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GOULUMENT — GOUR

OOtiiOncirr «Ut. D’an*» façon ^nluo, gloutoonemont. QOi > , OO0UUT ou OOULACH Q. m. Bœuf

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GOUMBALI.

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I ot Uùftsor cuire trots boures.

’ - Arabes.

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.’ M’r,i-<’ 4 olairours.

■•■ capitale du pays dos Xa}-

II- .Ni’tcus, sur UQO dos branches

erclo du Soudan français (Sahel).

uuuuit>oii a i’^ié placiV »ous la domination do

-xt lo colonel Archinard. Contre agricole et

OODMI n. m. Bot. Nom d'une esi>èco do chalef ou <(Maf ;ne. 1 1.0 goumi [elraçnua longipes] a lo fruit pourvu d’uno iii<luvio pulpeuse, sucrt^o, acidulé ot comestible.)

OOUmSR {mi-^i n. m. Cavalier faisant partie d’un goum.

GOUMMA, gouvorooment ou ken du Japon (lie do Nippon 1 ; 717.000 hab.. sur «"’.ïSi kilom. carr. Ch.-l. Takasa.

GOOMUA ou OOUMRI n. m. Mus. .Sorte de guitare à deux cordes, en usage chei les populations musulmanes du nord de ! Afri.|ue. ( Lo fond est formé d’uno t^caille do

t-r : — ’- " ■ ■ ’ ■■■’*■• Tin parchemin qui fait ofllco

s, lixëes à un manche dont , , 40 rentirai-ires, sont main-

tenu---* >' :r .-.■■>• m- ’N'^ri i.- jar un chi’valet.)

GOUMRODN ou GOMBOUN ou BeNDBR-ABBASST, V i,. •■, iri- nio de la Perso, dans la province de Kirmàn, sur • >rmux. Son imporianco datedu xvii* siècle, où is, en lui donnant son nom, la choisit comme , ;iLi.-|...i Ml’ commerce avec l’Inde. Aujourd’hui, elle garde encore le transit d’uno partie des tapis do Kirm&n. des Boies, de l’opium, da henné, des dattes et du thé d Vezd. Bender-Abha.%sy possMo seulement un mouillago, abrité par les lle^ do’ Kichm, de Larak et d’Ormur ; on été, la Tille, eniouréo d’un désert sablonneux et salin, devient one fournaise où il est impossible do séjourner ; 8.000 hab.

Goutcrt. rivière de l’Ilindoustan septentrional, afllucnt de j ;au«*he du Gange, néo au pied do l’Himalava central, dans un marais du Toral. ello arrose la plaine de l’Aoudli, baigne l.uknow et Keiiabad, puis, dans la province do Bénares. DjAnpour. et se jette dans lo Gange, Â 27 kil. N.-E. de Mt*n.’ires. Cours : 6"j kilum.

GOUNA (du sanscr. guna, qualité) n. m. Gramm. saoscr. Accroissement do la racine, qui consiste dans l’addition d’un a bref à ta voyelle radicale. (Ainsi, la racine vid a pour gouua raid, qui devient véd. Los linguistes modernes votent dans lo gouna un état ancien do la racine.)

GO0NA« massif de l’Abyssinio centrale, dont les pontes occidentales s’inclinent vers lo lac do Tsaoa. Point culminant : 4.ï3t métrés d’altitude.

GOUNABAD, ville do la Perso du nord-ost, dans le Khoruaan. sur la horduro sud du Dacht-l-Kabir ou grand Désert salé. Elle sélévo, & SIS kilom. S.-S.-O. do Mochod, dans un pays verdoyant ot richo ; 30.000 hab. Indaslrio : ialences, mvuhles. broderies.

GouifDAM, localité du Soudan français (cercle do Tombouctou ;. sur lo marigot de Goundam, qui fait communiquer lo lac Faguibine avoc le Niger. C’est un point stratégique important. la clef du Killi ot du Kissou ; poste français. Aux environs fat massacrée la colonne Bonnier 1 1 j lanT. 1894).

G" vSKAXA, bonrg do la Ru.ssie d’Earopo

fTe : ^aiiuoH du Don ’^cerole du Donet2j), sur lo

t>o[i u bon ; 7.000 hab. Houille.

G0OND8- Ethnol. V. Gonds.

OOUNÉ. tE adj. Gramm. saoscr. Affecta du gouoa’ : YoyfUe i ;<>L NKK. forme QoVtttB.

GODNGODNOO, roi d*» OtaH**’», qui régna d’abord sur Nipoiir. 11 s emp i- V-uu vers 2400 et y fonda

ce que Ion appo : ’lo d’Ourou. qm régna

■ur la Ba^se-Ch ;» « > i 2300 environ.

OOONinCA ’do gouna, et du lat. facere, faire. — Prend deux I do suite aux deux prem. pcrs. plur. do l’imp. dn l’ind. et du snbj. prés. : Mou* gounifiiitn*. Que voua gounifites ) V. a. Gramm. sanscr. Affecter d’un gouna : Gounifikb une r"v’"'

G- ion français, né

à )’ .. tils d’un pein-

tre , vùe d Halévy

pot]’ puur la romposilion.

En : - V di.’ Uome A 1 Institut.

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Fautt. La carrière dramatique de Gounod se complète avec

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’UIS

1 et

Lre- .vel 1 an i lo

^■re,

Charles Gounod.

Ooupie : a, coupe de la fleur.

les ouvrages suivants : CinO’^farn , opéra-comiquo, 1877 ; Polyruete, opéra. I87H ; le Tribut de Zamnra, opéra. 1881. Ajoutons la musiijue écrite pour les fifux Heine» de /■V-nnrc, dmme de Legouvé { 1872). celle de Jeanne d Arc, dramo de Jules Barbier ( 1873), et colle dis /frames aacr^a do Armand Silvestre et Eugène Mon*au (1893).

.Mats ce n’est pas seulement nu thé&tro qu’A brillé Gounod ; il faut mentionner kos symphonies, ses délicieuses m«Modies vocales, dont certaines, lommo (a St^r^nade, U Vallon, te Soir, ont ru tant do voguo ; ses cantates, comme (iallia, d’une inspiration si élevée ; cnlin, ses beaux ch-eurs orpht’oniques, et ses chipurs avec orchestre. Mais c’est surtout comme compositeur do musique religieuse quo les tendances mystiques do son esprit l’o'nl servi. Ses deux grands oratorios, liédemptwn et .t/or< et vita, sont d’une am-

fdcur do forme et d’uno noilesse d’accent remar(|uables :

il faut citer après eux 

un oratorio do moindres dimensions, Tobie, puis lea Sept Paroles du Christ, lo beau psaume Sur le fleuve étranger, la mosso do Jleguîem, la messo do Jeanno d’Arc, la messo de sainto Cécile, la messe du Sacré-Cœur do Jésus, la messe orpliéoniquo. la messo Angelî Custodes, les messes solennelles, les messes brèves,

un Te Oeiim, un Slabat Mater, Jésttssur le lac de Tibériade, une méditation sur le premier prélude de Bach (vire .Varia), dos choeurs religieux, dos motets, des cantiques, etc.

Dans la musique profane, on doit à Gounod trois symphonies et uu grand nomUro do morceaux de piano, dont une série do romances sans paroles. Pour le chant, de nombreux chœurs avec ou sans orchestre , les Chatits lyri/jues de Saûl. plus do cent mélodies sur paroles françaises ; Biondma, petit cycle de douze mélodies sur paroles italiennes ; d’autres mélodies, en grand nombre, sur paroles antrlaises, des cantates, etc.

Gounod n’était pas seulement un musicien de génie, c’était aussi un esprit élevé et un lettré délicat. Admirateur passionné do Mozart, dont il semblait, par la grâce et la pureté de son stylo, comme une sorte de descendant, il a publié le Don Juan de Mozart (1890). Après sa mort, on a publié sous ce titre : Mémoires d’un artiste (1896), un volume qui contient des notes auto -biographiques, un certain nombre de lettres et quelques articles parus dans divers journaux. — Gounod était membre do l’Académie des bcau.v-arts.

GOUNONG-API ou BrANDEND-EILAND {île brûlante), llo do la Malaibie, daus larchipel do Banda, sur la mer du môme nom. Ce n’est, à vrai dire, qu’un volcan qui dresse son cône, perpétuellement actif, au-dessus d’une étroite plâtre d’alfuvions. C’est dans ces parages, entre Api et l’île Vetter, que s’observe, aux équinoxes, le curieux phénomf’no de la ■ mor de lait ». Fréquents tremblements de terre et raz de maréo.

GOUNONG-TELLO, ville de l’île Célèbes (Malaisio), appelée aussi Gorontalo, sur la rivo septentrional© de la baio do Tomini. Des fortins ruinés la dominent, souvenir des luttes soutenues par les Hollandais pour réprimer la piraterie en ces parages. C’est aujourd’hui un pacifique marché pour l’or et l’écaillo et une agglomération purement inaigèno do 1.500 à 2.000 hab.

GOUPALOVKA, bourçr de la Russie d’Europe (gouv. d’iékatérinoslav} , sur l’Oural , affluent du Dnieper ; 6.2U0 hab.

GOUPIC (pf) n. f. Genre de célastracécs. comprenant dos arbres à feuilles alternes, coriaces, à fleurs en fausses ombelles. (Le type do ce genre est le youpi qlabra, do la Guyane, plante astringente, dont les feuilles sont employées comme topique contre les ophtalmies.)

G0UPIÉE5

n. f. pi. Tribu des célastrat ;ées à fleurs hormaphroditos isostémones dont lo

f :enre goupie est type. — Une golÏmkk.

GOUPIL (du

lat. viilpeeula, dimin do vulpfs, renard^ n.m. Renard. (Vieux).

GOUPIL(Adn]-

phe-Jules^. peintre, né À Paris en 1839, mort à Nenilly (Seine) on 1883. 11 était flls du peintre KRKr.KKic-AirorsTK-ANTOiSK Goupil, qui fut aiuiché comme dessinateur à la manufacture do Sèvres. Elevo do son père, puis de Henri Scheff’er, il s’aduona d’abord au portrait. Il débuta au Salon do l«S7. A partir de 1864, il a exposé des tableaux de ^onre. dont le caractère dominant est t’éb’ganco ot la distinction : TEatai de la robe (I8û4) : Visite à la jeune mère (186&) ; l’Aumône (I8«r,) ; la Fête delà aœur (1869) ; une Notirelle en province ( »li) : les Accordaitles (1874) ; Intérieur d’atelier :

En 1795, jeune femme en costume de mervoillouso ; 

la Vtstte de condoléance ; portrait do Ptet-re Véron (1877) ; Dernier jour de captirilé de M** Itoland (1880) ; portrait d’Ar//iur Picard, député (1881) ; portrait de Camille Sée (18^2).

OODPIIXAGE (pi-ltaj’ [U mil.]) n. m. Action de placer des goupille-* dans la position qu’elles doivent dértnitivomcnt occuper. 11 Action d’arrêter une clavette au point de serrage qui lui est donné, l Action d’assujettir une rondelle 8ur un arbre tournant, n Action do reher déûnilivement tue soupape a sa tige.

/

%

Goupille fioidue.

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GOUPILLE (f/mll.) n. f. Petite fiche, petite broche ou chcviltu de métal, qu’un passe ù l’extrémité de certaines pièces pour les tixor sur d’autres pièces quelles traversent ou dans lesquelles elles s’cmbutteiit. (La goupille est ploino ou fendue, suivant qu elle sert û maintenir dos pièces rixes ou des pièces mobiles ; dans ce dernier cas, les deux branches do la goupille sont écartées après coup, lorsque la broche a été mise on place.) Il Cordage ù l’aide durpnd on suspend des poutres uu autres fardeaux entre doux charrettes.

GoupiLLEAU de Montalgu (Philippo-Cliarlrs-Aimé). conventionnel français, né et mort ù Montaigu (Vendée) [1749-1823]. U était avocat & Montaigu quand la Révolution éclata. Nommé député de la Vendée à l’Assemblée nationale, il lutta contre les nobles, les prêtres et les émigrés. Député & la Convention , il fut chargé d’une mission on ’Vendée (1793), mais. accusé do tiédeur, il fut rappelé (1793). Il combattit Kobcspierro et, après lo 9-Tberniidor, la Convention l’envoya dans le Midi, pour poursuivre les terroristes. Entré au conseil des Cinq-Cents en 1796, il en sortit on 1797, mais il se tint au courant de la politique, ot combattit le décret qui rétablissait les usages du culte catholique. Rentré au conseil en 1798, il s opposa violemment au coup d’Etat du 18-Brumairo ; ce tut lui qui cria ù Aréna ; ■ Vrappo, frappe lo tyran !» II no voulut accepter aucun poste do l’empereur. Frappé par la loi de 1816 contre le régicide, il dut s’exilor, mais revint en France en 1819. — Il no faut pas lo confondre avec son cousin GoupiLi.EAU dk Fo.ntenay ^1749-I8.i3), qui fui également député de la Vendée à la Convention, et membre du Conseil des Anciens.

GOUPILLER (// mil.) V. a. Fixer avec des goupilles.

GOUPILLON (// mil. — Suivant tes uns de goupil, renard,

Sarco quo lo goupillon était autref. formé par une queue e renard ; suivant d’autres, d’un rad. germain wif>p, mouvoir, qui a donné guipon , guipilton et, par corrupt. , goupillon) n. m. Aspersoir, petit bâton en bois ou en métal au bout duquel sont lixées des soies de cochon, et qui, & l’église, sert à

Prendre de eau bénite ou à. en répandre sur les objets que bénit lo prôtre. 11 Ustensile de mé- tal muni d’un manche et terminé par uno sorte de houlo creuse et percée tout autour do petits trous comme une p o m m o d’arrosoir, et servant au même usage.

— Archèol. Arme de coup qui était un fléau d’armes à plusieurs chaînes, de la nature de l’éirier.

— Techn. Grosso brosse, qui sert aux cartiors pour prendre la colle, et qui ressemble à un goupillon en soies do cochon. Il BÂton ftliivnn garni, dans son tra- -^ -llinuill vers, de plusieurs brins do soies do cochon, dont les chapeliers se servent pour arroser le bassin ot la foutrière. 11 Petit bâton garni de soies passées en divers sens, et qui sert À nettoyer les pots, les bouteilles, les verres de lampe, etc. il Instrument oui sert A mouiller lo charbon sur la forge, ot qu’on appelle aussi ËcouvKTTi- :.

GOUPILLONNER (pi-llo-né [U mil.]) V. a. Nettojor avec le poupiUon : (ioi mllonnkr des bouteille**

OOUPILLONNURE f pi-llo-nur [Il mil.]) n. f. Etat do faibles >e de la viu’ne. provenant do la mauvaise nature du sous-sol. Il On dit aussi goui’ii.lire.

GOUPINER v. a. Pop. Travailler. 11 Arg. Voler.

GOUPINEUR n. m. Pop. Travailleur. 11 Arg. Voleur.

GOUPY ^Joseph), peintre et graveur, né à Nevers, mort à Londres en 1763. Il se lixa de bonne heure & Londres où il se fit connaître comme portraitiste et professeur de dessin. Il eut pour élève George III. Il peignit à iaquarello et grava des paysa^^os. On lui doit aussi des caricatures, dont l’une, dirig-’o contre Hœndcl, est célèbre.

GoUR. GaOUR ou GaÛR, ancienne ville de l’Ilindoustan septi-ntrional (préstd. du lïcngalo [prov. do Uadjcliahiji. dont les ruines so trouvent non loin du Gange. Celle ville, dont l’origine remontait A uno haute antiquité (c était peut ^’tro la Ganqe rrijia de Piolémée), fut la capitale du royaume hindou du Bengale, du vu’ au xiii* siècle, époque do la conquête musulmane. Kn 1639. a la suito d’uno terrible innondntiondu Gange, la ville f u t abandonnée.

GOURfplnr., plus emplové, do G A r’A ) n. m. pi. Nom

3ue l’on donne, ans le Saha- Oour.

ra. à uno butte .. ^ ^

isolée, débris d’un plateau disparu, à pcnto raido et â sommet généralement ubulairo. (Les goura sont le plus

1. Goupillon df donneur d’eau bénite ; 2. Goupillon Goupillon d’armes d’ofûciaot. (xv< a.).

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Goupillons : 1 . A bouteilles ; 2. A verret de lampes ; 3. A deux branche».

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