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r.FlFKNVILLE — GREFFIR

So«’-

•1 - OreenvUlo, dan* iKut d’Ohio.

i i- ;..> j ’ ^ iN GroonvIllP, ^ans

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la

i t .ir ;

fvîirat«^(ir aof ;lai«, nA vers

■’ .[ O» lJ"i et t’U

onimandtt, *-n la Virifiiiie. Kii iMi défons«> les iioiiiiiiL^ cuntroros. d’mi l’onvoî Mfjos de Klorns.

<.’s supôrieun*,

l. gT. Filles do Phorcys ot do Céto, el .os. Elles vinrent au monde avec des

GllZXNWIca, villo d’Anclolerro (oomtA de Kent),

  • Tr II l’nnrs-’ : «’^ ’*'><* hnh Nfnlirf*^ *i prniTniitt^ do la capi-

ollo jouit d’une

.' rt>l6bre, dont

■ l’t los colonies

’ marines do divers

■ [>ar 2* ïo’is lonpitO. i ’ire, fondé eu iCTtî,

^iii ûoiiiuio la vitlo, au-dessus do

par Lenôtre. (îreeuwich possùde

i.’iMiis 1669, par Christophe AVren,

vix iDvaltdos do fa marine.

;tal rcnferracni on vtihtablo

m i>- .-. t>-i’^ ..^....i .1 ■■>- . Augletorre.

GrecNWICH, boarp des Ktais-Unis (Rhode-Island) ; 3.000 hab. L'onstruct ions [>our la manne. Pàcboot cabotage.

GnCENWlCH, ville des Etats-Unis (Conneclicut ^comté do Kairiirl i . au t»ord de la mer ot sur la frontière do l Etat de New-York ; 5.650 hab. lodusirios métallurgiques.

GRÉER < probablom. do l’anc. holland. gerciiien, préparer] X, a ’■ "■■■ f '>" "avrre. etc.. de voiles, manœuvres, poulies ■ ’ts nécessaires pour naviguer, il Mettre en I uil d un mût, dune voile, d’une verçuo.

  • ’ "’ement. ti Disposer la mâture d une

■ ! que l’on a gkéé en bnck, en goé- . .- verguet Los mettre en place, l) i/f- . r r.ji ’., !’/ 1-. (.•’ munir de ses araignées.

— v. D. Avoir pour gréemeot, être aménagé pour recevoir romm" c’^-’m^n*. : .Vacir« ^m" grkent tUi perroquets, d($} ».

Se isTéé. I Fig. et fam. S’habiller, se

fatn- j âge des matelots.

ORÉES i,rad. gréer) n. f. pt. Ensemble da gréement d’uu hltimcnt. et p&rticulièrement des étais, des haubans, Ut<s ^-athaubans el des aous-barbes.

Grées iAlpbs). Géogr. v. Alpbs.

GRfrs sœur chc . où leur nom {graiai) qui signifie vieilles.

Grectland, vilIo d’Angleterre (comté d’York fWesttii’liDk- . *.i^i hab.

GRÉEUR n. m. Celai qai est chargé da gréement d’un b&timcdt.

Gréez* SOR-ROC, comm. de la Sarthe, arrond. ot à 4t kilum. de Mamers, prés do la Brave, affluent da Loir : 1.308 hab. Marbre rouge. Eau-dc^vio’ de cidre.

ORETFAGE "jr^-fij’ n. m. Action, manière de greffer.

I Multij.h -ation arimcR-lle des plantes par les greffes.

— ’ •■’ vrk.,r,, Iians la prati<|ue. on n’opèro lo

s il une même espèce ou entre es-’. I*>s affinités, à co point do vue Bi>v ,.ij. s*.n. i>>ui. ai.iit remarquables, comme o poirier et K» cognassier ou ’auti*pine ; le pécher, le prunier et Vantan’it--- ; ** nJftiT cl ’lub^piitc ; la vigno dEurope ot les V .

— un rôle prépondérant dans Ions , - l’inva^inn du phvlloxcra.

II a>->i a^’i -J- r . " r à obtenir des plai. mlo au j’ij.-.Toti. [.->■ ; pru-

i adopté les cé-

lU, etc. I rommo

vl uiio liiimuiiuo absolue, ils peu-

!.i présence <tu puceron, et l’on a 

■ ,i ,r.Ti 1" t’L'ùnos (pineau, gamay,

n , etc.) ; on a même

■ produiu. La culture . ..Mj. . 1 .,,,(• L’tude particulière et. -rrain & replanter, les viticulteurs

l’»Mr'< p'>rt*»-tfr<’tres cl opéré le

au printemps,

rrnis aux sujets

i s f’xérutP sur

i (.Totrour taille

1. « lè pi’itiijti’ros puur achever la soudure do

it. grapHium ; gr. gra*

*<"r’r* n, m. Stylo, 

sor-

ta-

. ’ino

Te act.

OREITE {gr^r — m*me Atymol. qu’A l’an

Z^r.’-i n m I ifH t. ni, lu- ,,n s..-n,t , .i’,*.<^rvé !

és

•no fc écrire - do (mi» n.}. ’ r, •

.. qui est préposé

— EscTCL. Od anpelle actes de greffe les actes judiciaires, aatrrs qae les jucrements et arrêts, qui sont pavv^ an greffe cl que le grcfiier rédige, soit soal, sou avec la

OrcfTe par approche ; préparation ileâ deux rameaux.

fiarticipation d’un Juge. Co sont dos actos aotheatiques, aisaiit pleine foi des conventions nu’ils renferment ; ils iloiveiii étro ocrits sur papier timbré et enregistrés dans les vingt jours do leur date.

Les nombreux registres dont la tenuo est imposée nux greftiers sont do dnix sortes ; les registres d’ordre intérieur, de oompta)>ili(é et do siatistiquo ; lus registres des a’-tt’s judiciain-s ot des actes do gretfo. I>es principaux <1 tMitro ceux de la seconde catégorie sont : lo registre ou fouille d’audience, contenant tous les jugements ; le registre des acceptations et répudiations do successions ou do communautés ; lo registre dos oppositions et appris ; cului d<>s transcriptious do saisies immobilières ; celui des déclarations uftirmativos dus tiers saisis ; lo registre dos publications.

Perçus au profit du Trésor, sur les actes judiciaires, concurremment avec les droits d’enregistrement, les lifvits iic greffe, qui avaient été établis par une loi du SI ventôse au VII, ont été supprimes par la loi du 26 janvier 1892. Les actes et arrêts do la Cour do cassaiioo ot du conseil d’Etat y sont, toutefois, restés assujuttis.

GREFFE [fjrèf — mémo ôtymol. qu’aux doux art. précéd.) n. f. Arboric. Œil, brancbo ou bourgeon, détacbô d’une plante pour éiro inséré sur une autre. (Syn. de greffon.) |i Opération par laquelle on implanto sur un végétal une portion vivante d’un autre végétal, qui végète et y porto ses fleurs et ses fruits : /Va/iyucr ta oreffb. (En ce sens, est syn. de gpefkaqe.} Il Résultat do cette opération.

— Physiol. Greffe animale. Action do ’rattacher au corps d’un animal dos parties qui en sont complètement détachées, ou mémo qui ont été prises sur un autre individu.

— E.NcvcL. Arboric. Les parties d’yincnreffe proviennent, la plupart du temj)s, de doux plantes diiréronlos. L’une de ces plantes, celle oui doit prendre racine, est appelée sujet, l’autre greffon.

Autant quo possible, sujets et gretfons doivent entrer en végétation & la même époque : il vaut mietix, en tout cas, que la végétation du greffon retarde sur celle du sujet.

Classification des greffes. On connaît près do deux cents variétés do greffes, qu’on peut rapporter à trois types :

1 * Greffe par approche. On entaille sur la même longueur deux tiges, branches ou racines de plantes, placées côte à côte. On juxtapose les entailles, et Ton maintient le contact, au moyen d’un lien, jusqu’à soudure complète. S’il y a lieu, l’une des oranches soudées (celle devant jouer lo rôle du greffon) est séparée do son pied mère.

La greffe par approcne peut s’opérer en toute sai- Greffes (vitic.) : l. En fente double ; 2. En son. un iui»iif»o 4 Anglaiic fc biseau alloact’ ; 5. AnElaise pour la formation j^ bUcau court ; 6. Ed fente sur pied racine des haios, des es- et buttée-

paliers, des tonnulles, enfin pour reformer la tfito des arbres do plein vont.

2» Greffe par rameau dtHach»}. On détache du pied mère, dont on veut reproduire l’espèce, un fragment do rameau qu’on implanto sur le sujet. Cette greffe comporte un grand nombre de variétés, qui sont toutes dos modilicatlons soit de la greffe dite en fente, soit no la greffe en couronne.

Greffe en fente. On coupe la tige du sujet. Lo tronçon qu’on obtient est fendu ù. la partie supérieure, sur une longueur de qucl({ues centimètres. On choisit pour greffon une pousse de l’année précédente, munie do deux ou trois yeux ; on taille sa partie inférieure en lame do couteau et on introduit cette portion dans la fento du sujet. Enfin, on ligaluro et on recouvre la plaie d’un mastic, t^fuand la soudure s’est effectuée, on supprime pou à peu les rameaux du sujet CD commeuf^ant par la hase.

La greffo en fento est employée pour les arbres fruitiers ot les arbres d’ornement. On l’exécute soit au printemps, soit à l’automne, quelquefois en été pour certaines espèces. I>a greffe en fente dotihle, la f/rrffe licrtemhoisc, Xa greffe par côti’. la grelfe llorwarih, la ereffo en fente pleine dite a cheval, en fente évidée, en fento à épaulements. sont toutes des modi- Grrffo ficationsde la greffe en fente ordinaire, (yiiand «"cr^iT-n le irreffon est jeune et non encore lignllié, on j^ni’par^. a des greffes dites herbacées. La qreffe anglaise, qui est, elle aussi, uno modification de la greffe en fente, a été, de tous les systèmes. le plus employé dans

-. T" ’"•.rifiition des vignobles français. I*e sujet ot le

’X. taillés do là iiiènie façon, en un biseau dont r est d’environ trois fois le diamètre du sarment. . Il- ■ 11 ,iiilo est pratiquée au tiers supérieur de chacun des bisoaox pour que les deux parties s’emboitent l’une dans l’autre. On li« A l’aidA de raphia, et les greffes sont mises & stratifier ’ 'lo frais.

I^ trri’ffcrn pi- ,’c en enlevant latéralement

sur le stijft une 1.1 ■ et de bois et en appliquant

sur la plaie un greif-ju laillû do même façon.

Groffc en placa^o :

a. greffon pri'[>ar* ; À, sujet pr»*iiar< !; c.grclTt,’ ligaturée.

o, prrfrori |ir<’partf.

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Greffe en couronne. ËUo se distinguo delà greffo on fento on co quo le greffon, au lieu <1 être disposé dans une fente, est introduit entre lo bois ot l’écorco du sujet. On ligature et on englue comme dans le greffage en fente.

La gre f fo en couronne est exécutée en avril nu mal, au clépari do la végétation. Ello convient aux sujets ù bois dur ot aux gros arbres fruitiers ù pépins. On introduit sur te pourtour d’une mémo branc bo jusqu’ù dix el douze greffons.

3* Greffe par œil ou bouton. On emploie comme greffon un fragment d’écorce pourvu d’un seul œil, vers le centre {greffe en écusson)^ ou do plusieurs youxigreffe en flûte). La greffe en écussoa convient particulièrement aux jeunes plantes ou sauvageons. (On l’opère de fin juillet au 15 septembre.) Kilo a été employée pour la vigne sous la plupart de ses formes (herbacée de Salgues, llorwarth, seml-ligneuso do Cahuzac, ligneuse de Vauzon. etc.’i. La greffe en flûte est employée pour les arbres à bois dur : lo noyer, lo châtaignier. Kn avril ou mai, on détache du sujot un anneau d’écorce, qu’on remplace par un anneau tout semblable, servant do greffon, et on ligature.

— Phvslol. et chir. Greffe animal*’. Lagrello peut être pratiquée en deux temps : la pièce cutanée, vérilabbmarcotte, n’est pas complètement détacliéo au moment où on I.1 trans- ])lanto ; on lui laisse un pédicule nour- J- j| ricior quo l’on sectionne quelques ,. jours après, lorsque la greffe est prise, ^.^ »«" répTr" i cest-à-diro lorsqu ello a acquis do i,^ écuisoo ; c. greffe nouvelles connexions. C’est la mé- ’ termioée. thode italienne. La greffe véritable

se fait on un temps. Lo lambeau peut comprendre toute l’épaisseur de la peau : greffe indienne. Quelquefois, on transplante de petits ilôts d’épiderme : greffe de Beverdin. La méthode le plus communément employée consiste à détacher avec un rasoir effilé et transplanter do longues bandclettes dermo-épiilermiques : c’est lo procédé d’OUicr-Thiersch. V. adtoplastie.

GREFFER [grè-fé) v. a. Soumettre à l’opération do la greffe ; transporter par l’opération de la greffe : Gri ;k-KER un arbre, une plante. Grev y kr sur franc, sur sauvageon.

— Fig. Introduire, faire entrer : L’usage a greffe des lois nouvetifs sur l’antique constitution anglaise.

Greffé, ée part. pass. du v. Greffer.

— Fig. Uni par uno sorte d’association : L’agiotage GREFFÉ sur le monopole... (Mlrab.)

Se greffer, v. pr. Etre greffé, n Se souder, s’implanter, s’unir intimement. — Fig. Etre uni, introduit, implanto : Israël a été la tige sur laquelle s’est gkekféE ta foi du genre humain. (E. Renan.)

GREFFEDR (grè-feur") d. m. Celui qui greffe, qai sait gretTer : L’n habile greffkiJR.

GREFFIER {gré-fi-é — du lat. du moy. âge graphiarius, même sens) n. m. Fonctionnaire public, chargé do tenir la plume pour la rédaction des jugements ou autres artes du juge, d’en délivrer des expéditions, de rédiger los actes do greffe et de garder les minutes des jugements, les registres et documents qui constituent les archives du greffe : Greffier civil, criminel. Greffier de justice de paix. Greffier en chef. Cojnmis greffier. 11 Greffier à ta peau. Greffier qui écrivait sur du parchemin, il Greffier de iccritoire. Greffier qui expédiait les rapports des experts.

— Loc. fam. Faire le greffier, Liro ce qui a été écrit par un autre.

— Pop. Chat. 11 Dépouiller un greffier, Ecorcher un chat.

— E>'cvcL. Admin. t’o n’est qu ; la fin du xiv* qu’on vit décerner lo litre et l’office de greffier aux scribes du Parlement : c’était alors une véritable dignité judiciaire, per-

Cormettani d’accéder au rang de conseiller de grand’cbamro. Au début du xv* siècle, le Cliàtelet de Paris puis les autres juridictions du royaume admirent ce titre.

Les Irais de greffe elles salaires des greffiers furent d’abord à la charge de l’Etat ; les actes étaient expédiés gratuitement aux parties. Mais deux édits, en 1521 01 1596, érigèrent les greffes en offices vén.iux, dont les titulaires cherchèrent à tirer le plus do bém-fices possible.

Les grefliers sont nommés par le chef de l’Etat, depuis la loi du 27 ventôse an VIII, mais ils sont autorisés A présenter au ministre de la justice leur successeur. Le candidat ne peut être parent m allié jusqu’au degré d’oncio ou do noveu inclusivement d’un membre do la cour ou du tribunal et doit être ûgé <ie vinirt-cinq ans au moins.

Il V a un greffier auprès do chaque jurl-liction ; les

f :refffers do la Cour des comptes et des cours d’appel, do a Cour do cassation ont le litre de greffier en chef ; ceux du conseil d’ICtiit et des conseils de prud’hommes portent le nom de secrétaires. I^es commis greffiers assermentés suppléent le greffier dans ses fonctions ; mais le greffier est responsable de leurs actes.

Comme fonriionnairo public, assistant les juges dans loutcs leurs opérations, le greffier reçoit de l’Etat un traitement fixe ; comme officier ministériel, chargé de recevoir les actes do greffe et d"e leur conférer l’authenticité, il louche des remises variables et divers émoluments.

— Milit. Les areffiers près les conseils de guerre sont pris parmi les ofïiciers d’administration de la justice militaire. Leur nombre, fixé par décret, est d’environ *0 à 45, "le diverses classes. Ils se recrutent au choix narnii les adjudants commis greffiers. Ces derniers en nomiire à peu près égal aux prefrior^^, sont de deux classes, nommés par 10 ministre de Ta guerre et pris parmi les sous-officiers rengages.

GREFFIËRE {gré-fi-ér) n. f. Femme du groffler. GREFFIR (grè-fir) V. a. Pop. Voler adroitement