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DECORATlVEMEiNT

DE COSTER

les surfaces nues travaillées en pâtisserie d’appliques, avec mou !ures,corniches, bossages, trumeaux, qui luttèrent coDtre les lambris blancs et dorés du règne de Louis XV. Lesliabîtations modestes se contentaient depuis longtemps déjà de papier peint ou de tentures de cretonne, dindieunc ou de toute autre toile. Les tentures prirent l’avantage sous Louis XVI ; la décoration appartint alors complètement aux tapissiers, toutes les pièces furent tendues ainsi que leurs plafonds. Celte habitude lutta pendant la R( ?volution contre les modes nues, les peintures marbrées, les stucs de Tart gréco-romain, qui prévalurent sous le premier Empire avec les peintures blanches à encadrements dorés, avec pilastres cannelés, frises et trophées, grandes glaces. Et ce style froid et pauvre dura longtemps. Les papiers peints furent ensuite emplo^’és d’une façon courante et. aujourd’hui, on se préoccupe d’en faire des panneauK décoratifs dont chacun suffit ù. garnir un pan de mur ; les notes prédominantes sont les luiances claires s’éclairant suivant la théorie des coulouis complémentaires, avec des lilas, des jaunes et des roses, etc.

Archit. La décoration proprement dite est soumise à certaines règles : l * l’indication du but de l’éditice par des signes extérieurs, par des accessoires caractéristi- (lues : 2** la mise en évidence du système de la construction :

3** l’imitation des matériaux les plus perfectionnés ; 

i" enfin, l’ornementation, pour laquelle il faut choisir des formes, des nombres et des couleurs qui aient une signiîi < :ation caractéristique et des proj)ortions en harmonie avec le but de l’ouvrage, avec l’ensemble de la construction. On peut classer les ornements décoratifs en quatre genres distincts : 1° les ornements architecfoniques, empruntés aux données mêmes de la construction, tels que les refends, les bossages, les moulures, les corniches, les damiers, les denticules, les dents de scie, les modillons, les bases, les chapiteaux, etc. : 2" les ornements imitatifs, tels que les feuilles d’acanthe, les feuilles d’eau, les fleurs, les oves. les tiges et les enroulements, lus calices, les fleurons, les têtes, les pattes. les ailes, les griffes, etc. ; 3* les ornements fféom-tnqties. tels que les mosaïques, les entrelacs, les grecques, les zigzags, les panneaux découpés, les ajours, les trilobés, les quintefeuilles, etc. ; 4’ les ornements sjmfiot’ques ou historigues, tels que les armoiries, les blasons, les statues, les bas-reliefs, les dates, les initiales, les couronnes, les inscriptions mystiques, poétiques, philosophiques, morales, religîeuses’ou commémoratives. etc.

La décoration, dans le style égyptien, comporte les sphinx, les obélisques, les cofonnadês et les pylônes couverts d’emblèmes et d’hiéroglyphes ; dans le stylo liindou, des éléments fantastiques et irréguliers ; dans le style cliinois, elle se fait remarquer par une grande unité et une grande harmonie de formes et de couleurs : elle est composée de peintures et de sculptures symboliques, d’ovales, de courbes rompues et de lignes brisées. La décoration, dans les styles hébreu et phénicien, se composait d’un mélange de porphyre, d’ivoire, d’or et de cèdre : dans le style assyrien, elle était formée de sculptures et d’inscriptions. Le style ^rec se fait remarquer par une décoration bien entendue ; les magnitiques matériaux de l’ile de Paros, du Pentélique et de tout le Péloponè^e permirent aux Grecs d’établir des constructions en rapport avec leurs usages ; les statues, les colonnades, les frontons, les basreliefs entrent dans l’ordonnance des édifices : des règles immuables sont établies ; des rapports sont calculés pour chaque espèce de construction. Le style étrusque sait allier dans sa décoration une grande vigueur de masse à une grande pureté dans la forme et dans le détail ; c’est de lui que sont sorties la voûte et l’arcade. La décoration, dans le style romain, se distingue par la pureté do ses formes et est caractérisée par la force et la richesse : on y rencontre les arcades superposées et les colonnes accolées. Dans le style de la décadence, la décoration se compose de colonnades intérieures,, de plafonds plats, de charpentes apparentes, de fenêtres cintrées, de grandes peintures murales à l’intérieur et de mosaïques de ditférentes couleurs à l’extérieur. Tout, dans ce style, a quelque chose de maigre et de sec. La décoration, dans le style byzantin, se fait remarquer par les assises de pierres à couleurs alternes, disposées en bandeaux ou en damiers ; les riches mosaïques d’or et de pierreries et les grandes figures assises ou debout se détachent sur dos fonds d’or mat ou guilloché ; les enroulements, les tresses, les torsades, les rangs de perles y abondent. Le style arabe produisit des ouvrages d’une décoration encore plus fine et plus élégante que celle du style byzantin, dont il dérive naturellement. Les ornements sont variés à l’infini et se font remarquer par l’absence de formes empruntées à la nature orgauique. Dans le style roman (looo à 1180), on remarque remjiloi exclusif du plein cintre pour toutes les ouvertures ; la richesse et la variété des chapiteaux, très rétrécis à la base et très évasés à leur partie supérieure ; la richesse des portes, formées par plusieurs cintres successifs en ffttrait les uns sur les autres ; l’emploi très fréquent de colonnettcs de marbre, de porphyre ou d’autres pierres d’un grand prix. I,a décoration, à l’époiiuc gothique ou ogivale (1160 à HiiOj, a pour caractères l élancement des voûtes et des colonnades, la prédominance de la ligne verticale sur l’horizontale, la hardiesse des formes, l ;i richesse des ornements et des sculptures symboliques ; les peintures, les mosaïques, les verrières jouent un grand r*ile dans la décoration extérieure et intérieure ; les pinacle », les gables, les rosaces allègent et fortifient icdifice. I«a décoration. Â l’époque do la Renaissance (1434 à IfllO), est un mélange toujours élégant, des idées antiques avec celles du moyen âge ; elle se fait remarquer par la richesse des détails et la finesse des ornements. Sous X..ouis XIII, la décoration est simple, ferme et sévère :

sous I-ouis XIV. elle est opulente et majestueuse ; 

sons Louis XV, elle est coquette et gracieuse : enlin, sous Louis XVI, elle est sobre et sans prétention, mais un peu roidie ; les réminiscences de Home et de Pompéi envahissent le goût français de 1789 à 1830. De nos jours, la décoration des édifices est un mélange de tous les styles, sans prédominance bien marquée d’un ensemble de formes qui permettent de caractériser le décor tel qu’on Icntcnd ùi la fin du xix’ siècle. V, art.

Blas. et hist. On comprend sous le nom de décoration une grande variété d’insignes : croix et rubans, colliers, médailles, plaques, etc., décernés à litre de distinction ou de récomjiense. dans l’ordre civil et militaire. L’antiquité y avait vu un encouragement ù. la bravoure des soldats. Le» Orec» dunnaient des couronnes ; les Romains desarmes, des objets dilTérents, suivant la nature des actions d’éclat. Nos rois suivirent cette tradition et créèrent une série d’ordres que la Convention supprima. On cite : la Couronne royale (Cliarlemagne), la Cosse du genêt (saint Louis’, rEioiletJean .Saint-Michel (Louis XI), iSaint-Esprit i Henri 111 1 , rétabli par Louis XVIII et supprimé définitivement en 1830 ; Saint-Louis (Louis XI j. Mérite militaire (Louis XV i.pour les protestants. Le gouvernement consulaire réagit contre le radicalisme de la Convention. Bonaparte, devenu premier consul, créa, en 1802, l’ordre de la Lrqion d’honnexr. (V. ce mot.) Un décret du 22 janvier 1852 créa la médaille militaire. Indépendamment de cette métiaille militaire, il y a les médailles commémoratives de certaines guerres ou expéditions : médaille de Sainte-Hélène (campagnes de 1792 à 1815), de Crimée {IS36} ei de li lîaltitpie (ls57). d ’Italie (1859), de C/iiHe (1861), du Mexique (1863), de Mentana (1867), du Tonk’in (188.ï}, de Madaf/ascar (188tî cl 1895J, du Dahomey (1892), et enfin la médaille co^o)im/e (1894). Le décret de 1808 a créé les décorations nnirersîtaires ; le décret du 7 juillet 1883 le Mérite ar/ricule. En 1830, furent instituées la croix et la médaille de Juillet. On doit ajouter à cotte nomenclamre les médailles d’honneur et de .sauvetage, ainsi que celles des instituteurs, forestière, douanière, etc. (V. MÉDAiLLiiS.) On trouvera une notice spéciale au rang alphabétique de chacune de ces décorations.

Dr. et admin. Afin d’empêcher toute confusion entre la Légion d’honneur et les ordres étrangers dont le ruban est rouge ou contient du ronge en quantité notable, le port de ces décorations à la boutonnière n’est autorisé t|u’à la condition qu’on suspende au ruban ou à la rosette la croix de l’ordre d’un diamètre au moins égal à celui de la rosette ou à la largeur du ruban. Tout titulaire d’tmc décoration ou médaille relève du grand chancelier de la Légion d’honneur comme les membres de coile-ci, et il est soumis à la méinc discipline. Les décorations étrangères (médailles ou ordres/ |v. à ces mots le nom et les insignes des principaux] ne peuvent être portées qu’après autorisation du président de la Républi([ue, donnée sur avis contornie du grand cliancelier de la Légion d’honneur, en observant certaines règles (v. port et insignes), et après avoir acquitté les droits de chancellerie.

L’article 259 du Code pénal punit le port illégal des décorations d’un eniprisonnem<’nt de six mois à deux ans. Il est perçu, tant pour la Légion d’hunneur que pour les décorations étrangères, des droits de chancellerie. Les décorations doivent être portées sur la poitrine, à gauche et dans l’ordre suivant, à partir du milieu : Légion d’iionneur, m -daille militaire, médailles commémoratives. ])almes universitaires, mérite agricole, médailles d’honneur et de sauvetage. Les décorations étrangères ne doivent venir qu’après toutes les décorations françaises.

TrafiQ et procès des décorations. C’est en 1822 que, pour la première fois, le trafic des décorations fut judiciairement constaté. Il était l’œuvre d’une agence abouchée avec un employé du ministère de la guerre qui fai)riquait de faux diplômes. Six condamnations furent prononcées. Au mois de novembre 1887, un scandale analogue éclatait. Le général Calfarel, sous-chef d’état-major général, Lorentz Bayle et les femmes Limouzin, Ratazzi et Courteuil-Véron étaient poursuivis pour le même délit. Au cours des perquisitions chez la femme Limouzin, on saisit des lettres compromettantes de Wilson, député d’Indreet-Loire et gendre du président de la République, Jules (rrévy. La Chambre, saisie d’une demande en autorisation de poursuites contre Wilson , dut l’accorder. Le président de la Kèpubliciue, accuse de faiblesse, fut contraint de résigner ses fonctions, le 2 décembre 1887. Poursuivi avec ses coaccusés, Wilson fut condamné en première instance, mais accpiitté en appel ; quant au général Catfarel. il fut condamné à 3.000 francs d’amende et la femme Limouzin à si. : mois de prison. Pour empêcher le retour de pareils scandales, le Parlement ajouta à l’article 177 du Code pénal, par une loi du 4 juillet 1889, une disposition puiiis. ’iant de la dégradation civique et d’une amende toute personne investie d’un mandat éle( ;rif qui aurait reçu de l’argent pour faire obtenir des décorations, récompenses, places, marchés accordés par l’autorité publique.

DÉCORATIVEMENT adv. D’une façon décorative. DÉCORDER vdn préf. priv. dé. et de co}’df) v. a . Détortiller. défaire, séparer les brins d’une corde ; Dkcordkr un caille. I l Débarrasser d’une corde, détacher : Decordkr des htriifs.

Se décorder, v. pr. Etre décordé ; se débarrasser de sa corde.

DÉCORDONNAGE {do-naf) n. m . Action de décordonner les piloiiN d’un moulin à poudre.

DÉCORDONNER {tln-né — du préf. priv. dé . et de cordunnrr ) v- :i. Kiilcvrc à coups de maillet en bois la croûte (|ui saila’|iie aux pilons d’un moulin à pondre. Se décordotmer, v. pr. Etre décordonné : Les pilons doivent si- : dccorhd.nner fréquemment. Décoré, comédie en trois actes, par IL Meilhac (Variétés, 1S88).

M"** Henriette Colineau est encore une ’

honnête femme, mais à la veille de cesser de l’être, tant la cour que lui fait Edouard Dandrésy, l’ami intime du mari, est |iressanic. Elle expose loyalement son état d âme à Colineau. qui ne fait qu’en rire." Pis que cela !... il rengage, pour se distraire, à aller voir une parente qui habite du côté d’Harfleur. Harfleur !.... c’est précisément là (pie voulait l’entraîner Dandrésy. Elle part, Edouard la suit. L<" mari, de son colc. tilo sur Màcon, en compagnie dune comtesse italienne. Aventures do voyage : Dandrésy repêche un pêcheur qui se noyait et sauve la vie à un prince africain, ami de la France, *qui a pensé être dévoré par le lion d’une ménagerie. Le sous-préfet d’Harfleur téléphone au ministre qui, sur sa demande, décerne la croix d’honneur au héros. Mais le héros a été inscrit sur les registres de l’hôtel sous le nom de Colineau, parce qu’un domestiouo qui connaît M"" Colineau, voyant un monsieur avec elle, a pensé qu’il était .son mari. ’C'est donc Colineau qui est décoré 1... On juge de .sa stupéfaction, lorsque, de retour à Paris, il Ht la chose dans « rOf.iciel - > et dans diff’érents

journaux. Henriette, (pii s’était crue perdue, se tire de ce pas délicat en lui faisant une scène parce (|u’il est allé se promener à Harfleur avec une femme. Tout finit pour le mieux.

La pièce est claire, bien faite et gaie. L auteur a résolu le difficile problème dy mêler à doses heureuses 564

une analyse psychologique soutenue et des scènes d’une bourtunn’erie extravagante, en semant i)ar surcroit son iliaiogue de mots drôles et parfois d’un comique jirofond. DÉCOREMENT {man] n. m . Action de décorer ; élat de ce qiii est décoré.

DÉCORER (lat. decorare. même sens) v. a . Orner de décors ou de décorations : Dkcurer un temple, une éf/lise, un thééitre. un salon, un jardin. Servir d’ornement à ; Tapisseries qui DÉCORENT une salle.

Fig. Honorer : Les règnes oisifs, loin de décorkr nos histoires, ne font que les obscurcir. (Mass.) il Rendre jilus beau ou plus éclatant ; La modestie décore la vertu. (De Gérando.) il Parer ambitieusement : Décorer du nom de poé.sies queli/ues bouts de prose rimée. w Conférer des honneurs, des titres, des dignités : Décorkr un parvenu du titre de comte. 1 1 Conférer une décoration à : Décorer t»i soldat. Décoré, ée part. pass. du V. Décorer.

Fam. et par plaisant. Etre décoré d’une croix de bois. Etre mort, par allusion à la croix qui surmonte généralement les fosses.

Araclin. Se dit de quelques araignées du genre épéire, dont l’abdomen est, sur sa partie supérieure, traversé par des bandes de diverses couleurs, ou orné de grosses taches vivement colorées.

n. m.

Les t)ÉcoRÊs de Juillet.

n. f. jd. Croupe d’aranéides présentant le caractère indi(|ué ci-dessus. (Araclin.)

Lhie dkcorke.

Se décorer, v. pr. Etre décoré.

Fig. Se parer, s’honorer soi même.

SvN. Décorer, embellir, orner, parer. Décorer fait penser ù quehpie chose de grand, d’éclatant, de précieux ; parer comporte une idée de grâce apprêtée, d’élégance, de fête, de cérémonie. Orner, c’est aussi ajouter à un objet des choses qui plaisent à la vue ; mais ces choses ne sont pas de purs accessoires, elles sont utiles, elles augmentent la valeur ou la force de l’objet. Enfin, eni-I elîir signifie proprement rendre beau ; il exprime comme une chose positive ce que les trois autres verbes ne font qu’indiquer sous différentes nuances.

Anton. Dégrader, déparer, désorner, gâter. DÉCORNER (du préf. priv. dé, et de corne) v. a, Arraclier les cornes de ; DÉi orner U7i bœuf. 1 1 Vent, Bise à dé-

corner les hfnnfs, Vent très violent.

Faire disparaître les cornes, les plis aux ang^les de : DÉcoRNER une feuille de papier, un livre, il A certains jeux, Effacer la marque faite au moyen d’un pli à l’angle d’une carte : Décornkr une carte.

Se décorner, v. pr. Etre décorné ; arracher, briser ses propres cornes.

DÉCOROMANIE {ni — de décor, et de manie) n. f . Art ou manie de décorer des objets. i)articulièrement des vases, de manière à imiter des peintures. 11 Abus qui fait prodiguer les décorations, ou (|ui porte à les demander sans les avoir méritées.

DÉCORPORATION [si-on

du préf. priv. dé, et de cor-

porat’uuj n. 1 ’ .

Dissolution d’un corps de troupe : La dkcorporation des gardes nationales.

De Cort (François-Joseph), poète et écrivain flamand, né à Anvers en 1834, mort à Bruxelles en 1878. 11 collabora à des journaux et à des revues, et devint, en !86l, secrétaire de l’auditeur général près la cour militaire à Bruxelles. De Cort a publié des recueils de poésies : Liederen (1857-1859, et 1868) ; Zing-Zang {&G où l’on trouve une note émue et une forme élégante. DÉCORTICAGE n. m . Syn. de décorticatiox. DÉCORTICANT kan], ANTE adj. En T. d’hist. nat., Quî prodiur la d-’o rtication.

DÉCORTICATION {si-on) n. f. Techn. Action de décortiquer ; résultat de cette action : La décortication des arbres, des noix.

Bot. Chute on ab’ation de l’écorce. (Elle peut être naturelle ou artilicielle.)

Chir. Opération qui consiste à isoler une tumeur ou une production morbide des tissus qui l’entourent.

Encycl. Bot. L’écorce du platane, du pin sîlvestre. de l’if , etc., se détache naturellement par plaques ; celle rie l’arbousier, du bouleau, du merisier, de la vigne, par lambeaux. On pratique artificiellement la décortication de certains arbres comme l’orme, pour enlever les parasites qu’abrite l’écorce et faciliter la respiration des parties profondes, en prenant la précaution de respecter le liber. C’est en décortiquant périodiquement le tronc qu’on exploite le chêne liège. La décortication annulaire consiste à enlever un anneau de l’écorce pour modifier la marche de la sève et, par conséciuent, la production végét ;ile. V . séve. On appelle décortication des graines l’opération qui consiste à en enlever le tégument.

DÉCORTIQUER {ké — lat. decorticare ; du préf. priv. dé. et du lat. cortex, icis, écorce) v. a. Dépouiller de son écorce, en pariant du bois ; de sa première enveloppe, en parlantd’un fruit, d ’une

graine ; DixoitTiQLER

un chêne, des amandes.

Se décortiquer, v.]yr.

Se dépouiller de son

écorce, de sa première

enveloppe.

DÉCORTIQUEUR

ikeur’), EUSE n. Celui,

celle qui décortique.

Adjectiv.

Ou-

rriers DÈcoRTiQHKnRs.

n. m . Appareil à

décor tiiiuer certaines

graines.

DÉCORUM {rom’

Décortiqneur.

,

mot lat.,

neutre de

decorus. ce qui orne, ce qui sied) n. m . Bienséance rigide : Garder. Obsen-er le decorcm.

Syn. Décorum, convenance, bienséance, décence. V. BIENSÉANCE.

DECOSTÉE (-î/c) n. f . (îenre d’arbrisseaux volubiles, de la famille dos cornées, comprenant huit espèces, qui croissent dans l’Amérique du Sud.

De CoSTER(Charîes-Tbéodore-Henri), écrivain belge, né à Munich on 1S*27, mort ù. Ixelles en 1879. 11 lut professeur de littérature à l’Ecole de guerre de Bruxelles.