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COPTOPHYMA COQ phyllura sont des plantes suffrutescentos.à fouilles à loDg pétiole, à nervures rares.) COPTOPHYMA n. m . Genre d’oursins réguliers, famille des diadématidés, comprenant des petites formes à appareil apical très développé, fossiles daus le cénomanien d’A lgérie . (La seule espèce du genre est le coptophyma problematiciim.) COPTOPLACENTA {sin — mot lat. formé de copia, copte, et placenta, gâteau) n. m . Antiq. lat. V . copte. COPTOPS {topss) n. m . Genre d’insectes coléoptères longicornes. famille des cérambycidês, tribu des Iamiiués,comprenautdes formes trapues, de taille moyenne à]ivréebarioIée.(Lescoptops, dont on connaît une trentaine d’espèces, sont propresaux régions tropicalesde l’Asie et de l’Afrique. Citons le coptops fusciis [Sénégal], le coptos a^dificatoj’ [Java], le coptops /(7»r«/« [Madagascar.]) Coptops (gr. d’un tiers). Coptorhiaa (gr. na(.’ COPTORHINE ou COPTORHINA D. m . Genre d’insectes coléoptères lamellicornes, famille des copridés, comprenant des bousiers convexes et ramassés, de taille petite ou moyenne, noir brillant, et à prothorax très déclive chez les mâles. ( Les coptorhines. dont on ne connaît guère que quatre ou cinq espèces, sont propres à l’Afrique tropicale. ’ i COPTORHYNQUE {rink ;) ou COPTORHYNCHUS {rînkuzs ) n. m . Genre d insectes coléoptères rhynchophores, famille des curculionidés, comprenant des charançons verts ou dorés, revêtus d’écaillés grisâtres, ou ornés de bandes duveteuses. (Les copiorhynques sont do taille petite ou moyenne ; ils appartiennent au groupe des otiorhynchinés. On en connaît une douzaine d’espèces propres aux Moluques, à l’Australie, à TOcéanie.) COPTOS, ville d’Egypte, non loin de la rive droite du Nil, au point de départ des deux grandes routes qui menaient aux côtes do la mer Rouge ; Coptorhynque (gr. 3 f.) . l’une à l’E., par le val de Rahanou (Ouady Hammamat), au port de Tââôu (Myos Ilormos) ; l’autre plus au S., au port de Shashirît (Bérénice). Le commerce de l’Egypte méridionale avec le golfe Arabique, surtout le commerce des parfums, du bois précieux et de l’encens, passait presque entièrement par ces routes, aux temps pharaoniques ; à partir de l’époque grecque, sous les Ptolémces et sous les Césars romains et byzantins, le commerce empruntait les mêmes routes pour les échanges avec la côte de Zanzibar, l’Arabie méridionale, l’Inde et l’extrême Orient. Coptes fut, dès le début, le chef-lieu du nome des Deux Eperviers (Haraouî), et elle put jouer un rôle politique au début do l’histoire : à partir du moment où Thèbes prit le dessus, à la XI’ dynastie, elle fut éclipsée par sa voisine puissante, dont elle devint un des entrepôts. Son dieu principal était Manou ityphallique, le dieu de la terre et du désert, assisté d’une Isis et d’un Horus enfant, dont la notoriété était considérable : les restes de leurs temples ont été déblayés par Flinders Pétrie en 1894. La prospérité de Coptos, arrivée à son apogée sous les Antopins, fut interrompue brusquement vers la fin du iii’ siècle : elle fut prise et détruite par Dioclétieu eu 292, après un long siège. Elle se releva bientôt après, et, sous les califes d’abord, puis sous les sultans d’Egypte, elle devînt une des villes les plus importantes du Saîd. Ruinée par la conquête turque au xvi’ siècle, elle n’est plus aujourd’hui qu’un gros bourg d’environ 2.500 habitants, dépendant de la moudirièh de Kénèh. COPTOSAPELTA [péV) n. m . Genre de rubiacées, tribu des cinchonées, habitaut la Malaisie. (Les coptosapelta sont des arbustes grimpants, à feuilles opposées, à fleurs en paniculcs tcrmmales, à graines peltées, à aile membraneuse. ) COPTOTOME ou COPTOTOMUS {muss) n. m . Genre d’insectes coléoptères carnassiers, famille des dytiscidés, comprenant de petites formes ovales ou oblongues, voisines des copelatus, et dont on connaît cinq ou six espèces propres à l’Amérique du Nord. COPTRIPTEUR ai3j. Armur. auc . V. copïiteur. COPTURE ou COPTURUS {riiss) n. m . Genre d’insectes coléoptères rhyncliophoros, famille des curcuUonidés, comprenant do petits charançons du groupe des zygops, de forme rhomboïdalo, avec les élytres variés de dessins gris, roux ou jaunes, etc. (On connaît plus de cinquante espèces de coptures des régions chaudes du globe, la plupart habitant l’Amérique centrale et le Brésil.) COPUZiATEUR, TRICE adj. Qui sert, qui est propre à la copulation : Les vésicules copui.ateijrs des insectes, n Poche copulatrice, Réservoir que le liquide fécondant traverse chez les lépidoptères mâles. COPULATIF, IVE (du lat. copulativus, mémo sens) adj. Gramm. Qui sert à lier, à unir ; Particule copclativi :. Conjonction COPULATIVK. Il Proposition copnlrttivf. Celle (|ui renferme plusieurs attributs unis par une conjonction, comme les suivantes : La faiblesse kt la tyrannie sont ér/alement à craindre cites un prince. La violence n’est Ni honnête, ni utile. — Log, Sylloffisme copulatif. Syllogisme dans lequel la majeure est une proposition copulativc, dont une partie est affirmée dans la mineure et l’autre niée dans la conclusion, comme dans l’exemple suivant : Un même acte ne saurait être injuste et nécessaire. Or la tj/rannie est toujours injuste. Donc la tyrannie n’est jamais nécessaire. — Bol. C^i«on.s copK^ff^ye*. Cloisons du péricarpe qui ne so séparent bien ni de l’axe ni des parois. — n. f . Conjonction copulativo : La copulative. — Anton. DlsjoncUl, ivo. COPULATION [si-on — du lat. copulatio, action de so réunir ensemble) n. f . Accouplement du mâle et do la femelle, narticulirremont do l’homme et de la femme, ii On dit quelquefois copulation charnelle. — Bot. V . la partie encycl. — Chim. V. Azoiijut :. — Encycl. Zool. Copulation des infusoires ciliés. Au bout d’un certam nombre de bipartitions successives, les mfuiioircs ciliés deviennent sénesceut3 et, ainsi que l’a constaté Fig. I. Copulation de deux infusoires sénesceiits. Mauj>as, incapables de continuer à se multiplier, à moins quen’intervienne la copulation. Deux infusoires sénescents d’origine dilférente se rapprochent et s’accolent bouche à bouche [fig. I , 1). Leurs paranucléus n, d’abord en forme de croissant (l), deviennent sphériques (2), puis se divisent (3,4,5).

Au bout de quelque temps [ftg. I, 5), il n y a plus, dans les deux individus accolés, que les deux pronucléus mâles ï^,et les deux pronucléus femelles ",. Il y a échange des deux premiers {fit/. I, c.) et chacun d’eux se fusionne au pronucléus femelle de Vautre individu. Puis les deux individus so séparent et chacun d’eux, rajeuni par la copulation, recommence à se diviser par bipartitions successives. On donne quelquefois à ce phénomène le nom de conjugaison ; mais cette expression est impropre, puisqu’il n’y a pas fusion complète des deux individus accolés. Chez les vorticelles, cependant {fig. II), où les individus qui copulent sont do taille ditférente (microgamètes K fécondant un macrogamète), il y a absorption du petit individu dans le plus grand, mais seulement après qu’a eu lieu l’échange dos pronucléus. La nécessité de la copulation s’explique de la môme manière que celle de la fécondation chez les êtres supérieurs. V . caryogamie. — BiBLioGR. : Maupas, plusieurs Mémoires dans les « Archives de zoologie expérimentale et générale " . — Bot. Il n’y a nulle part, dans le règne végétal, do copulation au sens propre d’ " ac couplement " qu’on doit attribuer à ce terme. Quelques auteurs l’appliquent cependant, d’une manière générale, à la formation de l’œuf, pour laquelle conviennent mieux les mots de conjiit/aison ou do fécondation. D’autres l’ont employé plus spécialement pour désigner certains modes do formation de l’œuf. C’est ainsi que Prlngsheim (18C>0) a décrit sous ce nom, chez une volvocinée {pandorina jnormn), la conjugaison de deux zoospores ordinairement inégales, bien (|u’il soit impossi])Ie do distinguer parmi elles un élément mâle et un élément femelle, phénomène qui a été observé depuis chez beaucoup d’autres algues [ulothrix, cladophora, zanardinia, etc.). Les frères Tulasne ont aussi désigné du nom de « copulation » le phénomène de fécondation qui, d’après de Bary et eux-mêmes, précéderait, chez les ascomycètes, la formation du périthèce et dont la signilication serait tout autre pour Van Tieghem. COPULATIVEMENT adv. D’une manière copulative : Des mots coi’ULATivKMENT unis. COPULE (lat. copula, lien) n. f . Logiq. Mot qui lie le sujet d’une proposition avec l’attribut : Le cerbe être, qu’il soit exprijné ou sous-entendu, est la copdle de toutes les propositions. — Dr. canon . Union charnelle de l’homme et de la femme : Lorsqu’une fille n’a consenti à la copule que sous promesse de mariar/e, celui qui l’a faite est obligé, en conscience, de l’épouser. — Gramm. Conjonction copulative : Les Sémites ne savent que faire succéder les pr-opositions les unes aux autres, en employant pour tout artifice la simple copule et. (Renan.) — Mus. anc . Passage harmonique dans lequel l’une des parties est composée de plusieurs notes qui s’exécutent rapidement, pondant que l’autre partie fait une tenue. — Encycl. Logiq. La copule est un élément essentiel de la proposition. Celle-ci sert à exprimer le jugement ; et, par jugement, on entend l’opération psycîioiogîquo qui consiste à établir un rapport entre deux termes. Toute proposition comme celle-ci : " L’or est jaune n renferme trois termes : le sujet et l’attribut ou prédicat, qui sont les termes déjà connus ; le troisième afhrme une relation entre ces deux termes donnés ; il montre que le premier so rattache au second, que l’or rentre dans la classe des choses qui sont jaunes : ce troisième terme est lo verbe ou copule. C’est le verbe être qui est la copule par excellence. Il est impliqué dans tous les autres verbes et peut s’en dégager par l’analyse. Ainsi je vais signifie je suis allant ; ie cherche signifie ^e suis cherchant. Lo verho ’< être " employé comme copule n’a pas le même sens que ce verbe employé ionr exprimer l’existence. Dans ce jugement : Pégase est rétif, le mot est n’a pas lo même sens (lue {juand nous disons ; Pégase est. Dans un cas, jo le uéfinis, même si son existence est tout imaginaire ; dans le second cas, j’affirme qu’il existe réellement. La copule exprime donc non pas roxistenco, mais l’attribution du prédicat au sujet. COPULE n. m . Chim. V . cONJUacit COPULER V. a . Unir par copule. COPURCHIC n. m . ot adj. Fam. Se dit d’une per-^uiiiie ou d’une cliuso d’uno élégance raffinée : Les copuiirnics sont implacables à l’endroit des femmes et de leurs toilettes. 262 — Encycl, Le terme copwcMc a été mi.s à la modo on I88G. Il vient d’un roman d’Edgar Monteil, intitulé ; la liande des copurchics, et voici l’étymologie qu’il en donne dans ce volume : « Copurchic, nom qui venait de ;)"r, grand chapeau de feutre inventé par Hubens et fort cher aux étudiants, et de c/i/c, le tout relié ensemble, ainsi qu’il ressortait du prérixe en sens copulatif co ; do cum, avec, n COPYRIGHT (p’=-raU’— mot angl.) n. m . Droits d’auteur, de propriété littéraire : droit exclusif qu’a un auteur ou son cessionnaire d imprimer, publier ot vendre un ouvrage littéraire ou artistique, pendant un certain laps de temps. (Ce droit existe sur les cartes, les gravures, les compositions musicales, aussi bien que sur les livres.) COQ (onomatopée — kok’, excepté dans coq d’Inde, qui se prononce ko-dmd’) n m. Ornith. Genre d’oiseaux do basse-cour, de l’ordre des gallinacés et do la famille des faisans ou, selon d’autres, Famille des gallinacés, qui comprend, entre autres genres, le faisan et le coq domestique : Le f/enre coq est, de tous les oiseaux domestiques, celui qui est le plus utile à l’homme. I l Dans le langage vulgaire, ce nom no s’applique qu’au mâle du genre, ta femelle prend lo nom de poule : Coq de Cochinchine. Coq huppé, frisé. Il Par ext. Nom vulgaire dos mâles de plusieurs gallinacés :

Coq /"a i-S

(in. CoQltéron. Il Coq d’Amérique. Coq indien, Nom vulgaire duhocco.i/Co7 de bois, Nom vulgaire du rupicole et de la huppe. Il Coq de bois. Coq de bouleau. Coq bruant, Coq de montagne , Nom vulgaire d’une espèce du genre tétras. Coq de bruyère. Nom Coq de bruyère. Coq de montagne. Nom vulgaire de Petittétras à queue pleine, i i Coq de vulgaire des tétras. V . tétras, il Coq de IJmoges, Nom des faisans au moyen fige, n Coq de (^’uraçno, Nom vulgaire d’une espèce de liocco. ii Coq d’été, Coq puant. Coq merdrux. Coq héron. Nom vulgaire do la huppe. Il Coq d’Inde, Dindon, il Nom donné jadis aux faisans et aux pintades, qu’on aplielait aussi poules de Turquie, il Coq de 7narais , Nom vulgaire du tétras bonasie ou gelinotte. Il Coq marron, Petit oiseau de l’île Maurice, appelé aussi colin dans ce pays, il Coq de mer, Nom vulgaire du canard pilet. l’aucrliabn. t ; Coq noir Pharaon, Espèce de petit faisan, ii Coq de roche. Nom vulgaire du rupicole. (V. rupicole.) i i Coq sauvage. Tétras à (juoue fourchue, il Coq de prairie, Nom vulgaire du cupidon des prairies, il Coq héron, Ancien nom des hérons et dos liihoreaux, etc. — Figure de coq que l’on place fréquemment sur la pointe des clochers d’église : Itevoir le coq de son clocher, — Fam. Homme ardent et vigoureux en amour. — Archôol. On appelait, au mo^en âge, un coq d’orfèvrerie une aiguière ayant la forme de cet oiseau, et on disait souvent un coquelicoq. (Les faisans étaient alors désignés sous lo nom de coq-Limoges. Les coqs des girouettes et des clochers se nommaient fréquemment cochets : ils figuraient là comme emblèmes do vigilance.) i i Coq de montre. S’est dit, aux xvii" et xviii’ siècles, de la rosace finement ajourée dans un disque de cuivre ou d’or, ot qui, fixée à la platine inférieure d’une montre, protégeait le balancier. — Art culin. Coq vierge. Nom que l’on donne quelquefois au chapon. — Blas. Figiire de coq représentée sur un écu. (Le coq héraldique est figuré deoout, ou de profil, la tête lovée et la queue décrivant une courbe régulière.) i l Lo mot coq est souvent suivi des mots armé, ongle, éperonné, becquée crête, barbé, membre, etc., pour exprimer que les serres, les ongles, l’éperon, le bec, la crête, la barbe, les membres, etc., sont d’un autre émail que lo corps. Il Coq chantant, Celui qm a la tête levée et le bec ouvert, comme s’il chantait, n Coq hardi, Celui qui a la patte dextre levée. — Bot. Coq-des-jardins, Menthe de coq ou Herbe au coq, Nom vulgaire de la balsamito et de la tanaisie. — Cliir. Excroissance de chair. V . CRÈTE. — Crust. Coq de mer, Nom vulgaire du calappe, appelé aussi crabe uon-Tl’. UX et MIGRANK. — Ilist. Coq gaulois ou simplem. Coq, Un dos emblèmes nationaux de la Franco : Le coq gaulois a décoré les drapeaux frariçais pendant la première Jiévolution. En i830, le coq gaulois remplaça la fleur de lis comme emblème national et fut supprimé de nouveau par Napoléon m. — Ordre du coq. Ordre institué en 121-1 , par un dauphin du Viennois, à l’occasion d’un grand danger qu’il courut en combattant contre les Anglais. (Les chevaliers do l’orcire portaient un ocu d’argent à un coq de sable. Les détails maui|ueut sur cette institution.) H Ordre du Coq, Ancien ordre de chevalerie, plutôt légendaire, ot qui aurait Coq de clocher. D’arf^Piit nu coq hnnli de gueules barbé et crôté d’or.