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Monnaie de Cyzique.

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dtSvcIoppi^o. (Los doux principaux genres des cyttinés sont j :ctis ot c ;/tli(s.)

£/n cyttink.

CYTTUS {si-tuss) n. m . Genre de poissons, type do la tribu dos cj/ttini’s, compronant dos formes hautes, latiïralomont comprimons, i-oiivortos do petites écailles, dont on connaît doux espùcos. (Los cy ttus sont do taille moyonno ; 10 cyltus roseus, do Madiiro. lîo dopasse pas 30 oontimùtrcs de lonp ; lo ci/tlus Australis, dos mors d’Australie, atteint 50 contim(>tres.) V. combi’ :.

CYZICÈNC {si, s^n") n. f . Antiq. Nom que l’on donnait à do ^randos salles d’été, tournéos au N. et richement décorées, qui lurent probaMcniont usitées d’abord à Cyziquo. I l Monnaie de Cyzifiuo. V . ce mot. CyzicÉNIEN. ENNE (si, sé-ni~in, ^h’), personne née à Cyzique ou <|iii habitait cotte ville.

Les Cyzicknmkns.

AdJ.Niiv. ( ,Jui appariiont à cotte ville ou à. ses habitants : Mœurs cyzickmkNNKS.

GyzigoS. Myth. ^r. Fils d’^Enos et d’^neté. Il était roi dos Dolions, à. Cyziquo, sur les bords de la Propontide. 11 accueillit avec bienveillance les Argonautes, qui, en se rendant en Colchido, débarquèrent à Cyzique. Après leur départ, ceux-ci furent rojetés par une tempête sur la côte de Cyzique, où ils débarquèrent do nuit. Les Dolions, croyant avoir affaire A des ennomis, engagèrent avec les Argonautes un combat pendant lequel Cyzicosfut tué par Jason. Cyzique, ancienne ville do l’Asie Mineure, en Phrygio, sur une petite presqu’île do la Propontide. Fondée par les Pélasges do Tliessalie, elle s’accrut de plusieurs colonies milésionnos : mais son importance grandit surtout après la guerre du Péloponoso et la déchéance d’Athènes et de Milet. Prise par Alexandre après la bataille du Granique. elle se

défendit avec

succès contre

Mithridato

,

roi du Pont ;

cette résis-

tance lui va-

lut l’amitié do

Rome, qui la

combla de fa-

veurs et lui

laissa quel-

que autono-

mie jusqu’à

l’époque de Tibère. En 376, un concile arien se tint dans cette ville. Prise par les Arabes dès 675, elle fut détruite par un tremblement do terre, en 943. De cette cité longtemps florissante, qui donna son nom à une monnaie vantée (les q/zicènes, d’une valeur de 28 drachmes), il ne reste plus que des ruines situées à 4 kilomètres du petit port d Artaki ou Erdek.

CzABAROWKA, bourg d’Austro-HoDgrie (Galicie [cercle de Tarnopol]) ; 2.060 nab.

GZACAN [tcha-kan) n. m . Instrument à vent et en bois.

Encycl. Le czacan était une sorte de flûte en forme de canne, et qui servait, en effet, de canne ; elle fut très répandue en Allemagne aux environs de 1800, et on écrivit alors pour cet instrument beaucoup de musique. Le son en était doux et velouté. Depuis longtemps, cet instrument a disparu, ot les exemplaires en sont mémo aujourd’hui d’une extrême rareté.

CZACKI, ancienne famille polonaise, dont plusieurs membres se sont signalés : Fklix, né en 1723, mort en 1790, grand ôchanson de la couronne en 1756. [Il s’opposa à l’élection de Stanislas-Auguste Poniatowski (1764) et fut arrêté par les autorités russes, qui le retinrent cinq ans en prison (1760-1770). Rendu à la liberté, il fut élu, en 1788, nonce à. la diète de Varsovie (1788)] ; — Son fils, Micuel, lequel, né en 1753, mort en 1828, se fit remarquer par l’indépendance et le patriotisme de ses opinions ; — Thaduk, frère du précédent, historien et jurisconsulte, né en 1765, mort en 1813. [Il se dévoua entièrement à la cause de l’instruction primaire, ot établit S5 écoles en Wolhynie, 26 en Podolie et 15 en Ukraine. Il a laissé un grand nombre d’ouvrages, parmi los(|Uols on peut citer : Des d’unes en général et partictilifh’er/tent en Polof/ne (1801), traduit en français ; DisserUitions sur les Tziganes, les Tatars et les Cosaques (1812)].

GZACKI (Vladimir), cardinal polonais, né en 1834, mort à Rome en 1888. Il fut, sous les pontificats de Pie IX et do Léon XIII, l’un des plus habiles diplomates do la cour pontificale. En 1879, il fut envoyé en qualité do nonce apostolique à Paris.

Lors do l’exocuLion, en France, des décrets contre les congrégations, il contribua par son tact à empfV’her

une rupture entre le gouverDomont

français et lo pape. Créé cardinal

par Léon XIlLoii 1882, il alla se fixer à Rome, où il continua à soutenir une politique do conciliation.

CZACKIE ilcza-ki) n. f . Genre do

plantes bulliouses, do la famille des liliacées, trihu des asphodeléos, et dont l’ospéco typo, qui croît sur les Alpes, est connue sous les noms vulgaires de LIS ne, Sainï-Bhuno ou lis DKS ALi.onnoGics.

GzAKO (Sigisniond), écrivain dra-

matique hont^rois, né on 1820. mort en 1817. Issu d une riche lamille, il s enfuit du collège ot devint choriste Czacklo.

au théâtre do Post, où sa première

pièce : Commerçant et marin (1844) excita lo plus grand intérêt. Il a écrit, sous linfluonco du dramo romantique français,/*.’ Testament. iJnnn. ot une traduction do .1/an’c-Anne. une femme du peitplr. qui furent bien acouoillis. Ce qui caractérise ses puîces, c’est une langue hardie, colorée, ima^fée, dos situations extraordinaires et des caractères dont 1 exaltation no connaît pas de limites. Celte hardiesse do conception était nouvelle dans lo tlié£itre hongrois. Ses Œuvres, en deux volumes, furent éditées par J. î’oronczy. GZANIEC, botirc d’Austro-IIongrio (Galicie [district di. -KoutyJ, uu miliou de forèt-s ; 2 .350 hab. Château. GZAPSKA OU GZAPUA Q. f . Cost. V. CUAPSIiA. CYTTUS CZECHOWIGZ

CZAPSKÎ.’nom d’une ancienne famille polonaise, dont les membres los plus connus sont : Gkorg^s Czapski, né en 1 U’ . d , mort on 1532, qui eut uno grande réputation inilit ;iir< sous los règnes do Casimir IV ot de Sigismond I^

Ehançois-Miuoslas Czapski, né vers IGIO, mort vers 1G80. [Il socoiula, on 1656, Radziwill et Lubomirski dans la guerre contro los Suédois] ; — Jean-Chiïvsostomk Czap-Ski, né vers 1640, mort en 1716. [Il prit part à l’expédition do Vienne (1683), sous Jean Sobicski] ; — François-Stanislas Czapski, né en 1752, mort en 1802. [Il se signala pendant la confédération de Bar do n68û,1772j ;

Charles

Czapski, fils du précédent, né en 1775, mort en 1860. [Il fut nommé par Napoléon, en 1812, directeur du trésor de Minsk. Plus tard, il devint membre de ta commission d’instruction pul)Ii(iue en Lithuanie, et remplit, pendant dix-huit années, les fonctions de curateur des écoles du gouvernement de Minsk] ; —Stanislas Czapski, frère du précédent, né en 1779, mort en 1857. [Il servit la France Sendant les campagnes de Russie et de Dresde et fut écoré de la croix de la Légion d’honneur de la main même do Napoléon] ;

— Ses deux nls, Maryan et Kdodaro Czapski, qui prirent part à l’insurrection de 1863. [Alexandre II les envoya en Sibérie et confisqua leurs biens. La femme d’Edouard, Antoinette Rozycka, devint folle de désespoir et périt on 1867 à Vilna, au milieu d’un incendie quelle avait elle-même allumé.]

CZAR n. m . V . tsar, orthogr. préférée. CZARDAS n. f . Chorégr. V . czardas. CZARÉWITCH ou TSARE’WITCH n. m . On dit mieux CKSARÉVITCH.

CZAREWNA n. f . Fille du tsar, il On dit mieux césa-R. t ;VNA .

CZARIEN, ENNE adj. V . TSARIEN, ENNF.. CZARINE OU TSARINE n. f . V . TSARITSA. CzARNECKI (Edouard), théologien et littérateur polonais, né en 1774, mort en 1831. Il entra dans l’ordre religieux des piaristes et devint, en 1809, recteu^ de l’école de Varsovie, puis, successivement, chanoine et métropolitain de Plock, archevêque de Varsovie, primat de Pologne. Il a laissé un grand nombre d’ouvrages, dont ; Etude sur la vie et les écrits de Constant Woloki (1812) ; Etude sur la vie et les écrits de S.- D. Janocki (1820). CzARNIECKI (Etienne), général polonais, né en 1599, mort en 1665. Il débuta dans la carrière des armes en combattant les Russes eu Lithuanie et les Cosaques en Ukraine, et se couvrit de gloire à la bataille de Biresteczko ( 1651 ). Lorsque, en 1654, la Pologne fut envahie à la fois par les Moscovites, les Suédois,

_

les Transylvains et les

’^'

Cosaques, il redoubla de

courage et de génie. Pen-

dant deux mois, il défendit

Cracovie assiégée par Gus-

tave - Adolphe (1655). En

1658, Czarmecki passaavec

un corps d’armée au se-

cours du roi de Danemark.

De retour en Pologne, il

chassa les Moscovites de

la L thuanie et les battit

complètement à Polonka

(1660). Pour le récompenser

de ses services, le roi Jean-

Casimir lui donna à perpé-

tuité le comté de Tykoczyn,

avec Bialystok et ses dé-

, ;

pendances.< ;zarnieckimou-

’ ;

rut pendant une campagne

glorieuse contre les Mos-

covites. On l’a surnommé

en France « le Duguesclin polonais > Stanislas, né en 1625. mort en 1703, contribua, sous Sobicski, a la prise de Choczim et à la délivrance do Vienne. CZARNIKAU OU CZARNIKOW. ville d’Allemagne (Plusse iprov. de Posen]), sur la Neizc, affluent de la ÀVartha ; 4.540 hab. Huilerie, minoterie, four à chaux. Commerce de céréales. Ch. - l . d’un cercle peuplé de 38.680 hab. GzARNKOWSKI(Jean), historien polonais, né vers 1340, mort en KV.mî. Il a écrit des Annales remarquables, qui iio furent publiées (jn’au xv !! !’ siècle. — Andek Czarukowski, de la même famille, né on 1507, mort en 1562, fut évéquo de Posnanio et combattit la religion protestante, moins par esprit de secte que (jour ruiner l’influence politique des princes allemands, (pii voulaient s’emparer de la Polo{,’iie.

GZARNOCKI (Adam), littérateur polonais, né en 1784, mort cil isi.’ . .

Il fit la campagne do Russie dans l’armée io Napoléon, ot, après la chute do l’empereur, se réfng ;ia en Galicie. Il parcourut, on 1820, une grande partie de la Kussio, s’occupant de recherclios historiques, géographi- (|ues ot statistiques, dont il consigna les résultats dans différents euvra« :es restés inédits pour la plupart. Toutefois, sous le pseudonyme do Zoryjan Dolkmga-Chod,kovski, il publia un /(apport sur son premier voyage en Russie. CZARNOKONCE-WIELKIE, bourg d’Austro - Hongrie (Galuie n<Tcle do Tarnopoljj ; 2.675 hab. GZARNOLOZGE, bourg d’Austro-Hongrie (Galicie (cercle de sianislaiiD.sur la Worona, affluent du Dniester ; 2.050 li. GzARNY-DUNAJEC, bourg d’Austro-Hongrio (Galicie (cercle île Nowu-Sundok]). sur le Dunajoc ; 2 .500 hab. Ch. - l . d’un district peuplé de 16.500 bal). GZARTH (Georges), musicien bohème, né ù Deutschenlirod en 1708, mort ; Manheim en 1774. Il était violoniste do la cliapelle de l’électeur palatin. lia publié six solos pour lo violon, six solos [lour la llùio, ot il a écrit encore une quuntiié do concertos, do trios ot mémo do symphonies. GZARTOR’YSKI, famille princière do Pologne, qui descend de Korygiollo, fils d Olgerd, grand-duc de Lithuanie au XIV" siécl’o . Ses principaux membres sont : Alkxandrk, no vers l.’»10, mort on 1570. [Il fut palatin de Wolhynie, o(, on 1569, à la dièto de Lnbiin, contribua â éinblirdéllnitkvement la réunion de la Lithuanie ot do la Polugiiel ;

Adam Casimir, srarost<» général do Podolie ot foldzeucmeister do l’armée autrichienne, né A Dantzig en ~M . mort H Sioniawa en 1823. lll /ut élu président do In dieio do Varsovie, chargée <lo doDDor un surcessour ù. Auguiiio m 11763 ;: il représenta U parti qui voulait que


Czaraiccki.

. — Son neveu, Etiknnk-

la raonarehio devint héréditaire, ot il accepta l’intervention de la Russie dans les affaires polonaises. Aussi, sous le règne do Stanislas-Auguste Poniatowski, lo prince Adam-Casimir eut-il beau seconder les efforts que fit la noblesse polonaise pour reconquérir son indépendance et régénérer le pays, la cause était perdue. En 1805, il y eut une entente entre le prince et l’empereur Alexandre ; les événements politiques des années suivantes furent un obstacle à la réalisation de ces projets quelque peu chimériques. Les espérances des Polonais parurent renaître lors de rétablissement du grand-duché do Varsovie par Napoléon l"’, mais lo prince Czartoryski vit bientôt s’évanouir ses nouvelles illusions. A partir de ce moment, il vécut dans la retraite. Il a publié un recueil de maximes : Lettres de Doswiadczjpiski (^1783)] ;— La femme du précédent, IsAHELLfi Czartoryska, fille du comte Fleming, née en 1743, morte en 1835, laquelle se fit connaître par son goût pour les lettres et pour les arts. [Elle réunit d intéressantes collections, qui font aujourd’hui partie du musée des princes Czartoryski, à Cracovio. On a de la princesse : Diverses idées sur la manière de disposer les jardins (Breslau, 1807)] ;

Sa fille aînée, Marie, née en 1768, morte à Paris en 1854, et qui épousa en 1784 le prince Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg. [Elle divorça lorsqu’on 1792 son mari eut trahi la Pologne pour servir la Russie et la Prusse, et elle eut la douleur, en 1831, de voir son fils unique, le prince Adam de Wurtemberg, alors général russe, venir bombarder le château de Pulawy, où elle se trouvait avec sa mère. La princesse Marie a écrit un roman : Malvina ou l’Instiîict du cœur (Varsovie, 18i6)l ;

Adam-Gkobgks Czartoryski, né à Varsovie en 177Ô, mort à Montfermeil en 1861, frère de la précédente. [Après le partage de la Pologne, il fut envoyé à Pétersbourg comme otage. Le grand-duc Ale.vandre se lia avec lui, et. lorsqu’il monta sur lo trône, en 1802, il nomma Czartoryski ministre des afl"aires étrangères. Le prince refusa de croire aux bonnes intentions do ISapoléon I" ; il resta Adèle à une politique de conciliation, et crut toujours qu’Alexandre 1" aimait sincèrement les Polonais. Il prit part aux événements de 1831, et, condamné à mort par Nicolas, se réfugia à Paris ; mais, trop confiant dans le pouvoir de la diplomatie, il ne réussit pas à grouper autour de lui un parti vraiment national. Toutefois, le prince ne resta pas inactif, et, quand les événements pouvaient otfrir quelque chance favorable pour sa cause, il ne se lassait pas de faire des démarches auprès des puissances. On a publié ses Mémoires du priyice Adam C zartoryski et sa correspondance avec l’empereur Alexandre /«""(Paris, 1887)] ;

Sa femme, Anna Czartoryska, fille du prince Sapieha, née en 1796, morte en 1864. [Elle créa à l’hôtel Lambert un pensionnat déjeunes Polonaises, qui passa ensuite sous la direction de sa fille, la comtesse Dzialynska, née Isabelle Czartoryska, morte à Menton en 1899. La princesse Anna eut deux fils : Witold (1824-1864) et Ladislas, né en 1828, mort à Neuilly en 1894. Ce dernier épousa en premières noces la princesse Amparo, fille de la reine Christine et du duc de Rianzarès, morte en 1864, et en secondes noces la princesse Marguerite d’Orléans, fille du duc de Nemours, morte en 1893. De ce second mariage il a eu deux fils : Adam, né le 5 novembre 1872, et Witold, né lo 10 mars 1876] ; — Constantin Czartoryski» né en 1773, mort en 1860. [Il fut comme son frère, Adam-Georees, envoyé en otage à Pétersbourg (1795). En 1809, il prit le commandement d’un régiment dans les armées françaises ; il fit contre les Russes la campagne de Moscou, pendant que son frère se trouvait auprès de l’empereur Alexandre I". Peu après, le prince Constantin quitta son pays et se retira en Autriche, où il resta étrant ;er aux événements politiques. ] — Son fils, lo prince Alkxandre, né en 1811. mort en 1886, avait épousé, en 1840. la princesse Marcelliue Radziwill (1817-1894), qui fut élève do Chopin. GZASLAU, ville d’Austro-Hongrie (Bohème) ; 8 .395 hab. Ch. -l . de cercle. L’église, surmonlée d’un haut clocher, fort remarquable, renfermait autrefois lo tombeau de Jean Ziska. le chef des hussitos. Frédéric II y battit les Autrichiens en 1742.

ho cercle de Czaslau Ji.xne superficie do 60.’i kilom. carr ., avec une population de 63.654 hab. GzAWCZAWADZC (prince Alexandre), poète géorgien, né en 1784, mort en 1846. Il devint, en 1827. gouverneur de l’Arménie, et administra, à partir de 1843, le département des postes du Caucase. Ses poésies géorgiennes l’ont rendu populaire.

CzAYKOWSKi (Michel), également connu sous le nom do Sadyk-pacha, littérateur et général polonais au service de la Turquie, né on ISOS, mort en isS6. Exilé en France après les événements de 1831. il se fit connaître en publiant, de 1837 ù 1840, des .romans fort remarquables, écrits en polonais, traduits en français et dans los principales langues européennes. Chargé par lo prince Czartoryski d’une mission en Orient (1840), il présenta à la Porte de nombreux mémoires relatifs A l’organisation militaire de la Turquie. L’influence que Czaykowski exerça à Constantinople éveilla les susceptibilités du gouvernement russe, qui demanda son expulsion ; mais il se fil musulman sous le nom de Sadyk, et, lorsque la guerre d’Orient éclata, il continua à servir dans l’armée turque. Sur la fin do sa vie. il se rallia pourtant aux idées russes et devint panslavisto. Voici los titres des principaux romans de Czaykowski : Etienne Czarneckt, Contes cosaques. Légendes. CzECH (Joseph), savant polonais, né à Cracovio on 1762, mortù Krzemionieç on 1810. Il fut jprofossour ù Tunivorsité de Cracovio, puis directeur du fycée do Krzomienieç. C’est i lui qu’on doit la propagation dos sciences mathématii)ues en Pologne.

GzÈCHES, nom qu’on donne quelquefois aux Tchèques, an<’ieiis lial)itanls do la Bohême. CzECHOWICZ (Simon), peintre polonais, né ù Cracovio on liisi), mort A Varsovie on 1775. Il dut A la p’-nérouso proteciion du comte Mnxiniilien Osselinski. qui l’envoya à Komo, do pouvoir éludier un art pour lequel il avait une remarquable aptitude. Après avoir passé plusieurs années dans cette ville et reçu les leçons de Carlo Maratta, il retourna on Pologne et finit par s’établir i Varsovie, o il ouvrit une écolo do peinture. Cet artiste, qui était d’une extrême piété, a traité presque uniquement des sniets religieux. Ses toiles se recommandent par la correction du dessin, lo charme du coloris, ta simplicité ot rharmonio do la composiiiun : mais trop souvent il néglige les flrnporics et no donne pan A sos peinturos ’oui lo fini désirable. Plusieurs églises do Polugnu, du Ltihuu-