Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, V.djvu/716

Cette page n’a pas encore été corrigée

LINDENBERG — LINGA

a fut accrédité comme ministre résident près du roi des Pays-Bas. Il revint bientôt à Dresde, où il fut nommé administrateur des musées et directeur de la chambre de commerce. La révolution de 1S30 plaça Liudenau au ministère de l’intérieur ; mais, fatigué de l’opposition de la noblesse et des taquineries de la diète de lrancfort, Lindenau quitta, en 1843, le service de la Saxe. En 1848, il fut député au Parlement national de Francfort. Ses principales œuvres sont : Tables burométriqnes pour faciliter le calcul du nivellement des mesures de hauteur par le bai-omé (re, en français (1807-I8I4 ;; 2abulxMartisnov3 ;{nU), ouvrage qui fut honoré, en France, du grand prix d’astronomie ; Histoire de l’astronomie durant la première décade du XIX" siècle, en allemand (1811). Il continua, après do Zach, la Correspondance astronomique, et, de 1816 à 1818, dirigea avec Bohnenberger le « Journal d’astronomie et des^sciences qui s’y rattachent ».

LlNDENBERG, bourg d’Allemagne (roy. de Bavière), cercle de Souabe, à la source du Rohtach, affluent du Bregenzer Ach, tributaire du lac de Constance ; 2.235 hab. Fabriques de chapeaux de paille ; fromages.

LINDENBERGIE (dèn’-bér’-jl) n. f. Bot. Genre de scro ; fulariacées gratiolées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans les régions chaudes de l’Asie.

IilNDENTHAL, ville d’Allemagne (Prusse [présid. do Cologne]) ; 3.306 hab. Fonderie et forges. Fabrique de fa’iences et de poteries. Culture maraîchère.

IiINDER (Nikolaus ou Nils), philologue suédois, né à ■Vissefjerda (gouv. do Calmar) en 1835. Professeur à l’Ecole normale supérieure d’institutrices do Stockholm, il a été, de 1891 à 1893, député libéral de cette ville à la seconde Chambre. C’est lui qui conçut et dirigea, de 1875 à 1894, l’Encyclopédie Scandinave ou JSordisk famitjebok ( 1875- 1894). Il a écrit, en outre, do nombreuses études de linguistique et de littérature.

LINDÈRE n. f. Genre do lauracées, tribu des tétranthérées, comprenant des arbustes des pays chauds d’Asie et d’Amérique. (On en connaît plus de quinze espèces, dont la

rlus connue est la lindére-benjoin ou laurier-benjoin, dont écorce est employée comme fébrifuge, vermifuge et tonique. )

IjINDESNÂS (cap), langue de terre et cap de la Norvège méridionale, sur la mer du Nord, près du débouché du Skager-Rak. Phare de 41 kilom. de portée.

IiINDET (Robert-Thomas), évoque et homme politique français, né et mort à Bernay (1743-1823). Curé de Sainte-Croix à Bernay quand la Révolution éclata, il fut élu déguté du clergé à la Constituante. 11 prêta serment à la onstitution civile du clergé, fut noiiuno cvû>|uo, et se maria. Envoyé à la Convention, il vota la mort dans le procès du roi, et donna sa démission d’év(>que. Membre du conseil des Anciens, il en sortit en 1798. Banni par la loi contre les régicides (1816), il passa en Suisse, puis en Italie, mais obtint de rentrer en France, oii il mourut.

IjINDET (Joan-Baptiste-Robert), homme politique français, frère du précédent, né à Bernay en 1746, mort à Paris en 1825. Avocat à Bernay en 1789, membre de l’Assembléo législative, puis de la Convention, ce fut son « Rapport sur les crimes imputés à Louis Capet » qui fut la base de l’acte d’accusation du roi. Chargé de différentes missions, il les remplit avec autant d’adresse que de modération. Il s’efforça d’enrayer les progrès de la réaction thermidorienne, et fut dénoncé comme l’un des auteurs do l’insurrection <lu 1*’ prairial. Malgré l’énergique défense do son frère, il ne fut sauvé que griiceà l’amnistie de Brumaire. Ministre des finances au moment du coup d’Etat de Brumaire, il résilia ses fonctions. Atteint par la loi de 1816, il dut quitter la France, mais put y revenir. XiINDGREN (Hellen Gustav Albert Benedik), littérateur suédois, né à Hedemora en 1857. Fils de la romancière Amanda Kerfstedt, il a été critique théâtral à divers journaux. Professeur de littérature pendant quelques années au conservatoire du Théâtre-Dramatique â Stockholm, il a publié do remarquables articles de critique littéraire et fait paraître en volumes : la Jiussie et le Nihilisme (1883) ; Grands hommes de lettres (1894) ; l’Epoque de grandeur littéraire de la 5»ërfe (1895-896) ; en outre, des nouvelles, sous le pseudonyme Njal.

XjINDI, port de l’Afrique orientale allemando, au nord d’une baie du mémo nom, près de l’embouchure de l’Oukérédi ; 3.000 hab. Elle faisait autrefois partie du sultanat de Zanzibar ; puis l’Allemagne la soumit à sa souveraineté. En 1888, un soulèvement y éclata, et les Européens furent massacrés. Les Allemands bombardèrent la ville et la réoccupôront on 1889.

LINDIA n. f. Genre do vers rotateurs, famille des hydatinidés. (Les lindia sont voisines des hydatines et vivent dans les eaux douces ; elles ne possèdent pas de cils vibratiles, mais ont un œil et un pied fourchu.)

LlNOJA, ville maritime de la Perse (prov. do Laristan), sur le golfe Persique, presque en face de l’extrémité occidentale de l’île de Kiclim ; 6.000 à 7.000 hab. ’Vente dos perles et des nacres de Bahreïn ; construction de navires en bois importé do l’Inde.

LlNOLAR, ville d’Allemagne (Prusse fprésid. de Cologne ]), entre le Siilz et l’Agger, sous-affluents du Rhin par la Sicg ; G. 292 hab. Mines do for et do plomb. Etablissements sidérurgiques. Fabrique de poudro.

LlNDLEY (John), botaniste anglais, né à Catton, près Norwich, en 1799, mort en 1865. Il professa la botanique à Londres, et devint secrétaire de la Société d’horticulture. Il est connu par ses études sur les roses et la pomologio britannique et par ses travaux sur les orchidées. Sa rcmarauablo collection botanique d’orchidées a été acquise par 10 musée do Kew. Parmi ses principaux ouvrages, on peut citer : the Gênera and species of orchideous plants (1830-1840) ; IheVegetable Kingdom{ii<i), the Fhwer Garden (1851-1853, en collaboration avec Pa-xton).

LINDLE’TE {dlé — de Lindlcy, bot. angl.) n. f. Genre de rosacées quillajées, comprenant des arbustes à fleurs solitaires blanches, qui croissent au Mexique.

LiNDNER (Gustave-AdoIphoV philosophe et pédagogue autrichien, né à Rosdalovitz (Bohême) on 1828, mort à Prague en 1887. Il fut professeur de gymnase, devint en 1871 directeur de la « realschule n allemande de Prachatitz et, en 1873, conseiller de l’instruction publique. En 1881, il fut nommé professeur de pédagogie à l’université

tchèque de Prague. Nous citerons, parmi les ouvrages de Lindner : Manuel de psychologie e.rpérimentale (1858) ; ^Wanuel de loqique formelle (1801) ; Pédagogie générale {IS91) ; Manuel encyclopédique de pédagogie (1885). .Après sa mort, parurent ses Principes de pédagogie scientifique (1889).

Lindner (Albert), écrivain allemand, né à Suize (grandduché de Weimar) en 1831, mort à Dalldorf en 1888. Il obtint, en 1806, le prix de Frédéric-Guillaume avec sa tragédie de Brutus et Collatin. Nommé bibliothécaire du Reichstag en 1872, il dut abandonner cette charge en 1875, et mourut fou. Il a remporté ses plus grands succès au théâtre : Catherine 11 (1868) ; Marina 1-alieri (1875) ; dos Ewigweibliclie [l’Eternel Féminin] (1882).

lilNDNER Crhéodore), historien allemand, né à Breslau en 1843. Professeur de gymnase à Breslau et privatdocent d’histoire à l’université de cette ville (1868), il fut nommé, en 1876, professeur d’histoire à l’académie de Munster et, en 1888, professeur à l’université de Halle. Citons de lui : Histoire de l’empire d’Allemagne, depuis la fin du XIV siècle jusqu’à la Réforme (1880) ; Histoire d’Allemagne sous les empereurs des maisons de Habsbourg et du Luxembourg (1893) ; Histoire du peuple allemand (1894) ; la Guerre contre la France et l’Unité allemande (1895).

lilNDOIS (Le), comm. de la Charente, arrond. et à 37 kilom. de Confolens, entre la Charente et la Tardoire ; 1.006 hab. Camp romain. Restes d’un château des XV et xvi" siècles. Eglise du xiii’ au xvi’ siècle.

LINDOR n. m. Sept de carreau, au jeu du nain jaune. Il Quelquef. Ce jeu lui-même.

IjINDOR, personnage imaginaire, type de l’amoureux espagnol, qui, la guitare à la main, va soupirer sous les fenêtres d’une beauté (Dans le Barbier de Séville, c’est le nom qu’Almaviva prend pour séduire Rosine.)

LiNDOS ou IjINDUS, ancienne ville de l’île de Rhodes, bon port de la mer Méditerranée, sur la côte sud-est, en face de l’Asie Mineure. Aujourd’hui Linde, bion déchue de son ancienne importance. Patrie, dit-on, d’Aristophane, de Cléobule, un des sept sages de la Grèce, et de Charès. A une époque assez reculée, une colonie de Rhodiens, partie de cette ville, alla fonder Gela, en Sicile.

LlNDPAlNTNER (Pierre-Joseph), compositeur allemand, né à Coblentz en 1791, mort à Nonnenhorn en 1856. Elève de Winter, il n’avait que vingt ans lorsqu’il fit exécuter en cette ville son premier opéra, Démophon. Il devint chef d’orchestre au théâtre de la cour, puis, en 1819, au théâtre royal de Stuttgart. En dehors du théâtre, où il a obtenu de nombreux succès, Lindpaintner a écrit plusieurs oratorios, dos messes, un Te Deum, des lieder, etc. IiINDRY, comm. de l"S’onne, arrond. et à 11 kilom. d’Auxerre, près des sources du Ravillon ; 933 hab. Carrières. Fabrique de toiles, de sabots. Eglise duxiii’ siècle. lilNDSAY, ville du Dominion canadien (prov. d’Ontario [ch.-l. du comté de Victoria]), sur le Scugog, affluent du ’Trent ; 5.080 hab. Industrie du fer ; tissage de la laine. LiINDSAY (David), voyageur australien, né en 1857 à Goolwa, sur le Murray (Australie méridionale). II a dirigé, en 1883 et en 1885-1886, dans l’Australie centrale doux expéditions, dont la seconde avait pour but la recherche des traces de Leichhardt. Il a exécuté presque seul un voyage le long de la ligne télégraphique en 1887-1888, puis, en 1891-1892, un voyage très pénible, subventionné par Thomas Elder, dans le centre de l’Australie occidentale. Il a publié le récit de ce dernier vovage, sous le titre de Journal of the Elder scientific exploring Expédition (1893). LINDSAYITE n. f. Silicate naturel d’alumine et de chaux. "N’ariété danorthite.

LINDSÉE (de Lindsey, bot. angl.) n. f. Genre de fougères polypodiées des régions tropicales, comprenant 40 espèces à pinnules en forme de quart de cercle.

Lindsey (Théophile), théologien protestant, fondateur de la secte des unitaires aiîL-’-^- ■ ■’■ ’^■Mlewich,

comté de Chester, en 1723, mort ; ’ 'S. N’ac-

ceptant pas le dogme de la Triii : i lu Parlc-

meotrautorisationderefusersas :- : icstrcnte-

neuf articles, profession de foi loiniarnomaie oe l’Eglise anglicane (1762) ; sa demande fut rejotée et il fonda à Londres, en 1774, une congrégation de dissidents, qui prirent le nom ^.’unitaires, parce qu’ils rejetaient la pluralité des personnes divines. Pendant vingt ans, Lindsey gouverna sa petite Eglise, dont les adeptes se multiplièrent ; il avait adopté dans la célébration dos offices, la liturgie anglicane, en supprimant toute mention de la Trinité. On a 00 lui, on anglais : Apologie (1774) ; Essai historique sur l’état de la doctrine et du culte des unitaires (1783) ; etc.

LindskÔLD (Erik Lindoman, comte), homme d’Etat suédois, né à Skeninge en 1634, mort à Stockholm en 1690. Il fut secrétaire de légation on Pologne. Après l’avènement do Charles XI, il fut, comme secrétaire du conseil, une sorte do tout-puissant ministre de l’intérieur. Développant les plans de La Gardie, il joua un rôle important aux états de 1680 et 1682, qui établirent lo gouvernement absolu sur des bases légales. Maréchal de la Diète en 168G, il fit adopter la célèbre mesure de la réduction des terres nobles, et devint président do la commission législative. Anobli on 1669 sous le nom de Lindenskiild, il devint chancelier do l’université de Lund et gouverneur du prince héritier, lo futur Charles XII (1688). LINÉ, ÉE adj. Bot. Syn. de linacé, ée. LlNEA(L).vilIod’Espagne( Andalousie [prov.doCadix]), â 2 kilom. de Gibraltar, sur la Méditerranée ; 14.000 hab. LINÉAIRE {né-èr — du lat. linearis, mémo sens) adj. Qui a rapport aux lignes ; Problèmes linéaires. Il Qui se fait par des lignes régulières, géométriques : Perspective linéaire. Il Dessin iinéoire. Représentation par des lignes des élévations, plans et coupes des maclii nés. constructions. etc.

— Bot. Feuilles linéaires. Feuilles étroites et allongées.

— Math. V. la partie encjcl.

— iléirol. Mesures linéaires, Mesures de longueur, par opposition aux mesures do superficie et de volume.

— Milit. Ordre linéaire. Ordre tactique employé pendant la plus grande partie du xviir siècle, et qui avait pour principe fondamental la disposition des troupes en longues lignes, arrivant toutes formées sur le champ do bataille.

— Zool. Se dit d’une partie étroite qui conserve à pou près la mémo largeur dans toute sa longueur : Elytre LINÉAIRE. Abdomen linéaire.

— Encycl. Mathém. L’adjectif linéaire est employé en

M, N et P désignant

tiens linéaires d’ordre

698

mathématiques dans un grand nombre d’acceptions : une grandeur linéaire est une longueur ; une expression algé. brique est linéaire par rapport à une lettre, lorsque cette lettre n’y entre que sous forme entière et au premier degré, ^’origine de cette acception se trouve dans la notion d’homogénéité : une longueur ne peut être exprimée que par une formule du premier degré. Les équations du premier degré sont quelquefois dites linéaires. On nomme équation différentielle linéaire une équation où la fonction et sa différentielle n’entrent qu’au premier de«-ré. Le tvpe d’une équation différentielle linéaire du premier ordre est ;

My-fN^ + P = 0,

)S fonctions do x seul. Les équasupérieurs reçoivent la forme :

v+^’^ + 4^^d-| + Sr-"-

LINÉAL, ALE, AUX (du lat. linea, ligne) adj. B.-arts. Qui a rapport aux lignes d’un dessin, d’un tableau : Harmonie LlNÈALE.

— Dr. Qui est dans l’ordre d’une ligne directe de parenté : Succession liné.xe. Substitution linéale.

LINÉAL-AGNATIQUE (de linéal, et agnatique) adj. Dr. Qui est dans l’ordre d’une succession provenant des agnats : Succession linéale-agsatiqce.

LINÉALEMENT adv. Relativement aux lignes : La perspective linéale.ment considérée.

LINÉAMENT (man — du lat. lineamentum) n. m. Trait marqué par une ligne : Les linéaments du visage.

— Par ext. Rudiment, ébauche : Les linéaments d’im discours.

— En T. de cliirom.. Ligne de la main.

LINEARIA(né) n. f. Genre de mollusques lamellibranches, famille des tellinidés, comprenant des formes fossiles dans le crétacé américain.

LINÉATIFOLIÉ, ÉE (du lat. lineatus. rayé, et folium, feuille) adj. Bot. Dont les nervures ont la fo’rme de lignes parallèles.

LINÉATILOBÉ, ÉE (du lat. lineatus, rayé, et de lobe) adj. Dont les feuilles sont partagées en lobes linéaires.

LINÉIDÉS n. m. pi. Famille de vers turbellariés némertiens, sous-ordre des anoples, renfermant les lineus et genres voisins. — Un linéidé.

LINÉOLEn. f. Nom vulgaire du bouvreuil.

LINET (ne) n. m. Toile de lin, qui se fabriquait aux environs d’Abbeville, et que l’on employait pour doublures.

LINETTE {net’) n. f Comm. Nom de la graine de lin.

— Ornith. Nom vulgaire : 1» de la linotte commune ; 2» de la trigle hirondelle.

LINEUS (né-uss) n. m. Genre de némertiens anoples, type de la famille des linéidés, comprenant plusieurs espèces des mers d’Europe. ( Les lineus sont des vers plats, très étroits, à tête distincte du corps ; ils vivent ordinairement pelotonnés sous les pierres submergées ou dans la vase ; le lineus longissimus, ou borlasie des Anglais, mesure jusqu’à 10 mètres de long.

LINEUX (neù), EUSE adj . Qui ressemble au lin, qui est de la nature du lin.

LiNG (Per Henrik), poète suédois et fondateur de la gymnastique suédoise, né â Ljunga (Smaland) en 1776, mort à Stockholm en 1839. Maître d’escrime à 1’ ■"’ de Lund .1804-1813), puis à

l’Ecole militaire de Karlberg

(1817-1825), où il enseigna

aussi la gymnastique depuis

1813, ilouvriten 1814 à Stock-

holm, sur mission du gou-

vernement, un établissement

de gymnastique (Institut

centrâli, qu’il dirigea jusqu’en 1836. C’est là quil appliqua

son s^’stème d’une gymnas-

tique rationnelle et éduca-

trice, fondée sur les lois de la mécaniciue, de la physiologie

et de l’hygiène ; il en exposa

la théorie dans l’ouvrage : les Fondements généraiLX de la

gymnastique (1840). [V. GT.M-

îN’ASTiQUE suédoise.] Il fut, en mémo temps, un écrivain de

valeur. Initié au romantisme

allemand, il débuta par une

comédie en danois, /e ,/«/oiix (1804), puisse consacra aux sujets nationaux. Il écrivit des épopées : Gi///’e(1812-1814), les Ases (1816-1833) ; Tirfing ou l’Epée de la mor< (1836) : des drames :£’y ;i/’ie Goth, Agne(lil2i ; le Itiksdag del5S7, Sti/rbjam Stàrke, les Fils de

Visbur, Ingiald au mal conseil, Ivnr aux larges bras, etc. Les

parties purement lyriques de ces œuvres en sont les plus réussies. Ling est aussi l’auteur d’une

charmante pastorale : l’Amour.

Il fut nommé membre de l’ Aca-

démie suédoise, en 1835.

LINGA ou LINGAM (gham’)

n. m. Symbole do çiva, sous lequel, dans l’Inde, on l’adore le plus fréquemment.

— Encycl. Lo linga, qui est

en réalité un phallus, se com-

pose d’une colonne cylindrique, dressée au milieu d’une sorto

de cuvette munie de rigoles et

d’un déversoir, nommée yônî ;

selon quelques auteurs, il re-

présenterait simplement le pi-

lon et le mortier qui servaient à broyer le sema. Il s’en fait

de toutes dimensions et de toutes matières. Le peuple donne

habituellement au linga le nom de mahà-déva (grand dieu. ;

LiNGA ou LiNGGA, île de la Malaisie (archipel de la Sonde), à l’entrée sud du détroit de Malacca, près do la

liversité

Ling.

Brahma adorant le lioga.