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FRANCE

I - A la An >lu silurien, le y%-

■«[i, iiiit ilaiis lo iiurd iIp la Kruiu-o

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le> ^ . l’oriOivres. |torphriios. etc.

fc ::, 1 des mt-ra. Los lorrains secon-

dairKs ijui iurnuMit los iuu<’lirs profuiitlos des bassins <lo Farts. Jo rAiiuitatnc oï lUi Uhono. so pcl^venl amour Jes mauifs aDctopH. Ils ontotiroiit lo l’Iaiouu l’ontral ot liniitont lo ba.taia ilo Pans, la mor lot-aliséo & la tiii du pcrniieo à rEuro|>o orientale et au bassin nuWliterrnutVn, rocouvro e nord-t»si de la Krauro jiist|u’à la IisIito du Morvan ot du Plateau Contrai ; elle di^)tuso des calcaires Xrt% f<v.ci !ltf".Ts !MM<«<’lu’lkalki. Vers la lin de la poriodo, le-. ■ ’ jH)sor du KM’^*^ ^^ " sel j ;emnie.

po .Nmuo, la nier recouvre ^raduollc-

mc ! ■ . à l’exception de la Brela^îne, du

Plateaa * •iiir.il oi l’une pjirtie des Vo-ipos.

t^s marnes, les calcaires ou les schistes qui constituent lo lias ’«'Ht tr^s fossilit^res. l^os dépots coralliennes ot ’ s calcaires à débris d’cncrines, prennent

UD - :>penieni dans la Normandie et le Jura. A

l’épu , . /irassique. Pondant les époques liasiijuo et

inodiojurasM<(U<* , une partie dos Vosges et du Plateau Central était immergée, f.o bathoniou marque, pour le contre de la France, une période do soulévemeiil, et, sur le pourtour du Plateau Central, on trouve fréquemment dos assises contmoutates avec lignites intercalées dans l«s cou.-hes mannes. 1^ j>ériode suprajurassiquo est remarquable par te développement des formations coralligénes prot :ressivemcnt cantonnées â la fin de la période dans la région méditerranéonno. Les calcairos ooliibiques forment une auréole aux récifs, tandis que les dépôts do haute m- r s"tit des calcaires liibographiques. A la tin de la ) • émersion ne laisse subsister la mer que

daiJ et la région méditerranéenne.

C- ■• se retrouvent au début de la période

crétacée. I,o uord de la Franco émergé fait partie du continent woatdien. La mer recouvre cette terre pendant la séné infracrétacée ; elle y dépose do puissantes assises de crmie. Dans la région m’éditerranécnne, la sédimentatioD n’a subi aucune interruption : il y a pas.sage inson-Bible du jurassique au crétacé, que caractérisent des lamellibranches spéciaux, les rudistes. Une émersion presque complète du sol français ^^ proiluit. à la fin du crétacé. De très courte durée dans le oasstn de Paris, elle ]>orsisto ma début du ternaire dans lo Midi, sauf sur l’emplacement des Pyrénées et dos Alpes.

Err TERTiAiRR. rt) Ertenakin des mfTs. Un golfe occupe le bassin parisien pendant la période éocèno ;des mouvements de faible amplitude déterminent, sur los bords, do nombrenvos alternances de dép6ts marins (sables do Bracheux, de Beaucbamp. calcaire grossier de Paris) et de dépiïts d’eau douce ou do lagunes argiles ot lignites du Soissonnais, calcairos de SaintOuen. de Champigny, etc.). I^a produits de lévaporation des lagunes (sel ot gypse) occupent une grande place, à la tin do la pério<le. Dans le Midi, une mer plus profonde abandonne d’épais sédiments nummuliliques. Luc nouvelle transgression marine se produit à loligocéne ; K> bassin de Paris est recouvert, et des golfes profonds pénètrent dans la vallée du Rhin et dan** b- Plateau Central. Cet alTaissement est d’ailleurs

la mer disparaît et de grands lacs, vite as<-’ -nt une grande partie du sol.

I>.i I î’AjMiTnine. les dépôts d’eau douce alter-

nent :t’^- 1rs . >.. La mer nempiéto que fort

peu dans lo bi- le, où la plupart des dépôts

oluru- ii’-^ ..ir o dans dos eaux douces. La

pér ■ i>.ir une transgression d’abord son-

sib !’ • l Aquitaine et la vallée du Khône,

mai iite ces deux bassins, ainsi quo la

ba^ 1 Luéto. Les phénomènes orogéniques qui

se ! ■ ’pt chassent la mer et no laissent plus

sub» ,.^,. > la vallée du Khône. que des lagunes. I«a

mer y revient encore au début du pliocène, puis disparaît définitivement. Ix- pliocène est encore une période de grands lacs pour la vaiféo de la Saône ; mais cost, avant (ont, une époque d’activité éruptive.

6) ph-inom^nf» omy^niifuea . A fin do l’époque éocèno

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haines do Provence, autrefois continues. a’isvi çr snnî produits les derniers mou- • apparaître les terrains

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r-, vo retrouve dans tout

Ituiilui.tiais. Ces niouvemenLs ont . de la mer A travers les massifs aiée du Rhin) et du Plateau Central lu miocène, les mouvements oroaine des Alpes et le Jura. La potisau Plateau Contrai et y détermine I. dont le» synelinaux oflTondrés forwlier et de la I<<Jtre et du Rhin. Des ’ ' - - - ’ it i la lin du mio-

> nos volcaniques

. j l’ndant le miocène

••n aetivité dès le mio-

V’ivercri^ Aupliucèno

. émettent

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1 des puys.

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■ Grands glaciers

Vli^s. des Pyré-

-ands cours

la France.

aire.

est furniee pur trois massifs ans la fin des temps primaires (Bre-

nées, du Pliti<.<au Lon’.ral e : d’eau qui ont creusé le^ v

L’homme ;) !. !. ipnir t.endaiu

En rév i

ciens, in : 1

tagne, Vo^ ;.-^. i ...ieau Central*, réunis par les sédiments dos mers secondaires et tertiaires. Le Dassin de Paris a émorgéà la fin do l’oligocène : lo bassin de l’Aquitaine au milieu du miocène ; enfin, la %*allée du Rhône, exondéo

aprùs lo pliocène inférieur, a soudé les Alpes au Plateau Central. Des montagnes volcani»|ue8 se forment, pondant lo mioeèno supérieur et le pliocène, dans lo Velay ot l’Auvergne. Sur lo sol ainsi constitué, l’ieuvro dos agents atmospliénques a créé le modelé actuel.

— iivUff ilu sot. IV même *iuo toutes les fornintions géologiques, toutes les l’oriiies de relief sont représonlées sur lo sol français. Plaines, hauts plateaux, chaînes île luontagiies s’y succèdent de 10. à l’K. selon des altitudes croissantes, figurant, sur un territoire d’étenduo restreinte, les principaux accidents du relief de l’Europe, dont la France présente comme iiii raccourci.

On peut considérer comme formant l’aréto dorsale do la Franco te bourrelet à pou près continu i{ui unit les Pyrénées aux Vosges, fortement redressé entre lo col de Nauroiizo et le seuil de ta Itoiirbinco, sous tes noms de Montagne-Noire (ï.îlO m.), Cévennos (1.702 m., monts du Vivarais (1.751 m,), du Beaujolais (1.012 m.), du Charolais (605 ni. s’abaissant ensuite au plateau do Langres, mais sans cesser de présenter ce trait caractéristique d’une très forto déclivité du versant est. A l’O. do l’arête so développent dos étendues considérables do plateaux inclinés dans la direction do l’Océan ; au N.. plateaux du Bassigny (3 :>0 ù. 400 m.) ; au S., plateaux calcaires des Causses, do 700 à l.ioo métros, ot, surtout, au contre, la large masse du Plateau Central, dont lo socle primaire, élevé d’abord do l.ooo à l.lOO mètres, s’étale vers l’O. on immenses croupes : plateaux de Mille-Vaches (i>r.l m.), de Cîent-ioux (731 m.), do Combraillos (721 m.), de la Marche (.ISO m. mais dont la partie orientale a été remaniée par les éruptions tertiaires qui ont dressé, sur lo souljassoment primitif, les atignomonts volcaniques du Votay (1.423 m.l, le cône du Cantal (1.85G m.), étalé los basaltes de la Planôzo (l.loo m.), du Cézallicr (i.ïOG m.) et du Mont-Doro (1.886 m.), ouvert les cratères dos Puys (1.465 m.), on un mot dressé do nouvelles montagnes sur le soulèvement en partie rasé, ot accusé davantage les dépressions anciennes du Velay, du Forez et de la Limagne.

Au Massif Central il faut rattacher, au N.-K., lo Morvan (902 m.) et surtout los Vosges, dressant entre 1. loo ot l.ooo métros leurs bailoua au-dessus de la plaine alsacienne, vers laquelle elles tournent leur versant abrupt, tandis quo lo versant ouest s’incline doucement au-dessus du plateau lorrain. Il faut y rattacher, surtout à 10., les arêtes granitiques, qui constituent en Bretagne les montagnes Noires ^223 m.), le Bocage vendéen (mont Mercure, 309 m.), et, plus au N., los collines do Normandie (413 m.).

Entre la Marche et le Bocage, le Poitou (145 m.) fait communiquer les deux grandes dépressions, fort dissemblables, de l’Ouest français. Au N., la dépression parisienne présente une remarquable disposition de cuvettes emboîtées, l’affiourement des couches géologiques, do plus en plus récentes à mesure qu’on avance vers le centre, étant marqué par un ressaut do terrain, ou falaise : côtes do Moselle (4 10 m.), de Meuse (385 m.), falaise do Champagne 1397 m), de Brie (207 m.). Sur la périphérie prédominent les hautes plaines (Champagne, Lieuvin, pays de Caux, Beauce). Au centre s’accusent los fonds du Gatinais ot do la Sologne.

La dépression aquitaine est autrement disposée. Au N.-O., los plateaux du (juercy rappellent, attt’nués, les causses rouerguats. Au S., aiï contraire, au pied du gradin abrupt des Pyrénées, dont les cimes se dressent entre 2.500 et 3.500 mètres, se développe un large plateau fluvioglaciatro, dont lo sommet principal est au plateau do I-auncmezan, par 7|0 m. d’altit. ; l’éventail des rivières du Commingos, de l’Astarac et du Bîgorre l’a découpé on longues traînées de coteaux divergents. La Midouzo et la Gélise marquent au N.-O. leur limite d’extension, au delà de laquelle se développent los plaines de l’Albrcl et des Landes.

Le fossé du Rhône et do la Saône marque la séparation entre les reliefs do date ancienne et ceux de date récente : Alpes ot Jura. Les derniers contreforts dos Alpes embarrassent la vallée du fieuve, à partir de Lyon. A mesure que l’on avance vers lE.. la violence et la netteté dos reliefs, escarpements do calcairos, aitîuilles do granits, trahissent la jeunesse du soulèvement, dont los gradins, séparés par de profondes vallées longitudinales, s’ètagcnt à dos altitudes croissantes : Préalpes, avec los montagnes do Luro (1.827 m.), du Lubéron (1.125 m.), du Vercors (1.608 m.), do la (îrandc-Chartreuso (2.087 m.) ; Alpes calcairos, avec les massifs du Dévoluy (2.793 m.), du Pelât (3.053 m.), etc. ; Alpes cristallines, où so dresse le mont Blanc (4.810 m.). Ici encore, ladissymétrio do la chaîne, s’élevant par efforts successifs du côté français pour tomber en abrupt sur le Piémont est flagrante. — Même caractère dans le .lura. I.^ relief do la chaîne est moindre, variant entre 1.700 et 930 mètres. Au-dessus des plateaux étages qu’entaillent l’Ain et le Doubs, se multiplient à l’K. les longs chaînons parallèles, coupés d’étroites cluses, dont les derniers dominent comme un mur la dépression de Ncuch&tel. Par le Jura, qu’une trouée peu élevée (Valdieu, 313 m.) sépare des Vosges, l’accès du sol français achève de se trouver fermé à l’E.

— Côtes. La Franco possède un développement littoral d’environ 2.700 kilomètres, dont 2.075 environ sur l’Océan, et 625 sur la Méditerranée.

Elle n’a sur la mer di* Nord quo 72 kilomètres de côtes, de nature très variable. Les sables ont formé dos dunes mouvantes, barrant ta rc ite aux cours d’eau. Sur ta terre s’alignent des marécages, qu’il faut dessécher sans cosse. Dnnker<|ue seul,gr&ce à des travaux considérables, reçoit do gros navires.

A ro. do Calais, an contraire, la mer so brise sur les talus du Boutonnais. Les raps Blanc-Nez et Gris-Nez se dressent, ii lon mètres ot 5o mètres au-dessus du niveau de la mer. Le cap d’Alprech, À l’abri duquel s’est développé Boulogne, marque la fin de ces premières falaises.

Aussitôt après reparaissent, en etret, les basses plages d’alluvions. jusqu’à ta réapparition, avec la Somme, des eôtes escarpées et crayeuses du pays de Caux et du I,ieuvin. I*a crête des falaises domine souvent les flots do plus de 100 métros, et elle n’est coupée que par tes vallées dos cours d’eau côtiers. Des caps (pointe d’Ailly, cap d’Antifer, cap do La Hèvoi. sont tes murailles los plus avancées de la falaise ; les golfes ne pénètrent pas profondément dans tes terres, le plus souvent resserrés entre deux falaises à l’issue d’une vallée. 1^ meilleure articulation est formée par l’estuaire de la Seine, ce qui explique l’importance du port du Havre. Les autres ports (Ault, Etretat, Fécamp, Saint-Valery-on-Caax) ne «ont guère que des abris pour

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des ban|uefl de pêche. La mer remanie sans cesso cetto côte : de la Seine ù la Hresle elto procè<le par érosion ; do la Breslo à la Canclie, par atterrissenieut continu.

La côte du Calvados forme transition ontro tes falaises du pays do Caux ot tes péninsules du Cotontm et de ta Bretagne. Dans sa première section, cette côte est, on général, plate ou bordée do petites dunes ou do médiocres collines. Au large, les rochers du Calvados sont les ruines d’uno ancienne côto détruite. A l’intérieur do cetto barrière se sont développées de vastes étendues sablonneuses. Les abris (petits ports uu stations balnéaires) sont for niés, pour la plupart, |>ar les estuaires des fleuves côtiers (Trou VI lie, liourgaio, Divos). Lo seul golfe liospitalier est la rade do ta Hougue.

A la pointe do Sairo commence te littoral roi’houx et découpé, précédé, au large, d lies, d Ilots et d’écueils. C’est lo Cotentin, avec ses roches schisteuses et granitiques, qui se prolonge on mer par des roches immergées sur lesquelles se brise lo flot (raz de Barfleur). Entre cotte pointo et colle do la Hougue se creuse lo golfe au fond auquel s’abrite Cherbourg. En face dos îles anglo-normandes, morceaux détachés du continent, apparaissent des pointes rocheuses (cap Cartorot, pointo du Roc), entre lesquelles le sable s’accumule et reconquiert le terrain porlu. 11 en est de même dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Entre la baie du Mont-Saint-Michel et ronil)Oiichuredo la Luire s’articule à la France continentale ta {M’uinsuto de Bretagne. Nulle part il n’y a mélange si intime do la terre et do l’eau, plus e :rando variété do contours et do formes. D’abord assez bas avec lo golfe de Saint-Malo, los rochers s’élèvent entre Dol et Cancale avec ta pointe du Orouin et celle do Mcinga et deviennent formidables avec le cap Fréticl. au fond duquel se cache la baie do la Fresnaye. C’est alors une véritable dentelure de pointes avançant vers la mer (cap d’Erquy, pointes do Talbert, de Corsen, Saint-Mathieu), ou de golfes ccbancraut largement lo littoral (baies do Paimpot, de Morlaix. estuaires de l’Abor-Vrach et de l’Aber-BenoU). Face à rAtlaniiqtio, s’ouvro la rado de Brest avec la presqu’île do Crozon, et les baies do Douarnonez et d’Audierno.

La côto s’abaisse alors et change do direction ; les sables ont tapissé les granits ot adouci le dessin du rivage ; des écueils prolongent en mer tes saillies du littoral. Pourtant, elle offre encore des accidents varies avec les anses do Benodet. do Concarnoau. d’Etol, la presqu’île de Quibcron, qu’un isthme de sable rattactie au continent, lo golfe de Alorbihan.semé dites, ot la presqu’île do Sarzeau.

Enfin, sur tout le pourtour de ta péninsule, de nombreux îlots flanquent do près ou do lom ta bordure littorale (Brehat, Ba(z, Ouossant, los îles Molènos, les Glcnaus, Groix, Belle-Isle, Houat, ilœdic, etc.).

Au sud de la Loire, commence le littoral rectiligne, bas, sablonneux do la Vendée et de la Saintongo. La pointe de l’Aiguille dépasse à peine le littoral dosSablosd’Olonne. Quant aux baies, sauf colle de Bourgneuf, largement ouverte et d’ailleurs envasée, il n’en existe pas d’autres que les estuaires des fleuves côtiers. Le port <le La Kochelle, La Palisse, est absolument artificiel ; celui do Kocbefort est menacé par les sables. Mers et fleuves tendent à envaser ce rivage et une série d’iles (Noirmouiier, Yeu, Rô et Oléron), marque la ligne des anciennes côtes. Elles so rattachent à nouveau à la terre par l’apport des sables.

Au sud de la presqu’île d’Arvcrt s’ouvre l’estuaire de la Gironde. Puis commencent les dunes landaises. Derrière elles, los caux de la mor se sont endormies on étangs nombreux, dont un seul commuiiiquo avec la mer : lo bassin d’Arcachon, dont l’entrée s’est maintenue grâce au courant de ta Leyro.

Avec lAdour, "commence la côto rochouso des Pyrénées. A l’abri des caps, so sont créées les stations do ViciLX-Boucau, Cap-Breton, Biarrits et Hendaye, et lo port important ot accessible de Saint-Jean-de-Luz.

La côte méditerranéenne française présente la forme d’uno courbe concave, suivie d’une courbe convexe. La première est basse, sablonneuse, bordée d’étangs ; la deuxième est rocheuse, armée de caps en saillie et creusée do golfes ; ta première n"a pas de ports naturels (Agde est à rëmboucburo de l’Hérault et assez loin de la mer ; Cetto réclame continuellement do grands travaux) ; la Provence s’enorgueillit du grand port de Marseille et du port do guerre de Toulon, puis de ceux do La Ciotai, Ilyéres, Antibes et Vitlofrancno. La côte languedocienne égrène ses étangs do Sainl-Nazaîre, do Leucate. de Sigean, de Thau, de Maguelonne, de Mauguio ot d’Aiguemortes, qui s’ensablent do plus on plus et quo no défend aucun cap important. I^ côto provençale, à part l’étang do Berro, qui n’est du reste qu’un golfe profond, n"a plus d’étangs, mais projette vers la mer les hautes saillies des caps Nègre, Lardier, Camaret, Martin, etc. Exception faite des golfos de Banvuls, de Port-Vendres et de Collioure. le Languedoc n’ofl’ro aucuno anse accessible, et. au contraire, la Provence est hospitalière ^ver les golfos de Saint-Tropez, do Fréjus, de la .Napoiile, Joiian, Viltefrancbo. Enfin, la côte du Languedoc n’est bordée d’aucune île, tandis qu’au largo des côtes do Provence, se groupent les lies do I>érins et d’Ilyères.

En résumé, les côtos françaises do l’Ouest sont mal protégées, par leur orientation même, contre les menaces de l’Océan. La structure et la constitution géologi(|ue des terres quo touche l’Atlantique ne sont pas, en général, favorables ; ici (Flandre, Poitou, Saintontre, Landes), la

5 laine est en contact avec les flots et les bons ports font éfaut ; ailleurs, les falaises se dressent, mais la violence de la mer détruit cet avantage et ta profondeur est supprimée par l’apport des débris du littoral. Los meilleurs abris sont les golfes bretons et les estuaires des fleuves.

Ijt côte méditerranéenne offre, an contraire, do belles qualités d’articulation, parce que de hautes montagnes y touchent la mer. exception faite pour le Languedoc. La mer y est plus tranquille que l’Atlantique et n’attaque pas aussi furieusement la côte. D’uno manière générale, la nature na donc prodigué à la France ni les golfes profonds, ni les caps saillants, ni les Iles découpées.

— /Jtjdroi/raphie. Il est difficile de donner une classification rationnelle des cours doau do la France, parce que. nulle part au monde, l’aspect des fleuves n’est plus varié ni les caractères plus complexes.

On peut cependant tes répartir en trois groupes, lo premier comprenant lo Rhône, ses affluents et les fleuves côtiers qui convergent vers la cavité du golfe du Lion. Une deuxième catégorie comprendra la Loire, la Scino et même la Garonne. Enfin, un troisième groupement