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distingué, virtuose haoile sur la harpe, il eut en son temps la renommée d’un compositeur admirable et d’une verve féconde. Toutefois, il no reste de lui, maintenant, que cette romance de seize mesures, d’un tour aimable et naturel, et moins plate que les vers sur lesquels elle fut écrite :

FLEVA

FLLNGOT

A-dieu , je vais Voua quit-ter poui* ja— mais

Grotte jolie.

Dans ce temps fortuné

Près (le Mario

SI promptpmenl paasé,

Ton réduit solitaire,

Asile du mystère.

Put pour mon cncur

Le temple du bonheur.

Jours de tendresse

Comme un beau son^e ont fui ;

Jours de tristesse,

De chagrin et d’ennui.

Loin de ma douce amie

Désormais, de ma vie.

Vont pour toujours,

Hélas ’. flétrir le cours.

Terre chérie

Où j’ai reçu le jour.

Jeune Marie.

Objet Je mon amour,

Ro.her, bot* de la rive,

Echo, nymphe plaintive,

Adieu ’. je vais

Vous quitter pour jamais.

Fl*EVA (Nicolas), homme politique et écrivain roumain. né à Focchani en 1840. Il étudia à Bucarest et en Italie, puis revint en Roumanie, où il embrassa la carrière d’avocat. Kn mO’mo temps, il se jota dans la politique, fut élu député ci maire de Bucarest. En 1886. il donna sa démission do maire et prit part aux démonstrations tumultueuses de lopposition unie contre le cabinet Stourdza-Bratiano. Kn 1893, il accepta le portefeuille du ministère de l’intérieur dans le nouveau cabinet libéral, pour démissionner un an après et rentrer dans l’opposition. En 1897, 11 créa un journal quotidien Dreptatea (« la Justice o) et, en 1899. il fit partie du cabinet conservateur Lahovary-Cantacuzène. On a de lui, entre autres : Prerogativele adunarii deputatilor (1877) ; Misterile politici capitaiei (1886) ; Begim autocratie (1893) ; etc.

Flevo (lac) [lat. Fleviim], nom que les anciens donnaient à un lac du pays des Bataves (Hollande), couvrant une partie des provinces actuelles d’Utrecht et d’Over-Yssel, jusqu’à Eckhuysen, et qui communiquait avec Tocéan Germanique par la Vlie (Flevum ostium). L’entrée du lac était défondue par une forteresse. En 1225, une irruption de la mer, qui submergea trente lieues de pays, changea co lac en un golfe appelé Zuyderzée. Une nouvelle inondation, vers 1400, sépara l’île de Texel de la pointe nord de la Hollande. C’est par ce nouveau passage vers la mer du Nord que les navires de haut bord peuvent arriver jusqu’au grand port hollandais d’Amsterdam. Dans le lac Flevo se trouvait Vile de Flevo, aujourd’hui tlo d’Ens.

FLEXIBILITÉ (y7^-A*s() n. f. Qualité de ce qui est flexible : La FLEXIBILITÉ de l’osier, de la baleine.

— Par ext. Qualité de ce qui change facilement et rapidement la direction de ses mouvements : La flexibilité des gestes, de la démarche, il Flexibilité de la voix. Souplesse qui lui permet de passer facilement d’une note à une autre.

— Fig. Qualité de ce qui se prête, de ce qui se plie aisément : La FLEXIBILITÉ d’esprit rend de grands services.

— Anton. luflexlbilité.

FLEXIBLE {flA-ksibl’ — du lat. flexibilis ; de flectere, fléchir ) a’ij. Qui est souple ei se courbe sans peine sous l’effort : L’osier est flbxiblb. Membres flexibles.

— Par ext. Dont les mouvements sont souples et variés : Gestes flexibles. Démarche klrxiblb. ii Dont les intonations sont souples, faciles, rapides, variées, on parlant de la voix ou des sons : Voix, Gosier flbxible.

— Fig. Souple d’esprit et de caractère ; qui s’accommode facilement aux circonstances : prompt à se prêter aux idées ou aux volontés dautrui : // est bon d’être ferme par tempérament, et flkxiule par réflexion. (Vauven.)

— Syn. Flexible, docile, souple, v. docile.

— ANTON. Cassant, inflexible, raide ou roide.

FLEXICADLE { (lè-ksi-kàV — du lat. flexus , fléchi, et eauUs, tige) adj. Bot. Qui a une tige flexueuse.

FLEXION [fè-ksi — lat. flexio ; de flexus, fléchi) n. f. Etat do ce qui est fléchi, courbé, dévié do sa forme par un effort : La flexion d’un ressort, d’un are.

— Anat. Action des muscles fléchisseurs : La flexion de l’avant-brns, de la jambe.

— Constr. Déformation qu’éprouve un solide prismatique lorsqu’il est sollicité par des forces qui agissent dans son plan de symétrie et qui sont disposées symétriquement deux à deux par rapport à ce plan.

— Gramm. Variation dans la forme d’un mémo mot, suivant l’emploi qui en est fait : Les flexions finales s’appellent désinences ou terminaisons.

— Milit. Déformation que le tir détermine dans le canon des armes à fou portatives et qui produit des déviations systématiques de la balle.

— Encycl. Constr. et mécan. La flexion est, de toutes les déformations, celle qui donne lieu, dans les solides, aux phénomènes les plus apparents. Dans les constructions, par oxomplo, les poutres dos planchers, dos combles, montrent immédiatement, par les flèches qu’elles prennent sous l’action do leurs charges, que certaines réactions moléculaires sont mises en jeu pour y résister, et cette déformation est d’autant plus visible que l’on cherche davantage à économiser la matière dans toutes les pièces transversales de co genre. Or, depuis longtemps, des règles empiriques ont fixé leurs dimensions minima pour presque tous les cas de la pratique. On a également essayé do faire la théorie dos phénomènes de la flexion. Les premières règles que l’on connaisse sont dues à Galilée, puis à Mariette et à Leibniz : elles reposaient sur cette hypothèse que les fibres allaient en s’allongeant à partir de la face concave, qui no subissait elle-même aucune modification dans sa longueur. Mais les expériences succes-

sives do Duhamel, de Monceau, de Dupin et Daleaa. de Dupin et Richard, de Morin et Tresca, ont démontré que cette tliéoriu était fausse.

— Linguist. On appelle /îexion la modification qu’éprouve an mot dans son radical ei dans sa terminaison, suivant les nuances d idées qu’il s’agit d’exprimer. La flexion caractérise certaines familles de langues (sémitiques, cliamitiques, indo-européennes), co les opposant aux idiomes monosyllabiques et agglutinants. Dans les langues à flexions, les voyelles radicales ou désincntielles peuvent varier {apophonie, ablaut), et le sens propre et originel des suffixes, qui n’ont pas d’existence indépendante, se laisse rarement entrevoir. La flexion sémitique diffère notablement de la flexion indo-européenne. Les racines sémitiques, remarquables par leur fixité et par les trois consonnes qui en forment lossature, sont susceptibles de variations vocaliquos très nombreuses (hébreu kâtôb, écrire ; kôtèb, écrivant ; kétdb, un écrit, etc.) ; le nombre des désinences sémitiques est peu considérable. Au contraire, en indo-européen, il y a une grande richesse de suffixes, et l’apophonie vocalique (grec leipô, leloipa, elipon ; allemand finden, fand, gefunden) est moins compliquée. D’après do Saussure, toute syllabe indo-européenne frappée de l’accent, soit dans la racine, soit dans un suffixe, contenait primitivement un e bref qui disparaissait en syllabe atone et se changeait en o bref dans d’autres conditions d’accentuation. Cette hypothèse ingénieuse, peut-être un pou trop géométrique, so fonde sur do nombreux faits d apophonie dûment constatés, et sur l’alternance de e et de o dans les tbèmes de déclinaison et de conjugaison. Lo phénomène serait d’origine phonétique et où au déplacement de l’accent do la voyelle au suffixe, ou inversement. Plus tard seulement, à la variation de la forme se serait liée une variation de sens. Quant à l’origine des syllabes suffixales, elle est encore plus obscure. Dans la théorie de l’agglutination, les suffixes seraient d’anciens mots indépendants (tel, en français, lo suffixe adverbial ment, qui vient du latin mente). Pour les partisans de Vndaptalwn, les suffixes sont des parties de mots isolées par l’analyse arbitraire du sujet parlant (tel le suffixe onal dans méridional, qui provient duno fausse coupure pratiquée sur septentrional). Les deux théories ne sont, d’ailleurs, pas contradictoires, et, dans im domaine aussi complexe que le langage, on peut les considérer comme représentant chacune une part de la réaUté.

FLEXIONNEL, ELLE {flè-ksi-o-nél’) adj. Gramm. Qui a rapport aux flexions ; Eléments flexionnels. il Qui possède des flexions : Langues flexio nnblles.

FLEXUEUSEMENT (flè-ksu) adv. D’une manière

flexueuse.

FLEXUEUX Ulè-ksu-eû)^ EUSE [du lat. flexuosus ; de

flexus, fléchi) adj. Courbé alternativement dans deux sens différents ; ondulé : Tige flexueuse. Pédoncule flexueux. Des Joncs flkxukux ceignent la mare. (Jean Moréas.)

FLEXUOSITÉ iflè-ksu) n. f. Etat de ce qui est flexueux ; chacune des courbures d’un objet flexueux : La flexuosité d’une tige.

FLEXURE iflè-ksur’) n. f. Géol. Mode de plissement, dans lequel la courbure

qui raccorde les cou-

ches horizontales pla-

cées à des niveaux dif-

férents ne comporte

ni chevauchement ni

rupture, et se fait en

une pente plus ou moins raide, mais continue. (C’est, en somme, un pli à un seul versant, monocUnal.)

Flet, comm. de Saône-et-Loire, près d’un affluent de la Grosne, arrond. et à 25 kilom. de Chalon-sur-Saône ; 602 hab. Vignobles produisant des vins rouges et blancs dans les climats de Bimont, tes Garaudes, les Sermelles, etc.

FLIBOT {bo — de l’angl. fly-boat, bateau-mouche) n. m. Sorte de flûte hollandaise, bateau plat et renflé, à deui mâts, haut de bord, à arrière rond, et ne dépassant pas 100 tonneaux.

FLIBUSTE {bussf — subst. verb. de flibuster) n. f. Piraterie, pillage sur mer. li Aux xvii» et xviii* siècles, Association de forbans faisant une guerre acharnée aux Espagnols dans leurs colonies des Antilles, u Nom du navire monté par les flibustiers. (Peu us.)

FLIBUSTER [sté — rad. flibuste) v. n. Faire le métier de pirate.

— Par ext. Faire im métier frauduleux, chercher des bénéfices malhonnêtes.

— V. a. Pop. Voler, filouter : Flibuster un parapluie.

FLIBUSTERIE {ste-ri — rad. flibuster) a. f. Piraterie.

— Par ext. Filouterie : Les flibcstebibs des escrocs. FLIBUSTIER [sti-é — de lanc. angl. flibutor, empruntée

au hollandais vrijbueter : proprem. • libre faiseui" do butin »}n. m. Pirate de l’Amérique méridionale, aux xvii* et xvin» siècles, il Par ext. Personne qui vit de rapine : Acs premiers rois de Borne étaient des capitaines de flibustiers. (^Volt.) I ! Filou, personne qui cherche à tromper à son profit : Beaucoup ae commerçants sont des flibustiers autorisés et patentés.

— Encycl. L’histoiro des flibustiers est encore mal connue ; on désigne sous ce nom les membres d’une association composée d’Européens d’à peu près toutes les nations, fondée pour attaquer et piller les vaisseaux cspa-

fnols. Us s’unirent aux boucaniers. Français émigrés ans les îles, à Haïti en particulier, et qui étaient persécutés par les Espagnols, quo leur présence gênait et inquiétait. Les flibustiers furent même organisés militairement et ils sur’écurent à la création de la colonie de Haïti, préférant leur vie avcniureuso au métier de colon. L’ilo do la Tonne, au N. de Saint Domingne, resta longtemps leur quartier général. Sous le nom de Frères delà Ci’tli’. ils écumèront longtemps la mer dos Antilles, s’attaquant aussi bien aux navires de guerre qu’aux villes fortes, sous la conduite de chefs de toute nation, tels que Laurent de Graff. Grammont. do Lussan. Morgan, etc. La gurrre franco-ançrlaise amena la disparition de ces hardis pillards, qui avaient infligé des pertes ciuclles au commerce espagnol, avec, quelquefois, l’adhésion tacite du fouvernemenl français qui. en 1697. leur donna une place ans l’escadre de Pointis. chargé de lexpédiiion do Carthagèno. De nos jours, lors des récents soulèvements de

Fieiure.

Cuba, on a prononcé le nom de ■ flibustiers ■ à l’occasion de la saisie de navires américains, cherchant à forcer lo blocus pour faire passer aux insurgés de la contrebande de guerre : mais il y a loin des audacieux marins da xvu* siècle aux contrebandiers d’Amérique.

Flibustier ^lb), comédie on trois actes et en vers, de Jean Richepin (Comédie-Française, I888j.— Pierre Legoéz est parti sur un corsaire, À 1 &ge de douze ans. Comme il n’a pas reparu à Samt-Malo depuis dix ans, sa fiancée Janik croit qu’il est mort ; seul, le vieux Legoéz a confiance en le retour do son petit-fils. Pendant une absence du vieillard et de la jeune fllle, un matelot se présente. C’est Jacquomin, rapportant le coffre où Pierre, son camarade de bord, enfermait ses souvenirs de famille. Jacqucmin croit aussi à la mort de son compagnon. Le vieux Legoéz rentre à co moment accompagné do Janik, et la mère de la jeune fille, à qui s’est adressé Jacquemin, n’a que le temps de le supplier de se faire passer pour Pierre aux yeux au grand-père, afin de lui procurer la courte illusion d’un retour. Jacquemin, puisqu’il doit reprendre la mer dans cinq jours, accepte et joue son réle da mieux qu’il peut, jusqu’au dangereux moment où la belle Janik

— qui n’est pas dans le secret — vient lui parler d’amour, le croyant son fiancé. L«’honnète Jacquemin est pris do honte et se révolte ; il avoue la supercherie. Pierre Logoëz, le disparu, rentre à l’improviste chez les siens. D’abord, il veut tuer Jacquemin. qu’il accuse de lui voler le cœur de Janik ; le vieux Lc^ooz se contente de montrer la porte à l’imposteur qui la berné ; mais Janik, sur le seuil, lui crie qu’elle l’aime. Pierre Legoéz unit lui-même Jacquemin à sa fiancée. Pour linielligence de ce dénouement, il faut dire que Pierre, échappé au désastre du corsaire, est devenu un riche mineur, renonçant pour toujours à la vie maritime, ce qui est une grave déchéance aux yeux du grand-père et de la fiancée.

Richepin a su imprimer à son sujet une marque puissamment poétique et toute personnelle. — De cette comédie, J. Richepin a tiré le hvret d’un opéra en trois actes, musique de César Cul, représenté sans succès À rOpéra-Comique, le 32 janvier 1894.

FLIC ou FLIQUE n. m. Arg. Agent de police.

FLIC FLAC. onomatopée servant à exprimer le claquement d’un fouet, le bruit d’un soufflet, etc.

— n. m. Flicflac. Arg. Effraction. (On dit aussi fbic nue.) Il Faire le flicflac. Fracturer.

— Chorégr. Sorte d’entrechat, où les pieds battent rapidement l’un contre l’autre.

FLICFLAQUER (ké) V. n. Faire flic flac, faire entendre des bruits secs comme ceux d’un foaet.

FuHBT, ville d’Angleterre (comté de Cumberland), sur le golfe de Solway ; 2.450 hab. Bains de mer ; hotiiUères.

FIJN (de l’angl. flint, silex) n. m. Pierre employée autrefois pour polir les armes, fourbir les lames d’épée. (,11 est douteux que le flin des auteurs du xvii* s., comme Monet, soit le flint actuel, ou silex pjTomaque. C-e serait plutôt l’hématite ou fer oligiste, pierre do sanguine, servant encore aujourd’hui â polir les métaux.)

Flinck (Govaert), peintre hollandais, né à Clèves ea 1615, mon à Amsterdam en 1660. ËUève de Rembrandt, il parvint à imiter de telle sorte la manière de ce dernier qu’il est très difficile de distinguer un certain nombre de ses ouvrages de ceux de Rembrandt. Flinck. toutefois, ne se borna point à ce talent d’imitation ; il se fit une manière qui lui est propre, et peignit également bien l’histoire et le portrait. Pendant longtemps, il travailla pour l’électeur de Brandebourg et le duc de Clèves. Parmi ses tableaux, nous citerons : Marcus Curius refusant les trésors des Samnites ; Salomon demandant à Dieu le don de la sagesse, à Amsterdam ; la Vierge et Venfant Jésus ; Vénus et l’Amour ; Alexandre cédant Campaspe à Apelle ; Jeune bergère ; les Anges annonçant ta venue du Messie, etc. Deux superbes portraits de Flinck et de sa femme, signes Rem-BBANDT, se voient à la pinacothèque de Munich.

FUNDERS Range, nom d’une chaîne de montagnes de l’Australie méridionale, qui commence au S. du 30* parallèle, longe le bord oriental du lac Torrens, et finit au fond du golfe de Spencer.

Flinders River, nom d’un flenve cétier du Queens-

land. tributaire du golfe de Carpentario.

Flinders iMatthew). navigateur anglais, né à Donington , Linrolnshire^ en 1760, mort à Londres en 1814. Officier de marine en Australie en iTSa. Flinders entreprit avec George . Bass. chirurgien dans la marine royale d’.

gleterre, d’explorer ce continent encore inconnu. Ils visitèrent le littoral sud-oriental de TAustralic (1795-1"97) et, en 1"98, constatèrent le caractère insulaire de la terre de Van-Diémen, après avoir franchi le détroit qui porte, depuis lors, le nom de < détroit de Bass <. De ISOI à 1803, il étudia le littoral méridional de r.ustralie, les golfes Spencer et Saint-Vincent, puis le golfe de Carpentarie. Flinders, au retour, dut relâcher à l’ilc de France, au moment où la guerre reprenait entre la France et l’Angleterre. Il fut retenu prisonnier de guerre par le général Decaen jusqu’en 1810- On doit à Flinders uu Vofjage à la Terre australe pendant tes années ISOI, tSOi et fSOS (18U), qui contient le récit de ses explorations et do ses découvertes.

Flinders (Tbrrb dk), nom donné à la partie de la côte méridionale de l’Australie, bornée à l’O. par la Terre de Nuyts. A l’E. par la Terre de Baudin, explorée eo 1802 par Flinders.

FLINDERSIE {dèr’-sf) n. f. Genre de méliacées, tribu des cédrelées, comprenant des arbres à feuilles ponctuées, coriaces, dont on connaît douze espèces, d’Australie et de Nouvelle-Calédonie.

FUNES-LÈS-MORTAONE, comm. du départ, du Nord, arrond. et à 23 kilom. de Valenciennes. sur l’Escaut ; 1.866 hab. Construction de bateaux, moulins.

FlINES-LÈS-RACHES, comm. du départ, du Nord, arrond. et à 18 kilom. de Douai, sur la Scarpe ; 4.074 hab. Ch. de f. .Norvl. Commerce de bestiaux. Fabrique de sucre, distillerie, moulins, brasseries, briqueteries. Fîmes a possédé une importante abbaye : rHonneur-Notro-Dame.

FUNGOT (go) n. m. Arç. et pop. Fusil d© boucher, et, par ext., Fusii de soldat d infanterie.