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COEFFICIENT — CŒLOPELTIS

w Coefficient de régularité. V . OL/iiiT. w Coefficient d’effet utile. Sya. de rendement.

Phvsio. Coefficient de dispersion. V . dispersion, ii Coefficient de dilatation, V. dilatation, il Coefficient d’élasticité. V . ÉLASTICITÉ.

Anton. Diviseur, exposant.

COEFFICIENT [si-an), ENTE adj. Qui jouo lô rôle de coefricient : Quantité coefficientk. COÉGAL, ALE, AUX adj. Se dit des trois personnes do la Trinité, parfaitement égales entre elles en durée, eu perfection et en puissance.

COÉGALITÉ n. f . Qualité des personnes coégales de la Trinité. V . Trinité.

COEHORN. Biogr. V. CoaoRN.

CŒLACANTHE ou CŒLACANTHUS(5^, Ï«S5) n. m . Genro de poissons, tvpe de la faunlle des cœlacanthidés, comprenaut des formes de grande taille, revêtues d’écaillcs minces ornées de granulations saillantes. CCELACANTHIDÉS [se) n. m . pi. Famille de poissons ga-Doides crossopiêrygiens, comprenant les cœlacanthes et autres formes foss’iles caractérisées par leurs écailles cycloïdes, leurs nageoires dorsales au nombre de deux et portées chacune par un seul stylet interépiueux. (Les cœ- ^acanthidés se rencontrent dans le carbonifère.)

Un cœlacanthimè.

CŒLACHNÉE OU GÉLACHNÉE

(sé, kiip) n. f . Genre de graminées, tribu des festucées, comprenant

une seule espèce, petite herbe glabre qui croit en Australie.

CCELAMBUS {sé-lan-bfiss) n. m .

Genre d insectes coléoptères carnivores, famille des dyticidés, tribu des hydroporinés, caractérisé par l’épistome rebordé en avant et dont le nord forme un bandeau vertical. Cœlambus igr. h fois).

Enctcl. Les rœlanihus sont

très voisins des hydroporus ; ils vivent dans les eaux dormantes douces ou saumâtres, suivant les espèces, dont il existe une quinzaine, répandues en Europe. Ils sont de petite taille, ne dépassant guère 5 millimètres de longueur. Lo cœlambus confluens est commun en France dans les marcs. C(ELANTHE [sé) n. m . Genre do Hcoïdées, tribu dos molluginées, comprenant des herbes glabres annuelles, qui croissent au cap de Bonne-Espérance, il Genre d’asphodélées, renfermant une herbe bulbeuse du Cap. CCELANTHÈRE n. f . Bot. Syn. de marattie. n On écrit à tort CELANTHERE.

CŒLASTRE [sé-lasslr’) n. m . Genre rangé dans la famille des phœnomées ou dans celle des protococcacées, renfermant des algues microscopiques.

COÉLECTEUR (du préf. co, et de électeur) n. m . Electeur qui partage avec d'auires ses fonctions oi> 6on u.re . CŒLEMBOLON [sé-lin. Ion’ — du gr. koilos, creux, et emholoii, bataillon) n. m . Antiq. gr. Ordre de bataille, dans lequel les troupes étaient rangées en croissant. CŒLENTÉRÉS [sé) n. m . pi. Deuxième embi-anchemcnt du règne animal, comprenant les méduses, coraux, éponges, tous animaux aquatiques à symétrie rayonnée, pourvus d’une cavité gastrique en rapport avec des canaux allant du centre à la périphérie.

Un cœlenteré.

Enlycl. Les cœlentérés sont, pour la plus grande partie, les zoophytes des anciennes classifications. Leur corps, si simple qu’il soit, est formé de tissus celluieu.x de diverses natures, suivant les organes qu’ils constituent, et on y distingue des enveloppes cutlculairos, des muscles. Cœlpnt(*r(’8 : a, méduse fcassioppe d’Andromède) ; 6, madrépore idendrophjilie rameuse ) ; r , ctf^nophore (cydippe plumeuse) ; d, éponge (fjaiit de Neptune).

des nerfs, des appareils sensoriels, et môme des vaisseaux sanguins. Suivant les ordres, on distingue, dans les cœlentérés, un certain nombre de formes tyidques aux(|uelles so ramènent les divers groupes. Ce sont ; l’individu éponge. le polype, la méduse et le clénophore. Le groupement eu colonies animales est très fréquent, et dos individus organes accomplissent diverses fonctions nettement différeociées : nutrition, digestion, locomotion, préhension, etc. La reproduction se fait par œufs, par bourgeonnement, par scission, etc. Un caractère très important, constant chez les cœlentérés proprement dits ou cnidaires, est la présence de cellules urticanies, cnidoblastcs ou némalocystes. Les cœlentérés subissent des métamorphoses exiraordinairement compliquées, dont on peut donner comme exemple l’évolution des méduses. Ces invertébrés so divisent en deux sous-embranchomonts : êpongiain-s et cœlentérés proprement dits ou cnidaires. Sauf de rares exceptions, fournies par les formes d’eau douce, les cœlentérés sont des animaux marins ; leurs débris fossiles, depuis les terrains siluriens, ont concouru (madrépores et coraux) à la formation d’énormes étages et, aujourd’hui encore, les coraux comptent parmi les agents les plus importants dans le remaniement du globe.

BiMLiOGR. :

Claus, Traité de zoologie (Paris, 1877) ; Zinel, ’frnilif de paltforito Ion ie (iraii. Barrois [Paris, I883Jj ; Ed. Pf.rrMT, Traité de zoologie {Vur’m^ 1890) ; etc. GŒLESTINE n. f . Bot. SjQ. do AGÉ3ATB. GœXÉSYRIE (ou Syrie creuse), ancienne dénomination d’une partie de la Syrio (Turquie d’Asie). C’était la dépression qui sépare, au N. de la Palestine, les cliaines du Liban à l’O. et de l’Anti-Liban à l’E. ; elle a une longueur de 600 kilom.. sur une largeur de 30 ; elle est probablement d’origine volcanique. Cette dépression est formée, au N., par la vallée supérieure du Nahr-el-Litani {l’ancien Leontes), qui se jette dans la mer près do l’emplacement doTyr ; au S. , parla vallée du Nahr-Hasbany (Jourdain supérieur). Le chemin de fer de Beyrouth à Damas la traverse aujourd’hui d’O. en E ., au S. de Zalilé.

Dans les

derniers siècles de l’empire romain, ce nom semble avoir désigné la Syrie proprement dite. GoELHO (Joaquim Guilherme Gomès), écrivain portugais, connu sous le pseudonyme de Julio Diniz, né et mort à Porto (1839-1871). Il devint, en 1S67, professeur de l’école de chirurgie de Porto. Ses principaux romans sont ; as Pupillas do senhor HeitoriPorlQ, 1866), son chef-d’œuvre, d’où il tira une pièce qui eut un vif succès ; una Familia ingleza (1867), étude sur la société bourgeoise ; a Morgadi ? iha de Cariavia et os Fidalgos da casa JUourisca (1868), sur les mœurs de la noblesse portugaise. CŒLIADELPHE (sé — du gr. koilia, ventre, et adelphos, frère) adj. et n. Se dit des monstres soudés par le ventre. CŒLIAQUE [sé — du gr. koiliakos ; de koilia, entrailles) adj. Anat. Qui appartient aux intestins.

Méd. Flux c(plia//ue, Diarrhée blanche contenant une certaine quantité de chyle.

Encvcl. Anat. L’artère cœliayue est une artère de 10 à 15 millimètres de longueur, qui se détache de la face antérieure de l’aorte, entre les piliers du diaphragme. Cette artère, après s’être portée horizontalement d’avant en arrière, se divise en trois branches : Vartère hépatique, l’artère splénique et l’artère coronaire stomachique, destinée à la petite courbure de l’estomac. Le plexus solaire, par un prolongement inférieur, l’enlace sur tout son pourtour (plexus cœliaque).

CŒUBÈRE [sé — en lat. cœlibarts hasta) n. f . Antiq. rom . Petiie lance avec laquelle, dans la cérémonie du mariage, on divisait eu tresses ou en boucles la chevelure de la mariée.

CŒLICOLE [sé] n. et adj. Orthographe ancienne du mot CÉLICOLE.

CŒLIDIE [sé, di) ou CŒLIDIUM (sé, di-om’) n. f . Genre de légumineiises-papilionacées-génistées, comprenant des arbrisseaux velus de l’Afrique australe. CŒLIE [sé~li) n. f . Genre d’orchidacées-pleurothallées, renfermant des herbes épiphytos, acaules, du Guatemala et de Java, ii on écrit aussi célie. CŒLINIUS [sé, ni-Hss) n. m . Genre d’insectes hyménoptères térébrants entomophages, famille des braconidés, comprenant do très petites formes à tête carrée, à corselet ovale, à abdomen aplati sans tarière apparente. (On connaît deux ou trois espèces de cœlinius, habitant l’Europe : lo cœlinius elegans ; lo cœlinius proccrus, etc.) CŒLIODE (sé) ou CŒLIODES (.ï< ^, 0-di’ss) n. m . Entom. Section du genre ceutorriiynque, comprenant une cinquantaine d’espèces.

CŒLIOXYDE ou CŒLIOXYS {se, ksiss) n. f . Genre d’insectes hyménoptères pone-

aiguillon, famille des api-

dés, comprenantdes formes

parasites, qui déposent

leurs œufs dans les nids

tics mégacliiles et autres

abeilles solitaires.

Encycl. Les cœloixy-

des sont de taille moyenne ;

leur abdomen est conique

et terminé en pointe, chez

les femelles. On connaît

plus de soixante espèces do

ccelioxyde (gr. de moitié),

f-oelioxydes, reparties sur

°

tout le globe, dont quinze en Europe. La crelioxyde conique [cœlioxys conica), gris blanchâtre, longue de 10 millimètres, est commune en France.

Gœlius (.mont), une des sept collines de Rome. V. Celui s.

CœlIUS RufUS (Marcus).V .CELiusHuKius(P ;a/(%fr pour Mnrrus).

Gœlius AurELIANUS, médecin latin. V . C .EL1US Au-RELIANCS.

Gœlius Rhodiginus. Biogr. V. Rhodiginus. GOELLO(Alonzo Sanchez), peintre espagnol, né près de Valence vers 1515, mort à Madrid en 1590. Coello fit ses premières études à Rome, dans l’école de Raphaël, et il garda toute sa vie, dans la forme et l’arrangement de ses ligures, les traditions du peintre d’Urbin. Entré dans l’atelier d’Antonio Moro, Il produisit quelques tableaux (|ul le firent remarijuer. Il dut à ce succès d’être appelé en Portugal par dom Juan, qui l’accueillit avec distinction. A la mort de ce prince, donaJuana, sœur de Philippe II, l’appela en Espagne, oi^ Il remplaça à la cour Antonio Moro. son maître, qui s’en était éloigné. Coello fit plusieurs portraits du roi. Les principaux personnages du temps avaient la pins grande estime pour son caractère et la plus vive admiration pour son talent. Coello fonda à Valladolid un hospice d’enfants trouvés. Les nombreux Saints qu’il a peints à l’Escurlal sont célèbres ; Saint Ignace surtout est une grande et belle figure, d’un caractère étrange et saisissant. GOELLO (Claude), peintre espagnol, né et mortâ Madrid fl621-ir,y3). — Il était do la mémo famille qu’Alonzo Coello. Il n’avait pas encore quitté l’atelier do son premier maître François Ricci, que déjà son talent s’était révélé dans de grands tableaux, peints pour le monastère do Saint- Placl de. Grâce à l’amitié do Carreno, le jeune peintre put copier plus tard, dans les palais royaux, des œuvres du Titien, de Rubens, de Van Dyck. Joseph Donoso et lui peignirent ensemble à fresque lo prosoytèro de l’égliso Sainte-Croix, détruit dans un incendie ; lune des voûtes do Tolède ; les sujets historiques de la salle capltnlalro dn Paular ; la chapelle de Saint-Ignace ; la coupole, uno voûte à Saint-Isldorc-le-Royal, etc. Ils furent encore chargés des décorations, pour Ventrée à Madrid de la reine Mario- Louise d’Orléans, lorsqu’elle vint épouser Charles II. En 1CS3, Coello fut appelé à Saragosso, pour peindre uno fresque inimense au couvent dos Augustius. Nommé peintre du roi, en rem- 86

placement de Denis Mantuano, il eut, à la mort de Carreno, la place que cet artiste occupait aux palais, et fut chargé de continuer le tableau commencé à l’Escurial, pour le maîtreautel de la sacristie. Coello y peignit d’abora le portrait du roi. Le tableau de l’Escurial jiasse pour son chefd’œuvre ; il représente Charles 11 à genoux, entouré des seigneurs de sa cour. Coello peignit ensuite les portraits de la reine douairière Marie d’Autriche, de Mane-Anue de Neubourg, seconde femme du roi, et ceux d’un grand nombre d’illustres personnages. On voit de ses tableaux à Madrid, à Saint-lldefonse, à Corella, à Salamanque, etc. CŒLOBLASTÉES [sé, stè) n. f . pi . Ordre d’algues de la classe des hétérocarpées, renfermant les familles des chondrosiphées, champiécs. delessériées, amansiées, plocamiéeSj clauaiées. — Une cœlublastée.

CŒLOCAULON (sé-lo-c6) n. m . Bot. Section du genre cétraire.

CŒLOCLINE n. f. Bot. Syn. de xylopie. CŒLOCRATE OU CŒLOCRATUS [sé. tuss) n. m . Genre d’insectes coléoptères lamellicornes, famille des cétoniidés, comprenant des formes de taille moyenne, voisines des gnorimus, et habitant le Brésil. (L’espèce type du genre est le cœlocratus rufipennis, long de 25 millimètres, orun, â élytres roux.)

CŒLOGRINON n. m . Bot. Section du genre convallaria. CŒLODENDRIDÉS {sé, din) n. m . pi. Famille de radiolaires acanthomètres, dont le genre cœlodendrxum est le type, et comprenant les formes à squelette en coque treillagée sphériquo d’où partent des rayons ramitiés qui traversent la capsule extérieure et sVnchevêtreut les uns dans les autres. (Le cœlodendrium ramosissimum, microscopique, habite les mers d’Europe.)

Un cœloui- ;ndridé.

CŒLODEPAS {sét dé~pass) n. m . Genre d’euphorbiacées^ renfermant des arbres de Java, voisins des cépbalocrotons. CŒLODES (sé, dèss) n. m . Genre d’insectes coléoptères lamellicornes, famille des scarabéidés, comprenant des scarabées de taille moyenne, bruns, luisants, voisins des hybosorus d’Europe. (Les cœlodes habitent l’Amérique du Sud au nombre de huit espèces ; une autre est propre à l’Australie. Le cœlodes gibbus &q trouve au Brésil.) CŒLODISCUS (sé. di -skuss) n. m . Genre d’euphorbiacées, tribu des ricinées, à fleurs dioiques et sans pétales, renfermant des arbres ou des arbustes de l’Inde. CŒLODON (sé) n. m . Genre d’insectes coléoptères longlcornes, famille des cérambycidés, comprenant une seule espèce du Sénégal, lo cœtodon cinereus, grand capricorne, long de 6 centimètres et plus, g^ris, pubescent, argenté, comme moiré, et répandu de la ISénégambie au Natal et à Madagascar.

CŒLODONTES (sé) n. m . pi. Ancienne division des reptiles saurions, comprenant ceux qui, comme les hélodermes, possèdent les dents sillonnées. — Un cœlodonte. CŒLOGENYS (st, géniss) n. m . Genre de mammifères rongeurs, famille des subongulés, comprenant des formes remarquaijies parle dé-

veloppement extraor-

dinaire des zygomati-

vaste cuirasse inté- rieure aux joues ; en outre, la mâchoire supé- rieure est creuséedeca- vités pour les abajoues. — KNcvcL. Les cœlo- ^eny, !! , vulgairement ap- pelés pacas, sont des rongeurs atteignant la taille d un grand lièvre ; leurs formes sont lourdes et ramassées, mais ils sont hauts sur pattes ; ils vivent au bord des fleuvesdel’Américiue centrale et méridionale, et se mettent à l’eau facilement. CŒLOGLOSSE (sé) n. f . Genre d’orchidacées, tribu des ophrydées, comprenant environ six espèces de l’Inde. CŒLOGYNE (sé) n. f . Genre d’orchidacées, tribu des pieurothallées, comprenant environ quatre-vingts espèces, qui croissent, dans l’Asie tropicale, sur les rochers et les troncs d’arbres. CŒLOME [sé ~ du gr. koiloma, cavité) n. m . Chir. Ulcère do la cornée transparente. — Bot. Section du genre héliophyto. — Embryol. Nom donné par Hseckel à la cavité viscérale de l’embryon, produite par séparation des couches cellulaires du mésoderme, n Ou écrit aussi célome. — Encycl. D’après Hœckel, la phylogêuie des animaux bilatéraux peut prendre sou point de départ dans l’apparition de la cavité générale du corps ou cœlome. Suivant l’absence ou la présence d’un cœlome, Hîeckel distingue les groupes des acœlomates et des cœlomates. Malgré 1 autorité de son auteur, cetie théorie no paraît pas devoir être acceptée par les naturalistes. CŒLOMtRE ou CŒLOMERA (sé, mé-rà) n. m . Genre d’insectes coléoptères phytophages, famille des chrysomélldés, comprenant des termes d’assez grande taille, allongées, ternes, et dont on connaît une trentaine d’espèces, propres à l’Amérique du Sud. CŒLOPELTIS [sé, pèt-tiss) n. m . Genre de reptiles ophidiens colubriformes, famille des psammophidés, comprenant des cou- leuvres â tête haute, concave en avant, à mu- seau court, â écailles du dos petites et con- caves. — Enctcl. L"espèco type du genre, lo cœlopcltis insi- gnitus (coideu- vre mai liée), couleuvre de Montpe Hier, verte et brune, Cœlogenya. Cœlopeltis. avec dos lignes do points sombres sur le dos (ou sans lignes : variété Nenmayeri), habite la région circaméditerranéenno. Commun à Montpellier et à Nice, dans les terrains arides, en reptilo atteint et dépasse 1 mètre de long. Il n*esl pas venimeux, malgré la présence d’une dent sillonnée. •