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LADRINE

LAÉRTE

boisson, les salades, les légumes verts, etc. Ces œufs se développent en cysticerques, qui envahissent spécialement le tissu cellulaire, les muscles, le foie, la rate, lo poumon, et aussi les méninges et le cerveau. Chez les animaux, la ladrerie est caractérisée par la faiblesse, ia pâleur des muqueuses, rinliltraiion du tissu cellulaire ; son symptôme pathognomonique le plus net est la présence, sous la langue, de petites vésicules dues au cysticerque ; aussi les experts cnargés de reconnaître les porcs ladres sont-ils désignés sous le nom de langueyeurs. Chez l’homme, la présence de cysticerques se manifeste également par le développement d’un nombre plus ou moins considérable de vésicules, que l’on observe principalement sous la peau, dans les muscles et même dans l’œil. Quand les cysticerques se développent dans les méninges et dans lo cerveau, ils donnent heu à des accidents qui permettent de diagnostiquer leur présence, si l’on a fioin d’éliminer d’abord, comme causes de ces accidents, la tuberculose et la syphilis : ce sont des céphalées vives et continues, des attaques épilepti formes et des convulsions, diverses paralvsies, des troubles psychiques.

Quand la laarerie n’atteint que le tissu cellulaire et les muscles, elle est quelquefois spontanément guérissable et ne présente généralement pas un danger immédiat il n en est pas de même, quand les cysticerques ont enahi le cerveau et les méninges ; la mort survient ineitablc ment, par méningite ou rupture du kyste. On aait preco nisé l’iodure de potassium à hautes doses, mais cetie me dication reste malheureusement inefficace. Au point de vue prophylactique, il faut s’abstenir de légumes et cle salades crus, ne boire que do l’eau bouillie et surtout ne consommer la viande de porc que bien cuite.

— Art vétér. La ladrerie se rencontre chez le porc, le rat et le chien, qui s’infectent de cysticerques celluleux en dévorant des déjections d’hommes affectés du txnia ■tolium, et le chevreuil très probablement en buvant de l’eau qui aura lavé ces déjections. Mais l’homme s’infecte lui-même ; car, dans les cas observés, l’homme ladre avait -des txnia, solium, ou en avait eus. Un médecin de Lyon, Redon, s’est même donné de ces ténias en avalant des cysticerques celluleux, extraits chez un malade ladre.

On applique aussi le nom de ladres aux animaux qui sont infectés d’autres cysticerques que le cysticercus cellulose. Ainsi le bœuf et le veau peuvent être ladres par infection du cysticerque du ténia inerme de l’homme, le mouton par intection du cijsdcei’ctis longicollis.

La ladrerie est incurable. Les viandes ladres susceptibles do transmettre le ténia aux personnes qui en useraient sont impropres à la consommation. On les fond pour en retirer la graisse, qui peut servir à l’industrie.

On empêche le porc de devenir ladre en ne le nourrissant que d’aliments propres et sains et en l’empêchant d’ingérer des ordures.

LADRINE n. f. Botte courte et évasée en usage au xvu* siècle, pendant le règne de Louis XIIL

— Encycl. Les ladrines ou lazarines ne se portaient guère qu’à pied : leur tige, qui allait en s’évasant de bas on haut, ne dépassait guère le premier tiers du mollet ; tandis .que la haute botte à entonnoir, grâce à sa tige molle, pouvait se remonter jusqu’à lui-cuisso ou se porter tombante.

XjADRONES, nom espagnol des îles Mariannos.

LADURE n. f. Plateau circulaire qui, dans les salines do l’Ouest, occupe lo milieu de la cloison des œillets et sur lequel on empile le sel à mesure qu’on Je recueille.

Ladvocat (Jean-Baptiste), ér

rançais. né à Vaucouleurs en 1

udit

(lG3b).

françai

mort à Paris on 1765. Il fut nommé bibliothécaire de la Sorbonneen 1742, et devint, en 1751, titulaire d’une chaire d’hébreu. Ou lui doit : Dictionnaire géographique portatif, publié sous lo nom do Vosgien (1747) ; Dictionnaire historique portatif (1752) ; Grammaire hébraïque à l’usage des écoles de Sorbonne (1755) ; Tractatus de conciliis in génère (1769) ; etc.

liADVOCAT, éditeur et libraire français, né en 1790, mort ù Paris en 1854. Sa librairie, située dau« les galeries do bois du Palais-Hoyal, eut une vojruc extraordinaire, au tomi)s du romantisme. Il édita les Messénieyines, de G. Delavigno ; les Odes et ballades, de V. Hugo ; la traduction do lïyron ; les œuvres d’A. do Vigny, de Sainte-Beuve. II acheta les Œuvres de Chateaubriand, et publia encore les Mémoires do M""’ do Gonlis, de M""" d’Abrantès, etc. Vers 1830, il s’installa quai Voltaire, se ruina, abandonna la librairie, devint fournisseur des objets d’art du roi et de la reine d’Espaguo, et no fit quo végéter jusqu’à sa mort.

LADY {là-dé — mot angl. ; du saxon hlxfdie, maîtresse du pain, ou « qui sort lo pain », parce que la dame du logis servait à table son seigneur) n. f. Titre donné, en Angleterre, aux femmes de pairs, do baronnets et de chevaliers, ainsi qu’à leurs filles : Lady liusseL Lady Osborne. tt Femme de distinction, en général : Une jeune. Une jolie lady. fPl. angl. LADiES, ancionncm. ladys en franc.)

— Ladies Club, nom donné, en Amérique et en Angleterre, à des cercles do femmes. (Une institution analogue a été fondée à Paris, en 1896, par M"* de Marsy.)

Ladybrand, ville et ch.-l. do district do l’Etat libre d’Orange, sur la rive droite do la rivière do Caludon, à 20 kilom. au N. do Mascrou, ville frontière du Basoutoland.

XjADYSMITH, villo de la colonie anglaise du Natal, ch.-l. de la division de Ivlip-River, sur la rivière Kiip ; 7.500 hab. Point de bifurcation du chemin de fer de Durban à Pretoria (Transvaal) et à Bethléem (Orange). Pendant la guerre anglo-boer, Ladysmith, défendue par le général Whito, a été assiégée sans succès par les armées des deux républiques alliées, du 30 novembre 1SÛ9 au 1" mars rjoo.

L^ .. Pour les termes d’histoire naturelle qui commencent ainsi et qui no se trouvent pas ici, v. Lii...

L^DESE, ancienne ville do Suède (Gothie"), où fut fiigûée, en 1249, la paix entre la Suède et la Norvège. Là, en 1523, Gustave Wasa tint rassemblée des états de son royaume, à laquelle assistèrent les représentants do Frédéric I", do Danemark, et où furent réglés les litiges qui divisaient les deux pays. La ville fut, eu lûll, brûlée par

les Danois . dès lors, elle disparaît de l’histoire comme ville, pour faire place à Gtiteborg.

Lagerdorf, bourg d’Allemagne (roy. de Prusse Iprésid. de Slesvig] sur le Breitenburger Kanal, qui débouche dans la Stbr ; 2.543 hab. Fabrique de ciment. Carrière de craie.

liAEKEN, ville de Belgique fprov. de Brabanti, dans la banlieue de Bruxelles, près de la Senne, sous-affluent de gauche de l’Escaut par la Dyle ; 28.950 hab. Canal de Bruxelles à Willebrock. Fabriques de drap, fonderie, sa-

Laeken

vonnorie, produits chimiques. Beau château de la fin du xviii» siècle, résidence royale, avec parc superbe et avenues sur Bruxelles. La crypte de l’église Notre-Dame renferme des sépultures do la famille royale, celle de Léopold I"" et do la reine Marie-Louise. Dans le cimetière voisin, tombe de la Malibran, morte en 1836.

LAEKÉNIEN, ENNE [ni-in, en’) adj. Se dit d’un étage du système éocène de Belgique, ainsi nommé de Laeken.

— n. m. Le laekénien.

L^LAPS, chien donné par Diane â Procris et par celle-ci à Céphale. Jupiter le pétrifia avec le renard de Tumesus qu’il poursuivait.

LALIA n. f. Genre de plantes, de la famille des orchidées, tribu desépidendrées, très voisin du genre cattlpyo, dont il se distingue par la présence de huit poUinies au lieu de quatre. {On en cultive un assez grand nombre d espèces ornementales.)

XjALIA, dame romaine du ii’ siècle avant notre ère. fille du consul Lfelius Sapicus. Elle donna le ton à la société polie de son temps. Cicéron vante la pureté de sa langue, la grâce d’une diction toute romaine, et une éloquence qui tenait de celle de son pèro et de celîe de Scipion l’Africain. Licinius Crassus, son gendre, se forma à l’éloquence à son école.

liAlLIANUS ou LOLUANUS (Ulpius Cornélius), l’un des trente tyrans qui s’élevèrent après la mort de Gallien. Après l’avoir proclamé à Mayence (266), ses troupes le massacrèrent (267), parce qu’il les forçait à travailler trop activement à la restauration, des forteresses gauloises. Ltelien avait de la bravoure, du mérite et des vues sages sur la Gaule.

L/ELIUS (Caius), consul romain, né vers ^35 avant notre ère, mort après 170. Il fut l’ami et le confident de Scipion l’Africain, qu’il accompagna en Espagne, en Sicile

et en Afrique. Il fut questeur en 202, fit Scyphax prisonnier (204), décida do la victoire de Zama en culbutant la cavalerie numide, assiégea et prit Carthagène dont il devint gouverneur. Il devint préteur, gouverna la Sicile (196), fut élu consul, et passa deux ans dans la Gaule cisalpine. Il fut, dit-on, l’inspirateur de Polybo dans lo récit des campagnes des Scipions en Espagne.

LFELIUS (Caius Lselius Sapiens), consul romain, fils du précédent, né en 185 av. J.-C, mort vers 115. Tribun du peuple en 151, préteur en 145, consul en 140, il accompagna Scipion au siège de Carthage et s’y distingua. 11 commanda en chef contre Viriathe, en Espagne. Il avait du goût pour la poésie et fut l’un des premiers acteurs de son temps. Il fut l’ami de Polybe, de Térence, de Scipion, dont il est, dans le fameux dialogue de Cicéron, De amicilia, un dos principaux interlocuteurs. Il avait commencé par soutenir les Gracques, puis il les abandonna. C’est ce qui lui valut, do ses partisans, le surnom de Sage.

UEMARCVlZ{margh’)on L^MARGUS {guss)n.m. Genre do crustacés copépodos siphonostomes, famille des caligidés, comprenant quelques espèces des mers d’Europe. iLes lifimarguos sont do petits animaux parasites, vivant sur divers poissons : le Isemargus muricaius se tient sur le poisson lune [orthagoriscus mola].)

LaEMLEIN (Alcvandre), peintre, né à Hohenfels-surle-Mein (Bavière) en 1813, mort à Pontlcvoy (Loir-et-Cher en 1871. Il suivit les cours de l’école des beaux-arts de Paris. En 1836, il débuta au Salon en envoyant un Portrait. Il se fit naturaliser Français en 1848, devint, en 1833, professeur à l’Ecole spéciale de dessin, à Paris, et fut chargé de peindre un grand plafond pour le salon dit de « Louis XI V i. . a Baden-Baden. Sa manière est simple et décorative. Outre des lithographies, des peintures sur émail, des compositions pour la manufacture de Sèvres, des eaux-fortes, des copies cxtrômemrnT ficlrlr-^. drs pointures murales exécutées dans l’églisr ’ ,-. p’ - :j .-. :.] : i 11 grand nombre do portr.in -< :ax de

Jean sans Peur, /■. , c ;rand

maître des cheval !■ ! - , i . ■ j iiloil/a-

rèvhal de Boueîcaui, api.^irn.-iiiu-iit, ;i la n’ulcru ; do Versailles, Gtdos tableau. : la Chasteté de Joseph (1839) ; le liéveil d’Adam (1841) ; Tabitha ressuscitéc par saint Pierre

1843) ; la Charité (1846) ; l’Echelle de Jacob (1847) ; la Vision

de Zacimric (iS5i), au musée do Rochofort, etc.

LA :mophlge :U5 {pé-uss) n. m. Genre d’insectes coléoptères clavicnrnos, famillo des cucujidés. comprenant tmc soixantaine d’cs^iàccs, répandues surtout dans l’hcmi-

10 — ri

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sphère boréal. (Les tasmophlœus sont petits, allongés, très aplatis, jaunes ou fauves ; ils vivent sous les écorces des arbres. Le Isemophlœus monilis, type du genre, long de 3 millimètres, est commun en France.)

L^NA n. f. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, famille des ténébrionidés, tribu des héiopinés. comprenant une vingtaine d’espèces d’Europe et des régions voisines.

— Encycl. Les Ixna sont des hélops de taille médiocre ou petite, ovales, étranglés en leur milieu ; l’espèce type du genre est la Ixyta Vieimensis, noire avec les pattes fauves, longue de 6 à ". millimètres, qui vit sur les hêtres dans l’Europe centrale.

L^NA (motlat.) n. f. Antiq. Manteau très ample, mais rourt, et dont la largeur, au dire de Varron, équivalait â deux toges.

— Encycl. La Ixna laissait les bras libres. C’était un vêtement chaud. A l’origine, elle paraît avoir fait partie du costume royal. Les flamines sacrifiaient vêtus d’une hena. Mais, sous l’empire, elle était d’un usage très commun et se substituait souvent à la toge.

IiA EnCINA (Juan de) ou En-

CINA (Juan del), auteur dramatique pt poète espagnol, né en 1468 ou 1469. |irobablement au village de La Encina, près d’Alba, mort à Salamanque en 1534. Il s’attacha à la maison d’Albo, puis se fixa à Rome, où il devint prêtre et maître de chapelle de LéonX. Il fit (1519-1521) un pèlerinage à Jérusalem, qu’il raconta, dans sa l.wna.

Tribagia, en couplets de arte mayor. Après avoir rempli des fonctions ecclésiastiques dans lo royaume de Léon, il rentra, en 1534, à Salamanque. Toutes ses œuvres sont renfermées dans son Cu ?icioHej-o(U96). Ce Cancionei’O contient un Arte de poesîa castellanat en prose ; des poésies lyriques empreintes d’un caractère national et souvent populaire ; une traduction très libre des Bucoliques de Virgile ; quelques compositions d’un stylo plus élevé, telles que le Triunfo de la Fama, où l’auteur chante les gloires de son pays ; des poésies religieuses ou courtoises, et surtout onze Reprecentaciones, autos ou Eglogas, qui forment l’un des recueils les plus anciens du théâtre.

LAïNDLER (lind’-lcr’) n. m. Danse à trois temps, sorte do vaUe lente, populaire en Allemagne et en Autriche.

XiAËNNEC [la-é-nèk’] (René-Théophilc-Hyacinthe}, médecin français, né à Quimper en ITSi, mort à Kerlouanec iFinistère) en 1826. En 1802, il remporta à Paris les grands j)rix do médecine et de chirurgie. Nommé médecin de l’hôpital Necker en 1806, ii enseigna l’anatomie pathologique.

Dès 1805, il avait démontré d’une manière irréfutable la véritable nature des kystes

communiqua à ses élèves les

l>remiers résultats obtenus par lapplication de l’acoustique a

la connaissance des maladies

do poitrine. Il avait invente le s/iHhoscop’e, et donna le nom

d’auscultation médiate a celle

qu’il pratiquait à l’aide de lcx instrument. En 1819, il pu ! 1

son Traité d’auscultation

diate, qui fit une grande sens i tien dans le monde saant h

1823, il remplaça Hallo dans la chaire de médecine au C olh ge

de France. Lors de la léorgi

nisation de la faculté do mo

dccine do Paris en 1823 Laen-

uec fît partie de la commission cliargéo de cette reconstitution, cl on lui reproche d’avoir pro- LaOnint.

posé des choix dictés par l’unique désir de plaire à la cour. Peu de temps après sa nomination à la chaire de clinique interne de la Charité, il mourut d’une phtisie pulmonaire, dont il avait suivi les progrès avec autant de calme (jne de clairvoyance. Il était nn^mbrc de l’Académie royale de médecine.

Nous citerons, parmi ses nombreux travaux : Histoii’es <l’i})f !iinn :iiiinu,’i ,/, j.nifrine, recueillies tï la clinique inler-nc ih- i’rci-h’ (/, l’.iris : Mémoires sur les vers vésiculaires [1^05) ; M émoi ri Mir /•’n'^i/iur pathologique, inséré dansla. oBiblioihèqiie [iiéiiir.lr ; Exposition du système du docteur Gall ; Observations sur les fièvres intei’mittentes (1807) ; De l’auscultation médiate ou Traité du din^nostic des maladies des poumo}is et du cœur, établi principalement à l’aide de ce nouveau procédé d’exploration {ï$l9). Laënnec a fourni au ’ Dictionnaire des sciences médicales " et aux «i Archives de médecine >» divers articles et de nombreux mémoires.

La découverte de Laënnec a été représentée dans un groupe de Boucher (Salon de 1SS() et dans un panneau do 1 escalier de la nouvelle Sorbonne, par Chartran.

Laëniiec (hôpital). L’hôpital Laéunec, situé rue do Sèvres, à Paris, ne porto ce nom que depuis îs :s ; il s’appelait auparavant hospice des Incurables (,1625-1870), puis hôpital temporaire (a^IÙ-i&IA). Les bâtiments sont disposés ou forme de croi- On soigne à Lacunec toutes les maladies

raédic : ■ ’ —aies ; do plus on y a établi une croche.

des ^ I ur les luljerculeux, enfin un service

baln< ,1 ..j[)ique important.

Lal ;. _,,- - i-iANSBERT (Matthieu ;, chanoine de

Liège, qui Vivait vcii l’an lûOu. Il s’adonnait à l’astrologio judiciaire, et passe pour l’auteur du premier Almanacb de LiégCf dont la plus vieille édition connue est de 1635. Elle contenait des l’origine des prédictions sur le beau temps ot la pluie, prophétisait les événements qui devaient s’acoomphr’dans le cours de l’année et donnait des recettes de médecine plus ou moins absurdes. Ce petit livre, réimprimé annucllomcnl et souvent contrefait, a surtout servi à répandra d’ineptes superstitions. On public tous les aus, en France, le Véritable triple Liégeois.

Laer ou IjAAR (Pierre Van). Bio^r. V. Bamboche. LaëRCE (Diogcno). V. Diog£ ;n’e.

LaËRTE. Myth. gr. Roi lég-r^ndaire d’Ithaque ot père d Ulysse. Il prit part à la chasse du sanglier do Calydon