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COURS — COURSE

Art milit. Cours pratique de tir de l’artillerie. . tir. Cours préparatoire. Cours destiné, dans les régiments, à former les candidats à Saint-Maixent, Saumur ou Versailles. Cours préparatoire (clairon).

n Batterie de tambour, sonnerie de clairon ou de trompette pour appeler les élèves du cours préparatoire.

— Banq. Cours de place ou Cours de change, Taux de la commission ou droit de change que prennent les banquiers pour faire tenir de l’argent d"un lieu à un autre.

Bours. Prix auquel se sont élevées, dans une séance donnée, les valeurs cotées à la Bourse : Le cours de la rente, il Premier cours ou Cours d’ouverture. Prix auquel une valeur est cotée à l’ouverture d’une Bourse, il Dernier cours ou Cours de clôture, Prix auquel une valeur est cotée en dernier lieu, dans une séance de Bourse, il Cours moyen. Moyenne des cours d’une valeur dans une séance de Bourse. I ) Cours de compensation. Cours conventionnel auquel tous les acheteurs et tous les vendeurs de la même valeur, pendant le mois précédent, restent acheteurs ou vendeurs de cette valeur pendant le mois suivant, ii Cours de la réponse des primes. Cours coté à 1 h. 1/2, le dernier jour du mois, parce que c’est d’après ce cours que s’exécutent les marchés à prime. V . primk.

Comm. Prix actuel des marchandises : Acheter cinq cents balles de café au cours du jour, il Confiance, valeur morale accordée au papier d’un négociant, d’un banquier : Signature gui n’a pas cours sur laptace de Paris.

Enseign. Série de leçons données par un professeur sur UBf tnéme matière : Suivre un cours d’histoire. Il Traité renfermant une série de leçons sur la même matière : Acheter un cours de botanique, ii Série de faits ou de discours tenant lieu d’un enseignement spécial : L’histoire est un excellent cours de politique, il Au pi.. Ensemble des études que l’on fait dans une science quelconque, et principalement dans celles qui comportent plusieurs degrés : Terminer ses cours, ii Autrefois, Recueil de textes servant à l’enseignement, il Le cours civil. Le code Justiuien. il Le cours canonique. Le recueil des Décrétales de Gratien.

HydrauJ. V . la partie encycl.

Mar. Cours de bordages, Bordages cloués bout à bout. (On dit généralement virure.) i i Long cours, Contrées lointaines. Il Capitaines au long cours, Capitaines des bâtiments qui font ces voyages, ii Faire le cours. Se dit quelquefois pour Faire la course.

Monn. Circulation de la monnaie métallique ou fiduciaire.

Navig. fiuv. Dans un canal, on dit que l’eau prend son cours quand sa pente s’établit naturellement.

Pathol. Cours ou Flux de ventre, Diarrhée, ii On dit gu’une maladie a son cours, suit so7i cours, quand elle passe inévitablement par certaines périodes.

— Techn. En T. de tisseur, Passage de toutes les navettes formant un seul coup sur la carte, dans la fabrication des étoffes lancées. {On dit aussi passée.) Courstrame, Cours-chaîne. V . course .

— Syn. Cours, courant. V . courant.

— Encycl. Hydraul. Sous le nom de cours d’eau, on classe toutes les eaux courant à découvert : les fleuves, les rivières et les canaux. Leur étude, tant au point de vue scientifique qu’au point de vue commercial et industriel, est très complexe ; elle comprend : le flottage, la remonte, le halage, les crues, l’étiagc, la vitesse, la pente, la résistance du lit, la recherche du mouvement, la considération des sections, les effets de la vitesse sur les parois du lit ; les chutes, le débit des courants, le jaugeage des cours d’eau, les barrages, les effets des obstacles^et des sinuosités, la force que l’on peut en tirer, soit en utilisant leur courant, soit en créant des chutes ; la conservation et la défense des rives, et la législation qui les régit. L’étude des cours d’eau forme à elle seule toute une science, basée sur des hypothèses que les expériences viennent contredire, malheureusement, assez souvent.

Art milit. Le passage des cours d’eau, quand les ponts permanents ont été détruits, s’off’ectue à l’aide de différents moyens : ponts militaires de différentes sortes, ou corps flottants, ou à gué, sur la glace, à la nage. L’emploi de ces divers moyens de passage doit être précédé d’une reconnaissance des cours d’eau, ayant pour but de chercher un point de passage favorable, d’examiner la nature du fond, d’apprécier la vitesse du courant, la profondeur, etc.

Dr. Cours d’eau. Les cours d’eau (fleuves, rivières, torrents, ruisseaux) se divisent en deux grandes catégories : cours d’eau uari :,iioUs ou flottables ; cours d’eau non navigables et non flottables. Suivant qu’un cours d’eau appartient ; • -

l’une ou à l’autre de ces catégories, il est soumis  ’I' ;s règles très différentes. La loi du 8 avril 1898, relative au régime des eaux, forme actuellement la principale législation sur la matière.

1« Cours d’eau navigables ou flottables. Ces cours d’eau font partie du domaine public, et, comme tels, ils sont inaliâDanles et imprescriptibles. Les riverains sont grevés de la servitude de halage et do marchepied. Pour établir une usine, il faut y être autorisé par décret ; mais, s’il s’agit d’un établissement temporaire ou de simples prises d’eau, une autorisation du préfet est suffisante. Le dfoitde pêche appartioni à l’Etat. Lt^s lies et Ilots qui viennent à. se former appariionocat à l’Etat, Le curage est à. la charge de l’Etat. Les contraventions commises sur ces cours d’eau (à l’exception des délits do pêche), ainsi que toutes contestations les concernant, sont de la compétence des conseils de préfecture, comme en matière de grande voirie. 2" Cours d’eau non navigables et non flottables. Ces cours d’eau ne sont pas considérés comme des dépendances du domaine public ; mais, sur le point de savoir à qui en appartient la propriété, une controverse s’était élevée qui a été tranchée par l’article 3 de la loi du 8 avril 1898 : ce texte attribue la propriété aux riverains. Pour l’établissement d’une usine, l’autorisation du préfet suffit toujours ; quant aux prises d’eau pour irrigations, elles peuvent en principe être effectuées par les riverains, sans aucune autorisation administrative. Le droit de pêche appartient aux riverains. Les îles et îlots qui pourraient survenir appartiennent aux riverains (art. 561 du C. civ.). Le curage est à la charge des riverains.

Enseign. Dans l’enseignement secondaire des lycées et collèges, il n’y a pas, en général, de différence entre la classe et le cours.

Dans l’enseignement supérieur des universités, on distingue : les cours publics, où le public est admis et qui sont toujours un peu d’apparat ; les cours fermés, réservés aux seuls étudiants régulièrement inscrits, et qui, plus intimes, permettent aux professeurs d’entrer plus avant dans les détails et d’initier les auditeurs â la méthode spéciale â chaque science ; les conférences, qui diffèrent des cours où le professeur parle seul et qui comportent l’intervention active des élèves, lesquels sont interrogés, exercés à la parole, ou présentent des travaux à la correction des professeurs. A un autre point de vue, on distinguo encore les cours cotnplé/nentaires, qui ne sont pas régis par une législation uniforme, et sont établis par les conseils d’université pour étendre l’enseignement à des matières nouvelles ; les cours libres dans les facultés, qui ont été institués par décret du 4 juillet 18S3. Le ministre peut, sur l’avis conforme du conseil de la faculté, autoriser tout docteur, ou toute personne ayant une compétence exceptionnelle, à faire un cours dans une faculté de l’Etat. Ces cours peuvent être publics ou privés.

Dans l’enseignement primaire, l’institution chargée de préparer les directrices de salles d’asile, aujourd’hui écoles »)aïer/ie//es, prit d’abord le nom de cours pratique des salles d’asile, avant de prendre celui d’«'co/e Pape-Carpentier, aujourd’hui disparue elle-même. Avant la loi du 15 mars 1879, obligeant les départements à avoir une école normale, il existait, dans certaines villes, des cours normaux pour la préparation à l’obtention du brevet élémentaire etdu brevet supérieur.

Un certain nombre de villes, qui ne possèdent ni lycées ni collèges de jeunes filles, ont institué des cours secondaires qui ont, en général, le programme des collèges. Enfin, il y a encore les cours publics, ouverts avec l’autorisation de l’autorité, pour l’enseignement des adultes, et à l’entretien desquels contribuent les municipalités, certaines sociétés d enseiç :nement comme les sociétés polytechniques, philotechniques, pour l’enseignement primaire, etc., et mémo des particuliers. Beaucoup de ces cours sont destinés à la vulç ;arisation des matières scientifiques, littéraires ou artistiques nécessaires à l’instruc-’ion générale de la classe la moins fortunée, ou à donner des notions professionnelles que les écoles primaires ne peuvent aborder, comme l’électricité, la photographie, etc.

Bours. Les cows diffèrent généralement, suivant que les opérations sont faites au comptant ou â terme. Les cours au comptant sont cotés successivement dans Tordre où ils se produisent et à chaque négociation. Les cours à terme ne figurent à la cote que par premier, dernier, plus haut, plus bas, en regard de chacune des échéances ; en liquidation, fin courant, fin prochain, et du montant des primes.

Le premier cours nest souvent rendu public qu’à la fermeture de la Bourse. Le dernier cours est parfois conventionnel ; il est déterminé par la chambre syndicale des agents de change, pour préserver l’opinion d impressions trop vives résultant de cotes exagérées en hausse ou en baisse.

Le cours mot/en (en abrégé clm) est le prix intermédiaire entre le plus haut et le plus bas cours coté dans une bourse sur une valeur négociée an comptant. Au point de vue fiscal, il sert, calculé pour l’année, à l’assiette du droit de transmission sur les valeurs mobilières françaises perçu par l’Enregistrement.

Le cours de compensation est un cours fictif. Il sert, à chaque liquidation, de base de règlement entre ceux des acheteurs et vendeurs qui continuent leur opération d’une liquidation sur l’autre en se faisant reporter. (V. report.) 11 clôt le compte de la liquidation écoulée et fixe le point de départ de la liquidation nouvelle. Exemple : Un acheteur de 3 p. 100 de rente française au cours de loo francs, fin juillet, continue son opération fin août. A la première bourse de cette liquidation, le cours de compensation est fixé à 100 fr. 50 c. L’acheteur devra recevoir 50 centimes de bénéfice, bien que son opération ne soit pas terminée. Le premier article de son compte de liquidation fin août le porteacheteuràiOOfr. 50 c. , p lus le montant du report. Si ce report est de 20 centimes, il est acheteur à 100 fr. 70 c. ; s’il vend pendant le courant d’août à 100 fr. 40 c., il payera 30 centimes de différence. Comme il a touché 50 centimes sur la liquidation de juillet, il se trouvera finalement en bénéfice de 10 centimes. A l’inverse, si la rente a baissé et que le cours de compensation soit fixé à 99 francs, il aura à verser 1 franc et se trouvera acheteur pour août à 99 francs, plus le report. Le cours de compensation est établi et rendu public par le syndic, d’après le taux moyen des effets au comptant cotés pendant la première heure de la bourse du jour de la liquidation, par conséquent do la première bourse du mois pour ios rentes, et de la seconde pour les autres valeurs.

Monn. On dit qu’une monnaie a cour* légal lorsqu’une disposition législative lui attribue la vertu libératoire, au regard dos caisses publiques ou des particuliers, pour la valeur nominale dont elle porte l’empreinte ou la mention. L’article 475 (g il) du Cocle pénal imnit d’une amende de 6 à 10 francs " ceux qui auraient refusé do recevoir les espèces et monnaies nationales non fausses ou altérées, selon la valeur pour la’iucllo elles ont cours ». L’article 28 do la loi do fiiiaijc(îs <iii :i août iS7.^» portait :

" Lorsque

les avaiices fuites à IKtat |»ar la Bani(ue de France, en v( ;rtii des lois des 2fi Juin UTi ci 5 août ls7i. auront été réduites à 3i)0 millions de francs, l’art. 2 de la loi du 12 août 1870 ^établissant lo cours forcé) sera et demeurera 352

abrogé, et les billets do la Banque de France seront remboursables en espèces à présentation. -• Celte condition

ayant été remplie le 1*"^

janvier 1878, le cours forcé s’est

trouvé supprimé à cette date.

Aux termes de l’art. 14 de la loi du 17 novembre 1897, f l le cours légal d’un type déterminé de billets (de la Banque de France) pourra, sur la demande de la Banque, être supprimé par décret, la Banque restant d’ailleurs toujours tenue d en opérer le remboursement à vue et en espèces, tant à son siège central à Paris que dans ses succursales et bureaux auxiliaires". Le 15 mars 1848, le gouvernement avait cherché également à sujtpléer à la rareté du numéraire en décrétant le cours forcé. En 1720, la monarchie l’avait ordonné pour les billets de la Banque de Law.

En Angleterre, les billets de la Banque d’Angleterre ont bénéncié du cours forcé de 1797 à 1819. Cours la Reine. La belle avenue de Paris qui s’étend de la place de la Concorde à celle de l’Aima, parallèlement au quai de la Conférence, doit son nom à Marie de Médicis qui, en 1616, la fit tracer et planter de quatre rangées d’arbres, fermer de grilles et border de fossés. Ce fut, au temps de Louis XIII, la promenade qui se partagea la vogue avec la place Royale. La reine la parcourait fréquemment :

BassompierVe y montra le premier carrosse 

fermé de glaces que l’on eût encore vu. Et Tallemant des Réaux ajoute dans son Historiette sur Bassompierre : « On luy a l’ouligation de ce que le cours dure encore, car ce futiuy qui se tourmenta pour le faire revestir du costé de leau, et pour faire faire un pont de pierre sur le fossé de la ville, » Le Cours la Keine fut replanté en 1723 par les ordres du duc d’Antin. Depuis longtemps, ses grilles ont disparu, ses fossés sont comblés, et de fort belles propriétés le bordent entre les ponts des Invalides et de l’Aima. Cours, comm. du Rhône, arrond. et à 40 kilom. de Villefranche, près de la Trambouze ; 5.755 hab. Ch.de f. P.-L. -M. Blanchisseries, fabriques de cotonnades et de machines à tisser, carrosseries, briqueteries, moulins. COURSABLE adj. Qui a cours, en parlant des monnaies. (Inus.)

GOURSAC, comm. de la Dordogne, arr. et à 9 kil. de Périgueux,près des sources d’un afnuent de l’Isle ; 903 hab. COURSAN, chef-lieu de canton de l’Aude, arrond. et à 7 kilom. de Narbonne, sur l’Aude et sur des canaux do dessèchement ; 3.767 hab. Ch. de f Midi. Vignobles. Distilleries d’eau-de-vie, tonnelleries. Eau minérale non utilisée. Aux environs, château de Celeyran. — Le canton a 7 comm. et 14.248 hab.

COURSE (forme fémin. de cours) n. f . Action de courir, mode de progression plus rapide que la marche : Etre léger à la course, il Pas de course. Y . pas. il

Lutte de

vitesse : Course à pied. Course de chevaux, il Prix offert au vainqueur de la course : Gagner la course du Jockey-Club.

Par anal. Marche, progression d’un objet en mouvement ; La course des astres, d’un vaisseau, d’uJi fltuve. I l Succession, progression du temps ou de ce qui se compose d’une série d instants : La course de nos jours.

Fam. Déplacement pour faire une commission, etc. : Envoyer un domestique en course, ii Prix, rémunération d’un déplacement de ce genre : La course est de tant... Il Excursion en général, voyage, promenade : Aimer les longues courses, ii Distance d’un lieu à un autre : Il y a U7ie bonne course de Paris à Saint-Denis. |i Trajet fait

par une voiture de place, d’un lieu à un autre, sans s’arrêter en chemin : Le prix de la course est fixé par des règlements de police.

Kig. Carrière, série des actes : Plus notre course est rapide, plus la chute est probable.

— Art milit. Incursion hostile, déprédations commises en entrant momentanément sur le pays ennemi : Les Scythes ont fait des coursks plutôt que des conqtiêtes. (Boss.)

Chevaler. Passe dans un tournoi : Rompre une lance à chaque course.

Chorégr. Parcours de l’aire de la danse.

Dr. canon . Course ambitieuse , Action d’un postulant qui envoyait un courrier à Rome, pour demander la succession d’un bénéfice qui n’était pas encore vacant.

Mar. Opérations des navires corsaires : Faire la couRSK.

Il Armement spécial d’un navire destiné à ce genre d’opération : Armer un brick en course. V . corsaire.

Techn. Quantité dont s’avance un organe assujetti à un mouvement de va-et-vient : La codksk du piston dans une pompe, d’un pêne de sen’ure.

il

Va-et-vient de la na-

vette, dans les fabriques de soie. (On dit aussi cours.) I l Suite de cinq opérations à peu près semblables, dans les fabriques de velours, il Course à rame. Certain nombre de rames, quelquefois cinquante, passées dans les hautes lisses, chez les rubaniers. ii Tirer à la course. Tirer l’émail en longs filets, après qu’il a été passé liquide dans la cuiller, ii Dans le tissage à la main. Nombre de foules imfiosées aux pieds par le cours ou rapport-trame. — Dans a mécanique Jacquard, Quantité de cartons compris dans une révolution entière du jeu. — Sur la mise en carte. Nombre complot de fils compris dans le cours-chaîne ou transversal de l’armure. (La course indique également le nombre complet de duites comprises dans le courstraîne ou longitudinal.)

Dans le remettage, la course

constitue chaque répétition do rentragc des fils do l’armure dans le nombre de lisses qui correspondent au courschaîne.

Turf. Course plate. Course qui a Heu sur un terrain uni. Il Course d’obstacles. Celle oiî la piste est coupée do haies, de barrières» de murs, de rivières, qu’il s’agit de franchir, il Course au clocher. Celle qui se fait en prenant pour but un point éloigné vers lequel on se dirige en ligue droite, malgré les obstacles qui peuvent se présenter.

Par ext- Course, au prop. et au fig., dont le champ est semé d’obstacles.

Course de taureaux. V . taureau.

Vélocip. V . la partie encycl.

Encyci.. Hist. Les anciens se faisaient un honneur d’exceller dans les courses, un des princi]ïaux exercices en usage dans les jeux du stade chez les Grecs, et dans ceux du cirque chez les Romains. Les courses étaient do trois sortes : la course à pied, la course â cheval et la course des chars. Parmi les courses pcdcbtrcs en usaç :e à Athènes, les plus rcuonunées étaient celles qui avaient lieu lors des lampadopliorics, célébrées en l’honneur de Minerve, de Vulcain et de Prométhôe : elles consistaient