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CRÈTE CRÈTU

végétaux ; notamment, les sépales, les pétales, lo style, la ’graine, etc. ii Axe plat et anguleux, portant à son côté inférieur de nombreux épillets courtement pétioles et disposés sur deux rangs, comme dans les digilaires, genre de graminées.

Kûtom. Sorte de papillon {bombyx camelina).

Fortif. Crête intérieure, Arête d’un retranchement, la plus élevée du prisme formé par le parapet et qui est du côté des défenseurs, ii Crète extérieure. Arête formée par l’intersection de la plongée et du talus extérieur de ce même parapet. (La crête intérieure se nomme aussi ligne couvrante, parce qu’elle abrite les défenseurs, et ligne de feu, parce que c’est d’elle que partent les coups.)

Géol. Sommet, ligne de faite d’uoe chaîne de montagnes. (Dans certaines montagnes granitiques, la ligne de crête représente une gigantesque lame de scie, résultat de la dégradation de la roche par gels successifs.)

Miner. Masse de cristaux de formes obtuses et indéterminées, minces, arrondies sur les bords.

Navig. Disposition d’un tas de blé élevé dans un bateau eu forme de pyramide : Mettre du blé en criîte.

Techn. Crête ae’chien. Nom donné à la partie supérieure du chien d’un fusil, partie généralement quadrillée pour empêcher le glissement du doigt avec lequel on agit sur le chien pour le mettre à te ! ou tel cran.

E.N-cYCL. Archéol. Le moi crête s’entendait, au moyen âge, pour le cimier du heaume. Mais, à partir du xvi* siècle, on appelle ainsi la saillie des casques, parallèle au plus grand axe, qui commence au frontal et finit au couvre-nuque. Plus les crêtes des armets, des salades, des morions, des bourguignotes sont hautes, plus les objets sont anciens. Déjà, sous Henri III, cette arête du timbre

tend à devenir moins haute ; sous Louis XIII, elle disparaît progressivement.

Crète de casque (xvie s.) .

Fortif. On distingue, sur une

hauteur, la crête militaire de la crête topographigue ou ligne de faîte. Celle-ci, qui passe par les points les plus élevés du terrain, est dite aussi crête couvrante, parce que c’est d’elle que dépend le défilement, ou la protection des ’

hommes abrités par la hauteur. La crête militaire, située an peu plus en avant, est, au contraire, la ligne d’où l’on commando le terrain en avant, et d’où l’on peut agir sur les assaillants qui veulent enlever la position que l’on défend.

Dans les ouvrages fortifiés, on distingue la crête inférieure du parapet et la crête extérieure. La première, dite aussi ligne de feu, est marquée d’un trait de force sur les dessins de fortification, comme indiquant la ligne d’où partent les coups des défenseurs. Il ne faut pas confondre ces crêtes avec la magistrale, qui n’est autre que la partie supérieure du mur d’escarpe.

GrÉTÉ. Myth. gr. Fille d’Astérios. Elle épousa Minos, dont elle eut quatre tîls : Crétée, Deucalion, Glaucos, Audrogée, et quatre filles : Acallé, Xénodice, Ariadne et Phèdre. Crété n’est qu’un autre nom de Pasiphaé. Suivant Diodore, Crété serait la mère de Pasiphaé, qu’elle aurait eue d’Hélios.

CRÊTE, ÉE adj. Muni d’une crête : Coq crêté.

Fig. Fier comme un coq qui dresse sa crête, il Huppé, distingué. (Ces deux sens ont vieilli.)

Blas. Se dit du coq, quand sa crête est d’un émail particulier. (V. coQ.l Se dit également du dauphin, du heaume, employé comme meuble de l’écu, et qui est surmonté d’un ou de plusieurs panaches.

Bot. Qui est muni d’une crête, ou qui imite la forme d’une coéte.

Entom. Se dit des insectes qui ont sur le corselet des poils ramassés formant une sorte de crête.

Miner. Se dit d’un minerai cristallisé dont les cristaux, en tables rhomboïdales minces, sont ^^roupés parallèlement au plan qui passe par les grandes diagonales, de manière à imiter grossièrementdes crêtes de coq : Barytine crètée. Fer oligiste crêté.

Moll. Se dit des coquilles qui ont leurs bords plissés.

Zooph. Se dit des polypiers dont les expansions forment des plis imitant des crêtes. GRÊTE-DE -COQ {kok’) n. f . Bot. Nom vulgaire d’une célosie {rhinanthus crista gatli, celosia cristata, corydalis bulàosa, etc.), la forme des fleurs rappelant plus ou moins la crête d’un coq : Des CBÊTES-DE-coy.

Chir. Excroissance charnue qui se forme dans certaines maladies, et qui ressemble à une crête de coq : CaÊTE-DE -coQ à l’anus, à la vulve.

Moll. Nom scientifique d’une huître, il Strorabe cristé.

Techn. Ardoises rangées par échantillon, ii Petite passementerie à dents fines, imitant une crête de coq. CRÊTE-DE-PAON (pan) n. f . Nom donné à diverses plantes exotiques, dont les âeurs rappellent l’aigrette du paoD. (Les principales sont : les Gailandina, Bonducella, Poinciana, etc.) il PI. Des crètes-DK-PAON .

Crétée ou Gratée. Myth. gr.

Fils do Minos et do Pasiphaé ou

Crété. (Il régna dans l’ile de Crète, avec son frôre Deucalion, et eut

trois filles : Eropo, Clymène, Apémosyne, et un nls : Althémène. Il périt do la main do co dcmior.)

Guerrier du parti d’Ëaéo, qui fut tué par Turnus.

GrÉTEIL, comm. do la Seine,

arr. et à l’J kil.de Sceaux, près do Charenlon, sur la rivo gaucho de la Marne ; 4.208 hab.(C’rt«/u//>n«,ennea.) Filatures, serrurerie, scieries, fabriques d’orfèvrerie et ferblanterie, fabriques de couvertures de laine, culture maraîchère, commerce actif de fruits et légumes.

Pctiio ville ancienne ; sous les Mérovingiens, on y fabriquait des monnaies. Eglise ogivale des xii" et xiii* siècles. Tour qui remonte à Henri II. Beau chiktcau moderne. Créteil fut, pendant la guerre de 1870, lo théâtre d’un combat ashcz vif.

CrÉTELER Moublo la coD&onnc l devant un e muet : /C’fe rrf^l !f. Elfes créteVefont) v. n . Chanter d’une façon particulière, en parlant de la poule qui vient de pondre. Armes de CrételL

CRÉTELLE [tel’) u. f - Gcuie do plantes, de la famille des graminées, tribu des festucées, ayant pour type la crételle commune ou crételle des prés (cynosurus cristatus).

Encycl. Le nom provient des pe-

tites crêtes très élégantes, formées par les glumes. La crételle commune est une plante vivace, dune hauteur de 60 centimètres environ. Elle indique, par sa présence dans les foins, que cenx-cijjjroviennent de hauts prés, et, par suite, ne contiennent que de bonnes plantes. La crételle hérissée et la n-ételle dure croissent surtout dans le Midi, sur les sols arides ou pierreux.

CRÊTE-MARINE n. f . Bot. Syn. de

CHKISTE-M .RINK.

GrÊTENET ( Jacques ) , philanthrope français , né à Champlitte ( Franche-Comté ) en 1603, mort en 1666. En 1628, il se dévoua au service des pestiférés et fut nommé maître chirurgien. Il se signala de nouveau lors de la peste en 1643. Plus tard, il devint prêtre et institua, avec sa fortune personnelle, la cougrègalion des joséphistes , destinés à Téducalion des jeunes missionnaires.

„,.

.,

Crételle.

CRÊTER V. a. Cacher avec de la passementerie appelée « crête >•

les broquettes ou le cloutage

d’un meuble recouvert d’étotfe : Crèter un fauteuil. . Vrrêier l’étofl’o sur le bois d’un siège avec de petits clous. CrETESCI-SINTESCI, comm. de Roumanie (district d’Ilfovu) ; 3 .000 hab.

GrÉTET (Emmanuel, comte de Champmol), homme d’Etat français, né à Pont-de-Beauvoisin (Savoie) en 1747, mort ù Auteuil en 1809. Il acquit une belle fortune dans le négoce, fut élu député au conseil des Cinq-Cents par la Côte-d’Or (1795), devint, après le 18-Brumaire, conseiller d’Etat, directeur des ponts et chaussées, gouverneur de la Banque de France (1806), et enfin ministre de l’intérieur (1807). Sous son ministère commencèrent les travaux et les monuments remarquables du règne de Napoléon 1". L’empereur l’avait créé comte de Cnampmol et grand officier de la Légion d’honneur.

GrÉTHÉIS. Myth. gr. Femme d’Acaste, roi de Thessalie. N’ayant pu se faire aimer de Pelée, elle l’accusa devant son mari d’avoir voulu la séduire. Acaste ordonna d’exposer Péléo aux centaures ; mais celui-ci sortit vainqueur do la lutte, et mit à mort Créthéis et son mari. CrÉTHÉUS. Myth. gr. Fondateur d’Iolkos, suivant la légende. Il était fils d’Eole et d’Enarète. Il épousa Tyro. Il fut le père d’.iî^son, de Phérès, d’Amython, d’Hippolyte, de Talaos ; de Phryxos et d’Hellé, d’après uno autre tradition.

CrÉTHON. Myth. gr. Fils de Dioclès et frère jumeau d’Orsiloque. Les deux frères furent tués par Enée, au siège de Troie.

GRÉTIDES adj. f . pi. Myth. gr. Se dit des nymphes de Crète.

CRÉTIFICATION (si-on

du lat. creta, craie, et fieri,

devenir) n. f . Géol. Passage d’un corps à Tétat crayeux.

— Méd. Formation de concrétions crayeuses dans l’épaisseur d’un tissu.

CRÉTIN (du lat. ckristianus, chrétien) n. m . Individu idiot, rachitique, pâle et souvent goitreux.

Fam. Homme très bête, stuplde.

En T. d’archéol., Corbeille en usage au moyen âge et qui était faite en vannerie ou en fils de métal, suivant les usages auxquels on la destinait.

Adjoctiv. Affecté de crétinisme : Les hommes crétins portent des jupons au lieu de culottes. (Virey.)

Fam. Sot, stupide : Bes maris crétins-

Encycl. V . crétinis.me.

GrÉTIN ou GreSTIN (Guillaume), de son vrai nom Dubois, poète et chroniqueur français, mort en 1525. Il fut chantre de la Sainte-Cliapello et chroniqueur de François I*^ Ses Chroniques de France (en vers) sont restées inédites. Il est lo représentant le plus autorisé de l’école des n grands rhétoriqueurs ». Marot le proclamait encore n souverain poète français », et il fallut, pour le remettre à son rang, le bon sens de Rabelais, qui le travestit sous le nom de Ramiiiagrobis. Pas :|uier déclare avoir trouvé dans SCS œuvres •• prou de rime, mais peu de raison » ; son unique souci semble être, en effet, de frapper par un assourdissant cliquetis de mots, par des rimes portant sur des phrases entières.

Ainsi ;

Pour vivre en paix et cojicorde. qu’on coràe Guerre et le chant qu’accord d’elle cordeUe ... CRÉTINE n. f . Dr. anc . Alluvion formée lentement ; accroissement successif.

GrÉTINEAU-JOLY (Jacques), historien français, né à Fonlenay (’Vondéej en 1803, mort à Vincennes en 1875. Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice, puis voyagea on Allemagne et en Italie. II fut un ardent défenseurdes idées religieuses et monarchiques, et mit au service de ses convictions un réel talent de polémiste. Son ouvrage : Clément XIV et les Jésuites fit grand bruit ; le P. Theiner fut chargé d’y rénondro. De ses nombreux ouvrages, celui qui a lo plus do vabïur au point rlo vue historique est son histoire de la Vendée militaire (1840-1841). CRÉTINEUX {neù), EUSE [rad. crétin] n. et adj. Se dit dos demi-crétins, des individus qui présentent quelques caractères du crétinisme sans être absolument crétins. CRÉTINISER V. a . Faire devenir crétin ; rendre stupide : CBKTiNisRK un enfant.

Se ci’étiniser, v. pr. Devenir crétin, idiot, s’abrutir. CRÉTINISME (ni55m’) n. m . Ensemble des symptômes qui caractérisent lo crétin.

ENCYCr,. Le crétinisme est uno sorte do dégénérescence dont les principaux caractères sont : l’ossature volumineuse, trapue ; la lôte asymétrique aplatie d’avant en arrière avec proéminence’ des maxillaires et exiguïté du 39i

crâne, front bas et couvert ; thorax, bassin et membres souvent déformés par le rachitisme ; peau d’un blanc grisâtre ou jaunâtre, ridée, sans poils, sauf sur le cuir chevelu, qui porte des cheveux châtains ne blanchissant pas ; oreilles écartées de la tête, dents mal implantées et cariées, bouffissure des tissus mous (myxœdème) et hypertrophie avec dégénérescence de la glande thyroïde (goitre), atrophie ou quelquefois, chez les demi-crétins ou les crétineux, hypertrophie des organes génitaux, ballonnement de l’abîiomen, ouïe et tact obtus ; sens moral, intelligence et sentiments affectifs très diminués ou nuls. Sous ce rapport, les crétins sont voisins des idiots. Les crétins meurent, en général, avant la fin de radolesi ;ence ; très peu atteignent la cinquantaine. Les crétins complets sont impuissants et inféconds ; les demi-crétins, souvent portés impétueusement à l’acte génital et enclins aux pratiques solitaires, peuvent avoir une progéniture, soit entre eux, soit avec des individus sains, mais cette progéniture est rarement viable dans le premier cas, et toujours plus ou moins dégénérée dans le second.

Le crétinisme est endémique dans les pays où le goitre l’est également (toute la région des Alpes et surtout les Hautes-Alpes et la Savoie, où la proportion atteint 22 p. 100 sur la population totale, la région des Pyrénées, le Jura, les "Vosges), et ne se rencontre pas là où il n’y a pas de goitre ; les crétins sont ordinairement issus de goitreux. Il paraît bien démontré que les causes du crétinisme sont intimement liées à celles du goitre. Aussi la médication thyroïdienne, c"est-à-diro ayant pour base le traitement paV le suc de glandes thyroïdiennes saines, administré par dos procédés divers, parait être la plus rationnelle et avoir donné des résultats positifs. Les moyens prophylactiques se résument dans 1 assainissement des eaux. Mais on no sait rien do positif sur la cause même du goitre. On a incriminé les eaux, tantôt en alléguant leur pauvreté en principes minéraux, en iode particulièrement, tantôt en supposant qu’elles contenaient un principe toxique spécial, ou un agent pathogène microbien. Il n’apparaît généralement que vers la deuxième année ; aussi est-il tout indiqué d’éloigner du pays natal les enfants quo leur hérédité prédispose au crétinisme. CRETINTZA {krê) n. m . Nom donné à des étoffes brodées, rayées ou unies, qui servent à confectionner les jupons des paysannes moldo-valaques. Il On dit aussi valnic. CRETIO {kré-si — du lat. crescere, supin cretum, croître) n. f . Dr. rom . Procédé d’addition d’hérédité, consistant en une déclaration orale faite en termes sacramentels en présence de témoins.

Encycl. Le droit de crelio a dû être le seul admis à l’origine. Plus tard, il n’a été imposé qu’aux héritiers institués, avec obligation de faire la cretio dans un certain délai, ordinairement de cent jours ; puis on ne l’a plus exigée qu’au cas de cretio perfecta, c’est-à-diro si l’institué était déclaré exhérédé, faute de faire lacre/iodansledélai. La cretio n’était plus employée sous Justiuien. CRÉTIQUE [tik’ — du gr. Krêtikos, CièXois) adj. Métriq. anc. Pied composé d’une brève entre deux longues. (On l’appelle aussi amphimacre.) Se dit d’un vers composé de T)lusieurs pieds crétiques. (C’est un rythme fréquent chez les tragiques grecs et chez Aristophane, ainsi que chez Térence et d’autres Latins. Il y avait, d’ailleurs, des vers crétiques de différentes longueurs.)

n. m . Pied ou vers crétique : Composer des crétiques.

CRÉTISER (rad. Crétots) v. n . Mentir ou tromper comme les Cretois avaient la réputation de le faire. (Inus.) GrÉTOIS, OISE [to-a, az’), personne née en Crète ou qui habite cette île.

Les Cretois.

Adjectiv. Qui appartient â cette île ou à ses habitants : La marine Cretoise.

n. m . Un des dialectes doriens, connus par des inscriptions archaïques, écrites en boustrophéuon, et dont les principales sont celles de Gortyne. CRETOIS {toa — rad. crête) n. m . Nom donné aux niem. bres les plus fougueuxde la Convention, lesquels siégeaient sur les bancs les plus élevés do l’assemblée, qu’on appelait la crête de la Montagne.

CRETONNE {(on) n. f . Toile blanche très forte, à chaîne et à trame de coton.

Adjectiv.

La toile CRtiTONNE 5e fabrique dans les e«virons

de Lisieur.

Encycl. La cretonne est faite en tilés de gros numéros. On distingue commercialement : la cretonne à grain carré, qui est la plus lourde ; la cretonne shirting, en forte chaîne et en trame plus fine que la chaîne. Imprimée de couleurs et dessins variés, elle est employée dans l’ameublement et l’on en confectionne des rideaux, housses de meubles, tentures, etc.

CRETONNÉE {to-né) [k LA], loc. adv. Manière d’accommoder certains légumes : Fèves k la cretonnée, CRETONNIER {to-ni-é

rad. créions) n. m . Petit négo-

ciant qui achète chez les bouchers les résidus de suifs appelés II cretuns », et qui fabrique avec ces résidus des pains grossiers pour la nourriture des chiens. CRETONS n. m . pi. Résidus de la fonte du suif, dont on fait des pains pour les chiens, ii Morceaux de graisse de porc frais apprêtée. (On les appelle également panne.) GrettÉ DE Falluel (François), agronome français, né à Drancy en 1741, mort à Dugny (Seine) en 1798. Memttre de la Lé^’islative, il fut jeté en prison et y resta jusqu’au 9 thermidor. Il doit surtout sa réputation aux progrès qu’il fit faire à l’agriculture. Il combattit l’usago de la jachère, propagea la culture de la grande chicorée, des turneps, do la pomme do terre ; il fit ensemencer la plaine dos Sablons d’espèces végétales étrangères ; enfin, il inventa plusieurs instruments ou machines agricoles : le cylindre à dents, lo hache-racines, le hachoir à paille, la cnarrue-buttoir. Il a publié plusieurs ouvrages ; j/emoire sur le dessèchement des marais (1789) ; Mémoire sur l’amélioration des biens communaux ; Mémoire sur lu suppression des jachères (1790) ; Traité sur les pi’airies artificielles (1801) !

CRÊTU, CRESTU {krèss), CRISTIEL {sti-èl’) [rad. crête] n. m . Archéol. Se disait,’ au moyen âge, de ces masses d’armes dont la têle était crétée. c esl-à -dire présentait des aspérités, des saillies destinées à en aggraver leffet contondant. " V . MASSE.