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Coiffures militaires : J. Trirorne ; 2. e Bonnet à poil ; 7. Shako, dit 77iirlilnn (i 13. Bonnet de

COIGNAGE -COIN

La coiffure des remmes, depuis la période romaine, a subi des variations aussi oonibreuses. Les femmes mariées, suivant un usage qui persista pendant presque tout le moyen âge, cachèrent leurs cheveux dans dos étuis ou des coiffes qui n’en laissaient rien paraître. Les jeunes rilles, au contraire, les portaient épandus sur leurs épaules. Au xvi« siècle, les coiffures montées, frisées, crépelées, étagées sur des arcelets, où les cheveux ondulés ou relevés en racines droites foisonnaient autour des bonnets, des escofrions et des atours ou atifets, prévalurent. Quand arriva le xvii’ siècle, on se coupa carrément les mèches de la face sur le front et on fit retomher les autres en boudins frisés sur les côtés, le reste étant relevé et massé au fer, perdu dans un épais semis de poudre rousse. Au reste, depuis le xviii* siècle, les femmes se poudraient toutes, à la cour, au moins, et comme, alors, les cheveux noirs étaient les

moins estimés, elles

se teignaient en roux

suivant des procédés

divers. Les coiffures

de Louis XIV, d’a-

bord écrasées et pla-

tes, se montent vers

les formes pyramida-

les qui caractérisent

la régence. Sous

Louis XV, les dis-

positions varient. On

voit paraître ces édi-

lices insensés qui

i :ontinuent sous

Louis XVI et s’agré-

mentent de plumes,

de petitesarchitectu-

res, voire de navi-

res ; le tout compris

avec la poudre blan-

che qui marque les

deux seconds tiers du

X-Viii" siècle. La Ré-

volution ramena les

coiffures à l’antique, à la Titus ; mais, à partir de cette époque. les belles coiffures à caractère ont disparu.

Coiffure militaire moderne. Après avoir varié à Tinfini depuis l’antiquité jusqu’au commencement de ce siècle, la coiffure militaire parut se simplifier lorsque, à dater de la Révolution, les soldats de toutes armes, à l’exception des hussards, durent porter courts les cheveux que, précédemment, ils fixaient et nouaient en queue des façons les plus diverses. Un moment, il n’y eut plus comme coiffures, dans l’armée, que le chapeau dit trirurne, à grand panache do crin rouge, le bonnet à poil des grenadiers, le cas^iiede divers modèles pour les cavaliers. Mais, en même temps que le chapeau faisait place au s/iaAodans l’infanterie, on vit naître successivement le colback, puis le falpack des hussards et des chasseurs à cheval, loczapska des lanciers et, plus tard, la chéchia des zouaves et chasseurs d’Afrique, complétée, pour les premiers, par un turhan. Entîn, comme coiffure de petite tenue, on adopta le Oonnet de police, remplacé par le kt’pi, rigide ou non, d’abord appelé phécy, i|ui, depuis 1848, a fini par constituer la coiffure de petite tenue de toutes les trouues, à l’exception de quelques corps spéciaux. On adopta, sous Louis-Philippe, un modèle en cuir bouilli, qui fut bientôt abandonné comme aussi disgracieux qu’inrommode, et il en a été de même de tous ceux essayés depuis lors. Le seul casque vraiment utile et pratique pour les troupes à pied paraît être le castjue colonial comme coiffure dans les pays tropicaux.

Dans les armées étrangères, on retrouve, aux différentes époques, sous une forme plus ou moins analogue, à peu près toutes les coiffures usitées en Franco. 11 faut y ajouter, cependant, certains types spéciaux à divers pays, romme le casque à pointe allemand, adopté aussi dans l’armée anglaise ; le bonnet de fourrure chapka, qui, à peu d’exceptions près, coiffe tous les corps de l’armée russe, où, cependant, on rencontre encore, en tenue de parade, dans un régiment d’infanterie, la singulière coiffure dite fionnet de grenadier, conservée également par tradition dans un ou deux régiments prussiens ; enfin, la casquette plate appelée fourachka en Russie, mûtze en Allemat ; oe, qui, sans visière pour la troupe et avec visière pour les officiers, constitue dans tous les corps la coiffure de petite tenue et, dans quelques-uns, la seule coiffure. V. chacun de cts pays.

COIGNAGE {gnaf {gn mil.]) n. m . Portion de la maçonnerie du fourneau des grosses forges. GoiGNARD (Pierre), dit le comte Pontis de Saintenélène , aventurier et voleur célèbre, né à Langeais (Indre-oi-Loire) vers 1779, mort au bagne de Brest en 1S31. l’ils d’un paysan, il entra dans l’armée, fut condamné pour vol ù. quatorze ans de galères, parvint à s’échapper du bagne do Toulon et passa en Espagne. Là, sous le nom de PoNTUS, et grâce à de faux états de service, il entra comme chef do bataillon dans l’armée française d’occupation. Ayant connu la maîtresse d’un comte de Sainte-Hélène, il la présenta comme sa femme, et ajouta k son nom de Pontis celui de » Sainte-Hélène > - . De retour en France sous la Restauration, il se fit établir un faux acte de naissance, fut nommé lieutenant-colonel par Louis XVIII. et se mita la têted’unc banded’adroiïs voleurs. Reconnu pendantunc revue par un de ses anciens compagnons de bagne, il fut arrêté et condamné, en 1819, aux travaux forcés à perjiétuité. CoiGNARD (Louis), peintre paysagiste français, né à Mayenne en 1812, mort en 1883. Elève de Picot, il s’était essayé dans la grande peinture, sans grand succès. Dès 1842, il inclinait au paysage, où il s’est fait une très honorable réputation. Artiste fécond, il a produit beaucoup de pages t|ui lo mettent à un rang honorable dans ce qu’on pourrait appeler l’école do Troyon. Signalons, entre autres : V Abreuvoir (1848) ; la Mare aux vaches (1857) ; lo /xic (1870). Le musée de Leipzig a de lui des Vadies dans La forêt de Fontaineblfuu.

GOIGNASSE DU GaRRIER (Joseph), théologien français, né à Limoges ver.s le milieu du xvii" siècle, mort en 1729. Il quitta l’ordre des jésuites, dont il devint alors l’adversaire, et se distingua comme prédicateur et écrivain moraliste. On a de lui des .sermons ; des oraisons funèbres et Morale» sur la GenHe (1701 ), ouvrai^c estimé. COIGNASSIER n. m . Bot. V . cognassier. COIGNE {ko-aqn) n. f . Variété de cépage rouge, dont les grappes ont de gros grains séparés et clairsemés. COIGNER ou COIGNIER n. m . Bot. V . cOGNASSIliR. COIGNET(/ ?H^ [gn mil.] — rad. coin) n. m . Chacun des cinq arcs-boutants posés de chaciue bord pour renforcer les escasses ou carlingues do la galère, aux xvi° et xvd* siècles. (Les coigncts servaient, avec les escasses, à compléter l’ajustage du pied du mât ou arbre qui repose dans son emplanture dite le michon.) COIGNET (Matthieu), sieur de La Thuillerie, diplomate français, né en 1514. mort en 1586. Avocat au parlement de Paris, procureur général au parlement de Savoie, ambassadeur de France en Suisse sous Henri II,

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Bicorne ; 3. Képi ; 4. Shako (premier Empire) ; Si . Shako fl880, ; %( : 8. Casque ; 9 Colback ; 10. Talpack ; 11. Chéchia ; 12 Turban ; police ; U. Czapska (premier Empire). François II et Charles IX, et, à son retour, membre des conseils du roi. On a de lui : Instruction aux pj’inces pour garder la foy promise, contenant un sommaire de la philosophie chrétienne et morale et devoir du bien {Paris, 1584). CoiGNET (Gaspard), sieur de La Tuun.LEr.iE, comte de CoDRsoN, diplomate français, né en i594, mort en 1653, petit-fils du précédent. Successivement conseiller au parlement de Paris (1618), maître des requêtes, conseiller d’Etat, intendant du Poitou, de l’Aunls et de la Saiutonge, Coignet devint, en 1632, ambassadeur à Venise, puis dans les Pays-Bas (1640). En 1644, il parvint à mettre fin à la guerre que se faisaient la Suède et le Danemark et à faire signer aux deux puissances belligérantes le traité de paix de Brômsebro (25 sept. 1645).

GoiGNET (Gilles), peintre flamand, né à Anvers en 1530, mon à Hambourg en 1599. Il visita les principales villes d’Italie avec Stella, et, de retour dans sa ville naiale, il fut rei. ’ u membre de l’Académie (1561). Coignet composa des tableaux remarquables, surtout par les cfi’ets de lumière, tableaux qui eurent une telle vogue que, pour suffire aux commandes, il se vit obligé de prendre pour aide Corneille Molenacr, dit le Louche, auquel on doit les paysages et l’arch itecturc d’un assez grand nombre de toiles de Coignet. GoiGNET (Jean-Roch), officier français, né â Druyesles-Belles- Fontaines (Yonne) en 1776, mort à Auxerre vers 1860. Après avoir été successivement soldat de la 96’^ demi-brigade, soldat et sous-officier au l®*" régiment

de grenadiers de la garde, vaguemestre du petit et du grand quartier impérial, etc.,

il prit sa retraite comme

capitaine d’état-major et « premier chevalier de la Légion d'honneur i> .

En 1851, il avait publié ses ^ Souvenirs i » sous le titre de : Aux vieux de la vieille ! Lorédan Larchey a réédité d’après le manuscrit original les Cahiers du capitaine Coignet (1883).

GoiGNET (Jules-Louis-Philippe), paysagiste français, né à Paris on 1798, mort en 1860 ; élève de Berlin. Il a laissé de nombreuses vues de France, de Suisse et d’Italie, et a publié un Cours complet de paysage. GOIGNEUX n. m . Techn. V . cognkux.

COIGNY {gn mil.) n. m . Variété de poire à cidre. COIGNY (Franqdetot de), famille normande. La terre qui adonué son nom â cette famille, primitivement appelée (îuillotte, a été érigte en comté, en 1650, et plus tard en duché. Le fondateur de cette famille, Robkrt-Jkan-An-ToiNE, né en 1630, mort en 1704, était directeur général de la cavalerie en 1694 et chef de l’armée de Flandre eu 17ùi. Il s’était signalé pendant la guerre d’Allemagne et en i atalogne, et devint gouverneur de Barcelone. — Son fils, François de Franqdktot, no en 1670, mort en 1759, servit en Flandre, sur le Rhin, se signala à la prise de Landau, succéda à Villars en Italie, remporta les victoires de Parme et de Guastalla, et se maintint sur le Rhin contre le prince Eugène.

Le fils de François, Jean-Antoink-François (1702-1748), devint lieutenant général, mais fut tué en duel. Il eut pour fils : Marii>François-Henri, d’abord marquis, puis duc de Coigny, maréchal de France (1737-i«2i), qui se distingua dans la conquête du Hanovre sous Richelieu, fut gouverneur de Caen et de Cambrai, premier écuycîr do Louis XVI (1774), lieutenant général on 1780, député aux états généraux en 1789 ; il émigra, combattit dans l’armée de Condé, puis dans celle du Portugal, et revint en Franco en 1814. Il obtint, en 1816, le bâton de maréchal et le gouvernement des Invalides. — Son frère, AuGUSTE-GADiîn ;i. (1740-1817), embrassa également la carrière des armes : il devint maréchal de camp en 1780 et lieutenant général sous la Restauration. — Sa lille, Anne-Françoise-Aimée, née et morte à Paris (1769-1S20), est surtout connue pour avoir inspiré à André Chénier l’élégie do la Jeune Captive. Kilo épousa, à quinze ans, le duc de Fleury, petit-neveu du cardinal, et divorça bionlût. Arrêtée en 1794, elle connut en pri.son André Chénier et de Montrond, qu’elle épousa quand elle eut été remise en liberté après le 9-Thermidor, Elle divorça do nouveau et devint la maîtresse d’un frère de Garât. Elle était séduisante, légère et spirituelle. Elle publia un roman anonyme : Alvnr, écrivit dos Lettres v.t des Mémoires restes inédits. ~

François-Marie-Casimir, fils

du maréchal Marie-François (175G-1816), lit la guerre 11—ot

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d’Amérique (1780-1782), et devint lieutenant général. Sa femme, Louise-Marthe de Conflans d’Armentières, était célèbre par son esprit. — Son fils, Augustin-Loois-Joseph-Casimir-Gustave, général français, né et mort à Paris (1780-1865), s’engagea dans les dragons on 1805, fut attaché, en 1807, â l’ambassade de Constaniinople, fit dans l’armée turque la campagne contre la Russie, et défendit victorieusement Giurgiova. Aide de camp de Sébastiani, il participa aux campagnes de 1808-1811 en Espagne, de 1S12 en Russie, et reçut, à Smolensk, une blessure grave qui nécessita l’amputation du bras droit. Colonel do cavalerie en 1814, il fut nommé aide de camp du duc do Berry, puis du duc de Bordeaux. Il succéda à son grand-père à la Chambre des pairs tl82i), et reconnut le gouvernement de Juillet, (jui le nomma chevalier d’honneur de la duchesso d’Orléans (1837) et maréchal de camp (1843). GoÏLAM ou QuiLON, ville de l’Inde anglaise. V .QuiLON-COILANAGLYPHE {ko-a

du gr. koilainein, creuser,

et gluphê, sculpture) n. m . Ouvrage de sculpture, dans lequel les figures sont saillantes dans les renfoncements de la pierre.

GOILIA {ko-a) n. m . Genre de poissons physostomes, famille des clupéidés, comprenant des formes voisines des anchois, avec les plaques pharyngiennes antérieures hérissées de petites

dents, les nageoi-

res pectorales ac-

compagnées do

deux groupes de

filets.

Encycl. Les

coi lia sont de

taille moyenne ;

leur G^rps, com-

Coilia.

primé, large au

milieu, va en s’effilant vers la queue pointue ; leur coloration est verdâtre ou jaune ; ils habitent l’océan Indien ou les eaux saumâtres des fleuves de l’Inde. Citons le coilia I/amiltoni, long de 20 centimètres, bleu verdâtre en dessus, jaune en dessous (c’est le teltahi des Bengalis, commun dans le Gange) ; le coilia Dussumieri, même taille, jaunâtre (Bombay et Pondichéry), chair estimée. On compte encore cinq ou six autres espèces. COILLE (A*o-i7/ [// mil.]) n.f . Tabac en poudre très fine. (Vx.) COILOSPERME n. m . Bot. Syn. de deeringie. COILOSTIGMA [kn-a, slig’) n. m . Genre d’éricacécssalaxidées, renfermant des arbrisseaux ériciformes du cap de Bonne-Espérance.

GOÏMBATOUR ou GoYMBETOOR, OU KOYAMBA-TOUR, ville de l’Indoustan (présid. de Madras), dans le Dekkan ; 40.300 hab., dont 2.000 chrétiens. Reliée à la voie ferrée Madras-Calicut, cette ville fait un commerce assez important do tabac, coton, laine, sucre. Située à l’entrée de la passe de Palghât, elle joua un grand rôle dans les guerres de la conquête ; elle fut prise trois fois par les Anglais (en 1768, 1783, 1790), et leur fut cédée définitivement en 1799.

Le district de Coimbetnur a une

superficie de 20.300 kilom. carr., et une population de 2 millions d’habitants. Montagneux dans le Nord, son sol forme dans le Sud une vallée, oii est le chef-lieu, et dont les eaux se rendent à la Cavérî. Mines de fer ; vastes forêts de teck, d« bois de rose, de sandal ; pâturages. La principale culture est le millet ; la principale industrie, le tissage.

GOÏMBRA» montagne du Brésil, sur le haut Paraguay» dominée par un fort de même nom, où Almeida Serra se défendit énergiquement contre les Espagnols en 1801, et où une garnison de 120 soldats brésiliens, commandés par le colonel Porto C’arreira, résista pendant trois jours à un© colonne de Paraguayens forte de 3.000 hommes, et ne se rendit que faute de munitions.

GoÏMBRE (portug. Coimbra, lat. Conimbrica), ville de Portugal (prov. de Beïral, sur le Mondego, à l’embouchure de laCoira ; 16.980 hab. Faïence, toiles, ouvrages en corne, cuirs, vannerie, confitures. Commerce de fruits, d’oranges.

— Ch.- I. d’un concelho peuplé do 46.642 hab. et dune province peuplée de 316.624 hab.

Enxycl. Bâtie en amphithéâtre sur une colline d’où elle descend jusqu’en plaine, (îoinibre a encore de vieilles murailles, d’anciennes et curieuses maisons. Cathédrale d’architecture byzantine, aux colonnes revêtues do belles faïences. Eglise de Santa-Cruz, avec les mausolées des deux premiers rois de Portugal, Alfonso et Sancho. Couvent de Santa-Clara (tombeau de la reine Elisabeth). Le jardin botanique est l’un des plus beaux du monde. Cité romaine, elle subit la domination des Goths, puis des Maures. Ville portugaise, elle servit de capitale jusqu’en 1433. L’université de Lisbonne y fut transférée en 1308, y demeura jusqu’en 1338 et fut établie définitivement en 1537. Cette université illustre compte encore aujourd’hui mille étudiants, qui conservent le costume de jadis. Victoire des Anglais|l7 sept. 1810). I)om Miguel s’y établit en 1834. Non loin, < ( Quinta das Laçrimas », où Inès de Castro fut assassinée par ordre d’Alphonse VI (1530). Patrie du poète Camoëns.

GoïMBRE (dom Pedro, duc de), régent de Portugal, né en 1392, mort en 1449, fils du roi Jean I" d’Aviz. A la mort de dom Eduarto, son frère aîné, en 1438, il fut nommé par les Certes > défenseur du royaume » et chargé de la régence pendant la minorité d’Alphonse V, âgé de six ans. Il gouverna avec habileté. Mais Alphonse se laissa circonvenir par les ennemis de son oncle, et l’éloigna de la cour. Bientôt, mémo, il l’accusa do conspiration et envoya des troupes contre lui. Forcé de se défendre, le duc de Co’ïmbre fut tué à la bataille d’Alfarrobeira. COIN [kouin en une seule syllabe — du lat. cuneus, même sens ; n. m . Instrument de fer ou de bois taillé en prisme, avec deux faces très allongées, destiné à être introduit de force entre deux corps que l’on veut écarter : Fendre du bois avec des coins.

Par anal. Angle, point de rencontre de deux lignes ou do deux surfaces : Les coins d’un livre, d’un mouctioir, d’une chambre, tl Angle formé par une rue (|ui on coupe une autre : Le boulanger, l’épicier du coin, ii Endroit quelconque, on général : Il y a dans tous les coins des gens de talent qui ne peuvent percer.

Portion peu étendue et généralement éloignée» ou