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LAMPE

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Lampes : 1. A modérateur (h huile). — 2. A modérateur (coupe). — 3. De Locatelli- — 4. A applique. — 5. De

mèche plate (roupe). — 10. A grande lumière. — 11. A pétrole, h mèche ronde (coupe) 12. A ’

— 18. Bougeoir. — 19. De peintre en bâtiment (coupe). — 20 De peintre en bâtiment, 87. A alcool, & quatre becs. — 2Ô. A alcool, réchaud. — 30. De Drummont. — 31, D’en

à feu nu- — 6, De pompiers. — 7, A déformer (cordonn.), — 8. Wella. — 9. A pétrole, h

— 13. Inversable. — 14. A essence avec éponge. — 15. A souder. — 16. De mouleur. — 17. PiReon,

d’ensemble. — 21. A tige, à essence. — 22, 22’, 23. Thermo-hygiénique. — 24. De Berzélius. — 25, 26, 28. A alcool. —

A gaz. h incandescence. — 33. A aibo-carbon. — 34. A roagoûsium. — 33. A acétylène (coupe). ~ Voir aussi

le tableau écl

Ija lampe à essence minérale a une forme analogue à la précédente.

En 1833, Jobard, de Bruxelles, eut l’idée de faire dissoudre do l’essence de térébenthine dans de l’alcool, pour communiquer à celui-ci lo pouvoir éclairant qui lui manque. 11 a ainsi créé la lampe dite à hydrogène liquide, perfectionnée depuis par le y Guyot. L’appareil ae combustion consiste en un réservoir en verre, dans lequel plonge une mèche do coton pleine, non tressée, enveloppée d’un fourreau de laiton, qui s’adapte et se fixe sur le réservoir. Ce tube cylindrique est terminé à la partie supérieure par un disque percé do très petits trous, placés symétriquement.

Lampe à acétylène. Elle se compose d’un récipient ou çazogèno rempli de carbure de calcium, sur lequel, à l’aide d’un dispositif spécial, l’eau tombe goutte à goutte ou humecte lo carbure de calcium. Le gaz acétylène se dégage et on l’enflamme à l’extrémité d’un ajutage percé d’un trou très petit. On augmente le pouvoir éclairant, déjà considérable do l’acétylène, en faisant subir à ce gaz une sorte d’épuration qui consiste à lui faire traverser une couche de carnure do calcium, intercalée sur le passage du gaz.

La lampe d’émailleur n’est qu’un chalumeau perfectionné (V, chalumeau), fonctionnant au moyen d’une soufflerie, dont le boc est dirigé de façon que l’air arrive sur la flamme tout près du bord supérieur do la mèche ; cette flamme est alors projetée en forme de dard presque horizontal.

/Aim/ie de mi7ie à feu nu. Cette lampe, usitée dans les mines non grisoutouses, se compose dun vase métallique aplati, muni d’un bec et plein d’huile. Une mèche plonge dans la matière éclairante. Une sorte d’anse, terminée par une pointe on fer, permet de fixer la lampe dans une paroi ou au chapeau.

Lampe de sûreté. Son invention est due au grand chimiste Humpbry Davy et date du commencement de l’année 1816. Depuis, elle a été considérablement perfectionnée par Mueseler, Dumesnil, Dubrulle, etc. La lumière, très faible avec la lampe primitive de Davv, à cause de la toile métallique qui l’enveloppait, a été rendue plus vive par la substitution d’un cylindre de verre blanc, à une portion do la toile ou à la toile entière. On l’emploie dans les mines grisouleuses.

Lampes électriques. On appelle ainsi les appareils transformant l’énergie électrique on énergie lumineuse. Ou en distinguo trois groupes principaux : les lampes à arc. les lampes à incandescence à air libre et les lampes à incandescence dans le vide. Chacune de ces classes comporte un nombre considérable de types, mais il en existe relativement peu qui soient omploj^és couramment.

C’est Humpbry Davy, en 1813, qui remarqua le premier qu’en écartant légèrement doux crayons do charbon parcourus par le courant électritiue fourni par une pile, on obtenait un arc lumineux. Il faut, néanmoins, arriver jusqu’en 1849 pour ’trouver un appareil pormotrant d’utiliser ce phénomène. Lo premier régulateur constitué par un mouvement d’horlogerie rapprochant les charbons au fur -■ ’■ 1 de leur combustion est dû à Foucault ; mais ce

n’est guère qu’après avoir reçu des perfectionnements importants do Serrin qu’il devintpratique. A peu près en môme tomps, Archcnau résolvait le même problème en utilisant les propriétés électro-magnétiques dos solénoïdes

no sont qu’une variété de cette classe. Ce sont ceux qui sont actuellement de beaucoup les plus employés : régulateurs Cance, Bardou, Brillé, Pilsen, etc. En vue de diuor le prix de revient do l’éclairage et d’augmenter

pour obtenir la régulation de l’arc. Dans ces premières la durée des charbons, on a imaginé des arcs brlilant on

— 7. Lampe Edii

,. — 2. Lampe Archereau. — 3. Lampe Serrin. — 4. Lampe Reynier. — 5. Lampe Werde : a (monture h vis). — 8- Lampe Maxim. — 9. Lampe Edison Swan. — 10. Lampe Cance. -II. Lampe envase clos.

lampes à arc, lo mécanisme régulateur était commandé par l’intensité du courant, de sorte qu’on ne pouvait mettre qu’un seul foyer sur un circuit ; elles étaient monop/iotes. Elles furent bientôt remplacées par les régulateurs utilisant les variations do la dilférence de potentiel aux bornes d« l’arc et qu’on a appelés polyphotes, parce que cette disposition permet do brancher sur un circuit autant de foyers qu’on le désire, sans que la marche do l’un influe celle dos autres. Les régulateurs appuies ■■ diirércuiicls ■•

vase clos. I . : lus long que dans les régulateurs

ordinairr ;] us violette.

Au nini --ition universelle de 1878, on

pouvait i ; I grands magasins de Paris, des

installatioLis d aiub procédant d’un principe tout différent : (t’étaient des bougies imaginées dès 1876 par Jablochkoiï’ (v. bodgie) et auxquelles Wilde et Jamin apportèrent diverses modifications pour atténuer les inconvénients do ce modo d’éclairage, complOtoment abandonné depuis les