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Armorique, en chassa lesGoths, puis se rendit à Arles pour apaiser une sédition de k’gions, mais fut massacré parles soldats rôvoltés. Il avait, dit-on, composé des ouvrages do jurisprudence.

Insurge, Domine, bulle publiée, le 15 juin 1520, par le pape Léon X, couire l.uther. Elle condamne quarante et une propositions do Luther comme « hérétiques et scandaleuses • • C’est cotte bulle que Luther brûla publiquement à Wiltenberg, le 10 décembre 1520. (La buUo Exsurge Domine est remarquable littérairement par la noblesse des Sensées et l’élégance du style. Elle fut rédigée par le carloal Ascolti.)

EXTANT (èkss-tan), ANTE [du lat. extans ou exstans, mômosensjadj.Dr.Quiexibtocn aalarc : Les eff’els extants </t’ la succession.

EXTASE (du gr. ekstasis, proprem. « transport » ; do ex, hors, et stasis, base, fondement) n. f. Ravissement dos sens, qui les soustrait au sentiment des objets extérieurs : Toftiber en extase. Etre ravi en extask.

— Par anal. Exaltation, ravissement, sentiment profond par lequel tous les autres sont absorbés : /.’extase d’une mère devant son enfant.

— Pathol. Affection nerveuse, caractérisée par l’immobilité des muscles et la suspension de la sensibilité générale ; en même temps, l’attitude générale exprime l’exaliatioo mentale. (Ce symptôme, qui n’existe que chez les hystériques, nécessite un traitement moral, avec isolement des personnes familières pour calmer l’excitation cérébrale et, en même temps, 1 ingestion des bromures et de la valériane à hautes doses et longtemps continuée.)

— Enctcl. Philos, et théol. L’extase est un état dans lequel l’individu est transporté ou ravi {de là le nom de • ravissement » qui lui est quelquefois donné comme synonyme). L’exercice do toutes les fonctions de celui qui est en extase est suspendu, excepté celui de l’imaginaLion. Autrement dit, l’individu no sent plus rien de son propre corps et parait vivre uniquement dans l’imago qui l’occupe et 1 absorbe tout entier.

L’eitaso que les médecins décrivent et dont ils s’occupent est une maladie. C’est une névrose, qui se produit surtout chez les hystériques et qui se rattache au même groupe que la catalepsie.

A côté de cette forme physiologique, certaines écoles philosophiques et la théolog’ie catholique signalent l’état particulier que nous avons détini, et dont les théologiens marquent ainsi le caractère : les fonctions des sens et les opérations de l’intelligence sont suspendues ; l’âme s’unit directement à Dieu d’une manière très intime et goûte une joie céleste. Saint Paul, dans sa deuxième Epîtro aux Corinthiens, décrit une extase qu’il a éprouvée lui-mèmo et qui l’a ravi, dit-il, au troisième ciel ; plusieurs saints ont raconté des faveurs analogues, en particulier sainte Catherine de Sienne et sainte Thérèse. Mais l’enseignement catholique écarte ce préjugé très répandu que l’extase est en elle-même le signe d un don surnaturel et une marque do sainteté. Ce n’est pas l’extase qui prouve la sainteté, c’est la sainteté, établie par l’héroïcité dos vertus, qui peut permettre au théologien do conclure au caractère divin de l’extase.

Benoit XIV, dans son traité de la canonisation, distin-

ue : l’extase naturelle, l’extase diabolique et l’extase

_ivino. La première se reconnaît à ta périodicité de ses crises, à la lassitude, à la lourdeur d’esprit, à la tristesse qui l’accompagnent ; la seconde aux mauvaises mœurs du sujet, au désordre et à l’indécence do ses mouvements, à la perte de tout souvenir et à la fréquence des crises publiques. On distinguo la troisième à ce fait qu’elle est Précédée et suivie de sentiments où se manifestent surtout intensité de l’admiration, la grandeur de l’amour, la force de l’exaltation et de la joie. On doit reconnaître quo cette méthode d’appréciation et do qualification des pliénomônes par le mode d’évolution de l’ensemble dont ils font partie est véritablement scientifique.

Les néo-platoniciens voyaient dans l’extase le but et le sommet de la philosophie.’Mais ce nom désigne, chez eux, nn état différent do celui qu’on vient de décrire. Pour Plotin et ses disciples, l’extase est un anéantissement complet de la personnalité humaine, dans lequel l’âme, ayant aboli en elle-même louto pensée, s’identifie avec l’essence divine et devient Dieu. Les anciens docteurs de l’Inde prétendaient que. parvenu à l’extase, l’homme exerçait sur la nature un pouvoir souverain. C’est pourquoi ils 80 livraient aux pratiques de la thôurgio et de la magie. EXTASIER {èkss — rad. extase. IPrend deux i dn suite aux deux prem. pers. pi. do limp. de l’ind. et du prés, du subj. : Nous extasiions. Que vous extasiiez])v. a. Ravir en extase : Le malin esprit peut extasier, s’il faut ainsi paj’- 1er, et ravir l’entendement. (Fr. do Sales.) [Vx.]

S’extas/eP, v. nr. Etre ravi d’admiration : Un artiste s’extasik devant des objets gui ne sont pas même remarqués du vulgaire.

EXTATIQUE {èkss, tik’) adj. Qui tient do l’extase : Insen-

iibilité EXTATIQDE. Vl5J0»l BXTAÏIQUE. 11 Quî CXprimO l’cx-

tase : Un regard extatique.

— Par anal. Profond, exalté et absorbant : Une admiration, Une joie extatique.

— Substantiv. Personne extatique, ravie en extase : /.’mxtatique concentre toute son attention sur les objets imaginaires qui sont dans son esprit.

EXTEMPORANÉ, ÉE {èkss-tan — lat. extemporaneus, improvisé ) adj. Phann. Préparé et administré sur-le-champ, on parlant d’un ronièdo : Un looch, une tisane, une potion. un tavement sont des médicaments extemi’ORANKS. (Cadet.)

— Dr. Non prémédité : Délit extemporané.

— Encycl. Pharm. Les médicaments extemporanés ou magistraux sont ceux qu’on no prépare qu’au moment oCi ils sont proscrits, comme les émiusions, les potions, les tisanes, les loochs. Ce sont des médicaments formulés, par opposition aux officinaux, qui sont ordonnés : ce qui établit une différence entre une formule et une ordonnance. Il est des médicaments extemporanés que le médecin est dans l’habiuido de ne pas formuler, parce qu’ils sont d’un usage fréquent et que la formule en est bien connue, somme le looch blanc.

— Anton. OUicinal, aie.

EXTEMPORANÉITÉ [èkss-tan) n. f. Caractère de ce qui

  • si extemporané, soudain, non préparé ou prémédité.

’ : Grande présence d’esprit qui permet do trouver des solutions soudaines aux difficultés imprévues.

— EXSLRGE — EXTERIORITE

EXTEMPORANÉMENT {èks8-tan — rad. extemporané) adv. Pharm. .Sur-le-champ, pour Ôtro administré sans delai : Les préparations étfiérées doivent être faites extempo-RA. NÉMKNT. (Cadet.)

EXTENSEUR {èkss-tan) adj. m. Qui sert à produire une cxteusioD : Un appareil extenseur.

— Anat. Qui sort à l’extcusioa : Les muscles extenseurs du bras.

— Substantiv. n. m. Muscle extenseur : Z’BXTENSEURc/e

di

Appareil extenseur.

la jambe. Le long extenseur des orteils. Les deux extenseurs du pouce.

— Techn. Instrument dont on so sert pour élargir les manchettes en caoutchouc de

certains scaphandres, afin

que le plongeur puisse y pas-

ser aisément les mains, ii On

l’appelle aussi ouvre-man-

CHETTES.

EXTENSIBILITÉ {èkss-tan

— rad. ex/ensi6/e)n.f. Faculté de s’étendre, d’être étendu,

qui est un cas particulier de

1 élasticité : Z.’extensibilitk du caoutchouc, des muscles.

EXTENSIBLE ( èkss - tan )

adj. Qui peut être étendu :

Les métaux sont extensibles

à divers degrés.

— Anton. Inextensible.

EXTENSIF, IVE (èkss-tan

— lat. extcusivus ; de exten-

dere, supin ex^ensum, étendre) adj. Qui produit l’extension : Une force extensive.

— Agric. Culture extensive.

Celle qui s’applique à un terrain do grande étendue, eu

égard au capital qu’on y emploie : La culture pastorale est une culture extensive. h Se dit par opposition à culture intensive.

— Gramm. Qui est pris par extension, en développant lo sens propre : Un sens extensif.

— Logiq. Qui s’applique à un plus ou moins grand nombre d’objets : Signification extensive.

— - Anton. Compressif, coercitif.

EXTENSILE {èkss-tan — rad. extension) adj. Qui est susceptible do s’étendre. Syn. de extensible.

EXTENSION {èkss-tan — rad. extensif) n. f. Action d’étendre, d’augmenter les dimensions ou une des dimensions d’un objet ; action de s’étendre, mouvement de ce qui s’étend : i, "extension d’une plaque de métal s’opère au marteau ou au laminoir. L’extension des muscles, n Etendue, dimension : Donner de /’extension à... Avoir trop

ri’EXTENSION.

— Par anal. Action de porter plus loin, de reculer les limites de : /.’extension ae l’octroi de Paris.

— Fig. Accroissement ; application plus étendue, application à de nouveaux objets : Extension d’autorité, a influence. Une clause vague et susceptible (^’extension est toujours une clause dangereuse.

— Art vétér. Maladie du tendon fléchisseur du pied, produite par la pression de l’os de la couronne sur le tendon ou les ligaments.

— Chir. Relâchement d’un tendon, produit par quelque effort qu’il a subi, it Distension, traction mécanique opérée sur une partie luxée ou fracturée, que l’on veut ramener dans sa position naturelle : Z,"extension doit, autant que possible, être pratiquée avant qu’il se déclare de l’engorgement. Il Extension continue. Traction qui s’exerce d’une façon constante sur un membre lésé, pour produire le relâchement musculaire et réduire lo chevaucnement des os dans certaines fractures ou pour corriger l’altitude vicieuse de la jambe dans la coxalgie, il Con(re-ex/eHsion, Effort exercé en sens inverse de l’extension pour empêcher le corps do céder à celle-ci. (La contre-extension est nécessaire pour la réduction des luxations ou pour les fracturcs. )

— Gramm. et logiq. Développement du sens, application ù d’autres objets, fondée sur quelque analogie : Vertu signifie force, c/ ;)nr extension habitude du bien, il Etendue dû sens : Le terme de christianisme ap^uirf’EXTENSioN que celui de catholicisme.

— Musiq. Développement du petit doigt, qui permet de faire certaines notes élevées sur ia chanterelle, sans déplacement du poignet, il Facultéde développer les doigts, dans l’exécution instrumentale : L’extension est, pour le violoniste, un précieux avantage.

— Encycl. Logiq. L’extension est la sphère plus ou moins grande des êtres ou des espèces auxquels s’ap- ])liquo un attribut. A mesure que son extension devient plus vaste, la compréhension d’un concept diminue. Le principe fondamental du syllogisme : Dictum de omni et nullo a pour base l’idée d’extension, qui permet de « subsumer ■ les individus sous la notion d’espèce et les espèces sous le genre. On s’est demandé, cependant, si le syllocisme repose sur l’extension ou la compréhension : Sluart Mill a montré que nous pensons la compréhension, mais que, par une opération secondaire, nous pouvons tenir compte de l’extension.

EXTENSO in’i loC. lat. V. IN EXTENSO.

EXTENTE [èkss-tanf — du mot anc. estend€,Qm signifiait étendue, longueur ; d’où arpentage) n. f. Expertise, évaluation.

— Encycl. Dans les lies de Jersey et de Guernesey. on désignait du nom d’extcnte un état dos revenus du domaine roval et autres droits appartenant à la Couronne, dressé au moyen do dépositions laites sous serment. Ces extentes étaient des titres officiels, réglant lélenduo des droits do la Couronne vis-à-vis de ses tenants et débiteurs. On compte, pour Jersey, cinq exlentes rédigées en 1274, 1331. 1511, 1607 et 1660. (On trouve le mot cxM’i/e avec lo même sons dans des textes de la Suisse romande.)

EXTÉNUATION ’èkss, «i-on — rad. exténuer) n. f. Extrême affaiblissement des forces pbysiques : Tomber dan» une grande exténuation.

— Liitér. Figure opposée à l’hypcrbolo, et par laquelle on présente un objet comme inférieur à ce qu’il est en réalité. (Il y a exténuation, par exemple, lorsque, pour dire qu’une chose est mauvaiï>c, oo dit qu’elle o est pas très bonne.) Syn. litote.

EXTÉNUER {èkss — du lat. extenuate ; du préf. ex, et de tenuis, léger) v. a. Rendre t^na. b Fig. Amoindrir : Ëxtb-NUEE les bienfaits de quelqu’un, l’horreur d’une action. (Ces lieux sens ont vieilli.) d Amaigrir extrêmement : Exténuer son corps par le jeûne, u Epuiser, mettre k bout de forces : ExtËnube de fatigue.

— Rhétor. Adoucir l’expression de sa pensée : Exagérer ou exténuer. (Corn.) [Vieux.]

S’exténuer, v. pr. Se faire petit, ténn. D Dimiaaer. B Exténuer son corps, son esprit.

— Syn. Exténuer, atténuer. V. atténtjer. EXTÉRIEUR, EURE ekss — du lat. exterior, même sens)

adj. Situé en dehors, dans la partie du dehors ou à la superficie : Une porte, Une façade extéeieuke.

— Par anal. Qui est distinct de l’homme, qui existe en dehors de lui, ^ui n’appartient pas à sa nature : Les choses extérieures n ont de valeur que par les sentiments humain* aiLxquels elles correspondent. [Renan. )

— Qui a rapport aux pays ou aux peuples étrangers : La politique extérieure.

— Par ext. Qui se traduit au dehors par des actes on des faits matériels : Dieu ne se paye ni du bruit des lèvres, ni de laposture du corps, ni des cérémonies extkrieures. (Féo.)

— Bot. Embryon extérieur. Embryon situé à la surface du périsperme. a Côté extérieur d’une fleur, Celui qui est le plus éloigné do l’axe.

— n. m. Dehors, partie extérieure d’un objet : ^’BXrâ-RIEUR d’une ville, d’un palais.

— Pays étrangers, relations politiques avec ces pays : Nos relations avec Textérieur.

— Forme, apparence physique, tournure extérieure : La vertu n’a point d’habit ni de couleur propres ; elle n’affecte pas d’EXTÉRiEUR oui la distingue. (Christine de Suède.)

1, Tenue, manières : Extérieur négligé.

— Matbém. Extérieur et intérieur d’une courbe et d’une surface. V. la partie encycl.

— Syn. Extérieur, apparence, dehors. V. apparence.

— Anton. Intérieur.

— Encycl. Math. Toute courbe plane tracée sur un plan partage ce plan en deux régions. L’une de ces régions est dite extérieure à la courbe, l’autre intérieure. Si la courbe a pour équation f{x.y) — o, les deux régions du plan sont caractérisées par le signe que prend f{x.y), lorsqu’on remplace les coordonnées courantes par les coordounées d’un point quelconque pris dans l’une des régions ; pour tous les points d’une région, ox2. f{x.y)>o, pour tous les points de la courbe, f{x.y) = o, pour les points de la seconde région, f{x.y)<C^o.

On définit dune façon analogue les points intérieurs et extérieurs d’une surface /"(x. y. ;) = o.

EXTÉRIEUREBIENT {èkss) adv. A rextérieur. dans la partie extérieure : Fruit très beau extêru ;ureiient et pourri à l’intérieur.

— Par ext. Par des actes extérieurs ; en paroles, et fig., en apparence : Etre un honnête homme extèbieurembnt.

— Anton. Intérieurement.

EXTÉRIORATION ^èkss, si-on — T :iâ. extérieur) n. f. Action de reporter au dehors ce qui.se fait au dedans.

EXTÉRIORER {èkss) v. a. Physiol. Traduire à l’extérieur, considérer comme extérieur l’objet dont on perçoit l’image extérieure : C’est à Faction psycho-physiologique , que ion traduit par te verbe extériorer, que Helmholts attribue le redressement au sensorium des images renversées sur la rétine. (Robert Houdin.) ii On dit aussi extérioriser.

EXTÉRIORISATION {èkss, si-on — rad. extérioriser) n. f. Occult. Expansion de certaines facultés, notamment delà sensibilité, dont sont doués, d’après ceux qui se livrent à ces expériences, certains médiums et des sujets magnétiques.

— Encycl. C’est par un phénomène d’extériorisation que la sensibilité du sujet endormi par le magnétisme paraît être transportée à une autre personne ou même à des objets inanimés avec lesquels il a été préalablement mis en contact, de telle sorte que le premier éprouve tous les attouchements, les coups, ou autres traitements infligés au second. Le mot extériorisation est, en outre, appliqué dans lo sens de dédoublement de la personnalité dont seraient doués les fakirs de l’Inde, qui parviendraient à so manifester par lo dégagement do leur périsprit. devenu visible et tangible. Ce serait, en quelque sorte, un phénomène d’ubiquité.

EXTÉRIORISER [èkss — rad. extérieur) v. a. Reporter ou imafriner en dehors de soi-même ce qu’on voit en dedans.

S’extérioriser, v. pr. So manifester extérieuremeiii par un objet extérieur : Les passions inéhtctatles, au lieu de s’extkriojiiser activement sur un objet déterminé, se dévorent c’ii’s-mcines. (Micheict.)

EXTÉRIORISTE ^èkss, risst’ — rad. extérioriser) n. m. Terme emplové surtout par les philosophes catholiques comme équivalent du mot • empirisie • et désignant ceux qui enseignent qu’aucune de nos idées ne vient de nous, mais qu’elles sont toutes inspirées à notre esprit cniièronicnt passif par l’action des choses extérieures.

EXTÉRIORITÉ {èkss) n. f. Philos. Etat, qualité do ce qui est extérieur.

— Encycl. Philos. L’cx/énorï/ef du monde, par opposition au moi", soulève une double et délicate ouestion : lune de psvchologie, l’autre de métaphysique. Les êtres et les choses nous apparaissent comme des groupes de qualités étroitement liées les unes aux autres, exisunl à tel ou tel point de l’espace et indépendamment do l’esprit qui les perçoit. Or ces êtres et ces choses ne sont connus que par l’intermédiaire des sensations qu’ils déterminent en nous ; ces sensations sont en no»*, états internes, subjectifs, qui n’existent que là où ils sont sentis et seulement pendant lo temps où ils sont sentis. Lo problème psvcholociquo sera donc le suivant : comment des états subjectifs, internes, peuvent-ils arriver à nous donner la représentation d’objets extérieurs auxquels nous attribuons une existence distincte de la nôtre, de celle de nos états de conscience et même de celle des états de conscience de qui que ce soit ? La phvsique moderne, en montrant la relativité des sensations, "le caractère tout subjectif des