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Lo Cid rorabourso la somme, puis ouvre la eusse devant les juifs stupéfaits. La seule clioso cjui donne à quelques parties de 1 ouvrage un coloris poétique, c’est la naïveté chevaleresque du style, aidée do quelques situations lieureusemont pointes.

Cid (CHRONIQUE DU). La critique moderne ne croit pas cette chronique antérieure au xive siècle, quoique, d’après une tradition, elle ait été trouvée dans le tombeau même du Cid, à San-Pedro de Cardena. Elle reproduit une partie de la Cronica general de lis/jaria et semble lui être postérieure. Ce n’est qu’une grande version nationale des exploits du héros. Elle commence aux premières victoires du Cid sous Ferdinand, no fait que quelques allusions aux événements de sa jeunesse, sur lesquels Guilhcm de Castro et Corneille ont composé leurs drames, et raconte surtout, avec la plus faraude minutie, ses aventures guerrières. Elle a été imprimée on 1612. Cid Campeador (les Jeunussiss de l’excellent) [en espagn. las Mocedades det Cid Campeado7’], tragédie en deux parties, du poète espagnol Guilhem do Castro (IGI8). C’est à. la première partie do cet ouvrage que Corneille a emprunté son Cid ; faction et les scènes principales sont à pou près les mômes. L’œuvre de Guilhem de Castro est plutôt une longue chroniciue chevaleresque qu’un drame ou une tragédie ; mais, si 1 ouvrage est défectueux, à cause de l’éparpillemeut de l’action et de ses impossibilités sconiques, if étincelle de beautés véritablement sublimes, de situations frappantes, de traits do génie que notre grand Corneille a le plus souvent admirablement rendus, mais qu’il n’a pas toujours dépassés.

Cid (le), tragédie de Pierre Corneille, en cinq actes et en vers, représentée en 1636. Le Cid de l’histoire est un condottiere brave, mais cruel et tout à fait dénué de scrupules. La légende l’idéalise de plus en plus ; mais il est encore bien rude dans la Chronique rinn’e et môme dans le Poème du Cid. Si Corneille ne connaissait pas ces sources, il a lu certainement le Romancero, où le Cid est surtout présenté comme un héros bon et pieux. Mais le véritable précurseur de Corneille, c’est Guilhem de Castro. En imitant son modèle. Corneille sut rester original. Il condense en un véritable drame ce qui était, chez Guilhem de Castro, une épopée dramatique.

Chimène, fille du comte de Gornias, et Rodrigue, lo Cid, flls de don Diègue, s’aiment réciproquement. Don Diègue vient d’être nommé gouverneur du prince de Castille, honneur que le comte de Gormas crevait réservé à lui seul. Il s’en plaint amèrement à don Diègue et lui donne un soufflet. Don Diègue tire son épée pour se venger ; mais le comte la lui fait aisément tomber des mains. La situation du Cid devient cruelle lorsqu’il apprend que l’offenseur de don Diègue est père de Chimène. Le sentiment de l’honneur l’emporte. Il provoque don Germas et le tue. Chimène, fidèle à la voix du devoir, vient demander au roi don Fernand vengeance contre Rodrigue. Cependant, Rodrigue ose se présenter chez Chimène, dont il vient de tuer le père ; alors, a lieu une scène d’une incomparable beauté. Ensuite, Rodrigue rencontre don Diègue qui cherche son flls pour lui exprimer sa satisfaction. Il lui annonce une descente imprévue des Maures vers .Séville, et le presse de voler aux ennemis. Bientôt Rodrigue, qui a vaincu les Maures, reparaît devant le roi et lui fait le récit du combat. Chimène se présente pour implorer de nouveau la justice du roi, qui lui accorde à regret l’épreuve d’un duel entre le Cid et le chevalier qu’elle choisira pour champion, mais sous la condition qu’elle épousera le vainqueur. Don Sanche s’est oITert à combattre pour elle. Avant le combat, Rodrigue . vient encore une fois ofl’rir sa vie à Chimène, qui lui douno 1 ordre do revenir vainqueur. Bientôt, don Sanche apporte aux pieds de Chimène l’épée du Cid. Croyant son amant tué, elle éclate en imprécations contre le meurtrier. Le roi la détrompe : Rodrigue vil encore. Et c’est lui quia envové Don Sanche porter son épée. Mais il paraît lui-même : Chimène, enfin, se laisse persuader, et consent à donner sa main à Rodrigue lorsque celui-ci aura achevé de vaincre le ? Maures en Afrique.

L’unité de temps n’est maintenue dans le Cid que grâce à toutes sortes d invraisemblances. Quant à l’unité de lieu. Corneille ne se tire d’affaire qu’en ne précisant pas crî quel endroit se passe chaque scène. Mais, en aucune partie 1 unité d’action ne fait défaut. Les rôles de second ordre sont un peu sacrifiés : don Sanche est parfois un peu ridicule ; l’infante, qui aime aussi Rodrigue, mais qui le trouve au-dessous de sa naissance, malgré ses luttes intéressantes avec elle-même, paraît bien |iâle auprès de Chimène ; le roi est d’un caractère bonlnimmo, un peu au-dessous de la royauté de tragédie, mais, eu .somme, sage et aimable. En revanche, les premiers rôles sont de toute beauté. Don Diègue a un hautain sentiment de l’honneur, oui I emporte sur son amour paternel. Rodrigue a la fierté do son père, avec un courage juvénile ; et.en mémo temps, il est rempli do tendresse. Chimène elle-même est aussi digne d estime dans sa passion quo dans son ardeur à venger son père. Dans ce drame, où l’on trouve à poino un mauvais sentiment, les héros nous apparaissent pleins d énergie et d’amour. Tout y cède ù uuo affection et ù une admiration réciproques qui font de Chimène et du Cid doux types immortels do jeunesse et do fidélité. Plusieurs vers do cette tragédie ont passé dans la langue littéraire :

Sps rides sur son frmit ont grav^ «es exploits.

Rocirisue, as-tu ilu rmur’.'— Tout autre que mon père L’iSprouverait sur l’heure

Je suis jeune, il e»l vrai, mais aux Smos bien n<Sei, La valeur n attenj pa.^ le nuii)l)ro dos ann('>e8.

Mes pareils k deux fois ne se font pas connaître Ht pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître.

A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, Cid (la Querelle du). Si le Cid valut à Corneille le premier rang parmi les poètes tragiques, il lui attira aussi bien des tribulations. Richelieu, qui rimait on dépit de ’m"T.i’j

’"' ""’ " ’"^’^'^^ " ^'- Prudemment, Corneille dédia sa pièce à M- do Coml.alet, nièce du cardinal. Mais sa hautaine lixcme à Ariste indisposa les gens do ottres, et Mairot écrivit contre lui une satire â lauuollo Corneille eut le ton do répondre. C’est alors nue Scu-’léry publia sur lo Cid une série i’Ohtmmliom puériles où Il attaquait dans le Cid A la fois lo fond et la forme L’autour répondit brièvement dans sa Lettre apoionHinue, d’une ironie éloquente, et ses partisans publièrent plusieurs pamphlets pour sa défense. Scudéry prit le parti do s’airessoru lAcademio l’ran. ;aiso, cspfranl que, tenant lo jour do CID

CIDRE

Richelieu, elle n’oserait pas tromper les désirs de son fondateur ; mais l’/icadémie s’honora en cette circonstance par a manière dentelle s’acquitta de la tâche périlleuse qu’on lui imposait, tout on paraissant se conformer aux ordres du cardinal. Elle voulut d’abord obtenir de l’auteur son consoiitemont à la critique qu’on allait faire do sa pièce. Corueille lo donna fièrement à Boisrobert. Sur les instancs réitérées du cardinal, trois commissaires furent nommés pour examiner le Cid, ainsi que los Observations do Scudéry : Bourzoys, Chapelain et Desmarets. Chapelain réunit ces divers mémoires en un seul corps, qui fut présenté manuscrit au cardinal, puis publié plus tard après des retouches sous le titre de : Sentiments de l’Acadéjnie française sur la tragi-comédie du Cid. Dans cet ouvrage, que Chapelain avait rédigé bien à contre-cœur, le ton est fort modéré : l’Académie s’eft’orce d’être impartiale entre Corneille et Scudéry : elle désapprouve le sujet, mais reconnaît que la pièce ottre de grandes beautés. Quant aux critiques faites en détail sur le texte, elles sont souvent puériles et dénuées d’intérêt. En somme , dans les Sentiments de l’.icadémie, il faut louer l’honnêteté du ton plutôt que la justesse des idées. Cependant, la lutte à coups do libelles avait continué encore quelque temps : Mairet était revenu à la charge, dans VEpitre familière au sieur Corneille. Deux pamphlets anonymes : Lettre du désintéressé au sieur Mairet et Avertissement au Besançonnois Mairet (1637) l’attaquèrent violemment. Mais tout lo monde était las de la querelle, et, en 1638, quand parurent les Sentiments de l’.icadémie, tout fut fini ; et, si Corneille conserva de ces débats un souvenir amer, le Cid n’en demeura pas moins triompiiant.

Cid (lk) ou Respect d’un père, tragédie espagnole de J . -B . Diamante. — C’est une traduction médiocre du Cid de Corneille ; Voltaire, par une étrange erreur, crut que l’imitateur était Corneille. Or Diamante n’avait que dix ans en 1636, date de la représentation du Cid. Cid (le), opéra en quatre actes et dix tableaux, poème de d’Ennery, Louis Gallet et Edouard Blau, musique de J. Massenet, représenté à l’Opéra le 30 novembre 18S5. Les auteurs ne se sont pas seulement inspirés du chefd œuvre de Corneille (dont ils ont reproduit parfois des passages entiers), mais aussi de Guilhem de Castro. Empreinte d’un sentiment vraiment chevaleresque, 1 œuvre est forte et mâle. Après l’ouverture, qui nous présente le dessin d’orchestre que nous entendrons de nouveau dans la scène du duel, nous trouvons au premier tableau le duo élégant de Chimène et de l’infante ; au second, un chœur superbe, la belle scène où Rodrigue est armé chevalier, son invocation à son épée :

noble lame étincelante,

d’un caractère héroïque, et le duo pathétique de don Diègue et de son fils. Le second acte nous ofl’re les stances délicieuses de Rodrigue, tout empreintes de mélancolie, puis la scène rapide du duel, et celle où Chimène vient exhaler son désespoir d’abord et sa fureur ensuite. Au suivant, il faut remarquer VAlleluia de l’infante, qui est une page mélodique adorable, de jolis airs de ballet, et toute la scène puissante où Chimène vient demander justice et où don Diègue prend la défense de son fils. Lo troisième acte est plein do tendresse et de mélancolie. Le prélude instrumental, la cantilène de Chimène ; De cet affreux combat je sors l’âme brisée, d’une expression si douloureuse ; son entrevue avec Rodrigue, d’un sentiment si passionné. A partir de ce moment. Te drame se précipite, mais il faut signaler la scène de la vision, pleine de couleur, et le cri de désespoir poussé par Chimène lorsqu’elle croit Rodrigue mort : Eclate mon amour !... Cid (la Fille du), drame historique en trois actes, par Casimir Delavigne (l840).

Le Cid a eu do Chimène. qui

11 existe plus, une fille nommée Elvire. II lui destine Feriiand, fils de son ami Fanés de Minaj’a, guerrier intrépide. Rodrigue, frère de Fernand, aimo aussi Elvire et se retire dans un cloître pour échapper à cet amour. Elvire, qui do son côté l’aime en silence, essaye en vain de lui donner lo goût des combats. Mais Fernand est tué dans une rencontre avec les Maures, et Rodrigue se jette dans la mêlée pour lo venger. Il se révèle comme un héros et pourra désormais épouser Elvire. Cette pièce, qui se termine par la mort du Cid, blessé à mort dans un combat contre les . Maures, n’est pas une des meilleures de Casimir Dolavignc. CIDADE (met portiig. qui signifie ville, cité) n. f . Pour les noms composés commençant par ce mol, v. la seconde partie du nom. Ainsi, pour Cidade de Goya :, v. Goyaz, etc. CIDARIA n. f . Genre d’in-

sectes lépidoptères géométri-

nes, famille des phytométri-

dés, comprenant des’phalèncs

crépusculaires & ailes larges

anguleuses , marbrées , otc

.

(Les chenilles des cidaria sont

nues et se métamorphosent

sous terre ; los nombreuses es-

pèces sont répandues dans

l’hémisphèro boréal : fidaria juniperaria, chenille sur le genévrier ; cidaria chenopodiaria, sur les chénopodes, etc.) GIDARIDES (rad. cidaris) a. m . pi. Sous-ordre d’oursins réguliers, comprenant ceux qui ont leur test presque globuleux, dont los pièces sont soudées, avec los aires ambulacraires très étroites.

Un cidaride.

Encycl. Les cidarides sont caractérisés par leurs grandes épines et leurs ornements variés ; répandus dans presque toutes les mers du globe, ils apparaissent dans le trias. On los subdivise en doux familles principales : sateniadé.v, et cidarides.

CIDARIDES (rad. cidaris) a. m . pi. Famille d’oursins cidarides, comprenant dos formes arrondies ou sphériquos, à péristomo non entaillé.

lin CIDARIDI^..

Kncvol. Les cidarides sont remar-

quables par los sculptures de leur test et la iliniension de leurs épines renflées en baguettes rugueuses. Genres principaux :

cidaris, phi/llacanlhe, etc. 

ÇIOARIFORME fdo cidaria, ot forme)

adj. Qui a la forme d’un bonnet.

CIDARIS (ris., -gr. kidaris. mémo sonsl

  • ^""’

11. I . Turban élevé entouré d’un diadème bleu fi points blancs, mu était l’emblèmo do la royauté chez los Perses, los Parthos ot los Arméniens, ii Tiare <|ue portait le grand prêtre doa juifs, n Nom d’une danse arcadionno. Cidaria (réd. d’un lien).

CIDARIS (riss) a. m . Genre d’oursins, type de la famille dos cidarides, comprenant dos formes do taille moyenne, arrondies , aplaties , à pi-

quants en grosses baguet-

tes. [On connaît plus do

deux cents espèces de ci-

daris, répandues on diver-

ses mers, ou fossiles depuis

les formations triasiqucs :

cidaris hi/stri/. !: (mors d’Eu-

rope ) ; cidaris metularia

(mers des Antilles) ; cidaris

coronata (jurassique) ; etc.]

CiDARiTES (Huns).

V, Huns.

CI -DESSOUS, CI -DES -

SUS, CI-DEVANT . V. CI.

GiDRA ( La ), bourg des

Cidaris.

Antilles (lie de Porto-Rico), sur un afduent du rio de Toa ; 6.000 hab.

CIDRE (du lat. cisera [forme populaire] ou sicera fformo classique], dérive du grec sikéra) n. m . Boisson ayant pour base le jus de pommes fermenté, ii Se dit par e.xt. de boissons préparées avec le jus fermenté d’autres fruits : Cidke de cormes, de poires, etc. i l Cidre à deux trains. Cidre fait avec des pommes d’espèces différentes. --

Encycl. Dr. Lo cidre est assujetti aux droits de circulation, d entrée, de détail et d’octroi et, suivant les cas, a la ta.xe unique ou de remplacement. La taxe d’entrée porte sur les quantités introduites ou fabriquées à l’intérieur des limites de l’octroi. Les fruits à cidre sont imposés à l’entréo a raison de 5 hectolitres pour 2 hectolitres de cidre (loi du 23 juill. 1816), sauf à Paris, ou les fabricants n’acquittent le di-oit que sur les quantités de cidre réellement produites et constatées par 1 exercice. La loi du 29 décembre 18U7 a ûxé le tarif d’octroi du cidre pour les villes qui continuent a imposer les boissons hygiéniques. Les récoltants sont attranchis des droits en ce qui concerne leur consommation personnelle (loi du 14 déc. 1893).

Hist. Originaire de basse Normandie, où en le signale depuis le xii» siècle, l’usage du cidre s’étendit au delà de la Seine, pms en Angleterre. C’est vers la fin du .xv siècle que les plants de pommiers se multiplièrent dans le pavs de Bray et dans le pays de Caux. On sait de source authentique que la cervoise, à Rouen, n’a été supplantée par lo cidre que vers le xv siècle ; à Evreux, au contraire, le cidre avait déjà la suprématie cent ans plus tôt. La Normandie et la Bretagne sont les pays de production les plus importants, surtout dans les départements d’Ille-et-’Vilaine, Manche, Calvados, Seine-Inférieure. Quoique plus de cinquante départements français fabriquent du cidre son aire est hmitée à peu près par une ligne qui irait de Nantes à . Mezières, et de là à Boulogne-sur -Mer. En dehors de la France, il n’y a guère à citer que les Etats-Unis et l’Angleterre comme pays de production importante.

— Techn. Le cidre est une boisson résultant de la fermentation alcoolique du jus de pommes. De couleur ambrée, légèrement sucré et acide, souvent riche en acide carbonique et mousseux, c’est un breuvage sain et rafraîchissant qui, cependant, est mal digéré pal- certains estomacs. La qualité est très variable et dépend des sortes do pommes mélangées, de la composition du sol, du modo de fabrication et do conservation de la boisson. En ce qui concerne les pommosà cidre, on distingue trois catégories : 1 ° les pommes acides ou de première maturité, lesquelles donnent un jus peu coloré, marquant 5" Baume et un cidre à 6 p. loo d’alcool se conservant mal ; 2» los pommes douces ou de seconde récolte. (Leur jus est plus dense etdonnelOp. 100 d’alcool, mais co cidre, agréable au goût, devient bientôt amer) ; 3° les pommes amères, de maturiié tardive, dont lo jus peut marquer 9» Baume et fournir 12 p. 100 d’alcool. (Elles sont indispensables dans les mélanges pour assurer la conservation du cidre, qui, d’ailleurs, ne dépasse pas trois ou quatre ans.) Ce sont les sols argilo-sablonneux qui donnent les meilleurs cidres. Los terrains trop siliceux donnent beaucoup d’acidité, ot les sols calcaires ou ferrugineux communiquent un goût do terroir.

Fabrication. Les vergers doivent comprendre des variétés diverses de pommiers, do façon à obtenir des mélanges do fruits favorables à la qualité ultérieure du culro fabriqué. Récoltés de septembre à novembre, les fruits achèvent de

mûrir dans un

endroit sec.

Après l’élimi-

nation dos

fruits blets, los

autres, préala-

ble m ont es-

suyés, sont

écrasés dans

dos moulins

analogues aux

liache-paillo,

en évitant de

broyer los pé-

pins, qui roil-

l’abricatlon du oldro.

forment uno

huilo ù odeur désagréable. La pulpe, pelletée plusieurs fois, no tarde pas a brunir. Lo londoniain, oHo pusso au pressoir où oUo est étendue en couches superposées et séparées par do la paille ou par des toiles. La première pression donne, parliedolitre de fruits, 40 ù 60 litres dejus ou gros cidre. Le marc non épuisé étant mis Amacéreravoc doux tiers do son poids d’eau do pluie ou de source, on obtient par une nouvelle pressée du cidre ordinaire. Un troisièino coup de presse peut encore donner un /ic/i/rii/rc d’altération rapide. Lo cidro du coinmerco est ordinairement un mélange des sortes précédentes en proportions diverses. Lo premier jus seul donne les bonnes qualités. Il est mis en tonneaux dans des caves A 11* environ ot subit rapidement la fermentation alcoolique tiimuliueuso. Un mois après, lo cidro est fait.

. Soutiré et laissé au repos, co cidre doux contient oncero du sucro. Mis en bouteilles, il donno un cidro mousseux par suite do la fernieiitution do ce sucro résiduel ; mis on fût. ce n’est qu’après trois mois de repos quo lo cidro ost paré, c’esl-à-diro A fermentatiou achevée, n est alors limpide uaturollomont, ou après collage au cachou (00 gr. par hociol.), ot liiro r> à 7 p. loo d’alcool.