Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, IV.djvu/770

Cette page n’a pas encore été corrigée

G ALI ET — GALIMARD

6«ticn fat, avant tout, uo tht^ricirn ; cd anatomie, il p«nse

?in« Ii^^ corp-K ^f-int fiTmi*^ -îr» naatro ^MnK^nts loli-lo» : lo 

eu . ..■■■■■■ ,’iuIP»

oa Sa

est . iiinnrols,

qui .«ns (lo nu-

triii , , ^ .[«i. partis

du i-ii’ur, ioiïi lon^iiio ^«.s uioiurnuuts iiixulontatrrs et Jc« pat"tion« ; les esprits animaux, avant pour sit^po lo Rvst^mo niTvrux et qui r^pissrnt les mouvements volonûifo » rt le» ph^Dom^nes intellectuels. Les mulatlies résultent d’un manque dVquilibre entre les éléments ou les espritt, et la thérapeutique est destinéo A rtl-lablir cet équitihre. Ix>s meilleures alitions des œuvres do Galion sont I ë.îiiirtn e’re<’que de J.-Il. Opixo et Asulanus (ir.îSl ; les ■ ’ M^s de Chanter (ïGîs^ et do Kilhn

M ?: : IIS latines do Juntes (15401 et de

Fr> t frau’.aiso iiariicllo do Daromborg

OAUCTn. m. Bot. Srn. de oaillet.

OAUFARD ’far, ARDE D. Arg. Commis qui porto la

marchandise chex la pratique.

Galitte John-narthtWem_vGaifro>, écrivain suisse. .■een ISH, morten’l990. 11 proTcssa l’histoire

devint membre du prand conseil. Ses tTcs sont : fiezanson Hugues, liht’rati’ur Armoriai historique genevois (1862’ !; <iearchéologique (1868) ; D’un siècle à l’autre

5"’

ae ’ »ii>i-.

GalxgaI (Leonora Dow, dite), femme do Concini, maréchal d’Ancre, née à Florence vers Ï580, exécutée à Paris en 1617. Klle était la tUle d’un menuisier et d’uno blanchisseuse. S<rnr de lait de la princesse Marie de Médicis. elle prit sur elle un ascendant que les contemporains expliquaient par les pratiques de l’astrologie et de la sorcellerie, et qu’ellemt ^rae. lors do son procès, définit plus exactement en ces termes r • Mon charme fat celui des âmes fortes sur les esprits faibles. • Elle suivit sa maîtresse en Franc© , lorsqt épousa Henri IV, laissa marier par elle avec son favori. Concini. EUo ava ’ ' _-ardé. mal-

prc •. une atti-

lU’J ■ lie s’en dé-

partit [ors |Mr> la mort du roi valut A son mari un crédit immense et te b&toD de maréchal (I6U). Ello s’aliéna la noblesso et la LeoDon GaligaT.

cour par son humeur ca-

firicieuse. sa hauteur et sa cupidité : aussi fut-elle envooppée dans la disprâce de Concini. Lorsque ce dernier eut été assassiné (1617). ello fut arrôit^o, sur le refus do la reine de lui donner asile, mise à la Bastille, déférée au Parlement pour lèse-majesté et sorcellerie, et conduite en place do Orévo, pour y être décapitée et brûlée. Elle laissait une Aile qui mourut peu après elle, et un fils qui retourna & Florence.

GaliGNANI (Jean-Anloino et W*illiam éditeurs français d origine italienne, nés à Londres, lo premier en 1*96, lo second en ITOS. morts  Pans, lo premier en 1873. le second on IS82. Fils d’un llalioo qui avait fondé, en 1800, à Parts, une libraino anglaise, puis, en 1808, la revue • M^ftithly Reportory > et, en 1814, lo • Galif^ani’s Messencer », ils continuèrent avec succès ses entreprises et se tirent naturaliser Français. Ils dispensèrent et léguèrent dos sommes considérables pour Vcrectioa d’hôpitaux à Corbeil et & Paris. La ville do Corbeil a érigé on leur honneur an monument dû au sculpteur Chapais.

Gali^ani*s Messenger (tbk) [c’est-à-dire lo < Messacrer de lïali^tiani * . ^Tand journal anglais quotidien, politique, littéraire, commercial, fondé en 18U, à Paris, par Galignani. Ce journal fut créé pour maintenir l’entcnto rordiale entre l’Angleterre et la France, au moyen do la reproduction dos articles des autres feuilles.

OALIODC (ligh’) D. m. Arg. des marins. Mauvais garnement.

Gaulée (en lat. GaUlra), une des quatre parties do la Palestine, divisée en Basse-Galilée, qui comprenait los tribus d’Luachar et de Zabulon, contrée des plus fertiles, et en Maute-Galiléo ou Galilée des Gentils, ainsi appelée à cause du ^rind nom)ire d’habitant.s païens qui la pcuplai’-nt. . • . t les tribus do Nephtali et d’Aser.

C>*t à l ) -e que se trouvait le lac de Tibé-

riad<> ni] i m’-r -If Galilécj, traversé par le

Joii- du souvenir do Jésus,

qui .liions et y recruta ses

pri’ I ’ -ilors très prospère, très

pc’i ic vio politique et religieuse d’une

pf’ Tous les cultes, toutes les opinions

s’v r.cni. I^s principales villes do la

Ga ..Vis plus tard .Saint-Jean d’Acre),

^y ’ est né lo Christ, Caoa, Béihulie

qu - ’ '■ * "^l’m. I>a population con-

s’8' . ■ Juifs et d’Assyriens.

So’. , .[ d’églises et de mona-

stère-^ i 11^ 11. ’..m ii :i^.)M’jii arabe, qui détruisit les monuments chrétiens ; les Turcs achevèrent do la ruiner, faisant nn dé«eri H’» <’« V^y^ déli^ipu^ 1,.^ Galilée est •"J ’ ' " •> elle jouit

to’i un climat

rcl.i .-’i de tonte

espèco y .iK..r.-|i’ :it ^t -i.i- a ■ !.> !,.■.>, :.r--.5 Jont on tire des bois de construction pour les vaisseaux. Elle fait partie do la Turquie d’Asio, vilayct do Syno.

Galilée pRinapACTB i>k). 6ef relevant du royaume latin de Jérusalem. La capitale en était Tibériade.’ct son contingent militaire, d’après Jean d’Ibelin. était fixé k 100 chevaliers. Les seigneurs qui la possédèrent ou en portèrent le titre furent : Tancrède. neveu do Bohémond I*’ d’Aotiocbe, de 1098 à tioo, qai en fut iovesti de oooveaa.

on 1108, avec Calphas et Naxareth en plus ; Ilugnedo Fauquenberg, dit aussi llugue do Saiot-Omer, tué en 1107 ; Gorvais do Basocho, tué en 1108 ; Jocelin l" de Courtenay rn 1 1 12 : ((Uillaumo I*’ do Bures, connétable de Jérusalem ru IlSl : llélio do Bures ou Ilelio do Tibériado en IMt ; Guillaume II do Hures en ll^o. Kn IIM), Gautier do Snint-Omer devint seigneur do Tibériade par son mariage avec Kchive, héritièro de la Galilée ; il mourut eu 117’i. Hugues 11 de Tibériado, lîls de (îautier de Sainl-Omer. mourut en 1Î04. Lo lief passe, en 12R3. & Botumond do Lusigiian, (ils cadet du roi Hugues III, puis ti Balian d’ibclin en 1306, à Jacques d’ibelin en 1316 et rr vient aux Lusignau avec Hugues de Lusignan en 1346 et Henri de Lusignan . tué à Cbiérochitia en 1426. Le titre fut porté par les aînés de celte maison, jusqu’au milieu du x,vi* siècle.

Galilée (sotv : t.ai.n empire de). V. uasocub db la

CHAMUHK L>BS LOAtiTtiS.

Galii^E (mbr DR). V. TiDBRiADB (mer de).

Galilée (Vincent) [Vincemo Galilei], gontilhommo

florentin, compositeur et musicogra-

phe, né vers 1S33. H mit en musique pour voix seule, avec accompagnement do diverses violes, l’épisode d Ugolin. H fil de mémo pour les Lamentations de Jérémie, qu’il traita dans la manière dramatique. Il s’occupa aussi de diverses questions do théorie musicale, et publia : Oiscorso délia musica anlica e dclla moderna (1581) ; il Fronimo, dialogo sopra l’arte del bene intavolare c c rettamente sonare la musica (1583) ; i Discorso l’n/omo allé opère di messer j. Gioseff’o Zarlino di Chioggia (1589). Vincent Galilée est lo pèro do l’illustre astronome.

Gaulée (Galileo Galilbi, dit), mathématicien . physicien , astronome , (ils du précédent,’ né à Piso en 1561, mort à Arcetri en 1642. Son père voulut lui fairo apprendre la musique et le dessin ; mais il montra peu de goût pour ces arts. On l’envoya alors suivre les cours do médecine et do philosophie à Pise. Il était encore élève à l’université do Pîso, lorsque, à r&go do dix-neuf ans, observant, dans la cathédrale, une lampo qui se balançait à la voûte, et remarquant quo les oscillations étaient isochrones, il eut l’idée d’appliquer le pendule à la mesure du temps.

Galilée étudia presque seul les mathématiques et , à vingt-cinq ans, il obtint une chaire à l’université do Padoue. On peut lo regarder comme le vrai fondateur do la méthode expérimentale. Il inventa, vers celte époque, le thermomètre, la balance hydrostatiquo, dont il tit usage pour la délerraination des densités ; il établit par l’expérience les lois du mouvement des corps soumis à l’action de la pesanteur.

Il était encore à Venise lorsqu’il construisit, en 1G09, son télescope. Ses observations se portèrent d’abord sur la lune, dont il mesura les montagnes, et dont il découvrit les librationsqu’il appelait i titubations » ; puis il découvrit les satclliies de Jupiter, l’anneau do Saturne, los taches et la rotation du soleil sur son axe, les phases do Vénus, etc., toutes nouveautés qui venaient corroborer la présomption ou faveur du syslèmedeCopernic. Tant que Galilée se tint sur le territoire de la République, ses ennemis ne puront quo le menacer do loin. Mais, en 1610, il se rendit aux instances du grand-duc Cosmc II, > qui le rappelait on Toscane GallUe. pour le combler de faveurs.

On commença dès lors à le calomnier auprès de la cour pontificale. On lo dénonça au saint-siège. Il ne faisait que reprendre los doctrines do Copernic, <lont le livre avait été, en son temps, agréé par le pape Paul III. Mais ces doctrines avaient alors pour adversaires résolus la plupart des érudits d’Europe, qui juraient par Aristote. Aussi les juges do Romo dcclarèreni-ils ce système • absurde ■ en mémo temps qu’ t hérétique •. Il t*ut ordonné à Galilée do ne plus professer ù l’avenir l’opinion condamnée. Galilée retourna à Florence. Là, après bien des années, en 1632, il reprit, d’une manière un peu indécise, la défense du nouveau système dans son ouvrage : Dialoghi quatro. sopra I due massimi sistemi del mondo, Ptolomaîco et Copernico. L’ouvrngo fut déféré à l’Inquisition. Galilée, .Igé de soixante-dix ans, dut comparaître devant le tribunal (1633).

Lo procès dura vingt jours. Galilée se défendit à peine. On le ramona devant le tribunal, et il prononça ù genoux, devant ses juges, l’abjuration de sa doctrine. La tradition veut qu’en se relevant Galilée ait frappé du pied la terre et se soit écrié : E pur, si muove ! ( Et pourtant, elle se meut !) Ce n’est qu’une légende qui daterait de la seconde moitié du xviM* siècle.

Condamné, Galilée fut autorisé & se retirer dans la villa d’Arcétri, près de Florence, où il resta sous la surveillance do l’Inquisition. Ses dernières années furent éprouvées : en 1634. il perdit une de ses filles, et, deux ans plus tard, il devint aveugle, après avoir mis la doroière main ft son Traité du mouvement.

I^s principaux ouvrages scientifiques de Galilée sont’ : le Opernziont del compasso geometrieo e militare di Galileo-Oalilei, nobit Fiorentino (1606) ; Dtseorso intorno aile cote che stanno in tu l’acqua et che in quella ti muotono ; Sidereus nuncius, manna longeque admtrabiha spectacuJa proden», etc. (1610) fcet ouvrace se termine par l’anagramme d’une annonce de la découverte de l’xuineau de •Saturne^ : Altissimum ptanetam tergtminum observavi ; Storia e dimostrationi tntomo aile macchie solari et loro accidenti, dal tignor GaUUo-GaliUi (1613) ; t^ Saggiatort

742

nel quale con bilancia esquisita e giusta si ponderano le eose contenute nella libra astronomica e fUosopca di Lotario Sarsi,etc. (1623) ; Diacorsi e dimoslrazioni matematiche intorno a due scienze attcnanti alla nncanica et i movimenti /ofa/i( 1638^, ouvrage où Galilée a consigné les belles découvertes (pli ont donne naissance ù la dynami(|ue moderne. — BibLicoH. : Campanolla, Apologia pro 6’<j/i/eo (Francfort, 1622) ; Frisi. Floijio del Galilci (Livourno, 1775) ; Jagemann. 6’«c/iif/i/e des Lebent und dt^ Sehriften des Gai. (ialilei ^Weimar, 1783) ; Brewsler, Lives of Galileo, Ticho Srane and J. Kepler, the martyrs o/’acicncf (Londres, 1841) ; J.-B. Biot, la érité sur le procès de Galilée (1858).

Galilée (portraits dr). Un des plus beaux portraits de Galilée est celui qu’a peint Just Sustermans (Offices). Lo palais Pitti en possède un autre, bien inférieur quant  l’exécution. .u Louvre, on voit un portrait de Galileo, attribué à Francesco Posclii. Le musée do Besançon possède un tableau attribué à Velasquez, et représentant Galilée la main appuyée sur un globe. Delaroche a représodU Galilée étudiant te mouvement de la terre (1834). Ro-

ulée devant le Saint-Ofâce, d’après Robert- Fie ury.

bert-Fleury a figuré Galilée’ devant le saint-office (1847). Lo moment choisi par le peintre est celui où le grand homme se relève après avoir abjuré sa découverte les mains sur l’Evangile, et où, suivant la légende, il s’écrie en frappant la terre du pied : • Et pourtant, elle se meut 1 ■ {E pur, ti muove !)

Dans un autre tableau, Robert-Fleury a représenté Galilée assis, la nuit, au sommet de la tour de Pise, se livrant à des observations astronomiques.

Galilée ou Galilei (Vincent), mathématicien italien, mort en 1619. Fils naturel du célèbre astronome, à la culture des lettres et do la poésie il joignit celle des sciences, aida son père dans plusieurs de ses expériences et s’occupa particulièrement de l’application du pendule aux horloges. On n’a de lui qu’un ouvrage inédit : uno traduction en vers des Prophéties de Merlin.

GalilÉEN, ENNE {lé-in, en’), personne née en Galilée ou qui habitait ce pays. — Les Galilkens.

— Adiectiv. Qui appartient à la Galilée ou à ses habitants : La langue gaulêknnk. Saint-Pierre, le prince des apôtres, était un pêcheur galil^ ;kn.

— Le Galtléen, Nom sous lequel on désigne Jésus-Christ, parce que ses parents étaient de la Galilée : Le* disciples du Galilékn, (Les païens donnèrent aussi co nom aux chrétiens.)

— n. Membre d’uno secte juive qui se forma dans les premières années du i*’ siècle.

— Encyci.. Hist. relig. On appela galiléens les partisans do Judas do Galilée, qui souleva une partie du peuple juif, à l’occasion du recensement ordonné par l’empereur Auguste, et exécuté, en Judée, par Quirinus [Actes, V. 37). Vaincus et privés de leur chef, qui fut tué en combattant* les galiléens restèrent groupés autour de Ménahem, fils de judas, et, sous sa conduite, prirent part au dernier soulèvement des Juifs contre les Romains, soulèvemeol qui amena le siège et la destruction de Jérusalem.

L’empereur Julien l’Apostat donnait aux chrétiens lo nom de • galiléens ». sans doute parce quo Jésus-Christ avait habité la Galilée, mais peut-être aussi, a-ton dit. pour fairo retomber sur eux lo mépris qu’avait soulevé la secte juive do Judas. Les historiens ecclésiastiques racontent que Julien, après avoir arraché lo trait qui venait de lui faire une blessure mortelle, le lança vers le ciel, eo sécriant : « Tu as vaincu. Galiléen. • Ce fait semble démenti par le récit dciaillé de la mort de Julien dans Ammien Marcellin.

GALILÉISME (lé-issm’ — rad. Galilée) n. m. Nom quo les païens donnèrent au christianisme dans les polémiques des premiers siècles.

GalimafrÉ (Auguste GcéRiN, dlt pitre, né à Orléans en 1791, mort A Paris vers 1870. Il s’était rendu à Paris pour y apprendre le métier de ciseleur lorsqu’il fut attaché au théitre des Pygmées boulevard du Temple) par Dromale, qui en était le directeur. Ouérin prit alors lo nom de « Galimafré • et fut chargé do faire la parade avec un jeune Parisien, son ami, qui prit lo nom de Bobèche. Par leurs cocasseries, par leurs jeux de mots exiravagants, les deux pitres attirèrent la foule et devinrent bientôt populaires. Après la disparition du théâtre de Dromale (1821), Galimafré devint machiniste à la Gaîté, puis à l’Opéra-Comique, et, depuis lors, il vécut dans l’obscurité.

GALIMAFRÉE n. f. Restes de viandes en ragoflt. Il Mets mal préparé : A Creuse galimapréb.

GaLIMARD (Nicolas-Auguste), peintre français, né à Paris en isi3. mort en 1880 à Montigny-les-CormeilIos, élève do Hesse et d’Ingres. Il débuta au salon do 1835 avec une Châtelaine du xvi* fècle et les Saintes femmes au tombeau, exposa la Liberté s’appuyant sur le Christ,

!<ataicaa et tes compagnes, l’Ange aux parfums, l’Ode (1846)*