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INSECTE

INSECTOLOGIE

(Iibelhil.M, la ~ ■

liH Cnlèoptère ihamuHon).

aiiiiltP. — Ji. Ilyinénoptèr<

(peiitatonie) adulte. — 40. Léindopti

(.pli

i ; f. métathorax ; g, abdomen ; h, aile , glandes salivaires ; c, jabot ; ’

! d’uiie chenille : a, vaisseau tlorsal. — 5. SyslPi 

I nu gaiisliDn sus-resophagien ; b. ganglit h-re (réduve). — 11. Tête d’un diptère (mouche). — il Téu lU- — 18. Orgye femelle. — 19. Antenne de bombyx mâle. — 20. Am . i

— -U- Orthoptère (blatte) adulte. — 25. Orthoptèi-e (criqu-l) ji-mr 1’ ili :i(Mii I -11) .idulte. — 30. Strepsiptèrc (stylops), larve.— 31. Strepsiplère (biv !..|. Hyiu.nopu’ic (guâpe), nymphe. — 36. Hyménoptère (guôpe) adulte. — 37. H<riiii|ii chenille. — 41. Lùpidopteie (sphinx), chrysalide. — "42 Lépidoptère (sphinx) «du (mouche), nymphe. — 46. Diptère (mouche) adulte.

, „..., ; 3, êcusson ; k, patte, In

f, tubes de Malpighî ; y, intestin ; ’ ' • UiptÈre. — 6. Systè :

’—'ï.-Vùlc. ... -

luelle. — 21. Thvs

■< ? (criquet) aduk’

■vroplère (iburnu-

iphe. — 38. Ué

— (pou). - W

lùuchcj, lar

yeux, au-dessus de la bouche. Celle-ci possède, en principe, une lèvre supérieure ou labre, une lèvre inférieure, une paire do mandibules, fonctionnant horizontalement comme des tenailles, une paire de mâchoires, disposée de m^me ; des palpes articulés accompagnent ces dernières (palpes maxillaires) et la lèvre inférieure (palpes labiaux). l.,o thorax se divise eu trois parties : la première après la tête est le prothorax ; il porte une paire do pattes, tout comme la seconde partie, mésothorax, qui porte aussi une paire d’ailes ; la troisième partie est le métatknrax, qui porte une paire de pattes et souvent une paire d’ailes. Les ailes supérieures, quand elles sont dures ou cornées, s’appellent tHi/tres, et abritent les inférieures. L’abdomen est formé d’anneaux, dont le nombre est ordinairement do dix. Chacun do ces anneaux comprend un demi-cercle supérieur {terf/île) et un inférieur {sternite). L’abdomen ne porte jamais de membres, sauf d’intimes exceptions.

L’appareil circulatoire est formé d’un vaisseau dorsal pulsatil, où circule le sang, qu’un système lacunaire met en rapport avec les trachées respiratoires. Au-dessous du vaisseau dorsal s’étend le tube digestif, auquel s’adjoignent des canaliculos, dits vaisseaux de Malingln, servant aux fonctions urinobiliaires. La chaîne nerveuse, formée do deux cordons réunis de distance en distance par des ganglions, s’étend au-dessous du tube digestif. Les organes dos sens sont encore mal connus, à l’exception des yeux et des terminaisons nerveuses qui déterminent le goût dans le pliarynx. Le sens de l’ouïe semble localisé à la base des antennes, et il est bien développé, car les insectes stridnlent ou grincent par frotioniont volontaire de certaines parties doleurcor]is,pt s ;;ip[ic||ciit de très loin. Beaucoup d’insectes posscj, !, ! ,ii>s -hmilcs venimeuses, en rapport avec un aiguilliMi -ii u. .i I iirémité do leur corps (hyménoptères porti.’- ;n-uillMii . li autres ont leurs derniers segments modilie-^ en piiu e ?, ^forlicules ) ou portent des tarières, des ovi.scaples qui permettent aux femelles do pondre dans la terre, les plantes, ou le corps de divers animaux.

Tous les insectes sont essentiellement terrestres et possèdent une respiration aérienne ; ceux-là même qui vivent dans l’eau sont toujours obligés de remonter à la surface pour renouveler leur provision d’air ; à peine quelques larves font -elles exception à cette loi. Los insectes ont toujours des sexes séparés, et les mâles diffôrent .souvent des femelles par la forme. La reproduction est ovipare (parfois ovovivipare). La jeune larve, au sortir de l’œuf, ne ressemble en rien à ses parents ; il lui faut parcourir un cycle de métamorphoses pour arriver A l’état adulte. (V. mictamorphosrs.) — Par leur intelligence, leur organisation très parfaite, leur résistance aux causes de destruction, les insectes sont bien supé-

V.

rieurs aux mollusques et aux autres invertébrés. Les abeilles, les guêpes et les fourmis, s’élèvent par leur sens de l’association, de la responsabilité et du devoir, bien au-dessus des mammifères.

Les insectes sont, en général, de petite taille ; certains phasmes, cependant, peuvent atteindre 30 centimètres de long ; des sauterelles et des phalènes mesurent 25 centimètres d’envergure. Les téguments coriaces de ces petits êtres sont composés d’une peau épidermée (hypodorme et cuticule), àlaquelle la chitine donne une consistance solide. Des pigments, des cellules étagées, des lamelles opposées en divers sens, des écailles, etc., produisent les colorations les plus brillantes et les plus variées ; nombre de buprestes, de cétoines, de chrysis, luisent autant et plus que les pierres précieuses les mieux taillées. Les mâles dos scarabées ont leur tête et leur corselet armés de cornes ou do crocbets, d’épines ou de protubérances l)izarres ; les mandibules des lucanes sont brancliues, etc. Les mœurs des insectes défient tout expose général ; ces animaux vivent partout, excepté peut-être dans les profondeurs des moL-s. Le froid est leur plus grand ennemi. Pou abondants dans les régions arctiques, absents des régions polaires, ils croissent en nombre, en taille et en beauté, dans les pays tropicaux. Leur régime est aussi très varié : carnassiers, phytophages, parasites, tons les genres de vie sont représentés, même celui en sociétés régulièrement organisées, où existent l’escluvage et l.i

division du travail. Les innombrables esp’ s .i’mse.M.s

(un en a décrit et catalogué plus de six fiii nitllr --iiiit réparties en huit ordres, qui tous compian-ni Ar- v^-yvsentants aux époques géologiques peu an.’i.im.-s Kjr.--, dans le carbonifère, ils vont augmentant en nombre dans le tertiaire et sont très nombreux dans les rormatior. miocènes et l’ambre oligocène. Los huit ordres d’insectes actuellement admis sont les orthopti- :rrs, n’kvroi’Tères,

STKI’-PSIPTÈRES, HÉMIPTÈRES, DIPTÈRES, LEPIDOPTERES, lo-LÈOPTÊRES et HYMÉNOPTÈRES.

— BiBLiooR. : Brelim, Us Insectes (édit. franc, par J. Kiinckel, Paris, 1887) ; Maurice Girard, Traité élénienfaire (l’ento)nofogie (Paris, 1880) ; Claus, Traité de zoolo(/lf (Paris, IS88) ; Lacordaire, Introduction à l’entomolof/ie (Paris, 1818).

Insecte(L’),ouvragede Jules Michelet (1857). — Co livre

se di’

l’auto

en trois parties. D’abord

r plaide avec éloquence la

, et répond " aux systèmes de*^

r.'ini > , <|iie la justice est nni i’iii ail ilroit ; quec’est l’inscr

!’• !’• |ilits. La première par 

.Vf. Itaiis la seconde, Michel. ^ de riti.st’cfi’ : dans la troisièn

ntroduction,

le ses humble

op],es, :lapeM

tout celles des fourmis et des abeilles. Il conclut en demandant qu’on ait moins de mépris pour eux, qu’on respecte " leurs personnes et leur vie ». Il est bien entendu que VInsecle n’a rien d’un ouvrage scientifique. L’auteur le dit lui-même : son livre <■< sort tout entier du cœur ». Michelet s’y abandonne aux impressions de la sensibilité personnelle. Et même, bien des pages dénotent quelque sensiblerie. Pourtant, on y admire non seulement la couleur et le mouvement du style, mais aussi ce que l’inspiration a de (h-Iirat et de généreux.

INSECTICIDE (S/.’, sid’ — du lat. insectum, insecte, et ccederc, tncrj adj. t^ui sert à détruire les insectes : Poudre

INSECTICIDE.

— n.m. Substance propre à détruire les insectes, comme la (leur de pyrèthre, le camphre, le jus de tabac, etc.

INSECTIER ■’■ !.’ !, , n m. Sorte de casier, destiné à la

INSECTIVORE {sèk’ — du lat- insectum, insecte, et vorarc, dévorera adj. Qui se nourrit d’insectes : Un oiseau INSECTIVORE, ’i Substautiv. : f/n insectivore. (Ce mot no seinploio guère que pour les vertébrés ; pour les autres animaux, on dit plutôt carnassier.)

— /’lentes l’ist’c/ivorvs, Syn. do plantes carnivores.

V. ( ARNIVURE, DHIESTION.

INSECTIVORES (.st/t’— même étymol qu’à l’art, précéd.) n, iM. pi. (.(rdre de mammifères coinprenant les hérissons, nius.ii-aii^ucs et autres formes voisines. — Un insecti-

— Encycl. Les insectivores sont des animaux terrestres, i système dentaire complet, à canines petites, à molaires hérissées do pointes ; ils sont plantigrades, leurs membres, en général courts, sont terminés par des griffes. Leur taille est petite ou médiocre ; certains sont épineux. Répandus sur tout le globe, excepté en Australie et dans l’Amérique du Sud, ils comptent des représentants fossiles dans les terrains tertiaires. On les divise en deux grands groupes et en douze familles. La section des dermoptôres comprend les galéopithôques. jadis rangés parmi les lémuriens : Ips insectivores proprement dits comprennent, r ]’• ; ’ ,- ’■ ., iHiicvoscélidt’S, érinacéidés, drimytidês, sonrh’r., , , potamogalidés, solénodontidés, chryso-

Chhn.’r :. „, :.,r. -■..

INSECTOLOGIE [sèk’, jî — du lat. insectum, insecte, et du gr lofios, discours) n.’ f. Partie do la zoologio qui s occupe do 1 étude des insectes. (S’emploie surtout pour cette science appliquée à l’agriculture, à l’industrie, etc. : Couva i/’iNSECTOLOGiE agricole.) Syn. entomologie.

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