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CœloBmilie.

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CCELOPHLÉBITE {se — du gr. koilia, cavité du ventro, et pMe/is, phlt^bus, veino) n. f . luflammatioQ do la voiao cavo inférieure.

CŒLOPHYLLE u. ni. Mot. Syn. do drosera. GŒLOPLEURE ou CŒLOPLEURUS {.V(’, riiss) n. m . Genre d’oursins rôgiiliors, famillo dos diadômatidés, comprenant do petites formes qui vivent dans les mers chaudes (doux espèces), ou fossiles dans les terrains tertiaires. Tel est le cœlopleurus ei/uis, de l’éocèao do Biarritz, qui est de la taille d’une mirabelle.

CŒLOPYRE isé) n. m . Arbre do l’îlo de Java, dont la place dans la classitication naiurollo n’est pas encore bien connue. (Ses rameaux sont simples, garnis à l’extrémité de fouilles pétioléos. Les fleurs sont petites, jaunes, disposées en grappes axillaires.) CŒLORACHIS [sé, chiss) a. m . Bot. Section du genre rottb.vle.

CŒLORHIZE (du gr. koilos, creux, et rhiza, racine) adj. Se dit dos dents qui ont des racines creuses. Il On écrit aussi CÉLOIÎHIZK.

CŒXORHYNQUE OU CŒLORHYNCHUS {s^, rin-kusx) n. m . Genre de iioissons acanihoptèrcs, lamillo des xiphiadés, fondé sur aes déliris fossiles trouvés dans l’argile de Londres, qui consistent en longs becs tins et droits, insensiblement rétrécis de la base à la pointe, et intérieurement creux. (On en distingue deux espèces : le cœlorhynchus reclus, et le cœtorhynchns smualus.) CŒLORIA (se) n. f. Genre de madréporaires, famille di^s astrénlés, tribu des lithophylliacés, comprenant des polypiers massifs, à base de tixation large, à columelle peu développée. (Los cœloria ressemblent aux méandrines, dont elles se distinguent par leurs murailles celluleuses et leurs cloisons à bords non élargis. Les espèces, assez nombreuses, habitent ta mer Houge.) CŒLORUTIS lsif,tissjn.m. Bot. Section du genre mélilot. CŒLOSIPHONIE [se, nî) n. f - Bot. Section du genre polysiphonio.

CCELOSIS {se» ziss) n. m . Genre d’insectes coléoptères lamellicornes, famille des dynastidés, comprenant des scarabées do taille moyenne, bruns ou roux, à corselet excavé et denté. (Les cœlosis ont les mœurs des oryctes d Europe ; ils habitent l’Amérique centrale et méridionale ; on en connaît quatre espèces.)

CŒLOSMILIE ou GŒLOSMILtA {se,

smi) n. f . Genre danthozoaires madréporaires, famille des astréidés, tribu des eusmiiinés, comprenant des polyfiiers simples, voisins des trochosmiies, mais possédant seulement un petit nombre de traverses. ( Les cœlosmilies sont fossiles dans Je terrain crétacé ; on en connaît des formes récentes. On peut en prendre comme type la cœlosmilia taxa, petit polypier long de 2 ou 3 centimètres, abondant dans la craie blanche de Lunebourg.)

CŒLOSPERME (st’, sp^rm’) n. m . Genre de rubiacées-morindées, renfennaut des arbustes grimpants de l’archipel indien, de la ISouvelie-Guinéo et de l’Australie tropicale. CŒLOSPIRE ou CŒLOSPIRA («^,

spi) n. m . Genre de molluscoïdes brachiopodes, famille des atry pidés, comprenant des coquilles fibreuses, à grandes spirales intérieures formant une spirale lâche, et qui sont fossiles dans le silurien supérieur. CŒL03TAT n. m .’ Phys. V. c^-

LOSTaT.

CŒLOSTÉGIE {se, sté-jî) n. f . Genre de malvacôes-bombacées,

dont la seule espèce connue est un grand arbro de Malacca. CŒLOSTEBNUS [se, st^r-nuss) n. m . Genre d’insectes coloopt-’ -tL’s ihyiii liophoros, famille des curculionidés, tribu des cryptoiliyiii liiiios, renfermant des charançons à corps oblong, presque ovale, squameux, à rostre long , recourbé. (Les cœlosternus sont propres à rAméricpie du Sud ; leur taille varie de lO à 20 millimètres ; ils sont noirs ou gris. On en connaît près de quatre-vingts espèces. Citons le cœlosleimus compeniis du Brésil , espèce type.) CŒLOSTOMIE («< * ,

sto-m( — du gr. koilos, creux, et stoma, bouche) u. f . Altéiation d’une voix qui est devenue caverneuse, il On écrit aussi célostomie. (vieux.) CŒLOSTYLIS n. m . Bot. Syn. de échïnoptbkys, et do SPIGHLIK.

CCELURE ou CŒLURUS [se, russ) n. m . Genre do reptiles dinosauriens, caractérisés par leurs vertèbres dorsales et lomliaires excavôos largement et à parois minces, et se rapprochant des oiseaux par beaucoup do leurs caractères. (Los cœluros sont fossiles dans le jurassitiuo do l’Amérique du Nord ; on a créé pour eux une famille, dite des aAuriiiês.)

GOEMPEREUR {co-an — du préf. co, et do empereur) n. m . F.mporcîur ({Ui règne conjointement avec un ou plusieurs autres empereurs : Othon le Grand donna à son fils le titrt de COBMPERKUR.

COEMPTION {an-psi — lat. coemptio ; du préf. ro, cl do nmerc, supin emptiim, acheter) n. f . Dr. rom . Achat réciproque. Il Forme d’établissement do la manus. V . manus.

Kncyci,.

La coemptio était une forme d’établissement de la mnnus, sans caractère religieux, probablement introduite à l’usage des plébéiens. La femme était vendue par mancipalio au mari qui allait exercer la manus, et des paroles solonnollos étaient échangées entre les époux pour préciser les offets do cotte vente. La coetnptio a été employée aussi pour créer la manus en dehors du marifigo, dans trois cas : pour soustrairo la femme à la <-hargo d’un culto privé ; pour éluder lu règle d’après laquelle une femme rosfée dans sa famille d’origine ne pouvait tester ; pour permettre ù la femme do changer do tuteur.

COËN {ko-in — de l’hébr. khn, prfitre) n. m . Francmaçoiin. Titre d<^s membres d’un rit, dit des tHua cutins, forifir- par Saint-Martin.

CoEN, flouvo cfttier d’Australie (Quoonsland), origlnairo du vor»ant occidental dos Coast-Rango, qui débouche dans CCELOPHLEBITE

CŒSLIN

Cœlospire.

CœneDChyme : 1 . Corail (P, polype) : 2. Vôrétille.

le golfe do Carpontarie, après 200 kilom. environ do trajet S. - E .- N . - O . à travers la péninsule d’York. Cours torrentueux, assez fortes crues de saison (décembre), débit très variable.

CŒNADELPHE (.5^ — du gr. koinos, commun, et adelphos, frère} adj. Se dit d’un monstre double, dont la partie commune aux deux sujets soudés ensemble contient un ou plusieurs organes essentiels.

COENDOU/ArofuH) n.m . Genre de mammifères rongeurs, famille dos hystricidés. tribu des cercolahiués, comprenant des animaux de taille moyenne, couverts de piquants, à longue queue prenante. (Le nom scieniiti(|ue des coendous est cynelheres. ) Syn. rniiNDD, et cebcolabes.

lîÎNCYCL. On connaît une dou-

zaine d espèces de coendous, propres aux régions chaudes des deux Amériques. Leur vie se passe sur les grands arbres, où ils se dissimulent aux rofards en restant immobiles le long es troncs, cramponnés par leurs pattes postérieures, le corps formant avec l’arbre un angle presque droit four simuler un tronçon de oranche. ,’espèce la plus commune est le coendou préhensile (long, du museau à l’extrémité de la queue, 1 mètre environ). CCBNENCHYME {sc — du gr. kuinos, commun, et eykhuma, dilfusion des sucs) ou CŒNOSARC (du gr. koinos, commun, et sarx, chair) n. m . Masse de substance vivante, commune à tous les individus d’une colonie animale.

Encyci.. Il est très difficile de limiter l’individu faisant

partie d’une colo-

nie, et, dans beau-

coup de cas (corail,

/ig. l),on est obligé

de limiter l’indi-

vidu au polype P.

Il faut alors appli-

quer la dénomina-

tion decœnenchyme

aux parties vivan-

tes unissant les

polypes et traver-

sées parles canaux

qui les font com-

muniquer les uns

avec les autres.

Dans la vérétille

ififf. 2). le cœnen-

chyme commence déjà à s’individualiser et à prendre une forme plus définie. Cette forme devient encore bien plus caractéristiciue chez les siphonophores. I>a définition générale do 1 individu no peut se donner d’uue manière rigoureuse.

GOENEO DE LA LlBERTAD, bourg du Mexique (Etat de Michoacan), entre les lacs de Cuitzeo et de Zacapu ; s. 200 hab.

GŒNESTHÉSIE n. f . Méd. V . CÉNESTHÉSIE. COENGENDRÉ, ÉE (an-jan — du préf. co, et de engendré) adj. Qui est engendré en mémo temps qu’un autre. GŒNIE {sé-ni) n. f . Genre d’insectes diptères brachycères, famille des hydromyzidés, comprenant des formés do petite taille, vertes, plus ou moins métalliques, vivant au bord des eaux, et dont les larves se développent dans les plantes aquatiques. (On connaît quelques espèces de ces petites mouches, qui habitent l’Europe. La cœaja cujvicauda est commune en France.) Cœnina ou mieux C^NINA (en franc. Cénina), ville de l’Italie ancienne (Latium), prise par Komulus qui y fonda une colonie dont les membres étaient appelés Céniniens [Crninenses), Céninatos. CŒNISME {sé-nissm’ — gr. koinismos ; do koinos, commun !

n. m . Vice d’élocution, consistant dans le mélange 

de plusieurs dialectes. (No se dit guère que des écrivains grecs.) Il On écritaussi. mais moins correctement, cknisme. CŒNOCHILE ou GŒNOCHILUS {se, ki-luss) n. m . Genre d’insectes coléoptères lamellicornes, famille des cétoniidés, comprenant do belles cétoines, voisines dos osmodormes, et habitant les régions tropicales do l’ancien monde. (On connaît quinze ou seize espèces do coenochiles.) CŒNOGONE {se — du gr. koinos,

coinrniiii. et gonos, génération) adj. Qui produit aitcrnativenienC des œufs ctdt’s pfiits vivants.

CŒNOGONIE {se) n. f . Genre do lichens, tribu dos lécidées, qui croît sur l’écorco des arbres des régions tropicales.

CŒNOGONIÉES (s*’) n. f . pi. Tribu do lichens, comprenant les genres cœnogonie, cilicie, etc.

Une CM- ;Nor,oNiEK.

CŒNOLBOLOGIE {sé.jt — du gr. koinos. commun ; olbns, richesse, et loijos, discours) n. f . Dans la classification d’Ampère, Partie do l’économie politiquo qui s’occupo des moyens de procurer l’ai-

sanco générale.

CŒNOLOGIE {sé,jt — du ^r.

koinos, commun, et logos, disdiscours ) n. f . Confôronco entre plusieurs individus, il Consultation entre plusieurs médecins. (Vifux.)

CŒNOMYIE OU CŒNOMYIA

{se] n. f. (ienre d’msoctos diptères brachycères, famille dos

stralioniyidés, comprenant dos formes assez grandes, & potito téio, aux yeux velus, & tiiorax épais, ùécusson tricuspide. (Les ctunomyies sont do bollos mouches rousses, variées do gris, duvoteusos, avec les ailes jaunoH. L’ospèoo type, cœnomyia fcmtyintia, habilo lu Franco.)

Cœnoohilp (réd. d ’un

ctiiqiitomc).

Cœnomyio (gr, nat.)

GŒNONESIOLOGIE {s^,jt — du gr. koinônêsis, communication, et lof/os, discours) n. f . Dans la classification do Boutham, Science do la communication des idées. CŒNONORGANOLOGIE {se, ji) n. f . Didact. Syn de cosmologie, proposé par Bentliam. GŒNONTOLOGIE n. f . Syn. de ONTOLOGIB CŒNOSCOPI-QLE. V . ( ŒNOSCOPIQDE.

CŒNONYMPHA {se) Q. m . Sous-genre d’insectes lépidoptères du genre satyre, comprenant ceux qui ont le corps petit, velu, les ailes non dentelées, arrondies, poilues, largement frangées.

En» ycl. Il existe de nom-

breuses espèces de cœnonympha. en Europe et dans l’hémisphère boréal, comme en Malaisie et en Australie. Elles fréquentent dans les herbes des bois et dos lieux découverts, et se reconnaissent à leur manière de se poser, les ailes redressées et dirigées en arrière. ^

.

,

.

...

Cœnonympha (gr. na t.).

Cœnos, général macédonien

ji

^b

du iv siècle. Il était fils de Polémarque et de Parménion. II suivit Alexandre en Asie et se distingua dans plusieurs batailles. Aux bords de l’Hyphasis, il porta la parole pour engager le conquérant à revenir sur ses pas. Il mourut pou de temps après.

CŒNOSARC n. m . Biol. V . CŒNENCHTfME. CŒNOSCOPIQUE {se, sko — du gr. koinos, commun, et skopein, voir) adj. Qui a pour objet les propriétés générales des êtres : L’ontologie cœnoscopiq(.e serait la branche d’artet-science qui a pour objet les propriétés possédées en comjnun par tous les individus dont traite l’ontologie, c’est-à-dire par tous les êtres. (Bentham.) CŒNOTHAU^MI {se) n. f . Groupe de lichens, renfermant les genres qui ont les apothécies en partie formées par la fronde ou thalle. (Telles sont les parmélies, les thélotrèmes, etc.)

CŒNOTBYRIS {se, ti-riss) n. m . Genre de molluscoïdes brachiopoiies, famille des térébratulidés, comprenant des coquilles ovales et lisses, semblables à celles des térébratiiles, mais avec l’ouverture du crochet vaste et arrondie et la cloison de la petite valve translucide. CCENURE n. m . Helminth. V . cênure. Gœos. Myth. gr. Un des Titans, fils d’Ouranos et de Gsea. (Il fut le père de Latone et d’Astérie.) COÉQUATION {ko-a-si — du préf. co, et de équation) n. f . Répartition qui règle ce que chacun des contribuables doiv payer d’impôt.

Gœranus, personnage assez connu par une anecdote légendaire que raconte Pline. Il avait acheté quelques dauphins à des pécheurs qui venaient de les capturer, et les avait remis à l’eau. Ayant fait naufrage, il fut sauvé par un dauphin. A sa mort, son corps ayant été brillé sur le rivage, des dauphins se rassemblèrent comme pour Thonorer. — Lycien, fils d’Iphitus, tué devant Troie par Ulysse.

Cretois, conducteur du char de Mérion. Il péril sous les coups d’Hector.

COERCER {èr-sé — lat. coercere) v. a . Comprimer, condenser : Coercer des gaz. (Inus.)

— Fig. Contraindre, forcer : CoKRCER les volontés. {Inus.) COERCIBIUTÉ [èr-si) n. f . Qualité do ce qui est coercible : La coercibu-ITk des fluides. COERGIBLE (ér-sibl’ — du lat. coercere, comprimer) adj. Qui peut être retenu dans un espace déterminé, entre des parois : Les liquides et les gaz sont coercibles.

Anton. Incoercible, résistant. GOERCITir. IVE(fir-5i — du lat. coercere, supin coercitum, compriuior) adj. Qui peutexortcriacoorcition ; qui aledroit de contraindre : Un prince a da"S les mains une puissance coERciTivE. (Montesq.). n On dit quelquefois coercif, ivk.

Force coercilive. Electr. Colle qui agit pour empêcher les molécules du fer do se polariser ou de se dépolariser quand lo for est aimanté.

COERCITION {ér-si-si) n. f . Action do coercer ; droit, pouvoir que l’on a do contraindre à faire ou à s’abstenir. I l On dit quelquefois coekcion, ot l’on écrivait autrefois CÛERCTI0N.

Encycl. Dr. La coercition n’est pas une peine, mais un moyen légal do contrainte. Elle ne peut être exercée ipio dans les cas prévus par la loi, soit contre les biens, soit contre les personnes, par la contrainte par corps. Lo droit do coercition s’éteint naturellement par l’accouiplissemont do l’obligat on qu’il

avait pour but du faire rem-

plir.

CŒREBA(jït’-r<’) n.m. Genre

d’oiseaux passereaux ténui-

rostros, famille dos mélrpha-

gidés. type do la tribu des

cœrébins, comprenant dos

guit-guits américains, dont

on connaît une dizaine d’es-

pèces.

Encycl. Lo arreba cya-

nea est une belle espèce bleue do Cayonno ot do Bolivie. La tribu dos cterébinés renferme les geuros cœreba, daenis, diglossii, ronirostrum, certhiola. GŒRÉBINÉS {se) n. ni. pi. Tribu d’oiseaux passereaux, dont le ^•en^o cœreba est lo type.

Un ( ŒKKniNiï.

CŒ3IE u. f . But. Syn. do cormo-Ni’ : MK.

CŒSIUM n. m. Chim. ’V. ce -sium. Cœsun ow CÔSUN. ou Kôs-

LIN, vill. ’

d’Allcmugno (Prusso

prov. de Poniérauio)), cb.-I. de réf

^onco, i 8 kilom. de la BiJtiquo, sur Muhlbacli ; 17 .800 hab. Cette ville n’est qu’un conlro administratif. Oulro uno belle église du xiv* siècle, on V remarque la nIuiuo do Frédéric-Guillaume I" ot lo monument on l’honnoiir des Poméranieus tués en lsU-1814. — La régence de Civalin, divisée on it oorclos, rouforoio 603.670 tiab., sur U.ooo kilom. carr . do suporllcio. ArmoK ilp CcoslliL