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DÉGMAULAGE (chô-laf — du prof. priv. dé^ ot do chaiix) n. m . lK’ciMii|")sitioii, [lar un aoiiio, du picrate do chaux tornié l’tMidaiii la dolécution.

DÉCHAUMAGE {châ-7naj’) n. m . Action do dôchaumcr uno torro : // fiufftt, pour le okchaumage, que la terre soit ameublie et rrmitèe à 0"’,05 de profondeur.

Encycl. Lo déchaumage consiste halutuellomont on un labour trùs superlioiel, opèrti au scarificateur. On lo pratique après la moisson, ot il est suivi d’un horsaj^o ou rAtclago. Lo labour do dôchaumago arrache ou rotourno les mauvaises horbos ot provûi|uo uno (jermination liAtivo de knirs foraines, do sorte (|u’au premier labour véritable les plantes issues do ces graines seront détruites à leur tour. Lo horsago ou ràtelago permet do ramasser on las la plus grande partie des herbes arrachées ou retournées. Ou les brûlo ou ou les laisso sécher sur place.

DÉCHAUMCR {chô — du préf. prîv. dé, et do chaume) V. a . P^ritorror, avec la bêche ou la charrue, ce qui reste do chaume aprùs la moisson. I l Donner un premier labour à uno terre, on commencer lo défrichement. DÉCHAUMEUR {cho) n. m . ou DÉCHAUMEUSE [cliô) n. f . DECHAULAGE — DÉCHIFFRER

Déchaumeuse. {V. Tableau d’agriculture, 1er vol., p. 128 .) Instrument qui sert à enlever les chaumes, et, au besoin, à défricher ou à labourer ; charrue légère, binot, oxtirpateur, scarilicateur, etc.

DÉCHAUSSAGE {chô-saf) n. m . Mise à nu du collet des plantes ot des parties les plus élevées de leurs racines par l’action combinée des gels et des dégels sur la couche superficielle d’un sol cultivé.

Encycl. L’eau se dilate quand elle se solidifie. En conséquence, le gel tend à déterminer un exhaussement de la couche superficielle d’un sol cultivé, surtout quand celui-ci est trop humide à l’automne. Les plantes sont soulevées en même temps que le sol ; mais, au dégel, la terre s’atfaissant, le collet de la plante et une partie des racines sont mises à nu. Quelquefois, les racines se rompent, et il arrive mémo que la tige est coupée comme par des cisailles.

Le déchaussage est surtout fréquent chez les céréales cultivées. On y remédie par un roulage exécuté au printemps avec un rouleau Crosskill ou un rouleau ordinaire, quand la terre s’est asséchée.

DÉCHAUSSANT {cli6’Sa7i), ANTE adj. Qui est sujet au déchaussement, en parlant de terres arables peu productives.

DÉCHAUSSEMENT (châ-se -man) n. m . Action de déchausser, doter les souliers.

Etat d’une dent déchaussée ; action de déchausser un© dent avant de l’arracher.

Agric. Façon qu’on donne aux arbres et aux vignes, lorsqu’on les laboure au pied en faisant usage de la charrue appelée « déchausseuso n, pour les recouvrir avec du terreau ou du fumier. Il Action d’une cause accidentelle qui dénude en partie les racines des végétaux ; état d’une plante ainsi dénudée.

Constr. Etat d’une construction qui est déchaussée ; action de la déchausser, de mettre ses fondations à nu en tout ou en partie.

Vitic. Action do déchausser la vigne, d’enlever la terre qui avoisine immédiatement la partie supérieure du pivot de la racine.

Encycl. Vitic. On déchausse la vigne on creusant a.vec la houe, au pied de chaque cep, un godet profond do 15 à 20 centimètres, ou bien en exécutant entre les lignes des ceps, au moyen d’une cliarrue spéciale (v. bottoirI, uno double raie de labour dont la terre est adossée au milieu de l’intervalle des lignes. Les pieds des ceps restent alors enchâssés dans une bande étroite de terre qu’on pioche à la houe.

Le déchaussement, qui est opéré au printemps, nettoie le sol du vignoble des mauvaises herbes qui l’ont envahi. Il facilite la destruction dos drageons, l ’onfouissomont des engrais, etc.

DÉCHAUSSER (châ-tté — du bas lat. discalciare ; do la partie, dis, et de calceus, chaussure) v. a . Oter, retirer la chaussure de : Dkcua,us3Er non maître. Il O ter, en parlant des éperons.

Fig. JVétre pas digne de déchausser quelqu’un, Lui 6tro fort inférieur «mi talents, en mérite.

Par ext. Dépouiller par lo pied ou la base : Di* :-CHAUssER un mur. n l)écharnor jusqu’à la racine, en parlant des dents ot des ongles, il Montrer jusqu’à la racine. on parlant dos dents : ICh I eh ! s’écria-t-il avec un rire qui DKCUAUSSAIT ses dents. (V. Hugo.)

Agric. Dénuder jusqu’à la racine, on parlant des plantes : Un des plus sûrs moyens de tuer un arbre est de le DÉcHAussF.R. (J. Jouliort.)

Déchaussé, ée part. pass. du v. Déchausser.

Hist. rolig. Moines, Carmes déchaussés ou déchau.r . Carmes de la réforme de Sainte-Thérèse, qui no portent point de bas et qui n’ont que des sandales. Se déchausse !’, v. >r. Etre déchaussé, dénouillé de sa chaussure, n Oter sa chaussure. H Etro dénudé jusqu’à la racine.

Véncr. ÎNO ilit du iliicn et du li)Up. quand ils rojcttonl la terre avec les piods sur leurs excrénu-nts,

Pnov. : Il ne faut pas se déchausser pour manger cola, Exclamation d’un gaillard ’le lion appétit, à la vue d’un mets qu’il so (latlo d’avaler promptomcnt. sans crainte d’indigestion, (L’ablié lluot pense que cotte locution populaire est fondéo sur l’iiabitudo qu avaient les anciens de quitter lours chaussures avant de se placer sur les lits autour de la table.)

DÉGHAUSSCUSC {chô-seus’ — rad. déchausser) n. f . Charrue spéciale, servant à labourer la bande de terre comnriso entre les rangs do pieds do vignes, à opérer le déchaussement, aliu do réchauffor los ceps avec du fumier ot do recouvrir

celui-ci avec ^’^^Bh*

los cavaillons C=S==*^

Déchausseuse.

que la charrue

laisse après

son passage.

OÉCHAUS-

SIÈRE n. f.

Vôner. Syn.de

Dl’XHAUSSURK.

DÉCHAUS-

SOIR {chà~so -ar’ — rad. déchausser) n. m . Chir. anc. Instrument qui servait à détacher los gencives d’autour des donts qu’on voulait arracher.

^

DÉCHAUSSURE {chô-sur

rad. déchausser) n. f . Véner.

E^-^ratignures que le loup et la louve font sur le sol quand ils ont déposé ou jeté leurs laissées, c’est-à-dire quand ilâ ont fiente. (S’emploie mieux au plur.) DÉGHAUX(c/iCÎ-rad. déchausser) a.d}. m . Déchaussé. (Vx.)

Fam. Pied déchaux. Homme sans naissance ou sans fortune, qui se donne des airs de grand seigneur. (Vieux.)

Carmes déchaux. V . déchaussé.

Dechazelles (Pierre-Toussaint), écrivain français, né à Lyon en 1751, mort en 1833. 11 composa des dessins pour étoffes, puis écrivit rni intéressant ouvrage intitulé : Etudes sur l’histoire des arts (1824). DÈCHE (rad. déchoir) n. f . Pop. Gêne excessive, misère : Etre en dèche. Tomber dans la DÎicHE. DÉCHÉANCE {ché-ajiss) n. f . Action de déchoir : On ne connaît le défaut que comme une déchéance de la perfection. (Boss.)

Par ext. Chute, disgrâce : La déchéance des fils d’Adam, il Perte de la couronne, du trône : Quarantesf’pt secliotis sur quarante-huit votèrent la déchéance : de Louis XVJ.

Par ext. Perte d’une autorité, d’un pouvoir quelconque : La déchéance des dieux.

Dr. Perte d’un droit ; résultat de l’inaccomplissement d’une obligation ou d’une formalité : Sous le droit féndal, la DÉCHÉANCE était une des quatre manières de perdre la noblesse.

Encycl. Polit. La déchéance atteint tantôt un souverain ou un chef de pouvoir exécutif, tantôt ceux qui exercent un mandat électif.

La théorie de la déchéance

royale, exposée par les écrivains do la Ligue qui tentèrent de l’appliquer pour cause d’hérésie au roi de Navarre, fut mise en pratique en Angleterre au xvii’ siècle, au regard de Charles I* " " et de Jacques II. Elle n’est entrée dans la loi et les faits en France que depuis la Révolution. Les cas où le souverain serait » censé avoir abdiqué » furent énuraérés dans un texte du 6 juillet IIQI, reproduit par la constitution du 3 septembre 1791. Le 21 septembre 1792, en déclarant la royauté abolie, la Convention prononça virtuellement la déchéance de Louis XVI. De lui-même. Napoléon prononça la déchéance des Bourbons d’Espagne et do Naples. Le 3 avril 1814, le Sénat conservateur le déclara déchu à son tour. Vinrent ensuite les déchéances de Charles X (7 août 1830), de Louis-Philippe (25 févr. 1848), de Napoléon III (1" mars 1871). Celui qui a, au cours de l’exercice d’un mandat électif, encouru une condamnation entraînant la perte de sa capacité politique, ne saurait continuer à représenter lo collège électoral qui l’a nommé. S ’il est sénateur, député, ou conseiller général, sa déchéance est prononcée par l’assemblée dont il fait partie, sur le vu des pièces justificatives. S ’il est conseiller municipal, il est " immédiatement déclaré démissionnaire par le préfet, dit l’article 36 de la loi du 5 avril 1884, sauf réclamation au Conseil.de préfecture dans les dix jours de la notification, ot sauf recours au Conseil d’Etat».

Admin. tin. Il est des créances qui, n’avant pas été exigées dans un certain délai, tombent en déchéance. Do ce nombre sont les créances sur l’Etat qui, dit l’article 9 de la loi du 29 janvier 1831, n n’ayant pas été acquittées avant la clôture des crédits de l’exercico auquel elles appartiennent, n’auraient pu, à défaut de justifications suflisantes, être liquidées, ordonnancées ot payées dans un délai do cinq années, à partir de l’ouverture de l’exercico, pour los créanciers domiciliés en Europe, et de six années pour les créanciers résidant hors du territoire européen u .

Les sommes versées aux agents des postes, les valeurs déposées aux bureaux ou enfermées dans des lettres que l’administration n’a pu remettre à destination et non réclamées par les expéditeurs, sont acquises à l’Etat au bout do huit ans. Les arrérages des pensions, rayées après trois années, puis rétablies sur réclamation des titulaires, sont déchus. Les trop perçus de l’enregistrement et des contributions directes ne peuvent plus être revendiqués après doux ans, et les sommes duos, à ces deux titres, à l’Etat, so prescrivent par un an. Enfin les sociétés par actions ont été autorisées à inscrire dans leurs statuts uno clause qui les libère au bout de cinq ans do tout dividende ou intérêt échu depuis plus do cinq ans ot non encaissé.

Dr. féod. Il y eut, sous le régimo féodal, quatre façons de perdre la noblesse : la déchéance, la dégradation, la déropoance et la bâtardise. La peine de la déchéanco nobiliaire était prononcée contre les nobles qui prenaient des biens à ferme ou qui jouissiiient dos revenus do bénéfices ; contre ceux qui ne ^)ronaient point los armos, suivant l’obligation do leurs nefs ; enfin, elle était encourue à défaut do payement de diverses taxes royales. Dechen (Ernest-IIenri-Charlos dk), minéralogiste allomand, né à Berlin en 1800. mort à Bonn en 1889. Attaché à l’administration des mines à Bocbuni et à Esson, il fut nommé professeur extraordinaire à l’université do Berlin (1834), ot directeur de l’administration dos mines à Bonn (1841). Nommé inpéniour en chef, il prit part à la réorganis.’ilion do l’administration dos mines en Prusse (loi du 10 juill. 18G1). et prit sa retraite en I8ti4. Il so llxa ulors à Bonn. Outre do nombreux articles dans les revues, on lui doit d’importants travaux sur l’Allemagno, ainsi qu’une Carte (féulogigne de l’Allemagne (18GU). DÉCHÉNITE n. f . Vanadato naturel do plomb un pou zincifèro, dont la formule est I*bV’0*. lo poids spécifique . ’ ., 8 et la dureté 3,5. (Cotte substance minérale so présonte on masses botryoïdes jaunes ot rouges ou en enduits, dans certains grès do la Baviôre-Khéuano.) Dechepare (Bernard), i.rétro et poète basque du xvi" siècle. Ou a de lui un reçue fi de vers eu langue basque, publié à Bordeaux en 1545 et réimprimé en 1847, avec une traduction française par Archu. Dochopare est lo plus ancien autour dont on ait des écrits en basquo déchet {chh — subst. vorb. de déchoir) a. m . Diminution do la valeur d’uno marchandise, soit en qualité, soit on quantité, par suite d’avarie, d’évaporation, do fuite, de perto à la manipulation : chutes, débris, ou de coulages ([uelconques.

Fig. Discrédit, altération, diminution.

Loc. fam.

Il y a du déchet. Il y a du mécompte. (Se dit surtout on parlant des espérances ou des prétentions do quckm’un.) w II g a bien du déchet sur la filasse. So dit à propos d’une personne qui a éprouvé de grands revers do fortune, d’un bénéfice ou d’une succession qui u’ost pas aussi considérable qu’on s’y était attendu.

Mar. Quantité dont un navire a dévié de sa route, par suite du vent ou des courants. (Vieux en ce sens.| I l Allocation supplémentaire faite au commis aux vivres, pour compenser la réduction, par suite d’avaries, des approvisionoomonts d’un navire.

Encycl. Techn. Dans toutes les branches de l’industrie moderne, les déchets, c’est-à -dire les parties éliminées dans la transformation des matières premières, sont recueillis ot reçoivent par un traitement approprié une valeur nouvelle. C’est dans l’industrie textile que la récupération des déchets est le plus importante ; le coton, par exemple, perdant dans ses diverses transformations 10 ou 11 p. 100 de son poids. Le travail de la laine, du lin, du chanvre, du jute, de la soie, etc., laisse également des déchets notables, qui reçoivent diverses applications industrielles, lorsque le défaut de longueur de leurs fibres ne permet pas de les utiliser directement pour la production des tissus. Les déchets résultant du travail des peaux et des cuirs, et que l’on appelle n déchets animaux», servent à la fabrication des colles fortes, des engrais, du noir animal, etc. ; à l’aide de traitements chimiques, on en tire des couleurs qui prennent les noms de cyanures, deprussiates de fer, etc. Les déchets métalliques ont aussi leur valeur, soit qu’on les soumette à uno fusion nouvelle pour les régénérer, soit qu’on sépare, sans trop de frais, les divers métaux qui y sont contenus.

Enfin, dans toutes les branches industrielles qui ont la chimie pour principal auxiliaire, le traitement des résidus, des eaux mères, des lessives, etc., permet de rendre à la fortune sociale des richesses naturelles qui avaient été longtemps négligées.

DÉCHETEUX {teù), EUSE adj. Qui offre du déchet, en parlant de certaines matières textiles ; la soie, notamment. DÉCHEUX (c/(e)}), EUSE adj. Pop. Qui est dans la dôche. DÉCHEVELER (du préf. priv. dé. et de cheveu.

Dou-

ble la lettre l devant un e muet : Je déchevelie. Tu déchevelleras ) v. a . Mettre en désordre la chevelure de : DÉ-CHEVELKR Une femme.

Déchevelé, ée part. pass. du v. Déchoveler. Le vent mugît et secoue avec rage

Des noirs sapins les fronts àéchevclés. Tu. Gautier.

Substantiv. au fém. Faire la deckevelée, Affecter uno profonde douleur.

Se décheveler, v. pr. Mettre sa chevelure en désordre.

Syn. Décheveler, écheveler. Ces deux mots marquent le désordre de la chevelure ; mais le premier annonce un désordre plus grand et suppose une cause plus violente. DÉCHEVÊTRER (du préf. priv. dé, et de chevétre) v. a . Agric. Enlever lo licou maintenant un cheval, un bœuf, un âne, un mulet, au râtelier ou à la mangeoire.

Constr. Démolir un parquet en ôtant les chevêtros qui soutiennent les soliveaux de ce parquet. Se déchevètrer, v. pr. Oter son chevétre.

Fam. Se débarrasser d’une entrave quelconque. DÉCHEVILLER (// mil. - du préf. priv. dé, et de cheville) V. a . Kiilovcr bs chevilles de : Dkcukviller un meuble. Se décheviller, v. pr. Etre, devenir déchovillé. DeCHEZ (Louis-Aloxandre-Hippolyte). auteur et littérateur français, dit Jenneval, né à Lyon en isOl, mort à Lierro en 1830. Il so fit acteur et joua en province, à Paris, à Bruxelles. Lorsque éclata la révolution belge, en 1830, il se lança dans lo mouvement, composa la Brabatiçonnc, qui devint le chant national des Belges, et fut tué, en combattant, par un boulet hollandais. Après sa mort, on publia un volume de ses Poésies. Un monument lui a été érigée à Bruxelles, en 1897.

DechezeauX de La Flotte (Georges), homme politique français, né on 1700 à La Flotte, mort à Hochcfort en 179-1 . Nommé député à l’Assemblée législative, puisa la Convention, par le département de ta Charento-Iniérieuro, il se prononça, dans lo procès do Louis XVI, pour la réclusion ot le bannissement ; après la paix, il vota avec les girondins, protesta contre lo décret qui frappait ces derniers ot donna sa démission do député. Mis liors la loi, il t^it arrêté, traduit devant lo tribunal révolutionnaire do La Hocholle, et exécuté.

DÉCHIFFONNER [cki-fo-né — du préf. priv. dé, et do chiffonner) v. a . Arranger, redrosser, on parlant d’un objet chilfonné : DiicuiKKONNiav une Jupe, Se déchiffonner, v. pr. Etro, devenir déchiffonnô. DÉCHIFFRABLE {cht-frabl’) adj. Qui pont ôtro déchiffré : Inscription dont il ne reste que quelques lettres décuif-F 1UHLKS.

Anton. Indéchiffrable.

DÉCHIFFREMENT (chi-fre-man) n. m . Action de déchiffrer : Officier chargé du in ;i’iiiPii’iii’.MK :iT des dépèches. Par ext. Ecrit décliitrré : M . de Pomponne, oui ne reçut les dÉcuiFi-KioïKNrs que le vendredi au soir. (M»* do Sév.) DÉCHIFFRER {chi-fré — do la partie, dé, ot do chi^-e) V. a. Expliquer, on parlant, ce qui est écrit en chifiVos : Ln rhi/fre malaisé à nECiuKFiUvU. (Acad.) // faut une grande habileté pour déchiffueu des correspondances secrètes.

Par ext. Lire ce qui est mal écrit ou difficile à lire . -DÉcmri’KKR un manuscrit, de vieux litres, de vieux parchemins. (Acad.)

Fig. Démêler ce qn’uno chose a de compliqué ; pénétrer, découvrir ce iprcllo a d’obscur et do secret ; Dkciiii’TRiCK une intrigue, tes intentions de quelqu’un, il Fam.