la Suisse ; à vingt et un ans, en Angleterre, en Allemagne, au Portugal, en Italie, en Belgique, en Russie, au Monténégro, on Houmanie, en Suèdo, aux

toute p(

Etats-Unis, au Brésil, à Haïti ; à vingt-trois ans, dans les Pays-Bas et en Espagne ; à vingt-qualre ans, en Autriche-Hongrie ; à vingt-cina ans, en Danemark et dans les Etats de l’Amérique du Sud, qui s’inspirent encore de l’ancienne législation espaj^nole.

Au point de vue de la responsabilité pénale, la majorité est fixée à l’âge de seize ans accomplis au moment du délit. On admet que la notion du bien ou du mal moral survient avant la notion do l’utile.

— Polit. Majorité politique. L’âge que la loi assigne pour l’exercice des droits do citoyen diffère souvent de l’âge requis pour l’exercice des droits civils. En France, la majorité politique est fixée à vingt et un ans, depuis 1848. Toutefois, des conditions d’âge spéciales peuvent être exigées pour certaines fonctions. Ainsi, le ciioye-n, électeur à vingt et un ans, n’est éligible comme député qu’à vingt-cinq.

Majorité requise pour la validité d’un scjittin. En matière d’élection, il faut souvent obtenir, outre la majorité absolue, une certaine majorité spéciale. Ainsi, pour être élu membre d’un conseil municipal, d’un conseil d’arrondissement, d’un conseil général ou de la Chambre des députés, en France, le candidat doit obtenir la majorité absolue des suffrages et le vote en sa faveur du quart au moins des électeurs inscrits. Si ces conditions ne sont pas remplies, on procède à un second tour de scrutin, et alors, l’élection a lieu à la majorité relative.

Majorité des souverains en /’. • r. I.,i majorité des rois n’était soumise^ au début, a ... .-■ "lixc. Philippe

Auguste fut tenu pour mai- i ,, ii ; it ans, et saint Louis à vingt et un ans. CIkiiI’ ■ ii . a a tiuatorze ans commencés la majorité royale, et cette règle fut suivie pour Charles IX, Louis XIII, Louis XIV et Louis XV. La constitution de 1791 éleva à dix-huit ans accomplis l’âge de la majorité royale. Celte règle fut admise en principe sous lo premier Empire, sous Louis-Philippe et sous le second Empire, sans qu’il y ait eu lieu de l’appliquer.

Majorque, en espagn. Mallorca, île méditerranéenne de l’Espagne, la plus grande des Baléares, à l’E. de la côte méditerranéenne de l’Espagne. Superf. environ 3.40O kilom. carr. ; pop. 250.000 hab. Les reliefs les plus accentués sont à l’Ouest et culminent à 1.571 mètres ; d’autres lignes de hauteurs s’élèvent près des côtes. Le Centre est, au contraire, un pays de faible relief, bien protégé contre les vents du N. par les montagnes. Majorque, climat très doux, cnmpie parmi les stations d’hiver les plus agréables do la M^’liii rranée. Elle est riche en produits agricoles : vin ^, oiaiiL.r. irtiits, huiles, etc. Les cultures les plus belli s ^ iii>ii’ lit dans les barrancos ou ravins ombraL’/s ’i ,.ih l. ’ (7(/,î ou plaines fertilisées par l’irriLi ; I !■ . : jirincipales sont : /-’aima, sur

la ( <> : . l .1 la côte nord.

— liii / ;.-/-. w, ;- .l/r ;y,,/Yy»/e. Constitué en 1262, il fut réuni on i :’.4l à la ooiiroiitiê d’Aragon. L’île de Majorque, une première fois conquise sur les Sarrasins par Raymond III, comte de Barcelone (1115), fut l’objet de plusieurs expéditions de Jayme I"^ d’Aragon. Occupée en 1229, elle no fut définitivement soumise qu’en 1233, en même temps que les îles Minorque et Iviça. En 12fi2, le roi d’Aragon constitua on faveur do son second fils, don Jayme, le royaume de Majorque, qui comprenait, en dehors des îles Baléares, lo comté de Roussillon et la seigneurie de Montpellier. A peine créé, ce royaume fut attaqué par lo nouveau roi d’Aragon, don Pedro, qui occupa Majorque et Iviça, tandis ipie Us Maures reprenaient Minorquo. Ce no fut qu’on i : ’^ ine dun .layme put rentrer en possession de ses l’iii i- H nu [junr successeur, en 1311, son second fils, don Sam lie. Dm, .layme II, qui devint roi eu 1324, était le neveu de don Sanche ; ses droits furent d’abord contestés par son cousin, don Jayme II d’Aragon ; toutefois, en 1327, un accord fut conclu, scellé même par le mariage du roi de Majorque avec la fille du roi d’Aragon ; mais don Jayme fut un moment dépouillé, par Philippe VI de Valois, do Montpellier et du Roussillon, qu’il ne recouvra qu’après avoir prêté hommage au roi de France (1341- 1342). En 1343, le roi d’Aragon, don Pèdre IV, accusa don Jaymo d’avoir fait alliance contre lui avec le roi de France, lo roi de Sicile, ot le somma de comparaître devant sa cour, à Barcelone. Don Jayme fut déclaré contumax et rebelle, et privé de ses fiefs. Don Pèdre s’empara sans peine des Baléares, puis du Roussillon, que Don Jayme tenta en vain do reprendre. En 1349, pour se procurer un peu d’argent, il vendit Montpellier au roi de France. Il fit ime descente à Majorque, mais fut blessé mortellemont dans une bataille. Ses enfants, don Jayme, qui épousa en 1362 Jeanne, reine de Naples, et ’Isabelle, mariée, en 1358, au marquis de Montfcrrat, ne purent obtenir la reconnaissance do leurs droits.

MajORQUIN [kin), INE, personne née à Majorque ou qui habite cette île : Lps Majorquins. il On dit aussi Ma-

JORQUAIN, AINE OU MaJORCAIN, AINK, Ot MaYORQUIN, INK.

— Adjectiv. : Population majorquine.

MajOUBA OU MajUBA, collino du Natal, qui s’élève non loin do la froutiôro du Transvaal, à 600 mètres au-dessus du défilé do Laing’s-Nek, dans les monts Drakensberg. Le 27 février 1881, l’armée anglaise du général Colley y fut prcsauo décimée par les Boers sous la conduite du général Joubert. Colley périt dans l’action.

MajOUMAS ou MajumaS, nom que l’on donnait, à l’époque gréco-romaine, au port de Gaza, à 3 kilom. environ do la ville. Vers le v siècle apr.J.-C, elle fut quoique temps le siège d’un évéché.

MAJOUR n. m. Nom que les pôchours provençaux donnent à des mailles do filet de six à sept lignos d’ouverture au carré : Petit majock. Grand majour.

MAJUMA n. f- Féto populaire, accompagnée do joutes nautiques, que les Romains célébraient au mois de mai. U Fétos analogues, qui avaient lieu dans beaucoup de ports do la Méditerranée.

— Encycl. Los joutes nautiques avaient lieu sur le Tibre ; puis beaucoup de gens descendaient le Tibre jusqu’à Ostio ot se baignaient dans la mer. Cette fête, qui paraît fort ancienne, fut abolie à cause des excès auxquels elle donnait lieu ; mais elle fut rétablie ensuite, ot elle est mentionnée par le code Théodosien.

Majunga, Madsanga, Madjanga ou Mojanga.

ville de Mada-asear. à ronibou.dmre du Botsiboka et sur la baie de Honihetoke ; 6.000 hab., dont 700 Européens. Port relativement sur et pourvu de plusieurs wharfs, desservi par plusieurs lignes de navigation françaises. Point de

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départ d’une route mi-fluviale, mi-terrestre, aboutissant à Tananarive et suivie par l’expédition française de 1895.

MAJUSCULE ijuss — du lat. majuscidus, un peu plus grand) n. m. Dignitaire ecclésiastique, dont le titre correspondait à peu près à celui du chantre.

MAJUSCULE ijuss — même étymol. qu’à l’art, précéd.’^ adj. Se dit des lettres plus grandes que les autres et différentes par la forme : Lettre majuscule. R majosculiî.

— Dipiom. Ecriture majitscule, Ecriture dont toutes les lettres sont majuscules.

— n. f. Lettre majuscule : Grande, Petite majuscule.

— Encycl. Emploi de la majuscule. La lettre majuscule ou lettre capitale s’emploie :

P Au commencement d’une phrase. 2*» Au commencement de chaque vers, quel que soif le signe do ponctuation placé à la fin du vers précédent. Ex. :

Travaillez, prenez de la peine ; C’est le fonds qui manque le moins-

3" Après deux points, quand on rapporte les paroles de quelqu’un. Ex. : François I’^ écrivit à sa mère : « Madame, tout est perdu, fors l’honneur. « 

A" Au commencement de chaque nom propre.

Le nom propre peut être : un nom synonyme de Dieu {Créateur, le Tout-’Puissant) ; un nom de personne, un nom d’abstraction personnifié {la Vérité, la ¥ortune] ; un nom désignant une œuvre [le Cid, la Trans figurât ioji) ; un nom de peuple, de contrée, de mer, de fleuve, etc., d’astre ou de constellation {Français, France, Manche, Seine, etc., Jupiter, le Bélier] ; un nom de monument, do vaisseau, etc. [le Vanthèun, le Vengeur).

MAKAIRE (/ter’) n. m. ZooL Sous-genre d’espadons, comprenant do grandes espèces, vulgairement appelées

voiliers. (Les makaira comprennent deux espèces du grand Océan et de la mer des Indes, qui apparaissent parfois sur les côtes de France. Le makaira niyncans atteint 4 mètres de long.) V. espadon.

MaKALÉ, ville et fort de l’Ethiopie (prov. du Tigré [distr. de l’Enderta]). à 1.040 mètres d’altitude. A la fin do 1895, le major italien Galliano et une garnison de 1.500 hommes y furent assiégés, pendant quarante jours, par Ménélik, et durent payer rançon pour pouvoir l’évacuer.

MaKALLA, ville de l’Arabie, sur le littoral do l’Hadramaout, sur le golfe d’Aden, au fond d’une baie très abritée. Exportation de gomme.

MaKARAKA, nom donné, par les Mittous, aux Niams-Niavis, V. NiAMs-NlAMS.

Makaraka, poste fortifié et ch.-l. d’un district du mémo nom, fondé en 1877, par les Egyptiens, sous les ordres d’Emin-pacha, à l’O. du Bahr-el-Zaraf, dans le pays des Niams-Niams. Ce district faisait partie de la province égyptienne dite de l’Equateur.

MaKARIEF, ville de la Russie centrale, ch.-I. do distr. du gouv. do Kostroma, sur l’Ounja, affluent du Volga ; G.luO hab. Grandes foires. — Le district a 152.000 hab.

MakaRIKARI ou MakaRAKARA (c’est-à-diro lacs du Mirage), région de l’Afrique australe, dans lo désert de Kalahari, près de la lisière ouest do la Rbodesia méridionale. Elle est parsemée de lagunes salées, qui sont disséminées, sur un espace d’environ 400 kilom. de l’O. à l’E., sur un plateau do yoo mètres d’altitude, absolument plat, et dont les eaux, quand elles en ont, " se déplacent de-çà, de-là, suivant la direction des vents ".

MakarOVO, ville de la Russie méridionale (gouv. de Voroneje), sur la Savala, sous-afflucut du Don par lo Khoper ; 7.000 hab.

MaKART (Hans), peintre autrichien, néàSalzbourg en 18i0, mort à Vienne en 1884. Fils d’un garde forestier impérial, il se destina d’abord à la gravure. Après un enurt séjour à l’académie de Vienne, il se rendit à Munich et entra, en 1859, dans l’atelier de Piloty. Ses premières œuvres, le Cfievalier endormi embrassé par une nymphe ot les Aviourettes modernes (I86C), établirent sa réputation. U figura, en 18G7, à l’Expo-

sition universelle de Paris,

avec dos Ruines romaines. Il

voyagea ensuite en Egypte

(1875-1876), on Belgique et

en Espacne (18771. Peintre

très brillant et môme écla-

tant, quoique un peu super

fioiel, il s’établit à Vienne,

où il mena un train pun-

cier. Parmi ses tableaux

les plus importants, nous

citerons : une Léda au cy-

gne, la Peste de Florence,

les Sept péchés capitaux, Vé

nus retenant Tannha’user,

f’léopdtre{lsli) ; la fameuse

Entrée de Charles-Quint a

Aiivers, qui popularisa son

nom en France (1878) ,

Catherine Cornaro recevant Makart.

les hommages des habitanti

de Venise (muséo de Berlin), ia Femme aux papillons et les Cinq sens (1881) ; le portrait de J/»» la comtesse Duchâtel (1883). On doit à Makart de nombreuses peintures d’ornement, parmi lesquelles les plafonds pour la nouvelle maison do chasse de l’impératrice d’Autriche et la décoration du muséo des beaux-arts de Vienne. Ses funérailles se firent avec une pompe inaccoutumée. Une réaction so produisit ensuite contre son œuvre. On reconnut un virtuose du pinceau, un décorateur, parfois un simple prestidigitateur dans ce peintre qui avait fait croire un instant à la résurrection de Véronèse et de Uubens.