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( ;AL.MAiÀ — LiALTUElUîT

^ j^

3/^olvtrs, doTant I0 cardinal : ot sa crosse nï uu buKir grW** ct dp^ jambos

pour

Gaultk^r OarguiU«  (d’après une gravur« du xvii* t.).

ninail des GuirUindes & Iris rt des Chnn-

GaUMAtA transcrit en gr. C»tHéUs,(iomrtrs), nom du "*T^- ■ ■i’» '<'>!i !ia pour Smordis, frère do Camitysc, ot

^ la I6j :cn’le ^rot-quo sous le soGritjuot

dis, le Faux Smerdis. Il rossemblaii

■> ju il put so donner comme tHant

|iio personne reconnût d’abord

1 :1 roi dans ta vdio do Pasyaou-

— irs .lo mars 5îl av. J.-C ; les

■ 1 acclamèrent aussiiùt. et,

L is Bahylonc. Lo suicide ou

, ’_a--, ^ jj lit débarrasse^ de son pr(^d«’-

Ico’^scur. il lut reconnu partout commo souverain légitime ; mais une de ses femmes s’apercul i^u’il n’ôtaic pas le fils ,.(••,.,.. ..’ ...... .-...w.,,r-»t,.,.. V.. n.-. !;i coutro luî à latjUcllo

les familles perses.

1 - Sikayaouvatish et

, ,- i llystaspe : sonrepne

ul en est fort lêeendairo.

1 •. anjourd Imi do le rejeter

rs.>nna4 ;e *|ui détrôna I < Fout ce qui nous est

^ ’1 rr^cne du Pseudo-

par Darius ou iK-nt aux yeux ■iriner réel de

Gaumc ’«^an-Jo^Aph), théologien et écrivain franeais,

' ' >"i2, mort en IRT9. II fut professeur

’ir au pont séminaire de Novcrs. il hi m**nie ’liorése. Il fut nommé. (|.ir r •• l ul in.t/ar participiin-

liiiin. Il a p’i s et d’ouvra^’os. Ci-

îl. ;i- .’- V- ■’ ! on le Pat/an isntc

!..’ A l’éducation 

• Ilépes, de ren-

. rliissiipies chré-

• i irtiiie volumes, ouvrage

(it renié. lier au mal (pli lui

i^ati’chUmc de persi-vérance

ioriqine du monde jusqu’à

■■s I iscj). On a publié après

I .... ...^o CD dix volumes, qui a pour

■ -■ in’jfd’i'ifs.

GAt ■. ; . COBONC ’du D. pr. de Michel Oaum’in

■ lis Imxùs Xtl ! et Louis X[V. qui II. f. Il Dr. anc. Mariaije a la gnu-

on présence du curé, mais sans

U ctait prohibé ; mai ?<, lorsqu’il avait eu lieu, . un en admettait la validité.)

.lu XI’ s.,

nibattro

L-iiiéo par

. i-i !»uii J’Tijsiuijiunt. 6ot( argumentation

ée do celle do Kant, qui s’en e<tt mani-

GAUPC (</Ap’ — orig. inconn.) n. f. Prostituée de bas ’ .„’■■. -• r<Miimesale, désagréable : Marchons, GArpK. mar-’. ’ .1 ,

Pliti rilaine et plus OAUrB que le plus sole
!i. Perrault.) 

GAUPCRIE ig>S, rf) u. f. Saloporio ; termes, façons do

juri.iconsultc allemand, né

en 1796. mort ù Brcslau

’■'lire ix 1 université do

n uiivrags de droit.

’ sauvage de l’Inde.

inrus} est na grand animal

’o tinutr-nr au garrot, A

I. r 11 n I") n ■ i- , I’ < ; pieds sont I. ; n itc s. Le .■ - : r e^ît r*-

I " -i Tl s

■ ’Ht

— , les ré-

^ monta-

s.t boi-

■ lo-

.r certaines tribus et compte parmi Icsancétrrs

— - :l ;s races boTÏoos répandues aujourd’hui en Asie

comme en Karope.

_IX.

OADRA itjô) n. m. Genre d’onagrariéos, type do la iribu

desgri’ — " ■ ’■ ^•^i liAlTRK.

— I -ont des herbes & feuilles alternes, a . 1 paiiicule terminale. On on connaît une iiiki ;tiii>' .1 .si.cces, de rAinériipic du ÎSord. On cultive dans les jardins le ^aura bisannuel ot le gaura «le Lindlieimcr. Le premier, originaire de Virginie, a des liges de l*,30 A l".t ;o de hauteur. Ses feuilles

sont lancéolées, dun vert foncé, avec une nervure blanche. I^-s fleurs s’ouvrent surtout lo suir. Lo calico est rouge ; la corolle, d’abord ronge, devient blanche lors de répanouissement. Cette espèce doit être seméo en place au mois d’avril ; elle craint le repii^uage. Le gaura de Lin*lheimer, originaire du Texas, où il est vivace, est annuel dans les climats tempérés. Ses grandes fleurs, blanches en dedans, d’un beau rouge carmin A l’extérieur, sont dnn très bel oirct dans les plates-bandes cl les massifs.

GaURAIN-RAHECROIX, bour^’ do Bel ;;i.|ue (prov. de llainaut). arr. admin. et judic. do Tournai, sur un afâucnt de IKsoaut ; 3.452 liab.

GAURE {gdr’j n. f. Miner. Nom vulgaire du granit arénacé.

— Bol. V. tiAURA.

GAQRE {fjôr) n. m. Kelig. Nom donné, en Orient, aux s-^ciatenrs do Zoroastrc.

— Linguist. Langue néo - hindoue, plus communément désignée sous lo nom de bcnifnli.

— Adjectiv. Langues gaures. Nom Gaura. donné souvent A un groupe de langues néo-liindoues (bengali, onya, etc.), et qui est aujourd’hui tombé en désuétude.

Gaure ^pats et COMTÉ de) [en lat. Gaurensis ou V’irodutiensis Comitalus], petit pays do l’ancienne France, dans le bas Armagnac. Il appartint successivement aux comtes do Fezensac, A ceux d Arnia^^nao ot aux sires d’Albret. 11 forme actuellement l’arroiidissemont do Ixîctoure (Gers’. Le territoire est fertile en céréales.

GAURÉ v . ÉE adj. Bot. Qui ressemble ou qui so rapporte au gaura.

— n. f. pi. Tribu de la famille des onagrariécs, ayant pour type le genre gaura. — Une gauréb.

GauRIAC, comm. de la Cfironde, arrond. ot A 8 kilom. de Blayc. sur le plateau de la rive droite de la Gironde ; I.3 !i5 hab. Vignoble compris dans lo Bourgeais et qui fournit dos vins rouges colorés et corsés, très recherchés

Car le commerce ; les principaux crus sont : ChAteau-dehau, domaine Descazeaux, à Desrnzeatix, à Poi/anne, à Campt Haut, à Lacoutitre, à Perrini/ue et. dans l’ilo du Nord de Gauriac, Château-CarmeiL Petit porl ot chantiers de construction navale A La Roqiie-de-Thau ; carrières de calcaire A Thau et A ChAieau-de-Tliau.

GAURIC (r/o) n. m. Nom donné A des esprits qui étaient l’objet dos craintes superstitieuses des anciens Bretons, et qui passaient pour danser autour des monuments mégalithiques. II On dit aussi gaurib.

Gaurico (Luc) [en lat. Gauricus], mathématicien, astrologue et prélat italien, né A GiiTonï, dans l’ancien royaume de Naples,en 1476, mort à Rome en 15r>8. Il se livra d’abord A l’enseignement des niathématitjues.puis s’adonna A l’astrologie. Les papes Jules II, Léon X. Clément VII et Paul m lui accordèrent des marques d’estime ; il fut nommé, on I54û, évéquo de Civita Ducale. Gauric fut un des promoteurs de !a réforme du calendrier par la publication do son Calendarium ecclesiasticum novuni, ex sacris lit (cris, probatisque sanrtorum palnnn synodis excerptwi >, e/c.(i552). — Son frère Pompomo Gaurlco (en lat. Pom/Mjnius Ganricus), né A GilToni, vers 1480, mort A Sorrenio vers 1530, fut à la fois un érudit et un poète. Un jour qu il était allé de Sorrentc A Castellamarc, il disparut sans qu’on ail pu savoir, depuis, ce qu’il était devenu. On présume qu’il fut tué A la suite d’une aventure galante. On a do lui : />t’*r»//*/Mrfi(iso4),lo plus intérossantdo ses ouvrages ; Jicciif-il de pot-sies latines (1526) ; De arte poetica (1541).

GauRISANRAR. Géogr. V. Kverbst.

GauRITZ, fleuve cûtier do l’Afrique australe (colonie du Cjji -lisir. de Swellondam’). Il est formé par la réunion de tous les cours d’eau qui descendent dos pentes méridionales des munts Niouwoveld, ol se jotlo dans l’océan Indien, apès un cours do 80 kilomètres.

GauRUS, montagne de l’Italie ancienne (Campante), A peu do distance do Pouzzoles, au pied do laquelle on récoltait d’excellents vins, du côté qui fait face à Pouzzolos et A Baïa. Aciuellomont, lo miinte Uarharo.

GAUSAPE igà — lat. gaunapn ou gnu^ape, même sons) n. f. Antiq. rom. Kspèce de chtamyile A franpes, t|Uo portaient les anciens Romains. Il Natte de paille, sur laquelle couchaient les soldats dans les camps.

GAOSS(CharIe*.-Frédéric), mathémaiicicn et astronome allemand, né A Brunswick en I7’7. mort A (ïtettinguo eu 11* :.-.. Il fut nommé ilirect’-iir df l’observatoire doGtrt-’iii _"i. et professeur dasiro-

’1 l’université do cctle /

A ro double posto

>’sta attaché jus- G.iu*s.

ses jours. Il a iHit’ grande quantité do travaux qui furent publiés ’ --a mort.

inv.-f.tinn jr. |n mé(liodo dos moiodros carrés, I mémo temps que l^gendre, on • raie pour la résolution des équa-

-. ■.’.., ,, iira le moyen inattendu d’inscrire

au cercle, avec la règle cl le compa.^, le polygone régulier

V

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do dix-sept càtés, et, eu général, do décomposer on facteurs

simples le binôme x*’

■ 1 lorsque 2n -f 1 est premier ;

de nouvelles méthodes pour lo calcul des orbites îles planètes et des comètes : les inventions de l’héliotrope et du niaKiiétométre. Il fut uu des premiers A signaler la possibilité do transmettre les signaux A l’aide des couranls galvaniiiucs. Ses publications, très iionibreuscs, oni paru dans la ’ Correspondance « de Zach, lo -Journal* do Crclle, • les Recueils ilo la Société de Gœttinguo* ; • les Annales do Poggondorf ■ ; • les Asironoinischo Nachrichten », etc.

GAU8S n. m. Kloctr. Nom oue l’on donno A l’unilé C.G.S de champ magnéli(|ue. d’après la décision du congrès des électriciens iï5 août 1900).

GAUSSE {i/àsi — substant. vorb. de gausser) n. f. Menson ^^o jdaisani ; plaisanterie.

Gaussen iPauli, poète provençal, né A Alais en I84r». mon en 1^93. Son (ouvro est considérablo et n’a pas été tout entière imprimée. Son recueil poétique le plus important, publié A .lais on 188r>.a pour titre : /i-Vinif^i (les MiragesK A la fois auteur et a’teur, il obtint un prand succès en faisant jouer sur le théâtre dii sa villo natale, en 1888, un drame très émouvant : ta Caniiaardo (la Camisarde .

GAUSSER (gô-st’—-OTig. inconn.) v. a. Plaisanter, railler quelqu’un (levant lui. (Vieilli). — .hsolum. Dire des plaisanteries : Henri IV ne laissait pas de rester indulgent et bon, et de < ;AtrssKR comme de coutume. (Sainte-Beuve.)

Se gausser, v. pr. Se moquer, se railler de quelqu’un à son ne/.

GAUSSERIE [gô-se-rî — rad. gausser) n. f. Raillerie,

moquerie.

GAUSSEUR {gô-seur’)^ EUSE n. Celui, celle qui aime à se ^.’aiisser.

— .djectiv. . Un Marscilhiis gacssbur.

Gaussin vJeanno-Catherine Gaussbm, dite), comé-’lienne française, néo et morte A Paris (1711-1767). Elle était (illo d,Antoino Gausscin, laquais do l’aclour Baron. Après avoir joué toute jeune A Lille, elle débuta A la Coniédic-Franeaise, en 1731, dans le rôle de Junie, puis dans ceux de Chimèno, de Munime, d’Aricie, cl devint l’interprète attitrée do Voltaire, dans ceux de Zaïre et d’Alziro principalement. Elle jouait avec le mémo latent les iirincesses de tragédie et les amoureuses do comédie. •■ Elle excellait, dit Alarmontel, dans tous les rôles tendres et qui ne demandaient que l’expression naïve de l’amour et de la douleur. • Elle so retira du ihéAirc en 17G3, après avoir épousé un danseur de l’Opéra.

GauSSON, comm. des Côtes-du-Nord, arrond. et A 19 kilom. de Loudéac, non loin du Lié, alfliicnt de rOust : 1.S39 liab.

GAUT(.Iean-Baptiste poète provençal, no et mort A Aix en Provence (1819-I89I). Il débuta comme poète vers 18*0, dans le groupe des écrivains en langue populaire qui, précurseurs inconscients du félibrige, contribuèrent

fiar leurs leuvres A consacrer l’usage littéraire des diaec

  • es du midi do la Franco. C’est A J.-B. Gaut qu’appartient

l’initiative du congrès d’Aix (1853), dont le premier recueil, /toumaragi tlei Troubaïre (Félo dos Trouveurs), fut publié sous sa direction. Il fut. en 1851, lun des promoteurs de la réforme orthographique consacrée par lo congrès d’Arles et des projets de renaissance poétique qui aboutirent A la fondation du félibrige. Son principal recueil do poésies est intitulé : Sonnet, Souneto e .Sounaio (Sonnets. Sonnettes et Sonnailles). Il est lautcur de plusieurs pièces do théâtre en provençal, entre autres : la Hcnveugndo (la Bienvenue), mystère en trois actes (1887), et Ici Mouro les Maures), draine (1887).

GaUTAMA, nom do famille du fondateur du bouddhisme, par lequel les écritures bouddhiques le désignent pres(iuo aussi souvent que sous celui do ÇAkya-mouni.

GAUTELLE {gâ-téV) n. f. Conserve alimentaire, formant une sorte do saucisson, dans la composition din|uel entrent do la purée do pois, do la graisse, de la vian-Ie. (Celle conserve est couramment consommée en Allemagne : on en fait des potages en la délayant dans l’eau bouillante.)

GAUTEREAU (gô-te-ro) a. m. Nom vulgaire du geai.

GautbERIN (Jean), statuaire français, né A Ouroux I Nièvre^ en 1840. mort A Paris en 1890. Il fut d’abord ouvrier chez un sculpteur sur bois du faubourg Saint-Antoine, A Paris. En 1(*62. il entra dans l’atelier du statuaire Guniery. 11 débuta au Salon de 1867. l’n Anrcisse au bain, pIAlrc (18G8) lui valut sa première récompense. Citons, parmi ses œuvres principales : Saint Si’bastîen (^1870 et IS70) ; do beaux travaux de scnlpiuro pour la cathédrale de Nevers ; ClotilJe de Snrviltc (1S77) ; l’industrie (1878) ; l Industrie des tissus, statue en pierre, au palais du Trocadéro ; le Travail, belle statue en bronze (^1884 aujourd’hui dans les jardins du Luxembourg : portrait de Pierre d’fCcberac, busto en bronze ; en IH87, l’inspiration, statue en marbre ; en 1889. l’impi’ratricr de Jiti.fsie, statue en marbre. Il a exécuté la siaïue «le tfiderot, bronze, érigéo prë-i de Saiiit-Germain-dcs Prés, A Paris (1884i : la tlle de Paria, statue en pierre (façade de l’Hôtel de Ville), etc. Son beau groupe du Paradis perdu a été acheté par la Villo de Paris pour être exécuté en marbre ; c’est, avec sa Clotilde de Surville, une des œuvres les plus achevées du maître. Lo musée du Luxembourg possède de lui un beau Portrait de femme, busto on marbre.

GauthEROT ((iaudo peintre français, né et niorl A Paris iTti :»-i82 :.i. Il débuta par des essais do sculpture assez réussis : les bustes de Voltaire, de Itausseau. do Itailihf. de Chtek, etc., puis il changea tout A roup do vocaiion, et so ht admeltro dans laielier <le David, en 1787. I)istinprué par lo maître, il vécut familièrement avec lui, so livra, A son exemple. A la politique active, accompagna son ami Lepelleiier de Saint Fartreau chargé d une mission dans rVonne, et fui blessé on défendant la Convention, en 1795. 11 ouvrit un atelier oii vinrent des élève»

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Jeanne Gaustin.