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CICACOLE CICERON

Fondée par les LydicDs ot robàtie par los Pisidions, ollo devint la capitale d’une oonfôdôration de phisiours villes voisines. Lo préteur Murena s’en empara l’an s ;t av. J .-C. Sic^ge d’un évôché, dans les premiers temps du cliristianisiiK’ » .

GiCACOLE, G6ogr. Autre orthogr. de Chicacolk. V. co mut.

CICADAIRE {dèr’ — du lat. cicada, cigale) adj. (Jui ressemble à la cigale.

CICADAIRES idèr’ — môme ôtymol. qu’à l’art, précéd.) n. m . pi . Sous-ordre d’insectes hémiptères. V. uomopteiibs.

Un CICADAIRE.

CICADELIX [dèi) n. f . Nom général par lequel on entend la plupart des insocles do la famille descicadellidt’s, comme les ledra. {Les cicadollos sont do petits hémiptéres-homoptères sauteurs, à l’état parfait comme à celui do larve ; ils n’ont pas d’appareil stridulatoire, comme les cigales.) GICADELLIDÉS {dèl) D. m . pi. Famille d’insectes hémiptôres-homoptôres, comprenant les cicadelles et autros genres caractérisés par leur tète saillante, verticale, à front large, à antennes courtes de trois articles dont lo dernier est sôtiforme. iLes cicadollidés se subdivisent en deux tribus : jnssit}és,ot cercopinés.) — Un ciCADiiLLiuE. CIGADIDÉS n. m . pi. Famille d’insectes hémiptères-homoptôres, comprenant les cigales et genres voisins, tels que les cystosomes, etc. (Les cicadidés sont répandus surtout dans les régions tropicales ; les formes fossiles apparaissent dans le lias anglais.)

Un cicadidé.

CICADULE ou CICADULA n. f . Genre d’insectes hémiptôres-liomoptères, famille dos cicadeliidés, tribu dos jassinés, comprenant des cicadelles de petite taille habitant lo nord de l’Europe. L’espèce type {cicadula smaragadida) , répandue dans toute la France, a parfois été nuisible aux vignes {notamment dans les Charentes) ; elle epui- . s ait les fouilles par ses piqûres, GiCAGNA, bourg d’Italie (Ligurie [prov. do Chiavarij), au pied de l’Apennin ; 2 .700 h . GICALATE [ital. cicalata ; de cicala, cigale ) n. f . Nom que l’on donnait en Italie, pendant le xvi" siècle, à un genre de discours latin fort en vogue, sorte de déclamation à vide, comparée à la monotone chanson do l’insecte dont elle portait le nom. CICATRICE {lat. cicatrix, icis, même sens) n. f . Marque, trace qui reste après la guérison d’une blessure ou d’une plaie : Les cicatrices récentes sont quelquefois le siège de douleurs, lors des changements atmosphériques. (Nysten.)

Par ext. Dégât, ravage sur un objet quelconque : Les CICATRICES d’un habit, d’un mur.

Fig. Kffet cruel et permanent : Les atteintes de la calomnie laissent souvent des cicatrices. {Acad.)

Bot. Marque qui reste après la chute des feuilles ot des autres parties articulées d’un végétal, ou après la guérison d’une plaie ou d’un ulcère sur la tige des arbres. Il Cicatrice carpique, Nom de Timpression que l’on voit à la base de certains fruits, tels que le gland, la noisette, la châtaigne, etc., et qui est différente du hile ou ombilic.

Encycl. Quand le travail réparateur a été bien complet, il ne reste pas de trace des lésions, mais cela est rare, surtout quand les lésions sont importantes. La cica-^ trice se détache sur le fond rosé de la peau humaine par une coloration généralement plus claire. Le tissu cicatriciel définitif est, en effet, dense, fibreux et blanchâtre. La cicatrice peut être aussi exubérante ou enfoncée, suivant les cas. Elle est exubérante quand la prolifération cicatrisante a été trop considérable ; elle est enfoncée quand il s’est produit une soudure de la peau avec les os. Chez les animaux ou la régénération est complète (v. cicatrisation), les blessures no laissent pas de cicatrice apparente.

CICATRICE, ÉE adj. Couvert de cicatrices. (Inusité.) CICATRICIEL, ELLE [si-èV) adj. Qui a rapport aux cicatrices. I l Tissu Cicatriciel, Tissu fibreux permanent qui donne la couleur blanchâtre aux cicatrices do la peau humaine. Il La cicatrisation s’appelle aussi quelquefois travail CICATRIClIvI,.

GICATRICULE{dimiu. de cicatrice) n. f . Petite cicatrice.

Bot. Syn. do hii.k ou ombilic

Ornith. Marque blanche que l’on voit sur lo jaune do l’œuf, et qui correspond au germe, que celui-ci oxisto ou non. CICATRISABLE adj. Qui peut se cicatriser. CICATRISANT [znn), ANTE adj. Qui favoriso ia cicatrisation : liemède cicatrisant. Propriétés cicatrisantes. I l On dit aussi cicatrisatik, ive.

— n . m . Remède cicatrisant : Iln’y apajrfe cicatrisants proprement dits. (Lîttré.)

K.NCYCL. V . cicatrice.

CICATRISATION {za~si-on) n. f. Phénomôue grâce auquel se rétablit, sous Tinfluonce do la seule activité des tissus lésés, la coordination momentanément détruite chez un ôtro vivant par uno blessure qui n’est pas mortelle.

Encycl. On a longtemps cru à la spécificité cellulaire dans la cicatrisation ; il semble aujourd’hui â pou près impossible d’admettre que chaque tissu se cicatrise pour son propre compte ot ne peut donner, par prolifération au nivea.u de la lésion, quo des éléments identiques à ceux dont il est composé. La soudure a, d’ailleurs, quelquefois un caractère différent do celui du tissu à soufior ; lo muscle, lo cartilage, par exemple, se soudent souvent jiar l’intermédiaire d’un tissu fibreux. En outre, dans les cas si curieux do régénération d’un organo tout entier, il apparaît dans le membre régénéré dos tissus qui n’oxisiaient pas au niveau de la section produite par lo traumatisme. Dans certains cas, la coordination nouvello dllfère plus ou moins de l’ancienne ; il reste une trace, une cicatrice de la blessure. Cola a lieu, par exemple, chez l’homme, après I amputation d’un membre. Mais il y a certains animaux cfio/, lesquels le membre coupé so reproduit tout entier avec les caractères qu’il avait auparavant ; lo triton régénère sa patte. Choz d autres, la partie régénérée difi’ùro de l'ancionno ot i>résento drs caractères embryonnaires, (îomiiio cela a lieu, par oxc-mple, pour la queue du lézard. Cotte remarqua a fait naître uno théorie, Cicc.iiji.

à peu près abandonnée aujourd’hui, et d’après laquelle lo membre régénéré passerait par des stades embryonnaires avant de récupérer la forme adulte définitive. Chez un crjhJie adulte, c est uno patte do crabe adulte qui repousse, et non uno patto d’une dos formes larvaires au crâne. La faculté régénératrice est très irrégulièrement répartie cht’z les animaux ; le plus souvent, elle est plus développée chez les êtres inférieurs, mais pus toujours. Kilo est faible chez les mammifères, plus faible encore chez les oiseaux ot les reptiles, très faiblo chez les poissons, très développée, au contraire, chez les amphinios, et beaucoup plus chez les urodèles que chez les anoures ; ces derniers n’étant guère plus favorisés sous ce rapport que les mammifères. Cette taculté génératrice est presque absolue chez l’hydre : un tronçon quelconque do l’animal peut reproduire l’animal entier. On appelle « période do cicatrisation i >

le temps qui s’écoule jusqu’à la réalisation do la coordination nouvelle.

CICATRISER (rad. cicatrice) v. a . Fermer, dessécher, en parlant d’une plaie : Cicatriser une àlessvre.

Couvrir de cicatrices, faire des cicatrices sur : La petite vérole cicatrise le visage.

Fig. Guérir, adoucir, calmer : Le temps cicatrise les douleurs.

~ V . n . Se fermer, se dessécher, en parlant d’une plaie : filessure qui est longue à cicatriser. Cicatrisé, ée part. pass. du v. Cicatriser, ii Gbjphis cicatrisé. Bot. Espèce de lichen dont les apothécies offrent des impressions semblables â des cicatrices. Se cicatriser, v. pr. Se dessécher, se fermer, en parlant d’une plaie, et ù^.. Se guérir, so calmer, s’apaiser : Les plaies de l’âme se cicatrisent par

le temps mieux que par le raisonne-

ment.

CICCA {sik) n. m . Bot. Section du

genre phyllanthe.

CICCABA n. m . Sous-genre d’oi-

seaux rapaces du genre chouette

(symium), renfermant quatre espè-

ces américaines, dont une [ciccaba

nigrolineatum) est propre au sud du

Mexique.

GICGIANO, ville d’Italie (Campa-

nie [prov. de Caserte]) ; 4.380 hab.

Ancien fief de l’ordre de Malte.

GiCCIONE (Andréa), sculpteur

et architecte italien, né â Naples,

mort vers le milieu du xv« siècle.

Doué d’un génie puissant et hardi, il a exécuté des travaux de sculpture et d’architecture qui le placent au premier rang des artistes de son temps. Comme sculpteur, il a laissé le tombeau du roi Ladislas (1415). haut de 16 mètres et orné de statues colossales, qu’il éleva, ainsi que le tombeau de Caracciolo, dans l’église San-Giovanni, à Carbonara. Comme architecte, il est l’auteur du cloître de Santo-Severino, de l’église et du monastère de Monte-Oliveto, du palais du prince de La Riccia ; etc. GiCÉ (Champion de), prélat français. V . Champion. CICENDIE isin-di) n. f . Genre de gentianacéos, tribu des cliironiées, comprenant une dizaine d’espèces qui croissent dans l’Europe centrale et méridionale ; La cicendik fili’ forme est cultivée dans les jardins. (C. Lemaire.) CICER [sèr’ — mot lat.) n. m . Nom scientifique du genre chicho ou pois chiche, de la famille des légumineuses. V. CHICHE. I l On dit aussi cicërolk. Cicereia (lex), loi du milieu du vi» au milieu du VII" siècle de Rome, et qui obligeait le créancier, recevant l’engagement de sponsores ou de fidepromissores, à déclarer tout haut, en leur présence, le montant do la créance ot le nombre des cautions. Si le créancier n’avait pas fait dans les trente jours la prœdictio exigée par cotte loi, on pouvait intenter contre lui uno action préjudicielle pour faire vérifier an prxdictum sit, et la solution négative de co point entraînait la libération des adpromissores. La jurisprudence a étendu l’application de cotte loi aux fidejussorcs.

CICERÊLLE (sc-rèn n. f . Nom vulgaire d’un poisson, qui est l’équille de la Méditerranée {lussi de Nice) ot l’ammodyto do l’Océan [ammodijtes cicerellus), CiCERI (Pierre-Luc-Charles), peintre ddcoratour français, né â Saint-Cloud on 1782, mort à Saint-Chéron (Seineot-Oise ) en 1868, reçut les leçons de Bollangé et, dès ses débuts aux Salons, se fit remarquer par sou entente du clair-obscur. Lo caractère fantastique (ju’il savait donner aux ruines, aux paysages nocturnes, le fit désigner pour poindre les décors do l’Opéra. C’est dans cet ordre do travaux que Ciceri s’est acquis uno réputation méritée. Citons, parmi ses meilleurs décors, ceux do la Muette de Portici, do Guillaume. Tell, do Robert le Diable, do la Vestale, dos Petites Danaïdes, do Moise, d’Armidc, etc. CICÉRO n. m . Autref., Caractère d’imprimerie ayant onze points typographiques de force do corps, et qui était compris entre les caractères dits saint-augustin et philosophie. Co caractère fut employé pour imprimer la rromièro édition de Cicôroa (1458) : d’où son nom. — Auj., Caractère d’imprimerie ayant douze points de force do corps (environ 0",0045} et qui sort comme unité de mesure typographique. [On dit aussi un dou/k.] CICÉROLE n. f . Bot. Syn. do cicer.

GIGÉRON (du nom du célèbre orateur romain) n. m . Orateur éloquent ; orateur on général : Les cicékons de la chambre, du barreau, de l’atelier.

CiGÉRON (Marcus TuUius), homme politique, orateur et écrivain latin, né à Arpinum on lOfl av. J . - C, mort î Formies en ly, naquit d’une famille d’ordre équestre, mais obscure. Après do brillantes études faites sous la direction du grand orateur Crassus et du jurisconsullo M. Scfcvola, il prit part ù la guerre sociale, ot, sous Sylla, à uno campagne contre les Marses. Puis, ù Komo, il suivit his leçons du rhéteur Molen et do l’académicien Pliilon. A vingt-six ans, il débuta dans tes aiVaires criminelles par la défense pôrilleuso do Roscius Ainérinus (80), accusé do parricitlo par Chrysoponus, favori do Sylla. Le Hiiccès fut éclatant ; mais, au bout d’un un, afin do" so faire oublier du terrtblo diclatour, Cioérun ijuiilu Uume pour Athènes. Il s’y donna six mois à la philosophie avec Atticus. Sylla mort, il passa en Asie ot â Rhodes, oii il écouta Posidonius ot retrouva Molon. Là, son éloquence lui valut l’admiration des Grecs les plus délicats (79-77). Revenu à Komo, il plaida pour lo comédien Roscius, et à trente ans aborda la carrière des honneurs. La questure lui ouvrit lo sénat (75). U remplit sa charge on Sicile pendant uno disette qui cumpromottait l’approvisionnement de Rome, et s’acquitta do .sji tâche avec habileté, tout en méritant l’affection des Siciliens. Aussi ce malheureux peuple, accablé par Verres, so tourna-t -il vers lui pour demanderjustice(70). [V Vkrrines.] Lesseptdiscours qu’il composa peignent avec une vigueur saisissante les crimes du proconsul, et sont peut-

être le chef-d’œuvre de l’élo-

quence judiciaire. Les deux

premiers furent seuls pronon-

cés ; car Verres, épouvanté,

n’attendit pas le jugement

pour s’exiler. Edile en 72, Ci-

céron se rendit populaire ;

mais il recherchait aussi

l’amitié des grands en se tour-

nant vers Pompée, et, do-

venu préteur (66), il contribuait

à faire donner au chef du parti

sénatorial la conduite de la

guerre contre Mithridate.

D’abord lié avec Catilina, il

brigua bientôt contre lui le

consulat. La crainte du con-

spirateur le lui fit accorder

par acclamation (63). Alors,

commence la période la plus

indiscutée de sa vie. Puisant

Cicéron.

dans son patriotisme et dans

la confiance du peuple romain une décision dont il n’était pas coutumier, il dénonce les menées de Catilina (v. Catilinaires), le contraint de quitter Rome, et met à. mort ses complices sans en déférer au peuple. On le proclama Père de la patrie ; mais son excessive vanité, ses railleries à l’adresse de ses adversaires et mémo do ses amis commencèrent à le discréditer. Pompée, César et Crassus, lo redoutant, le minèrent sourdement, et il trouva dans le tribun Clodius un ennemi acharné. Clodius fit passer une loi contre ceux qui auraient fait périr des citoyens sans l’assentiment du peuple. Cicéron, quo le peuple eût sans doute absous, fut assez faible pour s’exiler ; ses biens furent confisqués, sa maison rasée, et, réfugié à Thessalonique, il remplit le monde de ses lamentations{58). Cependant, le sénat se ressaisit. Il exigea le rappel du banni. Au milieu de scènes violentes, le décret passa devant le peuple, et, après dix mois d’exil, Cicéron rentrait à Rome en triomphe. Ses maisons furent rebâties aux frais de rEtat.(57). Rendu prudent, Cicéron, parmi les troubles qu’excitait la rivalité de Clodius et de Milon, s’attacha étroitement à Pompée et, durant quelques années, so consacra à des travaux littéraires d’où sortirent la plupart do ses écrits sur l’art oratoire, sans qu’il cessât entièrement de plaider. A cinquante-quatre ans, il fut reçu dans le collège des augures (53). Milon, en tuant Clodius, lo débarrassa do son pire ennemi, et Cicéron défondit le meurtrier ; mais la présence des soldats et lo tumulte de la foulo lo troublèrent, et Milon fut condamné. Nommé gouverneur de Cilicie, Cicéron administra bien sa province, ot uno petite expédition contre les Parthes lui valut le titre do imperator (51-50). A sou retour, la rupture entre césar ot Pompée avait livré Rome à la guerre civile. On lui a durement reproché l’indécision qu’il montra alors. Mais, si ses principes politiques l’inclinaient vers le parti de Pompée, celui-ci, aussi ambitieux que César, ne lui inspirait pas confiance, et il était trop perspicace pour ne point voir l’incontestable supériorité du vainqueur des Gaules. Il passa cependant en Epiro,puis revint, après Pharsale (-18), errer en Italie. César, vainqueur, lui fît des avances qu’il no repoussa pas, mais il so réfugia dans l’étude. C’est alors qu’il répudia Térentia pour épouser uno jeune fille fort riche, et ou’il composa Vt^logede C’aton, aumiel César répondit par 1 /tn/i-Cn(on. Lo pardon accordé à Slarcollus décida son ralliement, marque par la harangue Pro Marcello. La perte do sa fillo TuUia, ù loccasion do laquelle il écrivit le Traité de la consolation, le désespéra ; mais la mort du dictateur (-11) le rejeta dans la mêlée, et on le vit applaudir au meurtre do celui qu’il venait d’exalter. Quand Antoine so posa en successeur de César, il écrivit contre lui ses immortelles Philippiques, et éleva en face do lui lo jeune Octave, qu’il no craignait pas encore. Mais, quand Antoine, Octave et Lépido eurent formé le triumvirat, la télo de Cicéron fut le gage qu’Antoine exigea d’Octave. Repoussé par les vents, Cicéron no put quitter l’Italie, ot se retira dans sa villa de Formies. C est là que les soldats des triumvirs le surprirent et qu’il mourut avec la plus admirable fermeté. Sa tète fut, par l’ordre d’Antoine, exposée sur la tribune aux harangues. La fécondité littéraire do Cicéron égale son activité politique. Par son éloquence abondante et brillante, il donnait les modèles d’un art dont ses écrits enseignaient les principes ; par ses ouvrages philosophiques, il créait uno langue nouvelle à Rome et enrichissait ses concitoyens d’une foule d’idées empruntées aux Grecs, mais neuves pour eux. U écrivit aussi en vers, ni :iis ces vers no valent pas sa prose. Enfin, sa correspondance est un monument unique : c’est à la fuis le journal de sa vie et do son temps, et le miroir d’une âme ondoyante, mais généreuse ûl passiuiinéo, trop faible dans l’adVorsilé, mais sensible, ouverte â toutes los nobles ^)ensées, profondément éprise do beauté, de justice et de liberté. En politique, son idéal est lu vieille constitution romaine, mêlée d’aristocratie et de gouvernement populaire. Il est conservateur libéral. En pliilosopliio, il ostéclecti({uo ot so ratiacho surtout au prububilisme do l’Académie. Il admet l’existence d’un hitui uni(|Uo et personnel, ot croit â l’immortalilé do l’âme : mais il s’appli4|Uo surtout â donner uu.x Romains des règles morales foitdées sur des principes.

ŒuvHiis i)K CiciïiiON. I . Traités do rliétoriquo : I>o inventionc : l’e oratore ; iirutus s'wo I>e claris oraturibus ; Orator, ad M. itnttum ; Partitioncs orHlori.v ; Topica ad C Tfcbatium ; IM opt. qcncre oratorum. 11 . Traités do poliii que ot de philosophie : Do Hvputdica ; Dv U’gihus (a liv,, ilont 3 perdus) ; /’rtr(ï</oj"a ; Conso/u/to (perdu) ; Horicnstus (()Uobiiios fragments) ; Do finibus bonorum vt malorum ; Acadi’tniqm’s ; TuscuUtn.v disputatiuncs ; Tiniét’ i^lVaynionls) ;