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LINGUISTIQUEMENT — LINOS

commun. La linguistique date de la découverte du sanscrit, c’est-à-dire de la lin du svin" siècle. On peut distinguer dans son histoire trois périodes. La première est représentée par le nom de Bopp : c’est la période de création ; on enregistre alors les ressemblances multiples que présentent entre eux les différents dialectes indo-européens dans la phonéticjue, 1 etjmologie et la morphologie. On cherche ensuite à introduire plus de rigueur dans les comparaisons ; on constate une analogie remarquable entre la méthode linguistique et celle des sciences naturelles : c’est la période de Schleicher, qui, dans son célèbre C’ompendium (3’ édit.,Veimar, 1871), essaye de reconstruire la langue mère aryenne ou indo-européenne.

Mais, à mesure que les recherches se multiplient, la curiosité devient plus exigeante. On ne se contente plus d’enregistrer les ressemblances, on veut expliquer les différences. Suivant quels principes s’opèrent les modilîcations phonétiques ? Sont-elles soumises à la nécessité ou au hasard ? C’est alors que commence la troisième

fiériode, celle des néo-grammairiens, dont les conclusions, ongtemps combattues, sont maintenant acceptées de tous. Voici les principales : 1" les lois phonétiques sont absolues, pour les consonnes comme pour les voyelles ; 2" les cas où les lois phonétiques semblent en défaut s’expliquent toujours par l’action de ïanalogie ; Z" l’analogie renouvelle et enrichit les langues ; 4° le sanscrit n’est pas le représentant ^e plus pur de la langue mère indoeuropéenne : il est gravement altéré dans son vocalisme ; 5** il est faux, ou tout au moins arbitraire d’expliquer tous les suffixes par l’agglutination. Les néo-grammairiens ont commencé, vers 1878, à répandre leurs idées. Leurs principaux chefs furent : en Allemagne, Brugmann et Osthoff : en Franco, de Saussure, Borgaigne et Louis Havet ; on Angleterre, Sayce.

La linguistique romane, fondée par Dioz, a passé par moins de vicissitudes, l’abondance des documents évitant labus des hypothèses. Dès le début, les romanistes ont suivi la méthode préconisée par les néo-grammairiens.

L’étude scientiuque des autres familles de langues est encore très peu avancée. C’est sur le domaine ouraloaltaïque que l’on a les travaux les plus synthétiques et les plus rigoureux. On ne possède pas encore de grammaire comparée du groupe chamito-sémitique. Quant aux langues des peuples primitifs ou non civilisés, elles ne sont môme pas connues avec une précision suffisante. Dans le domaine indo-européen lui-même, la syntaxe comparée n’existe pas encore ; il reste à tirer parii des matériaux rassemblés par Delbruck. V. grammaire, indianisme, LANGAGE, LANGOE, LOI, PHILOLOGIE, ROMAN.

— BiBLioGR. : Hovelacque, la Linguistique {4* édit., Paris, 1887) ; Whitney, la Vie du langage, trad. franc. (Paris, 1893) ; Sayce, Principes de philologie comparée, trad. de l’anglais par Jovy (Paris, 1883) ; Swoet, Histoire du langage (Londres, 1900).

LINGUISTIQUEMENT [gu-i-sti-ke-man) adv. Dans ce qui se rapporte à la science des langues ; au point de vue linguistique.

UNGUISUGE (gU’i-siij’ — du lat. lingiia, langue, et sugere, sucer) adj. Entom. Qui a une langue en forme de sui ;oir.

LINGULAIRE {U’v — du lat. lingula, petite langue) adj. Hi^t. nat. Qui a la forme dune petite langue.

LINGULE ou LINGULA n.f. Genre de mollusco’ides brachiopodes, famille des lingulidés, comprenant de nombreuses espèces répandues dans l’océan Indien, de la Chine à l’Australie, l’Atlantique américain, ou fossiles du cambrien au tertiaire.

— Encycl. Les lingules ont une coquille oblongue, atténuée en arrière, tronquée carrément en avant, aplatie, mince, comme cornée. On peut en prendre comme exemple la lingula hians, que l’on mange en Chine, et la lingula unguis, do i’océan Indien.

LINGULE n. f. Archéol. rom.V. ligule.

LINGULELLE {lèl’) OU LINGULELLA (lè-la) n. f. Sous-genre do lingules, comprenant dos espèces fossiles dans les terrains paléozoïquos d’Europe. (L’espèce type du genre est la llnguUdla Damsi , des schistes cambrions d’Angleterre ; c’est la plus ancienne forme des brachiopodcs.)

LINGULIDÉS n. m. pi. Famille do molluscoïdes brachiopodcs inarticulés, dont le genre lingule est le type. —

Un LINGULIDË.

LINGULINE ou LINGULINA n. f. Genre do foraminifôres perforés, famille dos lagénidés, comprenant des formes fossiles du trias an quaternaire. (Los lingulincs sont do minuscules coquilles droites, déprimées, à loges disposées en ligne droite, avec sutures arquées.)

LINGULOÏDE (de lingule, ot dn ^. eidos, forme) adj. Zool. Qui ressemble à une coquille ue lingule.

UNIER (ni-é), ÈRE adj. Qui a rapport au lin : L’industrie

LIN 1ÈRE.

LINIÈRE n. f. Agric. Champ semé do lin.

LlNlÈRE ou LlGNlÈRES ’François Payot de), poète français, né à Scnlis en 1628, mort à Paris en 1704. Il fît partie du groupe des libertins, auquel appartenaient Hosnault, Chapollo, Cyrano do Bergerac, M"" Deshoulières, ot gaspilla son réel talent dans les cabarets. Il se fit force ennemis ; entre autres. Chapelain, dont il attaqua la Pucelle, et Boileau, qu’il railla au sujet de son Passage du Rhin. Ce dernier se vengea en dénonçant les « couplets impies B du a poôto idiot de Senlis » ; c’est ainsi que l’on surnomma Linière quand les excès do tout genre eurent affaibli son intelligence. Linière a collaboré à la parodie de Chapelain dccoSffé. Il avait un talent facile, une verve abondante, ot ses Poésies diverses méritent mieux que l’oubli.

XilNIES [nt] n. f. pi. Antiq. gr. F6tes qu’on célébrait en l’honneur de Linos.

LINIFOLIÉ, ÉE fdu lat. limim, lin, et folium, feuille) adj. Bot. Dont les feuilles se rapprochent de colles du lin.

UNIMENT [man —lat. linimeyitum ; do linire, oindre) n. m. Médicament onctueux, liquide ou demi-liquide, dont on se sert pour faire dos frictions : Llniment excitant.

Lingule (moU )

— Fig. Remède, adoucissement : Le sentiment d’un devoir accompli est un liniment à nos maux.

— Encycl. On emploie un grand nombre de li/iiments, dont l’excipient est une matière grasse ou onctueuse, comme les huiles, la vaseline, la glycérine, et la matière active une substance calmante ou irritante ; opium, chloroforme, ammoniaque et ses sels, iode, etc. Les liniments les plus connus sont : le liniment ammoniacal révulsif {hnûe d’olive, 125 gr. ; ammoniaque, 15 à 30 gr.) ; le liniment camphré et opiacé, calmant (huile de camomille, 30 gr. ; huile de jusquiame, 30 gr. ; camphre, 4 gr. ; laudanum, 8 gr.) ; le liniment oléo-calcaire, employé contre les brûlures (eau do chaux, 7 ; huile d’amandes douces, l gr.).

UNINE n. f. Substance amère extraite du lin, fondant vers 120**, et très soluble dans l’eau et l’alcool.

LINITION [si-on — lat. linitio ; de linire, supin linitum, oindre) n. f. Action d’oindre, d’enduire.

lilNK (Henri-Frédéric), naturaliste allemand, né à Hildesheira en 1769, mort à Berlin en 1851. Il fut directeur du Jardin des plantes de Berlin. C’est lui qui a, le premier, appelé l’attention sur l’influence de la nature du sol sur la végétation. I ! a rédigé, avec Hoffmannseeg, une belle Flore de Portugal {UOG-lSiO). Son Histoire naturelle considérée comme commentaire du monde primitif et de l’antiquité (1831) a eu également un grand succès.

IjINKINHORN, paroisse d’Angleterre (comté de Cornwall), sur rinny, affluent droit du Tamer ; 2.300 hab.

ZiINRŒPING, ville de la Suède méridionale (capit. de la prov. d’Ostergdtland), sur la Stangau, qui se perd à 5 kilom. de là dans le lac Roxen ; 14.000 hab. Cathédrale bâtie de 1150 à 1490, restaurée de 1870 à 18S6, la plus grande de Suède après celle d’Upsal ; château du xv’ siècle, remanié. L’une des villes les plus anciennes de Suède.

LiNLEY (Thomas), compositeur anglais, né à "Wells en 1725, mort à Londres en 1795. Professeur de chant, il fit représenter avec succès un opéra-comique, intitulé la Duègne, et prit la direction de la musique au théâtre de Drury-Lane. C’est alors qu’il écrivit, entre autres compositions, un grand nombre d’opéras, drames et pantomimes : le Camp (1776) ; le Carnaval de Venise (1781) ; le Berger bien né (1781) ; Tom Jones (1785) ; les Etrangers chez eux (1786) ; l’Ainour en Orient (1786) ; le Mendiant (1787). — Son fils aîné Thomas, né à Bath en 1756, mort à Grimsthorpe on 1778, violoniste habile, élèvo de Boyce, puis, en Italie, de Nardini, écrivit une musique pour la Tempête, de Shakspeare ; une ode intitulée les Sorcières et les lues de Shakspeare ; un oratorio ; etc. — Son plus jeune frère, William, né à Bath en I77i, mort à Londres en 1835, fit représenter à Londres deux opéras-comiques : la Lune de miel et le Pavillon, publia deux recueils de glees et un recueil de toute la musique écrite en Angleterre par les meilleurs artistes de toutes les époques pour les pièces de Shakspeare : Shakspeare’s Dramatic Songs (|816).

XiINLITHGOW, ville d’Ecosse, ch.-l. du comté dumfme nom, sur le bord d’un petit lac et communiq^uant avec Edimbourg par canal et par chemin de fer ; 6.000 hab. Tanneries, filatures, distilleries de whisky. Ruines du château où naquit Marie Stuart. — Le comté de Linlithgow ou West Lothian touche au golfe du Forth au nord, et aux comtés de Lanack, d’Edimbourg et de Stirling ; 311 kilom. carr. ; 45.000 hab. Mines de houille, ardoisières.

IjINNÉ (Charles de) [on écrit quelquef. Linnée], naturaliste et médecin suédois, né à Rashult en 1707, mort à Upsal en 1778. Dès l’âge de vingt-quatre ans, il conçut sa célèbre classification des plantes d’après les organes sexuels, et il commença à la décrire dans VHorlus uplandicus. Chargé de diverses

missions en Laponie, en Cau- y~ ’ ~^

casie, il mena si bien ses tra- ^-""^^ .

vaux qu’il s’attira de nom-

breuses jalousies ; forcé de

quitter sa patrie , il s’exila en Hollande, où il connut

Boerhaave , et séjourna sur-

tout à Hortecamp. C’est là,

et comme directeur du jardin

du riche amateur Clîffort,

qu’il donna ses plus impor-

tants travaux : Systema na-

ture ; Fundamenta botanica ;

Gênera plantarum. Il visita

l’Angleterre, la France, où il se lia avec de Jussieu, et retourna en Suède. Le roi le

nomma alors son médecin

particulier, puis son bota-

niste ; plus tard. Il fut pré-

sident de l’académie de

Stockholm, et il termina sa belle carrière scientifique comme professeur de botanique à Upsal.

Le succès de la classification dite linnéenne tient au choix que l’illustre savant fit des étamines et des pistils.

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Linnâ.

organes commodes à reconnaître , comme base cle son système. Linné distingue les plantes sans fleurs des plantes qui en possèdent, puis, dans ces dernières, il sépare les fleurs toutes hermaphrodites de celles qui no le sont pas toutes, les fleurs libres des fleurs soudées entre elles, et, finalement, par différenciations successives, arrive à renfermer tous les végétaux dans vingt-quatre classes.

La méthode de Linné, qu’il essaya d’étendre à ta zoologie et la minéralogie, eut des détracteurs dès son apparition, notamment Buffon, Adanson et Haller ; souvent, en effet, les vrais rapports dos êtres sont oubliés, et cette classification naturelle a l’air d’être artificielle. Mais, si les théories de de Jussieu furent plus facilement admises, jamais Linné ne fut surpassé dans ses descriptions, qui restent des modèles do brièveté et de précision ; de plus, c’est lui qui montra les avantages de la nomenclature binaire, encore en usage de nos jours. Outre les ouvrages cités, on lui doit : Bibliotfieca botanica, où il donne tous les ouvrages parus jusqu’à lui sur la botanique ; Classes plantarum ; P/iilosophia botanica, où il résume tous ses travaux. — Son fils, Charles, né à Fahm en 1741, mort à Upsal on 1783, botaniste ot médecin, fut administrateur du jardin royal d’Upsal, puis successivement professeur do médecine et de ootanique ; il succéda à son père en 1778. Il a publié plusieurs ouvrages de botanique.

700

LINNÉE (/i-n^) n. f. Genre de rubiacées caprifoliées, comprenant de petites plantes des parties boréales de l’ancien et du nouveau

monde, à tige ram-

pante, portant des

feuilles presque ar-

rondies» et des

fleurs penchées,

blanches , veinées

de rouge en de- ww,

dans, exhalant, le ^*^

soir surtout , une if^^

odeur très agréa- ’.jJ^.

ble. (Ces plantes * ?!

sont astringentes

et diurétiques.)

Linnée : a, coupe de la fleur.

„.»« ;

LINNEEN, ENNE

[li-né-in, en) adj.

Qui se rapporte à Linné : La nomenclature linnéenne.

— Substantiv. au masc. Se dit des partisans des théories linnéennes. ii On dit aussi linnéiste.

LINNÉISTE (li-né-issl’) adj. Qui suit la méthode de Linué : Auteur linnéiste.

— Substantiv. V, linnéen.

LINNÉITE [li-né) n. f. Sulfure naturel de cobalt, riche gq nickel, et dont la formule est (CoiSi)S*. (Ses cristaux, gris d’acier ou rougeâtres, ont un éclat métallique.)

LiNNELL (John Sen), peintre anglais, né et mort à Londres (I7i»2-i882). On lui doit, soit à l’huile, soit à l’aquarelle, un grand nombre de paysages et de miniatures, des scènes de genre, des eaux-fortes, et surtout des portraits. Citons : Groupe d’enfants ; les peintres Colins, Malthus, Wately ; le pubhciste Th. Carlyle, son chef-d’œuvre ; Sir Robert Peel , Lord Lansdowne ; la fameuse Dame à la promenade (1847) ; etc. Plus tard, il revint au paysage. Parmi ses œuvres en ce genre, mentionnons : Effets de matin, de soir et de nuit ; la Nuit de Windsor ; Chemin dans^ les montagnes ; la Récolte de l’orge, etc., à l’Exposition universelle dfe 1855 ; Champ de blé, à l’Exposition de 1867 ; les Faucheurs, à l’Exposition de 1878 ; etc.

XjINNICH, ville d’Allemagne (Prusse [présid. d’Aix-la-Chapelle ]), au confluent du Mcrzbach aveclaRoer, affluent droit de la Meuse ; 2.062 hab. Ateliers de peinture sur verre, vlnaigrerie ; marché de chevaux.

LINOCIÈRE (si-èr’) n. f. Genre d’oléacées, comprenant des arbustes à fleurs en cymes, à fruits drupacés, qui habitent l’Amérique et l’Asie tropicale.

LINOGRAPHIE [fî — du gr. linon, toile, et graphein,

écrire) n. f. Ecriture sur toile, impression sur étoffe : Certaines LiNOGRAPHiEs Ont la valeur d’un tableau de maître.

— Encycl. La linographie est un procédé de la reproduction des images et de leur impression sur la toile ou sur toute autre étoffe par les moyens photographiques. En ce qui concerne l’opération proprement dite de l’iin-

Fression, c’est la lumière électrique que l’on emploie pour insolation de l’image. Les productions teintées sont do véritables œuvres d’art par la fidélité de reproduction du dessin et de la couleur.

XjINOIS (Charles-Alexandre-Léon Durand, comte de), marin français, né à Brest en 1761, mort à Versailles en 18 18. Il s’engagea à quinze ans et fit la guerre d’Amérique, où il devint enseigne. Il combattit les Anglais sous Villaret-Joyeuseet fut nommé capitaine

de* vaisseau (1794). Fait prisonnier par les Anglais, mais relâché presque aussitôt, il partit pour l’Inde avec le grade de

contre-amiral (1799). La partie la plus brillante de sa carrière eut lieu en 1801, lorsqu’il battit iord Cochrane dans la rade

d’Algésiras. En 1802, il fut

chargé du commandement d’une

croisière dans la mer des Indes. Après de nombreuses batailles, il retomba aux mains des An-

glais, qui l’emmenèrent en captivité en Angleterre (1806). Il regagna la France huit ans après, et fut nommé par Louis XVIII

gouverneur de la Guadeloupe

(1814). Entouré par les Anglais, il dut leur abandonner l’ile. De retour en France, il demanda à passer devant un conseil de guerre, qui l’acquitta à l’unanimité. Il fut mis à la retraite, en 1816.

UNOLÉATE n. m. Chim. Sel dérivé de l’acide linoléique.

LINOLÉIQUE [lé-ik’) adj. Chim. Se dit d’une variété d’acide oléique, que l’on rencontre dans les graines de lin et de pavot.

LINOLEUM {lé-om’) n. m. Sorte do tapis fait d’une toile de jute, enduite d’huile de lin et de liège en poudre.

— Encycl. Le linoléum, inventé vers 1860 par un Anglais, "Walton, est un mélange d’huile de lin oxydée par 5 à 10 p. 100 d’acétate do plomb, de poudre de liège et de couleurs variées, étendu en couche de 2 à 3 millimètres d’épaisseur sur une toile grossière. Il est très employé dans les habitations modernes.

LINOMPLE {nonpl") n. m. Ancien nom du linon, sorte d’étoffe.

LINON (rad. lin) n. m. Batiste qui se distingue de la l>atiste ordinaire par une plus grande finesse de fils. Il Tissu en fil de lin, qui est à jours et qui ressemble à la gaze. (On l’appelle aussi linon à jours ou gaze de fil.) ii Linon de coton, Sorte de mousseline empesée qui s’emploie aujourd’hui à la place du linon propiement dit.

LlNON, rivière du dép. d’Ille-et-Vilaine, affluent de la Rance. Elle alimente l’étang de Combourg. et est suivie par le canal dllle-et-Rance^ Longueur 32 kilomètres.

LINOS {noss — du n. du poète Linos) n. m. Antiq. gr. Chant composé par ou sur Linos. u Chant funèbre sur la mort de Linos. ii Chant funèbre, complainte.

— Encycl. Le linos était un chant de deuil, une sorte de complainte, dont l’origine remontait aux premiers tempsdo la poésie grecque. Homère, parmi les épisodes représentés

Llnois-