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FUA.NCK

,i„ r^mar-vinhlM travaux c^oj^siiiuc» ; B»"-

tt^, puniii les

s lirtlvoiU so- ~ l.’iiblHi

’-OMS, M

,1 liMoc- . lulit’artl ili*l. i’ri»-ii<-o sur

, ’S |lll> llKllIll’-

1 adoption itu sysiriiii’

tiipiix, t’Iauilo

i annun< ;aiii la

iiov. 1 :9 IV l>o I

• 1111 r.iiu :i--MS ilo rcfctics

Kom-llo. Ilaycii pi llaiiim’ ,iaiii|uo<loliMirsdfvaiiciors. ’ par SOS rooln-ri’lios sur la la t-nnipoMtion <lo l’oau ot

! niiita avoi" lo concours de 

l.iiMou .l.M..n.-.iu. l-uur.roï ol Hcriliollcl.

Au XIX’ si.’.lo. la p-oiiulri.’. un iii-laiU slatiolinairc,

.,,,. r Mnnp’ nivi’iila la (/•■•mirlne (leacnih-

» avoir pulilio sur le svsu^nic du

.’ clicld ■iMivrc, pcriVclionua les

s l’ipiaiions cl le calcul dos pro-

. ;ia la thcorio dos nombres. Pon-

, lies pcomèiros on considérant

’ - lipurcs. Puissant croaiour,

, porta son attention sur les

— s’aita.|uait aux éi|iiations

.Tiii.r.’. .1 plus près Je nous Puisoux et

relit les inêiholes astronomiques, alors

ir la seule puissance du calcul, dccou-

vrai Neptune ISP". .

I j 1 aux s ;ivanis français do noubles pro-

„f^’., iivrii la polarisation do la lumière par

r*llexion (1M">; Fresnel inventa les lentilles à .■clielons, et contribua au irioinplie de la tlii’orie des ondulations, ,j,,i,(, .... v .„ ,„ . r.i(to, Hiot ot Fizeau enrichissaient I „.,. s insoupçonnés. Ampi’re. en tixant

|j, ; iinisme. rendit possible la télégra-

y|,i, 1 KnuU faisait passer la fal-

5 !j„, le la prati.pic. Avec Niepc e

p, |, . devient une merveilleuse

,,.., i- ruront éjjaloment le

,■ .ué l_avoisicr. Pliilippo

^. tson, Cliaplal trouva

,|p, : ,11. r l.ii 111 et le salpêtre ; Ober-

( ;3, . i-re manufacture de toiles pointes

„,( .iç cl l’rousi l’ornniléreiit les lois de

la cuii,l.Éi..ii>uu .les corps, pendant .|U0 Courtois découvrait li’ile 18111 et Ualard le brome issi ; . Chevreul isola ip, ,. ; .t -, .11 autres corps tras. ipii permirent à la bou- „„. remplacer les chandelles rumeuscs. Deux

î ;,,^ nie, Gerhard ! et Uiurent, édiliéreni la

,1,. ... ;f.nr, . ..iiunuateurs. Wdrlï, Friedcl cl

,,f ,,rent. (.-race à ce puissant se-

^.^^ > plus surprenantes. Pelletier

,,, i _,ii ;.,i..ii ,a i|Uinine ; Hertholot fonda la

,1,. ..pcrala svntliOsede lacolvloue au moyen

,ji. MO Des creusets do Fréniv sortiront des

,„, ■ .sàcouxde la nature. Moissan isola

|j, .’ • artiticiellcmenl le diamant.

1 .-iv.i :t VII Tiriltre la cristatlogmpfiif

^^ Bravais et Mal-

l^j. !.• ses doctrines,

^1,., , Miiaissances posi-

,iv„ t.. Il parvint i reconsti-

tuer il.. les animaux disparus,

p, ii’.rii Miidis i|ue Ijmarck et

C,. (icrcut leur vaiiabiliio. Puis

l(r it. Duirisnov ot Descloizeaux

ill I .1 de <Vuatrelat ;es se spé-

,1 , lUs 1 industrie. Jacquard

j,,., l 01 I.,enoir installèrent

|,., L .■, ;,•. ^ ■>■■ u..i_’ -lu coton, et riiorloger

jl. , ., un haut de>:ré de perfection la fabrication

,1. , de précision. I. établissement des che-

n, ivrii une éro di- prospérité pour la

m juin inventa la locomotive ù cliau-

,1, ïi.Ttir’l'in le inarieau-pilon. La 1"on-

,] , i 1110 vifjfoureuse impulsion

,, ni du canal de .Suez par

,, ’ .lu vin lue de narabit et

,’. ■ , 1 :.l. atleslaient

I , 1 . .imie donioR-

, . . 1 > ’ri :’< :isle imagina.

iiiie nouvelle charrue, de les procédés agricoles, , llii/ard s’acipiit une

^_ ■■. Houssingault et

l ’eurs l’emploi judi- 

’, rriieurs leurs durs

I ■■ Pasteur sur les

(, .’ lUeurcs méiliodos

ot médicales parcourii-

r, !e s ;e.’le XnvcT lleliat.

le «ooloRisIe l-ieaie-riutliiors, le physioloRisto Marey, I luveliteur de la chruliophotograpliio, le me.lecln eleciricien dArsonval, le plusicien nralilv, et le géologue de Lapparenl. pour citer seulement les noms les plus illustres la science française garde tout sou éclat.

— Kilil lixiK. : Max. .Marie, //ii/oiir i/cj jciciicei iii<i(/e’iMuduKct ri i./ii(t.7i,cinl»» :t-iss») ; fantor, roi/c<ii’i( ;e’i iiher llmÀichlr (Irr .Uallieinalik [*W) : J. Hoyer. lliUonf ilrt mil//i^"i.i/i< ;"e< O’-W»’ ; ll’efer. //i../oiic i/c /a chimif (lilt ;], •• édit , isi ;7-l»0») ; Sachs. Ilhloire ilr In /«i(uiii«"c itrad. l"r,iuç., irniîi ; Carus. Ilitluin- île In :onlu(,ii’ itr.u. franc., issc- Dareinberg. Hisluhr i/c.« »cie ;ifcj w«/if«/ej (is :u) ; André Pouiier. /îi.</oMC</c/ii/.’i.iemuric(i !ioii).

— XI. Hii.M x-.RTs. — ,rf/ii/cr(iicc. I, histoiro de I arehilectlirei en France, embrasse si’pt époc|Uos principales :

!• lépoune fiii/iViij/uii./lic. 4 la.|ncllo so rappoileiil les 

monuments rcKiyuct ou ilriiiiliqu.s. do date et d origine

’ de. 1.1

jditérie

p.ir K"’i is.i, .11 iut-M’ !■ - i ;....,-.,- s.

Aujourd hui. avec les mathématiciens Memiiie et Poincaré, les astronomes Jans.sen et Fave, le physi. len l.ippmann, iiui a découvert la photoeraphie des couleurs, les chimistes Uerthelotot Moissan, le botaniste an Ticghcm,

nionuinenis rtfit’/"’. vu ,.,...,.../. , . "r

incertaines, et iiuoliiuos nionuiueiils i,ircs et plienicinis. élivés sur les bords de la Méditerranée, nar les colons venus d’tirient 2° répoi|Ue romuiiic ou iiallo-romaine. qui date do la conquête dos li.inles jiar Ci sar et prend lin a lavénoment de flovis ; 3- 1 époque /.i/i,.c. dont les moiui monts ne furent, ù vrai dire, que des altérations de a construction romaine ; ’ lépoquo loiiiiiiic. durant lauqclle le sivle do la période précédente sepiire et huit par re vêtir" un caractère local ; r.- l’époque o./i.n/c, seule vraiment française et complètement originale, improprement appelée lé’ro i/olliv/iie : C.« répoijne do la /fe.mijsnncc, poiidaiii laquelle l’art de lifitir revient aux modèles do I antiquité avec Serlio et Fra Giocondo, sans toutefois se borncrcn France, comme dans d’autres pays, ù des pastiches, •1 des réminiscences, mais liuii iiar dégénérer, dès le XVII" siècle, en italianisme ; ’ :• l’époque contemporaine, dont le début est marqué par la réaction exagérée du .lassicismc «léco-roimiiii, et qui. A travers la révolution lomnn/ioiif. aboutit A l’éclectisme .ictuel.

— Scalpim-r. Les ligures tracées sur quelques dolmens ceUiques révèlent l’inaniitude des Gaulois pour les arts du dessin. Il est probable ipio la plupart des sculptures que l’on considère comme appartenant ù I époque galloromaine sont dues à dos artistes venus d Italie. Auiun, I.von Arles, toutefois, ont peut-être possédé aussi des écoles de sculpteurs et de peintres. I.c Gaulois Zenodote, qui sculptait lies statuettes et des v,isos avec une minutieuse délicatesse, lit pour la ville des Arvernos un Mercure colossal et fut mandé ù Rome par Néron pour exécuter une statue do ce prince. Mais, en général, les fragments de sculpture que nous oITreiit les monuments gallo-romains n’ont guère qu’un intérêt arcliéologiquo.

Divers travaux d’orfèvrerie furent exécutés sous les rois de la première race. Au vt’ siècle, le roi Gontran et qnelriues princes de sa famille liront exécuter, pour 1 église Saint-Bénigne de Dijon, des bas-reliefs en argent et en vermeil où étaient représentées la .Vn(ii’i/é et la l’assiun ilf Jétus-Christ. Du temps do Dagobort, saint Eloi se rendit célèbre comme orfèvre. Les images .les saints, les portraits des princes, les vases sacrés et la vaisselle des rois et des grands seigneurs étaient en argent ou même en or travaillé au marteau et au ciseau. Ce faste ne ht point abandonner la sculpture en pierre. Sous le règne de l)acobert saint Virgile, archevêque d’Arles, orna les murs de ré’-liso do Saint-Ilonoral do bas-reliefs do marbre représentant l’histoire de ,lésus-Clirist. Vers l’an Silti, dans i’c"lise abbatiale de Saint-Faron, le tombeau du duc Otger rut’"orné do sept statues ot de neuf ligures en bas-rclief. Tandis nue la peinture, la sculpture, l’art de la mosaïque Cl celui do la fabrication des vitraux enrichissaient à Icnvi l’église, les palais ot les thermos d’Aix-la-Chapello, la F’ranco so couvrait pareillement de nouveaux odihccs. A la lin du xi- siècle, l’on voit apparaître les premières œuvres de la sculpture française. En Provence, dans une partie du Languedoc, et ù Toulouse notamment, les Iradiiions d’art de l’antiquité s’étaient perpétuées, t-n Provence, les sculpteurs travaillaient d’après les modèles anli. iucs qu’ils avaient sous les yeux, f.’écolo de Toulouse, 1 au contraire, s’inspirait des reuvres d’art rapportées do Hvzanco L’influence byzantine dominait également sur les bords du Rhin. 011 elle avait été importée par Cliarleiiiasne. Dans le Périgord, la Saintonge. le Poitou, et, plus 1 ai nord, en .Normandie, en Picardie, dans I Ile-de-France, I la suiiuairc était encore rare ; mais l’imitation byzantine | s’était fait jour dans la composition et lexccution des rinceaux, dos chapiteaux et des frises. Dans I Auvergne, le Nivernais et le Berrv, l’ornementation conservait un c.v ractère gallo-romain", tandis que les traditions byzantines inspiraient la siatiiaire. Ces mêmes traditions avaient pénétré dans le Limousin, cpii possédait une écolo do scnlnture florissante. Une autre école, la plus féconde, 1 école clunisienne, avait pris aussi pour modèle lart byzantin ; mais comme elle avait su recourir en même temps a l’observation de la nature, elle roussit ù se soustraire |>eu à pou A l’hiéralismo dos arts grecs do la décadence. C est ce uu’altesicnt le tvmpati de la grande porte do 1 egliso abbatiale de Vézelay et celui de la grande porte de la cathédrale d’Autun. ..... , ,

Au xii* siècle, la statuaire française s éloigne depuis en pliis de Ihiéralisme bvzanlin pour s appliquer ù 1 étude do la nature. L’école de ’rouloiise se distingue par une recherche intelligente do la vérité, du mouvement, en même temps que par l’habileté de l’exécution : les sciil|)lures du peut hAtol do ville de .Saint-Anlonin ~ rarn-et (.aroiiiie les chapiteaux des cloîtres de l’église de Saint-Sernin (vers IHO) musée de Toulouse], d autres fragments qui so voient à Moissac, à .Sainl-llilaire. à Saint-Bertrand de Comminges, témoignent d’une liuossc d observation cl d’une richesse de stylo exceptionnelles.

Une autre école ipii se développa H Angouleme, a Limoges Il Uierche. à Tulle, 4 Brivo, à Suuillac et à Caliors. entreprit de rompre le joug des méthodes byzantines, , ’ lubor dans la délicatesse précieuse de la sculpture une : le Ivnipan de la porte septenlrionale do la lie dcCahors. du commencement du xil’ siècle, est nien remari|uable dos productions do cette école. 1 Irovence. la statuaire demeure encore altacliee aux I , s antiques : le portail de Sainl-Trnpbime, d Arles.

t.rnuné on 115Ï. est comme le dernier soupir, en Franco, de lart gréco-romain. Kn revanche, dans les provinces du Nord, la statuaire s alfrancbii pou à peu de a tradition et produit des œuvres empreintesd un individualisme accentué. l’armi ces .ouvres, nous .itérons : les statues du portail occi.lental do la cathédrale do Ch.yires ; les statues baptisées du uom do t’tori» cl .le Clolilde, qui, de

( ;:it ;

l’église Notre-Dame de Corboil ont été transportées .laiis l’i^gliso abbatiale de Saint- Denis ; les cliapiloanx .le la crviite d.. .Sailli Bénigne, à Dijon ; le Ijmpan de la porlo Saint.-- Anne île la cathédrale .le Pans ; l.’s sculptures .lu portail do léglise do Laoïiel .le celui .le leglise .lel’liut.-aiilluii les slatues de Henri II, roi d’Angleterre, de Ki.hard l’.eiir de Lion et .les .Icux roiii.s, leninios do ces deux

i.rincos, 4 l’abbave de F vraiilt, etc.

Le xtif sièclelut. pour la France, une époque d .*panouissemoiil artistique. Les statuair.’s re.lior.lièrent la reproduction iiaivo .le la vi.’, apportant .In naturel .ans lo d.’veloppoinont .les .Iraperies, de 1 inlenti.iu et de la jus tesse .-lUX liillexions .lu . orps. Le rôle ipie joue la slatiian . dans les catbé.lralos .le rcpu.|Ue, est consi.lerabl.v lell. . .le Piris .le lloiirges. d.’ Komis, .lAmiens, de t liartns. iiit au preniior rang parmi ces merveilles. De toill.-s 1. écoles do sculpture, la plus pure est 1 école .le 1 lle-.l,. France, colle 4 la.piolle on doit les sculptures de la laça, o o.cidentale de Notre-Dame de Paris, qui, 4 l’cxcepiioii .lo .elles de la porto .Sainto-Anne, datent .lu début .lu xiti- s. Les progrès de la sculpture ne se ralentiront j.as au xtv siècle- do plus, cet art s’introduit maintenant dans il vie civile’. Les bétels .1.- ville, les hôtels privés se peul’. loiil de ligures expressives. Un fralio naturalisme sacliise grâce aux iuliuen.-es llamaii.lcs .loin la Buiirgogno est le lover. La puly.hruniio ajoute 4 l’art do la pierre s.ulptéesa note brillante. L art du tombeau s’élève peu 4 ■peu au premier rang. Le bronze, naguère en.-ore étire en feuilles et cloué, est maintenant fondu, repousse, ciselo. A Diion. les tombeaux d.-s du.-s do Bourgogne, l.-s magistrales ligures de Claux Sluler et d.- leau .le La lluerta niar-iuent l’apogée d’une sculpture a.lmirable .le vigueur et de vérité. Le déclin, pourtant, était proche.

Les artistes étrangers en renom .pie les princes faisaient venir altéraient peu 4 peu le .lévoloppemoiil de I art iiaiional ; cependant, jusipi’à la lin du xv siècle cctio influence étrangère ne nio.lilia pas .sensiblement les caractères i.articuliers do la statuaire.

Ce ne fut guère qu’4 partir de i :.30, époque de 1 arrivée du Hosso en France, que lart italien vint supplanter les traditions nationales. François I" a été iniproprom.-nl appelé le nci-e drs mis. Ils florissaient avant lui. I. i.leo .1 une Renaissance sousl-’rançois I"est une chimère qui 110 soull’ro pasexamen. C’est au commencement .lu xtii’ sié.lo qu’il faut chercher la restauration des arts, en Franco comme en Italie. L’école .le Fontainebleau, que fou.la Uosso, venu en Franco en i :. ;10, que dirigea ensuite lo I Primatice,venuen l.’i31,et sur laquelle BeuvenuloCelltni, venu très vieux, en 15to, ne put evorcor aucune influence, ’ introduisit, en réalité, dans l’art français un style élégant capricieux, assez séduisant au premier aspect, mai8 ïieu propre 4 s-itisfaire ù la sincérité .le 1 art.

F ;i dès lors, la sculpture française s’est d.’bailue. d.-ux ou trois siècles durant, entre l’instinct national et la tra- .lition italienne ou académique. Les divers mnmenli : du xvii- ot du xviii’ siècle ne sont guère que les phases alternatives, que des mo.los dictées par les salons, la littérature, la cour ou le goiit étranger. L’art Irançais est alors sous l’occupation italienne. La sculpture rfni-»Jie»iie a-erave encore le mal par un recul violent vers laniiiiuFté. Heureusement, le romantique relève la provocation Avec le grand Hude, commence la sculutiire moderne ; et, depuis le D.pm-I des Volunlnires, sculpK- a 1 arc de triomphe i Paris), la statuaire française a franchi toutes les étapes de la liberté avec Carpoaux, Falguière et Ko.lin. — Peinture. L’art de la peinture ne cessa point d être cultivé dans les Gaules, après la chute de la domination romaine. Les Francs et les autres barbares, en se convertissant au christianisme, ne pouvaient iiu encourager les peintres et les sculpteurs. Childcbert I" (il orner de peinlures les murs de églises construites 4 Pans sous son rè"ne. Gondebaud s’appliqua lui-même 4 l’art de poindre, et’remplit de ses ouvrages plusieurs oratoires. Grégoire de Tours fit peindre entièrement son église de Saint-Martin Cl celle de Sainte-Perpétuo par .les artistes français. A Autun, Siagrius ; ù Nevors, saint Colomban ; 4 Auxerre, Didier et Palladc firent exécuter .lans leurs églises des peintures et des mosaïques. Col usage prit un grand développement sous le règne de Charlemagne. Ce prin.-o donna lui-même des ordres pressants pour la restauration .1 la décoration des édifices religieux. Ses successeurs ne so montrèrent pas moins favorables 4 ces travaux (églises de Reims, de Fontcnello, abbayes de Luxeuil, de baint-Gcrmain de Flaix, etc.). ,. , .„ „„

Pendant la période carolingienne, lart de poindre en miniature fil de grands progrès. 11 s’est conservé jusqulj nous plusieurs manuscrits ainsi ilhisMs. On rec(>nnaU dans la plupart l’imitation du stylo byzantin- mats le génie national s y manifeste par l’originalilé dos pensées. Les mêmes cafacières .se rencontrent dans les peintures monumentales de l’église de SaintSavin, près de Poiti.-rs (xi- s )■ D’autres poinlures de la même épo.iuo et r|uelquos. unes même du xtf siècle accus,-nt une imitation plus entière des maîtres byzantins. Ce n est guère qu 4 partir du Xltf siècle que les artistes français rovii^niient 4 I observation de la nature, cherchent la vérité dans e peste la souplesse dans les poses et dessinent les ■l^P"»"^ avec p us do liberté et .le largeur L exécution t ;»K " èi. variété en vigueur et en éclat iSaiiit-Jean .1.- Pointers, sa nt-Salurnin de Toulouse, abbaye .le Saint-Martin .os^ Vignes 4 Soissons. l’ogliso haute de la Sainle-Cliapelle 4 Paris, crypte do la cathédrale .lo Limoges ancienne abtiavè de s^a’^^tit-Aubin 4 Anget-s, abbaye de t’I-’» ;!-,", por.-lio ,lo"Noiro-Dame-<les-Doms 4 Avigno,.. f'^"/„= ’.'•f ’ ;' ;„^" Mont-Sainl-Michel, cathédrales d Auxerre, de Coutances,

"•"Les^^’iistei’du moyen âge ne se ^’«r^T^LîTAMll^l^ .Ire 4 fresque ; ils poignir.-nt à la colle à I œuf, 4 1 1 ni le. La peinture en mosaï. ue ne cessa, ’"""«"’•^-’«.’"s fe^ ’^ cultivée ot la peinture sur verre produisit dos œuvres

’■"Âu’îr,"’tè.de :i !r, :V ;;. :;^’^ncaise, complètement dé-I g,ngée le ifmiti.ioi byzantine, se livre ^. ’»'«’■'" ; •"•°

dirocte do la nature f.es procédés d exécution se traiis-

l’irmen. moins rapidement ;’ le dessin l’emporte sur la co-I

loration ; l’or est moins prodigué. .1.1.

I Au XV siècle, Jean Foucquet, de Tours P"rU I .ar d • »

miniature ot du portrait 4 sa perfection. Ce fut de r’a"’™ I queî.nts’éuibllr en France, vers l’an neoe prenne

.les Clouet (Jehan), chef d’une famille do poriraitistos ce

lèbres. Sa réputation fut éclipsée par celle .le son fis, ’|U [ portait le même prénom, mais est plus connu sous le nom