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339 ralomont dans les galeries dos mines de cuivre. Syn. de CYANOSB, CllALCANTIllTiC. "i" Couperose verte. C’est un sulfate hydraté naturel de fer, qui répond à la formule II^KoSO" ; son poids spocitiquo varie do 1,83 à 2 ; sa dureté est (3gale ù 2. Ce minéral ne so rent^oiitre que sous la forme d’ofliorosconces blanches, verdAtros ou jaunes, et en croûtes pins ou moins épaisses, à la surface dos schistes argileux qui renferment des sulfures do fer. Syn. de mki.anticrie. — Pathol. Los pustules rougos prurigineuses, chaudt’S, congestives du nez et des joues, qui constituent la couperose, encore appelée acné rosacea, sont souvent héréditaires et fréquentes chez los femmes arrivées à l’époque do la ménopause, ou affectées de troubles de la menstruation. Les hommes adultes qui s’adonnent à l’alcool, les hommes d étude dont le cerveau est fréquemment congestionné par la tension intoUoctuGllo, y sont également sujets. Chez l’alcooliquo, cependant, ou trouve un siège d’élection : le nez, qui non seulement prend une coloration rougo violacée, mais s’hypertrophie encore en nombreux tuoorcules bourgeonnants et pouvant so réunir au point de simuler ’é/t’pTiantiasis. La couperose débute par de petits points, puis do petites pustules rouges disséminées ; elles déterminent un léger fourmillement, de la chaleur, et apparaissent surtout après les repas. Puis ces points s’étendent, se réunissent, gonflent la peau et lui donnent un aspect constamment rouge et violacé : les tissus sous-jacents, les muqueuses, sont parfois intéressées. La couperose résiste généralement à tous les traitements. Le régime alimentaire doit être très surveillé : proscription des vins généreux, alcools, viandes saignantes ou faisandées ; nourriture exclusive : viandes blanches et légumes frais. Les pommades soufrées ou mercurielles. l’huile de cade à l’extérieur, les préparations iodées et arsenicales à l’intérieur, ont été recommandées contre la couperose. COUPEROSÉ, ÉE adj. Atteint de couperose. COUPEROSER v. a. Donner la couperose, des couperoses il. Se couperoser, v. pr. Devenir couperosé. COUPERU (do couper, et do ru, ruisseau) n. m . Petit filet, quelquefois en forme de nasse, le plus souvent en forme de poche, pour prendre le poisson dans les écluses dont leau ne s’est pas retirée entièrement. CoUPERUS (Louis-Marie-Anne), poète et littérateur hollandais, né à La Haye en 1863. Il débuta par deux recueils de vers qui eurent du succès : un Printemps de vers (1S84) : Orchidées flS86). Joignant à une imagination vive un style raffiné, s étant assimilé les idées et les tendances à la fois de la littérature française et de la littérature Scandinave, il a donné des œuvres qui lui assurent une des premières places parmi les Jeunes romanciers de son pays : Elme Vere (1888) ; Fatalité (1890) ; Illusion ; Extase ; Majesté (1894), son œuvre principale, qui a été traduite en français (1898) ; la Paix du monde ; Métamorphose (1897) ; Psyché (1898). On lui doit aussi : Impressions de voyage. COUPE-SÈVE n. m . Outil à deux lames emmanchées parallèlement l’une à l’autre, et dont se sert le viticulteur pour faire autour d’un rameau une incision annulaire afin d’arrêter la sève et de ’^^= Coupe ^i . la diriger vers les branches à fruits. I l P I. Bes coupe-skvk. COUPE-SIFFLET {si-/lê) n. m . Arg. Couteau, il PI . Des COUPli-SIFFLliT. COUPET {pé) n. m . Sorte do coquille univalve du genre cône. COUPETÉE(/^)n.f .Linguist. Autre forme du mot copték. COUPETER v. a . Linguist. V . copter. COUPE-TÊTE n. m . Ancien nom du bourreau, n PI. Des COUPK-TIJTE . — Jeux. Sorted’amuscmentdans lequel, lesjoueurs étant espacés sur une seule ligne et se tenant courbés, chacun d’eux franchit à son tour tous les autres, (("omme à ce jeu on pourrait être blessé à la tète si on la tenait élevée, celui qui va sauter avertit les autres do la tenir baissée on criant : Coupe-tête !) il Fig. Jouer à coupe-tête. Se disait autrefois quand, après quelque sédition, l’autorité avait fait trancher la tête à plusieurs insurgés. — Adjectiv. Qui fait couper des tôtes : Jourdan coupi- ; -TÈTK. V . JoURI>AN. COUPE-TIGE {tif) u. m . Instrument à doux branches, 2 ni sert particulièrement à couper les tiges do dahlia auessus des tubercules. I l P I. Des COUPE-TIGE. COUPE-TUBE n. m . Instrument dt^stiné à trancher un tube, n PI. Des COUPE-TUDE ou CODPE-TUDES. COUPEUR, EUSB n. So dit prini-ipulomont, dans les ateliers, do colui ou de colle qui coupe los ctofi"os ou los cuirs, n Chez los tailleurs, Ouvrier spécialement chargé do tailler les vêtements dans une piôco do drap. Il Coupeur de poils, Ouvrier cliapclier qui coupe le poil sur les poaux. — Coupeur de bourses. Filou qui dérobe sur ^os personnes mémos la bourse ou autres menus objets. — Fam. Coupeur d’oreilles, Querelleur, spadassin. — Agric. Celui, celle qui coupe los grappes de raisin on vendange. (On dit plutôt vendangeur..} ii Dans les colonies, Colui qui coupe le bois. — lOntom. Coitpeuse ou Coupeuse-dc- feuilles. Nom d’une abeille. — Jeux. Joueur au hinsquonot. — Monn. Ouvrier charge de découper les flans destinés à être frappés en monnaies ou médailles, n On dit aussi DBCOUPKUR. — Ornith. Coupeur-d’eau, Nom vulgaire du rhynchops, appelé aussi bcc-en -ciseaux, variété d’oiseaux do raor. — Véner. Chien qui cherche & prendre los devants ot gagner la tûto do la meute. COUPEUR-GRANULATEUR n. m . Macltino employée dans certains proc.f’di’vs de mniituro, notamment pour In fabrication de la semoule il PI . Des coupeuiis-uranulateuiis. Coupe-tube-COUPEUSE n. f . Machine qno l’on emploie dans les filatures d(i lin pour diviser la (liasse on plusieurs catégories. I l I tans les papeteries, Coupeusc en louii. Machine servant à faire disparaître les bords frangés du papier au sortir même do la machine à papier. — Cmineuse en travers, Machine servant à trancher perpendiculairement la fenillo ébarbée. COUPHOLITE n. f . Géol. Variété de prehnite de formule lI’Oa’Al’Si’O", qui se présente en petites tablettes ou lamelles rhomboïdalos, de couleurjaunâtro ou blanc sale. COUPIAC, comm. de l’Aveyron, arr. et à 30 kil. de Saint-Atfriquo, sur lo Mousse, affluent de la Rance ; 1 .325 hab. COUPIER {pi-é — rad. coupe) adj. m . il Arbre coupier, Arbre (jne l’on a coutume de couper périodiquement. COUPIER {pi-é — rad. coupe) n. m. Etui où l’on renfermait les ciboires et autres vases sacrés, soit pour les transporter, soit pour los garder à l’abri. C0UPIL(p)7) n. m . Surélévation ménagée sur le pont d’un bâtiment, pour donner plus do hauteur à une chambre située dans l’entrepont, ii On dit aussi coupis. GOUPILLE [Il mil.) n. f . Arboric. Nom que les forestiers donnent, dans quelques contrées, aux branches des arbres qu’on élague régulièrement pour faire dos fagots. — Archéol. Cache-pouce, tigelle terminée par un bouton sur lequel on appuie pour lever le couvercle d’un hanap, d’un vase à boire. — Techn. Autre forme du mot goupille. {Peu usité.) COUPIS (pO n. m . Comm. Toile de coton des Indes. — Mar. V . couPiL. COUPLAGE {piaf) n. m . Techn. Assemblage de pièces mécaniques. — Navig. fluv. Bateaux qui descendent ou remontent le courant d’un fleuve ou d’une rivière, attachés latéralement deux par deux, ii Chacune des seize parties dont se compose un train de bois. (Se dit aussi de deux trains de bois accouplés.) GOUPLAN, petite vallée française des Hautes-Pyrénées, traversée dans toute sa longueur par la Neste de Couplan, un des principaux affluents de la Neste d’Aure, et qui prend sa source au lac réservoir d’Orédon. Dans ce réservoir se reunissent les eaux des lacs de Cap-de-Long, de Lostalat. d’Aumar, d’Aubert ot des Laquettes, qui entourent en partie la base du Néouvieille. Le torrent de Couplan reçoit le ruisseau de l’Oule, qui descend du Port-Bielh et forme sur son parcours la cascade de Picha-Oumo, contribuant à. faire de la vallée de Couplan une des plus pittoresques des Pyrénées. COUPLE (du lat. copula, lien) n. f . Ce qui sert à attacher par deux, u Réunion de deux personnes ou de deux choses mises ou considérées ensemole, unies accidentellement, non d’une façon habituelle ou nécessaire : Une couple rfe serviettes. Une couple de bécasses rôties. — Blas. Couple de chiens. Meuble qui représente le petit bâton muni de deux liens, dont on se servait pour coupler les chiens de chasse. — Electr. Syn. de élément de pile. — Mar. Couple de haubans. Paire de haubans faite d’un même cordage plié en deux vers son milieu. — Véner. Lien qui réunit ensemble deux chiens courants et que tient le valet de chiens. — n. m. Homme et femme unis par les liens du mariage ou de l’amour ; réunion de deux personnes animées d’un même sentiment, d’une môme volonté : Uji couple bien uni. Un couple d’amants, d’aynis. il Se dit dos animau.x réunis doux à deux, mâle et femelle, ou appariés pour un môme travail D’argent h une couple (le chiens de gfiieulos p03^e en pal , les liens h dextre. Un COUPLE de piqeons’. Un couple de chmaux attelés à la même voiture. (On remplace couple par paire quand on parle de choses qui vont toujours doux par deux : Une paire de gants, de lunettes.) — Mar. Couple ou Côte du navire, Pièce courbe, symé-A, tracé des couples ; B, couple en for (construction ceUulairp) ; C, couple en bols ; D, projection horizontale dos couples {a. varan gue ; b, gonou ; c, alloncea ; d, mnttro couple ; c, couples dcWoyiJ» ; f, ostaln ; g, coltU). trique par rapporta la quille, ot montant par parties accouplées jusqu’au plat-bord. Il Couples a. m . pL Syn. de MEMBRUHBd’un bâtiment. Il Maître couple. Couple situé dans la partie centrale ot lo plus fort d’échantillon. Il Couples de remplissaf/c , Couples do moins fort échantillon iiue les autres, et intercalés entre los couples véritables pour renforcer la membrure, il Balancement ot Perpignage des couples, Opérations consistant ù. leur donner une position bien perpendiculaire ù la nuillo ot à los rondro parallèles entre eux. il Avirons à roupie. Avirons montés deux à deux, un do chaque bord. H I{’*niorquer à couple, So ditdu remorqueur qui tient lo remorqué û, côté do lui. i l S’amar* ror à couple a un ponton. S’amarrer !o long do co ponton. — Mécan. Système do doux forces parallèles égales, Remorque & couple. COUPEROSE — COUPLET dirigées on sens contraire et que ne peut remplacer une force unique, il Couple élastique. Système do couple dont los éléments sont sollicités par des forces contraires permanentes, qui los ramènent au point de départ, lorsque los forces temporaires cessent leur action, il Couple de rotation, Ensemble do deux rotations simultanées parallèles, égales et agissant en sons inverse. (Co couple équivaut à une translation.) — Pèch. Fil de fer un peu recourbé, qui porto au milieu un petitpoids, àcliacundes deux bouts une empile garnie d’hameçons, et qui s’attache à une longuo ligne amarrée à la barque : Pêcher au couple. —Encycl. Mécan. Le couple n’a pas de résultante. On appelle bi’as de levier d’un couple la perpendiculaire commune aux deux forces de couple ; moment du couple, le produit du bras de levier par la force du couple. Couple. On distingue les sens de rotation de couples situés dans lo même plan, en supposant fixe le milieu du bras de levier de chaque couple ; alors, l’etfet du couple sera de faire tourner co bras de levier dans un sens ou dans l’autre. On démontre : 1° qu’on ne change pas l’effet d’un couple en le déplaçant d’une façon quelconque dans son Flan ou dans un plan parallèle ; 2*’ qu’on ne change pas effet d’un couple en changeant la force et le bras de levier, pourvu que le moment et le sens de rotation restent les mêmes. (Tout ceci suppose le nouveau bras do levier relié invariablement à l’ancien.) On est alors conduit à la notion de l’axe de couple : c’est un segment mené perpendiculairement au plan du couple égal en longueur au moment du couple, et dont le sens est tel qu’un observateur, placé dans ce sens le long de l’axe, voit la rotation du couple correspondant s’effectuer de la gauche vers la droite. Il résulte de ce qui précède que l’on peut déplacer un axe de couple parallèlement à lui-même dans 1 espace, sans changer l’effet du couple correspondant. Les axes de couples se comptent comme des forces appliquées à un point matériel. On démontre que toutes les forces appliquées à un corps solide peuvent toujours se réduire à un couple et à une force appliquée en un point invariablement lié au corps. On en conclut que, pour qu’un corps soit en équilibre, il faut et il suffit que, si l’on fait la réduction des forces en un point, l’a -xe de couple et la force de réduction soient nuls séparément. C’est Poinsot qui a introduit la notion do couple en mécanique. COUPLEMENT (man) n. m . Action d’accoupler deux roues ; état de deux roues accouplées au moyen de bielles. COUPLER V. a. Attacher par couple ; mettre deux par deux : Coupler les chiens, il Couvrir, en parlant de la louve : Le loup a couplé la louve. — Loger dans un même appartement : On pouvait, pour honorer les pi’inces du sang, coupler M. le Duc avec M. le duc d’Orléans. (St. -Sim.) [Vieux.] — Coupler un train de bois. En rassembler les parties ou couples, ei aussi les lier deux à deux sur lo même front. Il Coupler du limje. Coudre par une extrémité communo los pièces qui doivent aller ensemble, avant de les donner à blancbir. u Coupler les poteaux. Assembler deux poteaux télégraphiques en un seul système intime au moyen de boulons. (La résistance qu’offre un pareil assemblage équivaut à celle quo donnerait un poteau d’une dimension cmq fois plus considérable.) — Anton. Découpler. Couplé, ée part. pass. du v. Coupler. — Mar. /^^imïHecoHp/ee.Flammedontrextrémitéouqueue est aitacliéo lo long de la drisse, il Pavillon couplé. Pavillon dont l’extrémité est attachée ù. la bampo,dans uno embarcation, parexeuiplo, si par suite du calme iltrainodansl’oau. ~ Mécan. Machines couplées, Machines agissant sur un môme arbre, de telle manière que, lorsque la bielle do l’une rencontre l’axe do l’arbre , cello do l’autre on est alors â sa distance maximum. (Cotte disposition est enit^loyéepour éviter les points morts. Une locomotive, par exemple, est l’ensemble do deux machines couplées.) il Houes couplées, Roues d’un diamètro égal, et réunies deux à doux au moyen do bielles dites bielles d’accouplement. {Co système est employé pour donner plus d’adhérence aux roues sur los rails.) — Blas. So dit desclnons, des fruits ot dos fleurs qui sont attachés deux A doux. — Turf. Chevnu.T couplés, Cbevaux appartenant au môme propriélairo ot quo lo pari mutuel paye aux preneurs si l’un d’eux gagne, n Chevaux que lo parieur prend ensemble à uno cote déterminée. Roues couplées. D’argent A doux chiens do gueules pasetan t. colletas d"arg<’ni o ! roupWs do sable-COUPLET {plé — proprem. ce qui est couplé) n. m . Certain nombre do vers, sorte do stanco faisant partie d’uno chanson ; chanson : Chanson de dix, vingt couplets. 7ourner très bien le couplet, ii Particuhèrom. Vers destinés à être chantés, qu’on intorcalo dans los scènes on proso d’un vaudeville. I l Couplet carré. Couplet composé do huit vers yv dont chacun a huit syllabes. C^ — Toclm. So dit do deux pattes do for jointes onscmblo avec Couplet, dos charnières ot dos rivuros. (Co sont los penlures quo l’on emploie pour soutenir los portos et los fenôires ainsi que les porsionncs.J il Nom donné par les armuriers aux fusils dont lo canon est formé do doux partii’s.qui se vissent l’une A l’extrémité do l’autre. — ThéAir. Tirade, morceau d’uno certaine ôtonduo, après HO loquol il V a «n repos. — T.vpogr. auo . Nom domi<S A (los paUos 00 Cor qui