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LOUVRES — LOVAT
Louvre ; 1. Façade du quai ; 2. Colonnade ; 3. Nouveau Louvre (Ministère des flnances) ; 4. Vieux Louvre (Pavillon de l’Horloge) ; 5. Galerie d’ApoU<
s’exécutèrent au Louvre : les collections y furent ciassccs d’une façon méthodique. Le second Empire tit des acquisitions importantes. Charles Sauvageot lit don au musée de 1.500 objets des mieux choisis, appartenant au moyen âge et à la Renaissance, et un autre amateur, La Caze, légua sa collection de peintures, particulièrement riche en œuvres du xyiu" siècle. Enfin, la troisième République a saisi de nombreuses occasions d’enrichir le Louvre.
— Adininistration. D’après le décret du 5 septembre 1888, le musée du Louvre est divisé en six départements : 1" peintures, dessins et cbalcog-raphie ; 2^ antiquités grecques et romaines ; 3" antiquités orientales (assyriennes, chaldéennes, susieunes, phénicienoes, etc.) ; 4» antiquités égyptiennes ; 5'> sculpture et objets d’art du moyen âge, do la Renaissance et des temps moderues ; 6" ethnographie et marine^
Louvre (gr.
ds magasins du), une dos premières maisons de nouveautés du monde entier, fondée à Paris, en 1855, par deux employés de commerce, Chauchard et Hériot. Chauchard se retira en 1885. Les magasins, dirigés do 18S5 à 1888 par le commandant Hénot, frère du fondateur, ont été administrés depuis par une société. Ils occupent, au cœur de Paris, le rectangle que limitent les rues de Rivoli, de Mareiigo, Saint-Honoré et la, place du Palais-Royal. Tout le personnel est intéressé, à des degrés divers, à la vente, et plusieurs institutions philanthropiques ont été créées à son profit.
LouVRES, comm. de Seine-et-Oise , arrond. et à 35 kilom. de Pontoise ; 1.086 hab. Ch. de f. Nord. Tour de l’église Saint-Rieul (prison), en partie du xi* siècle.
LOUVRIER DE LajOLAIS (Jacques-Auguste-Gaston), administrateur et peiutre, né à Pans en 1829. Il prit part
aux Salons de 1859 jusqu’en 1S7G, avec des paysages. Chargé par Ph. de Uhennovières, directeur des Beaux-Arts, de diriger l’école fondée par Bachelier, et dont le titre était 11 Ecole de dessin et do mathématiques ", Lajolais entra en fonctions eu 1877. 11 obtint que l’établissement prît le titre d’Ecole des arts décoratifs. Lajolais s’est entièrement consacré à l’administration non seulement de l’Ecole des arts décoratifs (gardons), mais de celle des jeunes lilles (rue de Seine), do même que des écoles nationales de Limoges (céramuiuc) et d’Aubusson (tapisserie).
LiOUVROIL, comm. du départ, du Nord, arrond. et à 17 kilom. d’Avesnes, sur la Sambre ; 4.389 hab. Ch. de L Nord. Brasseries. Métallurgie. Carrelages céramiques.
LOUXOR ou LOUQSOR, forme abrégée du nom el-Ouksoréin (les deux Châteaux), que les Arabes donnèrent aux deux pylônes du grand temple do Ramsôs II et à la petite ville qui s’élève autour deux. Elle est aujourd’hui lo chef-lieu d’un markaz do la province de Kénèh, et compte 10.638 hab. C’est une véritable ville d’hiver, où les étrangers affluent. Le temple était enseveli sous les décombres et sous les maisons du village, lorsqu’on 1883 il fut déblayé par Maspero, â l’exception du site recouvert par la mosquée. Il était consacré à Amon, et il servait de sanctuaire principal à la Thèbes du Sud, Roupîtrisît. Le sanctuaire en fut commencé par Aménothès III de la XVllI* dynastie. Séti I" le reprit un demi-siècle plus tard, puis Ramsès II l’acheva. Il fut réparé par Ptolémée I", et transformé en basilique chrétienne, puis en couvent vers le iV siècle de notre ère. Une longue avenue de sphinx aujourd’hui mutilée le rattachait au temple de Karnak. L’obélisque de Ramsès II, qui se
dresse aujourd’hui sur la place de la Concorde, à Paris, était placé sur le côté gauche de la porte principale-
PLAN DU LOUVRE
Saint
Honoré
temple de Louïor.
L0UYS(Pi j. I iir français, né à Paris en 1870.
Epris de rhelléuismo paion et de l’amour libre, il en fit souvent des peintures osées, en un style fin, souple et chaud. Il débuta comme poète, en 1891, par Astarté, recueil do vers publiés d’abord dans la " Conque » , revue fondée par lui, puis il publia une traduction des Poésies de Mêléaqre (1893) ; des contes en prose : Léda (1893), Chrysis (1893), Ariane (1894). la Maison sur le Nil (1894) ; une traduction des Scènes de la vie des courtisanes, de Lucien ; les Chansons de BUitis, poèmes en prose (1894), et fonda sa réputation avec ur^ roman de mœurs antiques : Aphrodite (^1896). Il a publié depuis : la Femme et le Pantin, roman (1899) ; Byblis changée en fontaine {1»9S) ; une Volupté nouvelle (1899) ; Miines des courtisanes, trad. de Lucien, et les Aventures du roi Pausole, roman (1901).
LOUZÂ, ville du Portugal (Beira), sur un sous-affluent du Mondego par le CeiraT 5.400 hab. Papeterie.
LOVANISTE {nissf — rad. Louvain) n. m. Docteur, membre ou étudiant de l’université de Louvain.
Lovas- BERENY, bourg d’Austro- Hongrie (Hongrie ■oinitat do Feher]) ; 3.935 hab.
LOVAT n. m. Art vétér. V. lodvet.
LovAT (le), rivière do la Russie, dans les gouvernemonts do Vitebsk, Pskof. Novgorod, coule dans une région basse, palustre, par Velikiié-Louki, Kholm, et se perd dans lo lac limon. Cours 500 kilomètres.
LiOVAT (Simon Fraser, lord), jacobite anglais, né à Tanich (Rossshire) vers 1667, mort à Londres en 1747. 11 servit d’abord dans le régiment de lord Murray. En 1697, il enlevait et épousait de force sa cousine, veuve de lord Lovât, dont il prenait aussi le nom. Condamné â mort en 1698, il so réfugia dans les highlands, puis passa en France (1702) et se mit à la disposition de la cour de Saint-Gormain. tout en négociant en sons -main avec Guillaume. Ses intrigues finirent par le faire emprisonner. Il réussit cependant à rentrer on Angleterre, où, lors de la rébellion jacobite de 1715, il prit le parti du gouvernement et reçut son pardon et uno pension viagère. Il crut, cependant, avantageux do renouer ses intrigues avec lo parti jacobite. Dès 1737, il faisait anpel à Charles-Edouard et jetait le masque après la bataille de Prestonpans (1715). Mais le désastre de Culloden (1746) ruina ses
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