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n. m . Lotlro latine correspondant au delta — i — des Groi’s, undnleth îles Phéniciens. Quatrième lettre et troisième consonne do Talpliabot français : {71 I) majuscule. Cotto lettre rst aussi la quatrième do l’iiô-Itrou, ainsi quo dos langues {^•ri’co-latinos. — Paléogr. Notro D est emjifiintô à réolo-donon, par l’iotcrmédiaire du latin. La lettre [.lit^nicienne, qui dans l’htilirou r ;irréa perdu sa forme triangulaire pour prendre collo d’une (iquerro de eharponlier et s’arrondir dans l’arabe, est donieuréo un trian^’le dans le prec classique et dans les alphabets qui en dériv<^nt dirootomeni, comme le russe. Cost un arrondissement qui a produit la forme plus élé*rante do l’éolo-dorion, quo nous avons adoptée à notre tour. 11 est facile do so rendre compte quo notro d minuscule est uuo détormation de l’oncialo, née olle-m^me de la capitale. Parmi les transformations paléof^raphiquos quo l’ôcrituro cursive a imposées à cette lettre, on remarquera particulièrement

!’ol)li<|uit6 donnée parfois ù. la liasto (dans les tablettes 

do cire do Pompéi, par exemple), qui fait ressembler le d à un a, l’ouverture de la panse, fréquente chez los Mérovini^ions, la haste arrondie (jui fait à presque toutes los épo(|ues concurrence ù. la haste droite. Notons encore que le a barré, qui, dans les écritures anciennes, marquis une abréviation (par exemple ; drr)^ est une loitro sjiéoialo <le ralphat)0t finnois. Dans l’écriture avec signes diacritiques (en tchèque, par exemple), l’accent circonllexe renversé (vj, qui surmonte le I) (remplacé par une npo-Htropho f’I pour le d minuscule), indi’iue le son mouillé do la lettre. A titrn d(^ curiosité, nous notons éf^’ulemiMit dans los alphabets antiques l’analogio ((uo la lettre R ull’octo parfois avec le D (proc des îles, osquo) parsuito do la suppression nresquo totale tlo la queue, et par contre la forme H donnée par l’osquo au I). ORIGINE KT DÉRIVATION DV D LATIN hiératique phénicien. ffrec éolo-doricn. latin (îgyptien. cadniéen. archaïque. LE D DANS LA PREMIÈRE PÉRIODE DU MOYEN AgE D)>M ct^ p y init-ription» grafflti. tablettes capitale cursive antiques. de cir<}. des manuscrits, notiqun. 6 ^ bV>M4/ oneiide ctirsUo capitale seuil-onctalo cursivo (v« alcclo). (v« Blècle). {vi» *lùcle), (vi« «lùcle). (vi» siècle). à DUaiDd mlnuHoiile c.ipltale ourulvo mlniiHcuIe onclalo (vi«tl6cle). (vil* ilticle). (vu* vldcle). (vu* tlâole). (viu* siiolo). d iJ^fJIMDl 4 1 semi-onclale cursive minuscule oncialc cursivo (vni’siôcie). (vm» siècle). (vm« siècle), (ix" siècle), (ix" siècle). ^li)IMIJT3nilnusoule capitale scini-onoialo cursive muuKuniU lix» siècle), (x* siècle). (x* sieolo). (x« alùclc). (x* aiOclo). mt) i-py^iiâ liiiorlpliona onpitalo onclalo. curslvç nilniiai-ulo IXI. siècle). (XI’ aièolo). (Il- ^i(clc). (xl- siMo). (xi- »Ulclo). DIVERSES FORMES DU D DANS LES ÉCBITUBKS OOTUUJUKS miilusoulc, roluusculc et cursivo r«iv)u»o>ilo. n>ln. ot cunlvo (xu- »i«olc). (xllK «li>clo). malinoulo, mlnusoulo ot ourilvo mnjinouto, niliivnoulo cl cunlve (xiv« « liiol o). l»’ « Kicl o). (xiv* tlèclo).