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HABITANT — HABOUS

HABITANT ((an), ANTE n. Personne qui habite un lieu déterminé : t’BABirAXT des villes. Z’uabitant des champs. IJ Aux Antilles françaises. Planteur, celui qui possède et exploite une propriété rurale : La canne à sucre fit jadis la fortune des habitants.

— Fam. Vermine : Tèle qui a des habitants.

— Poétiq. Suivi do certains compléments, ce mot désigne dos êtres dont la nature est déterminée par le complément : tes habitants de l’onde. Les poissons ; Les habitants des airs, Los oiseaux ; Les habitants des bois. Les bêtes fauves ; /.< ?j habitants des deux, de l’Olympe, Les dieux ou les élus, les saints.

— adj. Dr, Qui habite, domicilié à : Une personne habitantk en un lieu.

Habitants ou Bourg-des-habitants, comm. do la Guadeloupe, arrond. et à 9 kilom. de La Basse-Terre, à l’embouchure do la rivière des Habitants dans la mer des Antilles ; 3.110 liab.

habitat (ta — du lat. hahitalio, mf me sens) n. m. Ensemble des conditions physiques et géographiques dans lesquelles vivent les espèces animales : Z^ubitat comprend a la fuis la station et l’habitation. Les marais de l hemtspliére boréal sont /’habitat des pélophilcs, blèthiset et autres insectes de la tribu des éluphrinés.

HABITATEUR n. m. Celui qui habite.

HABITATION (fi-o/i) n. f. Action d’habiter, séjour dans un même lieu ; lieu où l’on habite ; maison, logement : Habitation de p/ai»ance. Lieux servant àViixBYiKrio-s. Une habitation, pour être saine, doit être construite sur un terrain sec, de préférence sableux ou légèrement calcaire ; on doit éviter lei terrains arçileux. ii /)roi( d’habitation. Droit d usage appliqué aux maisons. (C’est le droit qu’a une personne de loger dans la maison d’autrui, pendant sa vie ou pendant lo temps déterminé par le titre constituiif.)

— En T. d’hist. nat., Syn.dc habit,vt.

— Aux Aniilles françaises, fiyn. de pnorRiÉTii, de kx-PLoiTATioN RURALE : Les nègres d’une habitation

— Encycl. L’habitation est on raison directe du degré de civilisation de ceux qui rh.abilent. Certaines peuplades, do nos jours encore, n’ont aucun abri permanent. L’excès on froid ou en chaud de la température, la présence de fauves dangereux, ont conduit les hommes à chercher un refuge dans los grottes et les cavernes. Ce furent les habitations des hommes quartenaires. Les Lapons, Samoyèdes, Ostiaks et autres habitants de régions sibériennes bâtissent des huttes, lo plus souvent coniques, avec des perches assemblées par lo sommet et couvertes decorco d’arbre et do mottes do gazon. Quand elle n’est pas formée de blocs de glace et de neige tassée, chez les Kamchadals, les Esquimaux et autres peuplades boréales, Ja hutte d’hiver est creusée en terre et couverte d’un tumulus do terre gazonnée. Mentionnons les cités lacustres ou villages bâtis sur pilotis, dans les eaux tranquilles d’un lac ou d une rivière, et les habitations construites sur les grands arbres de l’Afrique centrale.

Avant la conquête romaine, les peuples de la Gaule habitaient ordinairement des huttes cylindriques ou rectangulaires, dont los parois étaient constituées par un clayonnago revêtu d’argile ou par des pierres brutes jointoyées avec du mortier de terre et couvertes en chaume. La rase cylindrique ot en forme do ruche est aujourd’hui la caractéristique des villages nègros de toute l’Afrique et d’uno partie do l’Océanio ot do la Nouvelle-Calédonie Une partie de la population du nord do l’Afrique et do l’Asio était nomade et avait besoin d’abris facilement transportables ; elle on a trouvé dans la tente en écorce, en peau en foutro, ou en étoffe. ’

Avec la civilisation apparaît la véritable habitation construite avec des matériaux plus durables, la pierre et la brique. En Orient, aussi bien dans l’antiquité que do nos jours, les relations .sociales, à cause do la polygamie surtout, étaient restreintes dans d’étroites limites. La vie inténouro s y dérobait et s’y dérobe encore au public. D’où les dispositions intérieures de ses maisons antinues et modernes. Une seule porto d’entrée ouvre sur l’extérieur do rares ouvertures aux divers étages, soigneusement èrillagées. A 1 intérieur, une cour sur laquelle prennent lo jourot 1 air toutes les pièces do l’habitation. Celles-ci nottomont divisées on doux parties ; l’une, proche de la porte d entrée, la plus publique, est destinée aux hommes ; autre est réservée aux femmes, qui occupent souvent les étages supérieurs, couverts par une terrasse, où, loin dos regards, elles louissont de quelque liberté. Cette disposition était celle dos maisons de la Clialdée, do la i !.", ?.^’ °°.’, Egypte, ancienne. Elles apparaissent jusqu’à aT.^u ?°T ^""^ ^^i’^""’ """l""’ "û ’« femmes sans être clétiiréos se mêlaient pou à la vie publique. Dés la

n„i»’ ■""P"’ ;' !» «’ ■« commencement de l’impire, les fZcTr. "t ??’**"» ?’ ,’ ?" ?"S, larchitecture et les mœurs des Grecs. Lux qui s étaient longtemps contentés de modestes cabanes, assez semblables à celles des Gaulois ils so construisirent des demeures décorées d’un péristvle à la grecque, qui s’ouvrait sur un vaste atrium et où fe („/nécjle tint uno place importante. Mais cependant, la panie destinée au public, où ta patron pouvait Recevoir ses nombreux clients, était plus développée qu’on Grèce. L’arclii-I ? ,i^o ? •’.V^aptino ne change quo peu do chose à ces dispofiitions romainos. *^

„■,»". ! " f"’^°°"’e lo Piltorosquo, c’est-à-dire la fantaisie que dans les demeures du moyen âge. C’était l’époime oi^ la guerre régnait ; tout le monSo tenlii à être fortilié II en [il", "n’i 1""’/'""« <’ ?,’"™,'> dans l’intériourdes fun’ifica’ tions, on se trouva obligé d’.accroitro la hauteur des maisons. Par suite des circonstances économiques, le rez-de-

tn^h^t^^’"- ^" ? P’"""’ '"^ ^^S"^ supérioui-s le durent en bois ot s avancèrent souvent on encorbellement sur la ruo. Pour no rien oublier, signalons les élégantes con SuiliseTir •’ ;"’/ ’" ^■r""^"’ «« laSuè ?» etdeîa di fsùrio f, 1 vtî* *’"' T"** ’""«SOS. La Renaissanco mod lia surtout 1 extérieur des maisons. A partir du xviii’ siè çlo, I innuenco de plus en plus prépondérante de la classe bourgeoise dans la société,’éloigna les préoccupationsd^rt des demeures particulières au profit du confortable.

Un Chine, au Japon et dans les pays do l’oxtrême Orient les habitations se ifistingueut extérieurement parTur modo de construction original. Leur plan intérieur pré™nto généralement un quadrilatère plus ou moins vaste diWsé en un certain nombre do chambres par des cloisois mofen ""’" P,<’™ottent d’agrandir les chambres. quan"îe besoin s en fait sentir. Là au.ssi. la principale préocôunation du maître de maison est de s’isoler-de tout con wctext&r

— Habitations ouvrières ou à bon marché. Un régime de faveur a été institué pour les habitations ouvrières ou à bon marché par la loi du 30 novembre 1894, modifiée et complétée par une loi du 31 mars 1896.

Cette législation procure à l’initiative individuelle, pour la construction d’habitations hygiéniques à bon marché, le concours et l’appui de l’Etat.

Les principaux moyens mis en œuvre sont les suivants : 1° organisation de comités locaux et d’un conseil supérieur des habitations à bon marché ; 2» fondation favorisée do sociétés spéciales (coopératives ou autres) ayant pour but les opérations relatives aux habitations à bon marché ; 3° ressources de certains établissements publics assurant les capitaux nécessaires aux opérations ; 4" accession et transmission de la propriété facilitées, en prémunissant l’ouvrier contre les risques de la vie par l’assurance et en conservant, en cas de mort du père, l’habitation à la famille ; 5° exonération do certains impôts et autres avantages fiscaux.

— Dr. rom. A la différence de l’usage, le droit à’habitalion {jus habitandi domum) ne s’éteignait ni par le nonusage, ni par la capitis deminutio. Lo bénéficiaire de l’habilatlon ne pouvait disposer de son droit à titre gratuit, mais, comme l’a décidé Justinien, il pouvait en louer 1 exercice.

— Dr. franc, anc. Dans les pays de droit écrit, on avait conservé la règle qui avait prévalu sous Justinien, que le droit d’habitation entraînait celui de louer la maison. Dans les pays coutumicrs, au contraire, celui qui avait 1 usage d uno maison avait lo droit de l’occuper lui-même avec sa famille et ses domestiques, mais il ne pouvait la louer. On a appelé aussi . habitation » une sorte de gain de survie consistant dans le droit, pour la veuve, d’habiter dans la maison ayant appartenu à son mari. Ce droit était le plus souvent conventionnel ; dans quelques coutumes, cependant, il était légal. Lorsque cet avantage était conventionnel, le contrat de mariage pouvait donner à la femme 1 option entre le droit d’habitation en nature ou en argent. La veuve qui avait lo droit d’habitation était, en général, dans la situation d’un usager.

— Dr. mod. Le droit d’habitation s’établit, comme l’usu-Irim, par la loi ou par la volonté de l’homme. L’article 1570 du Code civil contient un exemple d’habitation légale au profit de la veuve, qui peut exiger l’habitation durant l’année à partir de la mort du mari. Lorsqu’il procède de la volonté de 1 homme, c’est par acte entre vifs ou testamentaire que le droit d habitation est établi.

Celui qui a un droit d’habitation est tenu de donner préalablement caution, de jouir en bon père de famille et de faire, à ses frais, des états et inventaires ; il ne peut jamais louer ou céder son droit (C. civ., art 620 6»7 et 634). Celui qui a un droit d’habitation dans une maison peut y demeurer avec sa famille, quand même il n’aurait pas été marie à 1 époque où ce droit lui a été donné ; mais le droit d habitation se restreint à ce qui est nécessaire pour 1 habitation de celui à qui ce droit est concédé, et de sa famille (C. civ., art 632 et 633). - On entend par « lamille . non seulement le conjoint et les enfants, mais encore les domestiques.

D’après l’article 625 du Code civil, lo droit d’habitation prend fin de la même manière que l’usufruit, c’est-à-dire ■ 1° par la mort do l’usager ; 2» par l’expiration du temps pour lemiol il a été accordé ; 3» par la réunion sur la même tête des qualités d’usager et de propriétaire- 4» par le non-usage pendant trente ans ; 5° par l’abus que l’usager habitant la maison peut faire do sa jouissance ■ 6« par la perte totale do la maison qui fut lobjot du droit. HABITATIVITÉ(rad. habiter) n. f. Bosse située au milieu de occiput (Ce serait, disent les phrénologistes, l’indice do 1 amour du home, do la vie sédentaire et du pays natal.) HABITER (du lat. habitare, môme sens ; de habcre, avoir) y. a. Occuper d une manière permanente, faire sa rési-dence. sa demeure dans : Habitkr une petite maison

— Fig. Se trouver d’une façon permanente dans :’ Le doute n habite point la cité de Dieu. (J. de Maistre )

— V. n. Demeurer, faire son séjour : Les peuples oui habitent sous léqunteur. ^ "

tio7,f !,,’rne’"MT-/î^" ? ’" s’-^’" iWil"e, Avoir des relations charnelles : Abraham habita avec Aqar ./7 Fig. Exister de façon constante : Jamais l’innocence et le mystère n habitèrent longtemps ensemble. (J.-J R )

û t-’.f Jabiter, demeurer, gîter, etc. V. demeurer.

Habité, ée part. pass. ii Fam. Où il y a des vers, do la vermine : l-r<m,„ge„xmTA. Knfant dont la télé est uxanÈK.

— Atornv Désert, inhabité.

HABITUABLE adj. Que l’on peut habituer. HABITUATION .si-on) n. f. Action d’habituer.

— Qiialiio Oc prêtre habitué dans uno paroisse. HABITUDE (lat. hahitudo, même sens) n. f. Manière

d être usuelle, ii Coutume, répétition fréquente des mêmes ac es ; penchant, facilité naturelle à produire cônSnl actes : ^foii- i habitude de fumer, de boire ■

Quoique sur sr,i ]■„„ veille avec b-nucoup d’étude.

On se corrige p.-u d’une vieille liabiludt.

Il Mauvaises habitudes Habitudes contraires™ux"Vê.>les de la morale, do 1 hygiène, do l’éducation, n Homme d’ha- ,menf. ;, irT •■"’ '^T ^ ’"' habitudes. „ Relations, féquonlat on : Avoir. Entretenir des habitodes avec desoeni

— Biol. Loi de l habitude, Loi sur laquelle Lamarckfindo son in.erprétatù>n de l’évolution progressive des espèces

— Dr. V. la partie encycl. *^

— Pathol Aspect, état habituel du corps. V. babitds

— l-hysiol pi.sposition permanente do l’organisme acquise par la fréquente répétition dos mêmes actes

— pZv l.’^t,," :,"- «’•""■«i’-onicnt, généralement. j« 11 , .’ ; ■’aoltude est une seconde nature. La force de 1 habitude est irrésistible au point de nous fa^ro ^ir malgré nous, comme lo font nos ’instincts naturels ^

— S-iN. Accoutumance, usage, etc. V. accoutumance ~ Pv^v !î ; Ê^"f"’*0’.«fccoutumance, InhaWtude. ’

r,7T ’^■^•^"’■■.l^n’los. L habitude est une disposition diii ^l’lL’l ï""" ^ A^T-^p !’"" <=»"=’i"s actes, à s. b," ccrtainos influences. On distingue, en effet, des habitudes actives (marcher danser, faire do l’escrime) et des abt (i/rfes passi™,, te les que celles du fumeur, de l’ivrogne ctc

r/.J^L’fl ;r.A"’P"T.""’- ’■'"""""* y""’ '» consti.ftbn do r’wmins tracés pari action mécanique des esprits animaux, i. in/iux nerveux remplace do nos jours les esprits animaux, ot des processus chimiques expliquentfa consti-

tution des chemins. Tout fonctionnement des cellules aboutit à des prolongements qui unissent ces cellules à d autres et créent ainsi des passages, des chemins condition physiologique do l’habitude.

L’habitude nait avec le premier acte ou la première influence subie, mais elle est d’autant plus forte que le chanpment qui 1 a produite a été plus rép/Jté ou plus intense

Les habitudes sont dues à une limitation dés influences subies, à un passage d’une activité difl-use à une activité concentrée. La force de l’organisme, au lieu de se répandre au hasard, so porte entière au point précis où elle est utile L entant qui apprend à écrire remue tout son corps- l’habitude une fois contractée, la main seule entrera en mouvement. Par 1 habitude l’acte devient plus facile, mais il entre en même temps davantage dans le domaine de l’in-

L’habitude crée un besoin .- les organes qui agissent seuls se développent ; avec leur puissance d’action croit leur besoin d agir. Les plaisirs et les douleurs s’atténuent par 1 habitude, sauf ceux qui intéressent l’organisme tout entier. Les inclinations au contraire deviennent de plus en plus iniperieuses. Le rôle de l’habitude n’est pas moins considérable au point de vue individuel qu’au point de vue social. Elle fait la continuité de notre vie. Suivant la remarque de W. James, si l’habitude n’économisait pas la dépense d énergie nerveuse et musculaire, les actes les plus simples, s habiller, se déshabiller, marcher, absorberaient tout notre temps. Grâce à l’habitude, nous pouvons employer nos efl^orts à l’accomplissement d’actes nouveaux de plus en plus difficiles. Elle est un admirable instrument de conservation et de progrès

,1 r ?’°,’ ?" appelle loi de l’habitude, en biologie, une théorie de Lamarck, qui peut se résumer ainsi - .Les organes se développent par l’habitude et s’affaiblissent par e défaut d usage dans tout animal qui n’a pas dépassé lo terme de son développement », a été formulée par Lamarck dans sa Philosophie soologique.

Cette théorie n’aurait aucune importance biologique, au moins dans le débat sur la formation des espèces si I a marck ne lui avait adjoint le principe de l’hérédité des caractères acquis. La loi de l’habitude est une conséquence immédiate de assimilation fonctionnelle. On lui donne quelquefois uno forme plus saisissante en disant • « La fonction crée l’organe. •

— Dr. En droit pénal, l’habitude est parfois une condition s,«e qua non du délit. Il existe, en efl’et, certaines infractions dites infractions d’habitude ou collectives, oui pour tomber sous l’application de la loi pénale, exigent là reunion de plusieurs flaits du même genre. On peut citer, par exemple, le délit d’habitude d’usire

L habitude se distingue de la récidive : tandis que l’habitude est une réitération d’actes non encore punis la récidive est une réitération d’infractions, après puni ion de 1 infraction antérieure. j-.i"i"vu uo

HABITUDINAJRE (nèr’) n. Théol. Celui qui commet habituellement los mêmes péchés : On doit dihrer l’abso lution au récidif, c’est-à-dire à l’BAunVDinAmL IGonnset )

HABITUEL, ELLE Itu-él’ - lat. habitualis) adi. Ordinaire passe en habitude .- Faire sa promenade habituelle.

— ANTON. Inaccoutumé, insolite, inusité. — Anomal anormal, exceptionnel, hétéroclite, inaccoutumé, rare -^ Nouveau. — Extraordinaire.

— Théol. Grâce habituelle. V. grâce. HABITUELLEMENT {lu-é-le-man) adv. Fréquemment,

ordinairement, d habitude.

, ^^f’W^" ^’ ,A< :coutumer, faire prendre une habitude à : Habituer les enfants ii l’obéissance. Habitué, ée part. pass. du v. Habituer.

— Dr. can. So dit d’un ecclésiastique qui n’a ni charge m dignité dans uno église, mais qui assiste aux offices et qui est plus ou moins associé aux fonctions du prêtre ou des prêtres en titre : Les prêtres habitués de Notre-Dame

-- .'>ubstanliv. : Personne qui fréquente ordinairement un lieu : Les habitués d’un bal, d’un café

S’habituer, v. pr. S’établir à demeure dans un lieu. (Vieux.) Il Prendre, contracter l’habitude de faire uno chose .- S habituer à se lever matin, à boire de l’eau, ii Se familiariser avec une chose, ne plus la craindre, ne plus en être incommodé : S’habituer au bruit, à ses in/in>niés.

— ANTON. Désaccoutumer, déshabituer, rouiller. - ?*° ?’-T^ (’",»■ ? — ,"iot lat.) n. m. Aspect extérieur, manière d être habituelle du corps, ii On dit aussi habitude

— LNCYCL. L //a6i(u5 comprend les attitudes, les gestes, le volume du corps, la coloration de la peau, la rigidité ou le relâchement des tissus, les modifications du rythmo et du caractère de la respiration, l’éclat augmenté ou diminué des yeux, l’aspect extérieur des oreilles, du nez des membres, du thorax du ventre. Le faciès est un habitus do la face ; le rfecii4,/us est l’babitus du malade couché, L habitus trahit non seulement les états pathologiques mais le tempérament et le caractère.

hAbleR Ih asp. — de l’espagn. hablar, parler ; dérivé au lat. fatmlari, même sens) v. n. Parler beaucoup, avec exagération, suffisance.

HÂBLERIE (A asp., et ri) n. f. Menterie, discours plein do suffisance ou deniphase ; habitude do hâbleur -ies HABLERIES des chasseurs sont parfois amusantes.

HÂBLEUR, EUSE f/i asp.) adj. Qui a l’habitude do hâbler, do se vanter : 7oi(( vo>/aqeur est plus ou moins bavard vaniteux et iUblkur. (Rigauft.) ’

Substantiv. : Un IIÀliLICUR. Une HÂBLEUSE.

— Syn. Craqueur, fanfaron, etc. V. craqueur. HABLIT2IE ^h asp., et bli-t :! — de Bahlilz. n. pr.) n f

Cienro de chenopodées, comprenant des herbes vivaces à feuilles alternes, à fleurs en cymes. (On cultive en France 1 hablitzia tamnoides, originaire du Caucase.)

HABOUS (A asp., ot Aoim) ou ’WAKOUr n. m. Institution de droit musulman, d’après laquelle lo propriétaire d’un bien le rend inahénablo pour en affecter la jouissance au profit d une œuvre pieuse ou d’utilité générale.

— Encycl. Le produit do ces biens de mainmorte est généralement affecté à l’entretien des mosquées, aux besoins de l’enseignement, à la rémunérai ion des magistrats, ou bien aux établissements de bienfaisance et aux cimetières. Il y a deux sortes de habous : les habous publics et les habous privés. Les premiers sont ceux lient la nue propriété et la jouissance sont affectées sans restriction à une fondation pieuse ou d’utilité publique, les seconds sont ceux dont les fondateurs ont réservé la