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CIDRERIE

CIERGE

Dans la préparation industrielle du cidre, on emploie souvent ud procédé par lixiviation, lequel consiste à broyer les pommes plusieurs lois eu les additionnant d’eau qui, après infusion, est soutirée pour subir ensuite la fermentation. Ce procédé imparfait donne, le plus souvent, des cidres médiocres.

Les altérations du cidre sont nombreuses. Par suite de l’insuftisance du tanin, le cidre devient visqueux ; on v remédie par l’addition de 30 grammes de noix de galle ou 6 grammes de tanin par hectolitre. En collant au cachou et en transvasant dans des tonneaux fortement soufrés, on évite la pousse, qui est due à une fermentation secondaire produite par une teneur en alcool trop faible. Dans les années humides, le moût est peu sucré et le liquide se trouble ; pour y remédier, on soutire et on ajoute, par hectolitre, 160 grammes de cassonnade dissoute dans deux litres de cidre. Certains cidres noircissent quelques minutes après avoir été versés dans le verre ; on y remédie facilement en ajoutant un peu de tanin et 25 grammes d’acide tartrique par hectolitre. CIDR£RIE (ri) n. f . Lieu où l’on fabrique du cidre. CIDRCUX {reù) n. m . Variété de poire de Lisieux, excellente pour la fabrication du cidre. G, abréviation du mot compagnie, désignant les associés d’un commerçant ou d’une maison de commerce. CIECA n. m . Bol. Section du genre passiflore. ClECHANOW, ville de Russie (Pologne [gouv. de Plockj), sur la Lydynia, affluent de la Wkra ; 7.665 hab., dont plus de la môitîé juifs. Fabrication de cuirs ; commerce assez actif. Ruines d’un château du xv* siècle. — Pop. du district du même nom : "0.400 hab.

ClECHANOWIEC, ville de Russie (gouv. de Grodno), sur la frontière de Pologne ; 2.700 hab. Distilleries d’eaude-vie de crains. Château.

CISCHANOWIECRI , ancienne famille lithuanienne, dont les membres les plus remarquables sont : Christophe, né vers lôlO, mort vers 1663, homme d’Etat et guerrier ;— Nicolas, né en 1615, mort vers leye. Il fut porte-glaive de Mscislaw. électeur de Jean-Casimir, maréchal du tribunal de Wilna et palatin de Mscislaw ; — Albert, né vers 1620, mort vers 1680. La gloire qu’il acquit dans les guerres contre les Tartares et les Cosaques lui valut l’honneur de recevoir de Jean-Casimir le collier d’or que ce roi portait à son cou. GlECINA, bourg de l’Austro-Hongrie (Galicie [cercle de "Wadowice]), sur le Sola, affluent de la Vistule ; 2.500 hab. ClEUO de Avila, ville des Antilles (ile de Cuba [prov. de Puerto-Principej), sur la Irocha militar ou « traverse » transversale de Cuba ; 7.930 hab.

CIEL {si-él’ — du lat. cxlum) ri. m . Partie de l’espace qui s’étend au-dessus de nos têtes et qui paraît former une sorte de voûte circonscrite par l’horizon : Uti ciel étoile. (Le pluriel : CXECX, a le même sens que le singulier, mais il n’appartient qu’au style élevé.) i l Ensemble des astres qui brillent dans l’espace et qui nous paraissent attachés à la voûte céleste.

Air, atmosphère, temps : Ciel gris, sombre, orageux. n Climat, pays : Le ciel de la Provence est doux.

Séjour cle Dieu et des élus, paradis : Le monde est aux plus fins, le cikl est aux plus dignes. (Petit-Senn.)

Dieu, Providence, pouvoir divin, puissances célestes : Aide-toi, le ciel t aidera.

Fig. Joie ccleste ; bonheur suprême : Le ciel, c’est aimer en paix. (M** Swetchine.) i l Piété, vertu : L’hypocrisie a le ciKL dans les yeux et l’enfer dans le cœur.

Ensemble des faits, des idées au milieu desquels on vit : Que de nuages troublent le beau ciel de l’enfance ! Bleu de ciel. Couleur bleue, analogue à celle d’un ciel serein, u Adjectiv. : E to^e bleu de ciel. (On dit aussi bleu CIEL.)

Dais sous lequel on porte le saint sacrement dans les grandes processions, notamment à la Fête-Dieu, ii Ciel de lit, Couronnement,

sorte de dais drapé au-

dessus d’un lit : un ciel

de soie, n Ciel de carrière.

Haut, plafond, voûte

d’une carrière : Ciel cre-

vassé par des infiltra-

tions.

Il

Carrière à ciel

ouvert. Celle qui s’ouvre

à l’air libre, u Ciel ouvert.

Au théâtre, Toiture qui

surmonte la scène, n A

ciel ouvert, A découvert,

en plein jour, et, fig.,

Sans déguisement, d’une

manière visible etappré-

çiei de lit.

cîablo pour tous : On ne

peut plus goutemer qu’à ciel ouvert. (E. de Gif.) Il E tre moi au troisième, au septième ciel. Eprouver un grand ravissement dû à une cause quelconque, n Voir les cieux ouverts. Eprouver une joie qui a quelque chose de céleste, n Tomber du ciel. Arriver inopinément ou fort à propos, ii Elever

?ueUpi’un Jusqu’au ciel. Jusqu’aux nues, Le combler d’éloges, 

exalter, u Entre terre et ciel. Dans lair : /tester suspendu KmrBE CIEL ET TKRRE. Il Ne voir 711 ciel ni terre. Etre dans un lieu fort obscur, dans des ténèbres très épaisses. Ii Jtemuer ciel et terre. Employer tous les moyens, mettre tout CD œuvre, ti Cela était écrit au ciel. Se dit d’une chose considérée comme inévitable,

Alcb. Partie la plu» subtile, la plus pure des corps.

Antroi. Infinences du ciel. Prétendues influences aa’oD attribuait aux astres sur la destinée humaine, et, Dg., Vocation spéciale.

8*11 « kciit point du ciel Cinjluencr iccrët«. Bi »oD a»lre en oaiiiant oc l’a formé po£t« !... BOILIAU.

Astron. V . la partie cncycl.

B.- arts. Ciel d’un talAeau, Ke présentation artistique du cini ; partie qui rcpréMcnto l’air.

Gramm. I-o mot ciel a deux pluriels : cieux et ciels, ii t’ieu-r est le pbiricl le pjun ordinaire de ciel : Les cieux on,,,.,., .,./ /„ ,,/,.....

,/.. /,.,.,

((jn j,(, se sert do rr’ct* que

d.i

K L H de lit, des ciKLS de tableau,

d’

.

(tigniflant climat, fait égalo-

m-^ti’. r .’ -M au l’i'tr :’ 1

j,i(idie cst situéc SOUS Un des plus beaux ciKLs de IV^’urope.

Hist. et géogr. Eil$ du ciel, Nom que les Chinois donnent à leur empereur, u Ciel inférieur, Nom que les Chinois donnent à leur pays.

Hortic. Arbre du ciel, Nom vulgaire du gingko japonais.

Mar. Ciel plombé. Présage de mauvais temps, ii Ciel cuivré. Dans les pays â typhons, Présage d’un vent de cette espèce. (Dans les registres météorologiques, l’état du ciel est noté de à 9.)

Méc. Dessus du foyer, d’une machine à vapeur.

Loc. div. Feu du ciel, Foudre, tonnerre, ii Fig. Colère, vengeance céleste : Le feu du ciel poursuivit Gain, ii Enfants du ciel, Justes, élus, li Ciel d’airain. Se dit, dans le style biblique, pour désigner un temps sec et aride, une sécheresse excessive, et, fig.,

Un Dieu ine.orablo. i l Of/

plumant ses poules (fam.), Ciel pommelé ou nuageux, n Suus le ciel, Sur la terre, ici-bas.

On dit familièrement, dans

le même sens ; Sous la calotte des cieux. il Grâce ou Grâces au ciel, Heureusement, par bonheur.

Pbov. : Le ciel rouge au soir, blanc au matin, c’est la journée du pèlerin, Un ciel dans ces conditions annonce une belle journée, favorable aux voyageurs, ii Ciel pommelé et femme fardée ne sont pas de longue durée, Le ciel pommelé change bien vite, la femme qui met du fard détruit rapidement son teint. Il Si le ciel tombait, il y aurait bien des alouettes prises. Se dit pour se moquer de prévisions, de conjectures ridicules, exagérées.

Intcri.etloc. interj. Ciel ! ciel J Juste ciel ! Cieux ! cieux 1 Justes cieux ! Exclamations dont on se sert pour exprimer le ravissement ou un étonnement douloureux.

AlLUS. LITTÉB. :

II est avec le ciel des accommodements, ’Vers célèbre du Tartufe do Molière. V . accommodement.

Syn. Ciel, paradis. Le mot ciel comporte l’idée do cloire, de sainteté ; paradis, i{m est l’antonyme d’enfer. fait songer davantage au bonheur dont jouissent les élus ; il s’emploie au figuré pour désigner un lieu plein de délices : L’Jtalie est le p.radis de la terre.

Encycl. Astron. Le ciel est la voûte située au-dessus d’un observateur, paraissant bleue pendant le jour et noire pendant la nuit. Les anciens croyaient à la matérialité de la voûte céleste à laquelle les astres furent supposés accrochés. Bientôt, la distinction des divers astres : Soleil, Lune, planètes, étoiles, et do leurs mouvements propres les amenait ù faire intervenir plusieurs sphères transparentes, tournant avec des vitesses différentes, et c’est ainsi que, pour Aristote, le huitième ciel ou firmament est réservé aux étoiles. Les Romains et les Hébreux eurent des croyances analogues et, jusqu’au moyen âge, on considérait la Terre comme le centre et l’organe essentiel du monde. La caractéristique de tous les temps anciens est qu’aucune des nombreuses hypothèses émises ne se rapproche de la vérité en ce qui concerne les dimensions do notre système et du firmament.

Mais, en 1543, le chanoine Copernic publiait son livre De ortiitm ca^lestium revolutiomÔus, où il exposait le système planétaire actuel et faisait du Soleil le centre do l’univers. En 1609, Galilée inventa le télescope ; dès lors, on admit que la Terre est un astre pour ainsi dire sans importance dans le ciel, et l’on eut connaissance du .système solaire ; le Soleil est 1.400 .000 fois plus gros que la Terre et il faut dix minutes à la lumière pour nous parvenir du Soleil, à raison de 300.000 kilomètres par seconde. Ces dimensions paraissent déjà surprenantes, et cependant, il ne faut pas moins de 4 h. 20 à la lumière pour parvenir du Soleil à Neptune ! Si de Neptune on regardait le Soleil, cet immense globe de feu serait réduit à la dimension d’une tête d’épingle. Enfin, les comètes périodiques connues, qui appartiennent encore au système solaire, peuvent s’éloigner du Soleil sept fois plus encore que Neptune.

Puis il y a, en quelque sorte, un vide énorme après notre système, et, si Ion considère l’étoile lapins rapprochée de nous, on ne peut songer, sans un certain effroi, que sa lumière met quatre ans et demi pour nous parvenir, c’est-à-dire qu’elle est 300.000 fois plus éloignée de nous que le Soleil. Tout porte à penser que la lumière met plus de trois mille ans pour nous venir des dernières étoiles télescopiques. Et l’homme, matériellement négligeable devant ces espaces, peut prévoiries transformations et les variations d’aspect du ciel étoile. Ce qui fait songer au mot do Pascal :

"

L’homme n’est qu’un roseau,.,, mais un roseau pensant. »

Archéol. On entendait par ciel toute tenture en dais ou baldaquin surmontant aussi bien un lit qu’un siège de cérémonie, une table d’ap-

parat, un buffet ou un dres-

soir, et aussi un dais mo-

bile. Ainsi, aux funérailles

du roi Charles "VI, le

Erévôt des marchands et

ïs échevins portaient un

ciel monté sur huit bâ-

tons (1422).

Hist. Le bouddhisme

n’a pas de ciel, à propre-

ment parler. Selon ses

doctrines, l’âme des êtres

vivants évolue de l’ani-

mal à l’homme et de

,

,

ii,.ol )

l’homme au dieu, avec des

alternatives d’élévations et do chutes, déterminées par le karma ou conséquences des actes bons ou mauvais que chacun commet. Le nirvana, repos éternel dans lequel l’âme peut entrer lorsqu’elle a ac(]uis assez de mérites, ne doit pas être considéré comme un lieu, mais comme un état particulier qui, au dire de certains théologiens bouddhistes, peut être atteint même dans cotte vie. Chez le. ~

anciens Scandinaves, lo ciel le plus élevé, Gimle, était réservé aux grands dieux (Ases) ; au-dessous étaient lo palais d’Odin, le grand Valhalla, et lo palais des déesses (Vingolf), où Odinappolait les guerriers blessés par les armes ou tombés sur le champ de bataille ; dieux et hommes v attendent le ragnarok, c’est-à-dire la destruction linale du monde et la régénération dos dieux et dos hommes.

Théol. cath. On entend par le mot ciel lo séjour dos anges et des saints qui y jouissent d’un bonheur parfait. Celte béatitude comprend : 1» l’exemption do toute souffrance soit physique, soit morale ; 2" la préservation de tout péché ; 3" la certitude d’une durée sans fln ; -i" la

jouissance de tous les biens que peut souliaiter l’homme alfrauchi des nécessités de la terre ; Tj* enlln, et surtout, la G

claire vision des trois personnes de la sainte Trinité et la* possession de leur amour, sources d’une félicité infinie, du même ordre que celle de Dieu même et sans cesse renouvelée. Les âmes de ceux qui meurent en état de grâce, s’il leur reste la moindre souillure, doivent être purifiées par le purgatoire ; elles sont ensuite admises à jouir de la félicité céleste en attendant le jour de la résurrection où leurs corps transfigurés leur seront rendus et auront leur part do gloire et de bonheur. Les saints qui sont actuellement dans le ciel reçoivent les hommages des fidèles vivant et luttant sur la terre, écoutent leurs prières et intercèdent pour eux auprès de Dieu. Gl£L. Mythol. ant. Personnification de la voûte céleste, du ciel étoile. Chez les Grecs, le Ciel personnifié est Ouranos, représenté tantôt comme le fils, tantôt comme le mari de Gïea ou la Terre ; il est le père des Titans, de Kronos et de nombreuses divinités. Chez les Romains, le Ciel est quelquefois personnifié sous le nom de Cxlum ou de Cselus, fils d’.ii ;ther et père de Saturne. Il Demeure des dieux, souvent confondue avec, l’Olympe. I l Symbole de l’immortalité ou de l’apothéose. Ciel (TRAITÉ du), ouvrage d’Aristote, traduit en français par Barthélémy Saint-Hilaire en 1866. C’est un résumé de l’exposition du système du monde tel que les Grecs l’entendaient, avec uïae théorie de la pesanteur et du mouvement.

Ciel et la Terre (le), poème dramatique de lord Byron (1823). Le poète s’est inspiré du sujet traité par Moore dans ses Amours des anges et que Moore avait emprunté à quelques versets de la Genèse ; mais il a donné à son œuvre l’empreinte particulière de son génie. C’est le récit que trois exilés du ciel se font réciproquement de leurs amours avec trois filles des hommes : tous trois ont sacrifié leur salut à l’amour et renoncent au pardon qui leur est offert, plutôt que de délaisser les mortelles qu’ils ont séduites. Cet amour moitié céleste, moitié humain, n’est guère qu’épisodique dans la composition de Byron ; c’est le tableau du monde corrompu et condamné à la terrible régénération du déluge qu’a dessiné le poète ; c’est l’homme avec ses passions déréglées, en présence d’un dieu vengeur et inexorable. On reconnaît le génie audacieux de l’auteur de Caîn dans ce poème dramatique, dont le style rappelle celui de Milton. ClENAGA ou San-JUAN de la Cienaga, ville des Etats-Unis de Colombie (prov. de Santa-Marta), sur lo canal faisant communiquer la lagune ou cienaga de Santa-Marta avec la mer des Antilles ; 14.500 hab. CIENFUÉGIE n. f . Bot. Syn. de fugosie. Il On dit aussi ClENFUGOSIi :.

ClENFUEGOS, ville maritime des Antilles (île de Cuba [prov. de Santa-CIara] ), sur la côte méridionale ; 40.965 hab. Port vaste et sûr, défendu par le fort de los Angeles. Commerce important de sucre, cire, bois de construction. Cette ville, fondée en 1813, est la plus belle de l’île. Près de la ville, au Derramadero de las Auras, vivait, en 1514, le célèbre Barthélémy de Las Casas. ClENFUEGOS (Nicasio Alvarez de), poète espagnol, né à Madrid en 1164, mort à Orthez en 1809, fut le disciple de Melendez, fondateur de la nouvelle école poétique espagnole. Il a du feu, de la grâce et de la sensibilité ; mais les fanatiques de la langue castillane lui reprochent de s’être trop abandonné au goût français. Ce qu’on estime le plus dan.^ ses œuvres complètes, ce sont les odes, les épîtres et les idylles.

CIENKOWSKIA [si-in-kou-ski) n. f . Genre de borraginées, série des cordiées, rentrant dans les patagonula. il Genre de champignons myxomycètes, créé aux dépens des didermas pour une forme [cienkoicskia reiiculata), dont le péridium est à paroi simple et le capillitium à extrémités aiguës et recourbées à l’extrémité. CI-ENTOURloc. adv. " V. ci.

ClEPLICE, bourg de l’Austro-Hongrie (Galicie [cercle deLemberg]) ; 3.080 hab.

CIERGE {si-èrf — du lat. cereus ; do cera. cire) n. m . Longue chandelle de cire, que l’on brûle dans l’église. I l Cierge pascal, Grand cierge que l’on bénit dans cha(jue paroisse pour la fête de Pâques, et que l’on allume durant tout le temps pascal aux offices solennels. Il Cierge pon-

tifical. Cierge qu’on emploie à Rome sur l’autel ou se célèbre la messe pontificale.

Loc. fam. Etre, Se tenir droit comme un cierge, Etre, Se tenir droit et raide. i l Devoir un beau cierge à quelqu’un. Lui devoir beaucoup de reconnaissance. (Se dit jiar allusion aux cierges que les catholiques font brûler dans les églises pour remercier le ciel après un événement heureux.)

Pop., à Paris, Gardien de la paix, sergent de ville.

Bot. Genre de cactaccées, dont le nom scientifique est cereus. ii Nom vulgaire donné à plusieurs végétaux, qui n’ont de commun entre eux que la forme pyramidale. I l Cierge amer ou laiteux, Syn. de luphorbe des Canaries et DUS A^•clE^’s. ti Cierge de Notre-Dame, Syn. de molëne ou nouiLLON-BLANc.

Il Cierge maudit, Syn. de molène noire. I l Cierge fossile. Nom vulgaire du syringodkndron.

Hydraul. Cierges d’eau. Nom que l’on donne à des jets d’eau grêles et placés sur la même ligne.

Min. Nom que l’on donne, dans les mines de houille, à des empreintes végétales étroites et allongées.

Moll. Cierge pascal, Nom vulgaire d’une espèce do cône.

Zooph. Polypier du genre cellaire.

Encycl. Archéol. Les cierges furent pendant tout le moyen âge, et longtemps après, rehaussés de peintures, de dorures et d’ornements. Ceux que l’on présentait la veille de l’Epiphanie étaient particulièrement ornés ; on les nommait chandelles des rois. Certains étaient d’un poids extraordinaire. Quelle que fût leur forme, ces cierges étaient toujours faits de fine et pure cire, sans armature do bois. Seul le cierge pascal comportait un axe en bois et dos bras de fer habillés de cire ; aussi lo nommait-on arbr’e de cire. V . arbre.

Art milil. Dans la fabrication des canons do fusil, pour on rechercher les défauts, on regarde à la lumière l’intérieur de l’âme, de manière à voir une sorte de longue courbe allongée do forme parabolique, séparant la partie sombre do la jm-rtie éclairée, laquelle présente assez bien l’aspect d’un cierge. Les irrégularités éventuelles de cette courbe révèlent celles de la surface ÎLtorne du canon.

Bot. Los cierges {cereus) sont des plantes grasses, à lige charnue, courte ou longue, dressée ou rampante,