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GAUTTIER

GAVEALX

accusé par l«4 TchAqa«> de ifrrmAQiïor lo« écoles, et

dooDAudiT : - - — - -î^ttici Taatrc,(«D isi»3. En IWh

il eotra à i • ^-iipurs. reprit celle m^mo

jjpn^^ Irp 1. iioD publiiiuo dans lecabi

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lUii A lutlor contre dos difticullés

1 J|>r’^4 avoir publié do nouvelles or-

duauAi. - 1-- ^ ir i’-» ;. 111^’ nos pour la Uohémo et la Moravie.

GaUTTIER do Lys D’Arc ^Louis-Edouar^i), oriemalisie, histuncQ et ptulosoplio français, né A Saiot-Malo CD n99. mon A bord du vapeur anglais • Médéo • qui le ramenait maU’te d’Alexandrie en Europe, en 1843. Il prétende ’ ' do l*ierre d’Arc. fr*re de Jeanne. Son priti est une ifistutrt des eonquétet des îS’ormant :

n StctU et en (ir^e, et de leur établitaement 

fi /. i.rf rt en Stale (l*3oi. U on avait amassé les matériaux dans les bibliothèques de Naples et des monastères Toisins. On lui doit aussi quelques éludes sur Ceylao. la Grèce, l’Asie, etc.

GauvaiN, héros des romans de la Table ronde, le protagoniste de la plupart des romans dits épisodiques. Il v mt le type du parfait chevalier, valeureux et courtois. Il a U rt*pïitat :-’n de n’avoir jamais éié vaincu, et rhonncur de i.i " ■’ est engagé au sien. Très palanl. il est

aini’ . A distance, sans qu’elles 1 aient jamais

va. ( ’^-0 appartient A la plus ancienne couche

de trallîioiis celtiques ; il est meDiionné, en elTot, anténouroment A GeotTroi do Monmoulb, par Guillaume do Malmesbury. "

OAUVESCE {gô-vètt) n. f. Nom Dormand do ta fausse Tosce.

GauVIM (Alfred ciseleur, damasquineur ot sculpteur. né A Iléncouri-on-Caux iSeine-lnférieuroi on l83fi.mort à Paris en issî. Il s est fan une réputation justement acquise par la science et le goût de ses incrustations d’or dans le 1er poil. Ses colTreis ot ses armes sont des chcfs-d œuvro de composition. On cite do Gauvia les médaillons de Victor Hugo, do Gambetta. Quand il mourut, Gauvin s’acquittait, depuis SIX ans, d’une commande de l’Etat, consistant en un cadre en fer damasquiné et sculpté dans lequel l’artiste devait représenter Xaittoirt de ta Fortune.

OAUZA igô — mot indien) n. f. Numism. Petite monnaie de cuivre et d étaïa. usitée autrefois en Birmanie.

GauzliN ou GadsczXIN ou JOSSELIN, archevêque de Bourges, né vers 980. mort en 1030. Il était fils naturel de Hugues Capet, qui le tit élever dans le monastère de Fleury, aJors gouverné par le célèbre Abbon. Le roi Robert lui témoignait une affection toute fraternelle ; il le nomma abbé Je Fleury (I004 puis archevêque de Bourges (1013). Le chapitre do cette ville ayant refusé de le reconnaître A cause de l’irrégulanté de’sa naissance, Gauzlin se rendit A Rome, où le pape Benoit VllI lui accorda les dispenses nécessaires. Il fit rebâtir A ses frais l’abbave de Fleury, détruite par un incendie. Il assista aux conciles d’Airy {lOîOj et d’Orléans {I02i). Il passait pour uo des plus savants nommes do son temps.

OA VACHE (de l’espagn. gatacho, terme de mépris appliqué aox montagnards des Pyrénées) n. Nom méprisant qu’on donne, dans la Gironde, à des personnes dont l’origine est étrangère au PAvs. h Par plaisant. Auvergnat.

— Pareil, u. et aaj.’ Homme lâche, homme sale et mal veto :

Que BUT TOI facet de gavacheM J’«crlT6 des croix au cooteiu !

Ta. Gautikr-

— n. m. Lingnist. Patois de la langue d’oU, parlé dans certaines parties de la Gironde.

GavAGBERXE, petit territoire de langue d’oïl, on plein paysgascon.au N.-E. do La Kéole, aux deux rives du Dropt. GAVAGE ’nj’i a. m. Action do gaver.

— E^rvci,. Siéd. (iarage chez h* enfants. Lorsque le nonveau no est trop faible pour teter, on le gave au moyen d’une sondo uréthralo en caoutchouc que l’on introduit dans son estomac. Puis par un tout de sein placé A l’extrémité libre, on fait couler du lait de femme, d’ànesse ou de vache. Suivant la grosseur de l’enfant, on doit lui faire absorber, ainsi, toutes 1rs deux heures, 10 A 50 gammes do lait. A mesure que l’enfant progresse en poids et en force on alterne les telées avec fo gavage, puis l’on cesso complètement ce dernier. Lo gavage associé A la courenae, permet de conser’tr do nombreux enfants nés avant terme ou en état de faiblesse congénitale.

— Econ. rur. I^ gamqe est une alimentation artiHcielle et forcée, destinée A ontrraisser rapidement les volailles en vue d’uno vente plus rémunératrice. Lo gavage t’opère soit A la main, en iniroduisan’. la pâtée dans le bec de l’oiseau, puis en pressant progressivement ot do haut en bas sur le cou pour faire descendre celle-ci dans l’apparrii ii’^u-^suf. On procède également au gavage en faisa-’ " sorte do petit entonnoir et en enfonçant le ’ ni recourbé qui le termine jusque dans la gor^ .. ... lillo. I>a nourriture est placée dans l’entonnoir et. au moycD d’un mandrin, on la fait descendre dans le tube et. par suite, dans l’estomac du sujet à engraisser ’■•■ "" *" ’ -_-^ "îont défectueux, en ce

qu’ils n’i :> * la quantité d’aliments

que l’on .i Aujourd’hui, dans les

exploitât : nporunco, on a recours

A dos apt jui permettent de ré-

gler mat : ■.. rio nourriture indis-

penaablc : Tin j rirnpi engraissement de la

rolaille. A i employait pour gaver les volailles

des fruits ^ -’ru-i, tels que noix vertes encore

recouvenos i- aïs. etc. Actuellement,

on ne fait usa^r posées avec les farines

de diverses C’^r . ,f, sarrasin, mais, aux-

anelles on ajoute du son, dr.^ pommes de terre cuites écrasées, un pou d’eaa et différentes autres matières nuiritivos.

GavaRDO, bourg dltalie (Lombardie "^prov. de Bresciaii. sur la Chiese, affluent do lOglio ; t.Zfi hab. Commerce do soie», de vins et de bois.

Gavarni (Sulpice-Guillaame Crbvalies. ditl. dessinateur français, né et mort A Paris 1804-1806). Employé an cadastre, il passa plusieurs années A Tarbes, et tlt do fréquentes excarsions dans les Pyrénées. En 1829, en souvenir de la grandiose vallée de Gavamie. il prit le nom do guerre qa il illustra depuis. Emile de Girardio, fondant

la • Modo •, le prit pour collaborateur assidu. L’artiste possédait une élégance ot une distinction innées. Ses costumes de carnaval devinrent en quoique sorte des types, toU lo ttti et le débardeur,

’ Après avoir fait diverses stations à 1’ ■ Artiste • et A la • Silhouotte • (1832), il entra au • Charivari • où il dessina l’admirable série intitulée : Fourberies de femmes en matière de sentiment ^1837). Peu après, il fut emprisonné pour dettes, ce qui lui fournit d ailleurs matière A de nouvelles études.

Avec les années, l’esprit de l’artiste prenait une tournure plus grave. Son mariage avec une musicienne de talent, M"* Jeanne do Bonabry (1844), uo fut pas heureux. De nouveau en proio A la gène, Gavarni .parlait, on 1847, pour l’Angle- / terre. Il se logea A deux pas da /^ [C ?7 quartiorpauvre.deSaint-Gillos, ’ , 1 "^ où il découvrait dos sujets d’étude. Gavarni lit pour 1 • Illustration • d’immortelles esquisses, où il semble qu’il ait eu pour but de présenter lo con- OaTsral.

traste social entre l’extrême

luxe et l’extrômo misère. A son retour, il entreprit plusieurs séries nouvelles : les Partageuses, I/istoire de politiquer, les Propos de Thomas Viretoqte, etc. Tout© cette secundo maLiiôro est amèro. On y devine les déchirements d’un cceur abattu. Quant A l’oxécution, elle est plus forme, plus virile. Gavarni avait écrit un roman : Michel, dont Sainle-Bouve a donné une analyse dans les Aouveaux lundis. Emile de Girardin, son ancien protecteur, l’ayant attaqué, Gavarni riposta avec une extraordinaire vigueur.

Les légendes do Gavarni sont célèbres par leur esprit. Il composait d’une façon originale. Ses œuvres sont fort nombreuses : toutes les classes de la société lui ont servi de modèle. — Son tils et élève, Pibrre Gavarni, né à Auteuil, a exécuté des aquarelles dans la manière de son père, mais d’un stylo trop dépourvu de variété et do légèreté.

— BiBLiOGR. : Ch. Ynarte, Fragments posthumes de Gavarni (1869) ; Chennovièros, Souvenirs d’un directeur des 6eaux-ar/« ;lesGoncourt, Gavarni, l’homme et l’œuvre ; EmÛc Forgues, Gavarni.

Gavarnze. comm. des Hautes-Pyrénées, arr. et à 55 kilom. d’Arpelès-Gazost, sur lo gave de Gavaimie, lélc du Gave de Pau ; 323 hab. Point de départ de suporles excursions. V. l’art, suiv.

Gavarnie (cikquk dr ;, cirque des Pyrénées françaises, départ, des Ïlaules-Pyréoéos, près dû village du môme nom, A uno hauteur variant de 1.400 à 1.700 mètres. Ce vaste amphithéâtre est formé par trois immenses gradins d’inégale grandeur, taillés à pic dans la roche calcaire, couverts de glaciers et de neiges éternelles. Lo premier gradin

Cirque de Civaroie.

se développe sur uno demi-circonférence de 3.600 mètres environ. On peut voir tomber, le long des parois verticales do celte enceinte, jusqu’A douze cascades, selon les différentes saisons ot l’état de l’atmosphère. Parmi ces chutes d’eau, l’une formée par le gave do Pau a 4"32 mètres de hauteur ; elle est consiaéréo comme uno des plus élevées du monde. Le cirque de Gavarnie jouit A très jusio titre d’uno réputation plus qu’européenne ; c’est un des plus beaux spectacles de la naturo qu’on puisse rencontrer dans les montagnes.

GavarrET (Louis-DonisJules), médecin français, né A Asiairort tl^l-et-Garonne) en 1809. mort au chAteau do Valmont en 1890. Officier d’arttllcrio, il quitta l’arméo pour ta médecine. En 1843, il obtint la chaire do physique médicale à la faculté de médecine de Paris. Ses principaux ouvrages sont ; Lois générales de l’électricité dynamique (thèse, 1843) ; liecherches sur la température du corps humain iians la fièvre intermittente (1844) ; De la chaleur produite par les êtres vivants (1855) ; les J’/iénomènes de la vie (1869) ; Acoustique biologique, phonation et audition (1877).

OAVARRETIE (ra-re-fn n. f. Genro d’euphorbiacéesjatrophées, comprenant des arbres A feuilles alternes, pétiolécs, A fleurs réunies en épi terminal. (On n’en connaît qu’une espèce brésilienne.)

GAVA3SINE ha-sin’) n. f. Nom que l’on donne, dans l’industrie du tissage de la soie, A toute ficelle produisant lin lacs, ainsi qu’aux conlcs do correspondance dos marches aux contro-marchcs.

GAVASSXNIÈRE (ra-si) n. f. Ficelle plus grosse quo la gavasÂine. ot qui passe au milieu de celle-ci, A travers uno boucle.

GAVAUGHE {vikh’) n. m. Etat de désordre, défaut d’arrangement dans l’arrimage ou dans le gréemont d’un navire.

Gavaudan, poète provençal du xii* siècle, auteur do onze pièces lyriques, dont plusieurs sont écrites dans le style obscur et quiotessencié qui commençait alors A être en vogue. I^ plus intéressante [Senhors, per lot nostrcs peeeotz, est un vigoureux et éloquent appel A la guerre sainte contre les Maures, qui venaient do battre les Espagnols et menaçaient la France.

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Gavaudan (jRAN-BArTisTK-SACVKUR), chanteur fran çais, né A Salon en 1772, mort A Paris on 1840. Il débuta au théAtre Montansier, puis fut engagé au ihéfitrc de Mon sieur (Foydoau ), et il passa au thoAtre Favart. Il fut surnommé le Talma de I^Opéra-Comlque. Ses opinions hunapartistos le tirent exiler do l’Opéra-Coniiquo, en 1815 Il alla prendre alors la direction du théâtre de Bruxelles * on 1824, il put rentrer A l’Opéra-Coniiquo, où il rcsia jusqu’en 1828] ; — ALKXANDRINK-MARIR-AiiATlIK Gavaudan,

née Ducamel, femme du précédent, née et morte A Paris (1781-1850). [ EUo débuta au théâtre Favart en n ?8, et

V lit preuve d’un tel talent qu’on l’appela la Mars de l^Opera-Comique.j

GavAZZI (Alossandro), théologien et homme politique iialiOD, né A Bologne en 1809, mort A Rome en 1889. Entré dans l’ordre des barnabiics, il fut un des membres du ilorgé qui applaudirent aux premières mesures libérales du pontificat do Pie IX. Eloquent, instruit, attaché aux idées d’indépendance et do liberté, il contribua, en 1848, A faire décider la participation du peuple romain A la guerre contre l’Autriche, et suivit ensuite la petite armée romaine sur lo Pô. Après Custozza, il se retira A Venise, y resta pondant le siège. Venise tombée, il alla en Toscane et essaya do pénétrer dans l’Etat romain, où Rossi lo fît arrfllor. Délivré par lo peuple, il resta dans Rome assiégée et se réfugia on Angleterre, après la restauration du pape. Il

V vécut do ses travaux, essayant do fonder uno nouvelle Eglise catholique. Do retour on Italie après les événements do 1859-1860, il prit pari A l’expédition des Mille, et revint A Rome après 1870. Il y passa ses dernières années, no cessant de rechercher les moyens de concilier, selon ses vues, les idées modernes et lo catholicisme.

GAVE ou GAVENNE {vèn’) n. m. Féod. Droit perçu par lo protecteur dune église sur les vassaux et tenanciers do collo-ci.

GAVE n. m. Anciennem. Gosier, n Pop. Gésier des oiseaux.

GAVE n. m. Cours d’eau torrentiel, descendu de la partie occidentale des Pyrénées.

— Encycl- Les (7ai"es descendent du cœur de la montagne, dont ils franchissent, en de nombreuses chutes, les gradins successifs, coulant sur des pentes rapides. A leur arrivée dans la plaine, ils creusent, au milieu des alluvions glaciai* res qui bordent la chaîne, des vallées souvent incertaines, où ils ont plus d’une fois déplacé leur lit. Soumis, lors de la fonte des neiges et des placiers, A de rapides crues d’été, ils sont éminemment dangereux pour leurs riverains do la plaine.

Los plus considérables do ces gaves sont : Pie GATE DE Pau qui nait au Mont-Perdu et tombe dans le cirque de Gavarnie par une cascade de 422 mètres de hauteur. Il parcourt successi vemo n x l’escalier des vallées do Gavarnie, de Lu2, d’Argelès, pour déboucher, après l’étroit couloir de la vallée do Lourdes, où il a dû so frayer un chemin A travers les débris morainiques

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Cascade du gave de Pau au cirque de Gavarnie.

ancionnoment disposés par le glacier d’Arcclès, dans la plaine do Pau. Il parait certain qu’il so diripeait jadis directement vers lAdour, par la plaine actuelle de Tarbes. Il l’atteint aujourd’hui à 34 kilomètres en aval d’Orthei, après un cours do ISO kilomètres. — 2" I..0 oavb d’Olobom réunit les eaux des gaves d’Aspe et d’Ossau, venues du massif du pic du Midi , à travers la vallée où so trouvent les stations thermales sulfureuses d Eaux-Bonnes et d Eanx-Chaudes. Il arrose Accous, Oloron, où il sort du val d’Aspe, et va se jeter dans le gave de Pau, près de Pcyrchorado ; 120 kilomètres de cours. — 3» Lo oavk dk Maulbos, qui descend du massif d’Anio, passe à Tardets et Is. Mauléon, et so réunit au gave d’Oloron, auquel il est très inférieur par son débit, un peu eu aval do Sauvetorro.

GAVBAU (fo) n. m. Membre d’une association d’ouvriers.

GaveaOX (Pierre), chanteur ot compositeur français, ni- à Uézicrs en 1761. mort en 1825. Il s’engagea comme ténor au théâtre de Bordcauit et chanta ensuite, à Paris, au théâtre de .Monsieur et à l’Opéra-Comique.

Gavoaux so produisit aussi avec succès comme compositeur, et (U représenter plus do trente ouvrages, dont plusieurs obtinrent du succès : lo Dior ble couleur de rose (1795) ; Léonore ou l’Amour conjugal, qui a fourni à Beethoven lo sujet do son opéra do Fidelio (1798) ; le Tromnrur trompé (1800) ; le Bouffe et le Tailleur (180«) ; M. Dctchalumeatix (1806) ; etc. I,a musique de Gaveaux est aimable, gracieuse, mais manque de vigueur. Il est aussi lauteur d’un ballet donné à l’Opéra, /’Amour à Cylhère, et d’un chant contre-révolution- Gaveaux.

naire, le Jléveil du peuple, qui

cat son heure do vogue après le 9-Thermidor. Cet artuto quitta la scène en 1812. à la suite d’une atteinte d’aliénar tion mentale ; il mourut dans une maison de santé