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U3 pont 6tro modirîù par plus, moins, très, fort ; co serait ’loue uno faute do dire : C’est une a/faire très majeure.

— Dr. So dit dos personnes qui ont atteint l’Age de majoritii : L’ne fille m^ueuhk. Il Ssubstantiv. : Les majkdrs et lt :s MINEURS.

— Jeux. Au jeu do piquet, Jeu composé d’une suite do trois, quatre, cinq, six, sept ou liuitdes promiùros cartes : i’ierce. Quinte, etc., majiîurk. il On dit aussi major.

— Mar. Mât majeur, Chacun des bas mâts d’un navire. Il Voile majeure. Voile envorguéo sur la grand’vorguo

et la misaine, brigantine et loc. li Manœuvres majeures, i-’ordagos importants d’un navire, il Lieue majeure, Lieue roniptro sur un grand cercle do la terre.

— Musiq. Mode, Ton majeur, V. la partie encycl. tl Subsfantiv. n. m. Ton majeur : Passer du majeur aiL mineur.

— Relig. Ordres majeurs, Sous-diaconat, diaconat et prôtrise. Tes autres ordres étant appelés mineurs, il Tonsure majeure, La plus grande des tonsures que portaiontautrofoisles clercs tant séculiers que réguliers, et qui est portée encore par quelques réguliers : Us portaient la TONSURE MAJEURE, dont le diamètre est la ligne qui rejoint une oreille à l’autre, ii ICxcojnmunication majeure. Celle qui retranche l’oxcommunio de tonte communion avec les fidèles, et dont l’absolution est réservée au pape, ii Causes majeures, Celles dont le jugement est réservé au pape.

— Scolast. Acte que soutenaient autrefois les étudiants en théoloj^ie, la seconde année de leur licence, et qui durait do huit heures du matin à six heures du soir.

— n. f. Logiq. Celle des propositions d’un syllogisme qui contient le grand terme ou attribut do la conclusion, romme dans l’exemple suivant : Ce qui est nécessaire est juste ; Or Dieu estnécessaire ; Donc Dieu est juste, La majeure est ce qui est nécessaire est juste, parce que cette proposition contient l’attribut juste, qui est celui de la conclusion. (Autrefois, on ne niait pas une majkure sans ajouter les mots S alva reverenlia [Sauf votre respect ].)

— Encycl. Musiq. Lo mot ma ;ewr s’applique, en musique, soit au mode, soit au ton, soit à l’intervalle. Kn ce qui concerne le mode et le ton, l’un et l’autre sont majeurs lorsque la tierce de la tonique est majeure, c’est-à-dire à la distance do deux tons entiers de cette tonique. Ainsi, avec un dièse à la clef, sans autre altération accidentelle, on est en mode majeur et dans le ton de sol majeur, parce que la tierce comprend deux ions entiers (i), ce qui est le contraire du mode et du ton mineurs, où la tierce de la tonique no com-

frend v^n’un ton et un demî-ton. Quant à intervalle, il est majeur lorstiue la distance d’une note à l’autre est plus grande que dans l’intervalle mineur de même dénomination. Ainsi, l’intervalle de do naturel à ré naturel {2^ forme une seconde majeure, tandis que celui de do naturel à ré bémol (3) forme uno seconde mineure ; de même, l’intervalle de do naturel à mi naturel (4) forme une tierce majeure, tandis que celui de do dièse à mi naturel {5} forme une tierce mineure, etc.

Majeur (lac) [en ital. Lago Maggiore ou Verbano], lac du versant méridional des Alpes, partagé entre le canton suisse du Tessin et l’Italie, à 197 mètres d’alt. Il a 64 kilom. du N. au S., 7 kilora. de l’O. à l’E. ; la superficie est de 210 kilom. carr., la profondeur extrême de 375 mètres. Le Tessin, entré par la pointe septentrionale, sort par celle du Sud ; eaux très poissonneuses, navigation active et sans danger. Ses bords sont superbes, dominés par les grandes Alpes. Dans un golfe de la côte occidentale est l’archipel des îles Borromées, couvertes de jardins à la végétation tropicale et de raagnitiques palais.

MAJIDÉS n. m. pi. Famille de crustacés décapodes brachyures, du groupe des oxyrhynques, comprenant les araignées de mer et formes voisines. — Un majidé.

MAJINÉS n. m. pi. Tribu de majidés, comprenant les majas et genres voisins. — Un majiné.

Majlath de Székhely (Georges), homme politique hongrois, né à Pozsony en 1818, assassiné à Budapest en 1883. Il devint (1847) comte suprême du comitat de Baranya. Il démissionna pendant la révolution et entra, eu 1859, dans le Reichs-

rat. Nommé maî-

tre du trésor

royal {tavernî-

cus], puis chan-

celier(1865),ilso

retira de la vio

politique au mo-

ment du dua-

lisme (1867), et

fut nommé à la

plus haute ma-

gistrature {jitdex

curix) du pays.

MAJO(ma-/iro)

n.m. MAJA(mn-

bra) n. f. [mots

espagn.j E16-

gant, élégante,

fashionables an-

dalous d’une cer-

taine classe res-

tée fidèle, quant

au costume, aux vieilles traditions nationales : L’élégant costume df majo andaluu, (P. Mérimée.) Le majo et la maja se faisaient rares dt^jâ lors du voyage en Espagne de Th. Gautier, vers 1836.

Majo (Giovanni Francesco de), compositeur italien, né à Naples en 1745 ou 1747, mort à Rome en 1774. Il était encore enfant lorsqu’il fît ses débuts au théâtre. Dans l’espace de dix ans, il ne donna pas moins de douze ouvrages importants : Astrea placata (1760) ; Ifigeiiia (1762) ; Catonein 67ïca(l7G3) ; ^^emo/boH^e (1764) ; Ges’ù sotto il peso dello croce, «action sacrée» (1764) ; A/on/ec«ma (1765) ; Adrianoin 5 ?rm(l766) ; Alessandro nelT Indie {X’î&l) Anti~ gono (1768) ; Didnne abandonata {1169) ; Ulisse{nG9) ; Jpermestra (1770) ; l’Eroe cinese (1771). Appelé à Rome pour y écrire l’opéra d’Enmène, il n’eu put faire que le premier

n.aja.

acte, et mourut plein do jeunesse. I ! ne réussissait pas moins dans la musique religieuse.

Majoli (César), naturaliste italien, né en 1746, mort en 18-23. Doue d’une mémoire extraordinaire, il s’adonna à des études sur la philosophie et les sciences naturelles. Nous citerons de lui : Plantarum collectio juxta Unneanum systema dtgesta et depicta.

MAJOUQUE ou MAiOLiQUE hK-’—ital. majoUca, pour Jilajur,ra, n. ^io liio ,i,- .M :.,,., ,|,n. ■ n. f. ArchéoL Faïence couimime iialicinio.eL plu, j,.u il. iiliurementcelledu temps de la RenatsNanco, ainsi appL-U-..- parce que. d’après la tradition, lart de labnquer cuUe ooterje aurait été introduit en Italie par des ouvriers arabes ou espagnols dos îles Baléares : Majoliqdes de Pesaro, de l’aenza.

— Kncycl. Los majoliques prirent naissance dans le premier quart du xv« siècle, quand les potiers do la Toscane et dos Romagnes remplacèrent par la glaçuro stannifôre la glaenre plombifère, exclusivement employée jusqu’alors. Cette innovation fournit aux céramistes des fonds blancs unis, propres à recevoir des couleurs, et, dès co moment, des artistes habiles commencèrent à s’adonner à la peinture dos nouvelles poteries. Los phis anciennes fabriques de majoliques paraissent avoir été celles de Faenza (1425), de Rovezzano et do Gubbio(1480j. D’autres se formèrent ensuite, et presque en m6me temps, à Urbino, Castel-Durante, Fermignano, Rovigo (1518), Bologne, Pesaro, Città-di-Castello (1525), etc.

Los majoliques peuvent être classées en plusieurs catégories, d’après les époques où elles ont été produites : ce sont d’abord (1450-15Î0) de grands plats émaillés seulement d’un côté et peints largement de couleurs variées. Do 1520 à 1530, la dimension des pièces se restreint, le dessin se précise. Le peintre le plus célèbre de cette période est Giorgio Andreoli, qui travaillait à Gubbio. La période qui va de 1530 à 1560 est la plus brillante de l’histoire des majoliques ; les encouragements de Guidobado II, duc dUrbino, attirent à Pesaro le peintre Battista Franco, dont les élèves les plus renommés sont Orazio Fontana, d’Urbino, Raphaël dal Colle, etc. La fin du xvi* siècle marque déjà pour cette branche d’art une notable décadence. Les peintres céramistes commencent à travailler d’après les estampes des Flamands.

Les majoliques, quelle qu’en soit d’ailleurs la valeur, présentent toutes les défauts suivants : monotonie des formes, uniformité du coloris, lourdeur de la pâte ; tout cela en rend l’imitation très facile. Les trois quarts des majoliques vendues journellement en Italie, en Franco et en Angleterre, sont de fabrication contemporaine.

Parmi les principales majoliques, il faut citer la décoration du château de Madrid, au bois de Boulogne, que Philibert Delorme appelait ironiquement le château de faïence ; la façade de l’église de Santa-Paula, à Séville, est décorée do plaques en majolique. Au Louvre, on voit un vase à reflets métalliques de Pesaro, une coupe de Castel-Durante représentant Apollon et Marsyas, la belle coupe d’Urbino, par Orazio Fontana, représentant l’Enlèvement d’Europe, et un joli vase de iS^uremberg.

On désigne sous le nom de demi- majolique les pièces dont la blancheur ne serait pas due à l’oxyde détain, mais à une couche légère ou engobe d’argile blanche étendue sur la pâte pour dissimuler sa couleur ; la peinture étant exécutée sur cette terre blanche, on aurait recouvert le tout d’un vernis plombeux à reflets nacrés.

MAJOR (autre forme de majeur ; du lat. major) n. m. Titre de l’officier (commandant ou capitaine) qui, dans les corps de troupes, est chargé de diriger l’administration.

— Mar. Chef d’état-major, Officier général adjoint au préfet maritime, n Adjudant-major, Officier adjoint, dans les dépôts des équipages de la flotte, aux commandants de ces services, ii Major général. Officier général chargé, sous l’autorité du préfet maritime, de la direction de l’arsenal et de l’entretien, ainsi que des réparations de la flotte armée, n Aide-mnjor, Officier supérieur adjoint au major général, il Sous-aide-major, Lieutenant de vaisseau adjoint au major général, il Etat-major, Ensemble des officiers de la marine, il Petit état-jnajor. Corps de la maistrance. n Etat-major d’un navire, Ensemble des officiers de ce navire, il Etat-major général. Officiers attachés au cabinet du ministre et comprenant : un amiral chef d’étatmajor général, un sous-chef d’état-major général, oflicier supérieur, et des officiers d’état-major général, ii Médecinmajor, Titre du docteur du bord, il Pilote-major, Chef du service du pilotage dans l’endroit considéré, ti Gardienmajor, Chef du service des gardiens de l’arsenal, n Major de vaisseau, Ancien titre des capitaines de frégate.

— Canot-major, Embarcation du bord afl’ectée au service de l’état-major.

— Milit. Officier supérieur chargé, sous la direction du colonel, de l’administration d’un régiment, n Appellation donnée, dans les corps de troupes, aux médecins militaires.

Il Major des approches. Nom donné dans la guerre de siège à un officier supérieur désigné pour seconder le général de jour et veiller au bon emploi des troupes de g ;arde et des travailleurs. (Créé par l’instruction du 4 février 1809, le major des approches a remplacé le major de tranchée, qui exerçait des fonctions à peu près analogues.) n Major (le la garîiison. Officier qui, dans chaque garnison, est désigné par le commandant d’armes pour organiser et surveiller tous les détails du service, rondes, patrouilles, etc.

Il Major général, Titre donné au chef d’état-major général d’une grande armée ou du principal groupe d’armées constitué en vue d’une campagne.

— adj. m. Jeux. V. majeur.

— Encycl. Milit. Ce titre provient de celui de sergentmajor, que portait autrefois le plus ancien capitaine de chaque régiment, comme chargé de fonctions qui correspondaient tout à la fois à celles des lieutenants-colonels et adjudants-majors. Ce fut Louvois qui, le premier, attribua aux majors la direction de l’administration et de la comptabilité des corps de troupes, dont, sous la Révolution et l’Empire, ils devinrent en outre les commandants en second, à la place des lieutenants-colonels. Quand ceux-ci furent rétablis, sous la Restauration, avec des attributions exclusivement militaires, le titre et les fonctions administratives de « major" furent donnés à des chefs de bataillon qui, d’après !a loi de 1818. devaient être pris parmi les capitaines trésoriers, d’habillement ou adjudants-majors. La loi de 1832 supprima ces conditions. L’emploi est aujourd’hui toujours donné au choi.x, et les officiers qui en sont revêtus doivent, en principe, le conserver pendant deux ans au moins. Le major représente

MAJEUR — MAJOKDOMK

le conseil d’administration du corps, dont il est rapporteur. II non peut pas moins être appelé à premiro part aux nmnu-’uvros et ù exercer lo commandement par intérim du régiment, quand son rang d’ancienneté l’y appelle.

Majoragio ou MAJORAGIUS(Antoinc.Marie CoNTr, dit), érudit et poète italien, né à Majoragio, près de Milan en 1514, d’où son surnom, mort en 1555. On a de lui des commentaires estimés sur les anciens, entre autres ; Aiitiparadoxon libri VI (1546) ; In M. T. Ciceronis Oratorem commentarius ( :,h2) ; In Aristotelis libros de arte rhetoricc crplanatinnes (1.571). On lui doit, en outre, des harangues et discours et dos poésies latines.

MAJORAL(mot espagn.) n. m. Conducteur on chef d’une diligence espagnole : L’intrépidité des majorals, gui n’a de comparable que leur adresse. (Cuv.-Flcury.)

MAJORAL, E, AUX (prov. majourau. catalan et langurd. majorai, osp. mai/nral, bas lat. majoratis) adj. Dans divers dialectes d’origine latine, co mot’signitio le chef , le naître, l’homme lo plus en vue d’un pays. En Provence, lo majorai est lo berger on chef de grands troupeaux. .f> chef des Vaudois portait cette qualification. Lors de l’organisation du félibrigo on 1896, le titre de majorai (ut donné aux cinquante félibres faisant partie du consistoire du comité directeur do cotte association. V. fêlibbigk.

— Substantiv. : Les majoradx du fèlibrige. MAJORALAT (lk) n. m. Dans le fèlibrige, Dignité do

majorai : Elever un poète au majokalat.

JfflAJORANO (Gaetano). Biogr. V. Cajtarelli.

MAJORAT {ra — du lat. major, plus grand) n. m. Bien inaliénable, qui est attaché à un titre de noblesse, et passe avec lo titre à l’héritier du titulaire : Constituer, Fonder un MAJORAT. Il Majorât régulier, irréguUcr, V. ci-dessous.

— Encycl. Les majorais sont des propriétés immobilières, dont les revenus sont aff’ectés, en vertu de lettre* du souverain, à soutenir un titre de noblesse, et nui son’, transmissibles à perpétuité, dans la ligne masculine, pat ordre de primogéniture. I^e mot vient de co que cette propriété doit être possédée par l’aîné {natu major),

Los Romains, chez qui les substitutions et les fiaéicommis étaient très pratiqués, ne connurent point les majorats. En France, les majorals furent surtout usités dans la Franche-Comté, le Roussillon. l’Artois et la Flandre. On distinguait le majorât régulier, dont le bénéfice était acquis à 1 aîné plus proche parent du dernier possesseur ; et le majorât irrégulier, auquel était appelé l’aîné, quel qu’il fût, même s’il n’était pas le parent le plus proche du dernier possesseur. Là où les majorats n étaient pas admis, on faisait usage des substitutions, nui rendaient aussi les biens inaliénables et faisaient dos détenteurs de purs usufruitiers. Les ordonnances de 15G0, 1566 et 1747 I interdirent les fidéicommis au delà du troisième et du (quatrième degré. La loi du 14 novembre 1792 prohiba 1 usage des majorats et des substitutions ; il en fui de même du Code civil de 1804. Mais Napoléon 1", en créant une nouvelle noblesse, rétablit les majorats parle sénatusconsulte du 14 août 1806. A l’article 896 du Code civil, qui interdit les substitutions, la loi du 3 septembre I807 ajouta un paragraphe autorisant la constitution de majorats. Le décret du 1" mars 1808 posa les bases de la nouvelle hiérarchie nobiliaire et de l’institution des majorats. U y en eut deux espèces : le majorât de propre mouvement, forme de dotations du chef de l’Etat ; le majorât sur demande, qu’un chef de famille était autorisé à constituer de son propre bien. La charte de 1814 restaura l’ancienne noblesse, tout en conservant aux mômes conditions celle de l’Empire. La charte de i83o, en supprimant l’hérédité de la pairie, rendit iiuUilos la plupart des dispositions précédentes ; et une loi du 12 mai 1835 interdit pour l’avenir l’érection d’aucun majorât sur les biens propres du possesseur d’un titre do noblesse. Enfin, la loi du 7 mai 1849 abrogea la loi du 17 mai 1826, qui permettait la substitution en ligne directe jusqu’au deuxième degré : de sorte qu’on revint alors au système do la loi de 1792 et du Code civil de 1804.

Comme la loi de 1835 n’avait pas aboli les majorats de propre mouvement, le second Empire institua quelques majorats, à titre de récompense nationale, sous le nom de dotation, comme celle donnée au maréchal Pélissier. Les biens qui composent un majorât sont inaliénables, insaisissables et imprescriptibles ; ils ne peuvent être échangés qu’en vertu d’une autorisation et sauf romploi-Ils ne peuvent être grevés de charges ni d’hypothèques.

MAJORATAIRE {ter’) adj. Qui possède un majorât : Pair

MAJORATAIRl- :.

MAJORATÉ» ÉE adj. Constitué en majorât : lictour à l’Etat d’un immeuble majoratk.

MAJORATION {si-on — du lat. 7najor, plus grand) n. f. Evaluation à un trop haut prix d’un objet dans un apport, une vente, etc.

— Biol. Majoration des caractères. Nom donné au faii que certaines particularités de fonctionnement et de structure s’accusent et conduisent à la variation. V. ce mot.

— Encycl. Comptab. En comptabilité, les majorations des valeurs formant l’actif des bilans sont fréquentes Outre qu’elles faussent les bilans, elles produisent souvent de fâcheux résultats au point de vue économique

En majorant les valeurs d’échange, on fait apparaître des bénéfices mensongers ou l’on diminue l’importance des pertes. En administration rationnelle, les majorations ot les minorations do valeurs sont considérées comme des manœuvres illicites. V. inventaire.

Majorcain, AINE n. ot adj. V. Majobquin, ine.

MAJORDOMAT {ma) n. m. Dignité, fonctions do majordome. iKaro.)

MAJORDOME (ital. maggiordomo, espagn. mnyordomo, même sens ; du lat. major domus, chef do la maison) n. m. Chef de la maison, des domestiques ou même dos fonctionnaires d’un souverain, il Maître d’hôtel de grande maison. Il Majordome major. Chef dos majordomes.

— Antref., sur les galères, Celui qui était chargé du service des vivres.

— Mar. anc. Officier préposé à la garde dos vivres, sur une galère.

— Kncycl. Hist. Lo majordome n’est, en principe, que le premier des serviteurs des rois francs ou même des reines mérovingiennes ; mais, do bonne heure, il exerce