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COGOLETO, comra. d ’Italie (Lif»urie [prov. do Gônosl), sur lo gulio do Gôiius ; 3.500 hab. Pôciio ; t’onderio. Copuleto prétend être 1l> liou do naissaiico do Cliristoplio Colorai). GOGOLIN, comm. du Var. arrond. ot à 32 kilom. do Drajîuigtiaii ; 2.051 hal). CU. do f. dllyùros à Saint-Haiihaël. Basaltes, laves. Faljrîtiuos do bouchons. Aux environs, sulfure do zinc ot do for, amiuoi on a donné le nom de cotjolinite. Restes d’un ancien château. COGOLINITE (do Cofjûlin, n. do lieu) n. f . Sulfure naturel do zinc et do fer.

COGOLLO, comm. d ’Italie (Vénôlie [prov. de Vicence]), surl’Astioo, affluent du Bacchi’jliuno ; 2. - 1 0 0 hab. Marbre. GOGOLLUDO, villo d’Kspaiîno ( Nouvelle-Castille [prov. do Guadalajaraii, àquelcjue distanco du Hénarès ; 1.270 liai). Moulins ù iarino ot a huile. Lo j^énéral Hugo a porto lo titre do « comte do Cogolludu » .

Le district a 18.295 hab.

GOGON, fleuve côtier d’Afrique. V . Compony. GOGORNO, comm. d ’Italie (Ligurio [prov. de Gênes]) ; 4.000 hab. Ardoisières.

GOGOSCH {(joch’) n. m . Habitation des pages du sérail. GOGRA.INS (qj’in) n. m . pi. Parctjlles de fer qui s’attachent à la tilii>re, dans les trélileries. COGUENOSCO n. m . Arboric. V . cognosco. GOGYLIE n. f. Bot. Syn. do lardizabal. COHABITANT [tan’^, ANTE idu préf. co, et de habitant) adj. Se dit dune personne qui a une habitation commune avec d’autres personnes.

COHABITATION {si-on

rad. cohabitant) n. f . Dr.

Etat de doux personnes qui habitent ensemble, n Se dit particulièrement de la vie commune des époux et des personnes non mariées qui vivent maritalement : Pendant longtemps, on a pensé que le mariage n’était complet que lorsqu’il avait été conso7nmé par la cohabitation des époux. (Teulet.)

En’CYCL. Dr. civ. La cohabitation entre époux n’est pas nécessaire ; mais le mari qui a été dans l’impuissance physique de cohaliiter avec sa femme avant la naissance de l’enfant peut désavouer celui-ci. ^V. désavi :u.) La cohabitation entre personnes non mariées n’entraîne aucune conséquence légale (sauf dommages-intérêts, dans quelques cas).

Dr. crim. La cohabitation de l’un des époux avec une autre personne d’un sexe différent du sien peut, en dehors du flagrant délit, être une présomption et même une preuve de l’adultère. Il en est de même pour établir que des mineurs ont été excités à la débauche. Le détournement de mineure ne suppose pas nécessairement la cohabitation ; mais, si la mineure enlevée devient enceinte et que la conception se rapporte à l’époque do l’enlèvement, le ravisseur peut être déclaré le père de l’enfant (C. crim,, art. 340).

COHABITER (du préf. CO, et de habiter — Se conjugue avec l’auxil-aire avoir) v. n . Habiter ensemble : Deux amis qui COHABITENT.

Activ. : Cohabiter une même maison.

Fig- Se trouver habituellement ensemble : La nature parle la même lauqtie à ceux qui cohabitent avec elle sur la montagne ou sur la mer. (Lamart.)

GOHAHUILA ou COAHUILA, Etat du Mexique, limité auN.etauN-E.parle rioGrandedelNorte ;à10., au S. et à l’E - , par les Etats de Chihuahua, Durango, Zacatecas, San Luis Potosi, Nuevo Léon. Superf. 156 .731 kilom. carr. Popul. 235.638 hab. Ch-Ï. Sallillo. La partie occidentale est formée par un plateau accidenté, nu et sec^ où les rivières se perdent dans des lagunes. La partie orientale, constituant le rebord de ce plateau, coupée de vallées agréables et fertiles se prête aux cultures les plus variées : cuton, vigne. La recherche de l’or est abandonnée dans cet Etat. Ses gisements do houille ne sont pas exploités.

GOHASSET, ville des Etats-Unis { Etat de Massachusetts), près du promontoire situé à l’entrée do la baie du Massachusetts ; 2.500 hab. Port do pêche. COHEN [ko-in) n. m . Nom donné par les juifs modernes à certains ministres do leurs synagogues. GOHEN ( Henri), musicien et numismate français, né à Amsterdam en uos, mort à Bry-sur-Marne on 1880. Il (it représenter à Naples un petit opéra intitulé l’/mpegnatrice, et publia à Paris quelques compositions ; Il chanta dans quelques concerts et se livra à renseignement. Il lit exécuter à Paris (1817j Marguerite et /•’aust, poème lyrique on deux parties, et à Londres (1851) le Moine, scène lyririuo. Il fut quelque temps directeur du Conservatoire do Lille, puis ses connaissanco’s on numismatique le firent attacher au Cabinet dos médailles. Cet emploi no l’empêcha pas do continuer à s’occiipcrde musiiiue. Il publia successivement un Traité pratique et facile d harmonie, un Traité élémentaire et facile de contrepomt et de fuque, un recueil do Solféqes proqre-’ isift, les Principes de la musique ; oulin, un certain nombre do morceaux de chant. GoHEN (Jules-Erailo-David), compositeur français, né à Marseille on 1830, mort à Paris en lyoo. (it se» étiUlcs au Consorvatoifo de Paris, où il obtint, de 1817 à 185V, les premiers prix do solfège, de piano, d’orgue et do fugue. Nommé, en I«70, professeur do la classe d’ensemble vocal au Conservatoire. Cet artiste, qui a écrit une nouvelle musique pour les cl iœursd"/i// ;a//tf et d’AV/Aer.ù l’occasion do roiirises do ces deux chefs-d’œuvre qui furent faites ù. la Comédie-Française, a fait représenter les opéras ou opéras-comiques suivants : Vive (’empereur {ïHCO) : Maître Claude (1861) ; José Maria (I8C0) ; les Bleuets (I8t>7) ; Déa (1870) ; L’Annexion (1860).

COHENDY (Michel), archiviste français, né àCIermont-Ferrand en (811. Outre dos mémoires publiés dans le recueil de l’Académio des .sciences et bolles-lottres do Clerinont-Ferrand, on lui doit : Monographie historique de la juridiction consulaire en Auvergne (I8. * »6i ; Mémoire historique sur les modes successifs de l’administration dans la province d’Auvergne et le Puy-de-Dôme {l$T>0} ; Note sur la papeterie d’Awwrgne (1863) ; Notice sur les entreprises de dessèchements des lacs et înaraia dans la généralité ttAuvergne (1870) ; Céramique arverne et faïence de Clermont (1874) ; otc.

GOHEN-SZABTAI, hébraïsant polonais, né à Wilna en I6iy, mort en 1060, fut un savant commentateur du Talmud. et ses ouvrages attestent une érudition remarouable. On a do lui .sous le titre do Syfta Cohen n Paroles (le Cohen " , deux ouvrages, dontlo premier (1646) traite des prescriptions religieuses, et le second (1663) du droit civil talmudique ; Topko CoAe/i, recueil de dissertations sur des points ilo doctrine controversés ; etc. COHER {ko-é) n. m . Nom vulgaire que les pécheurs do Belle-Uo donnent à une variété de cormoran roux. COHÉREMMENT [ra-man) adv. D ’une façon cohérente. (Vieux.)

COHÉRENCE [ranss — rad. cohérent) n. f . Phys. Adhérence réciproque, connexion d’une chose avec une autre : Dans le bois, la coiiérknck longitudinale est bien plus considérable que l’union transversale. (Bufi^.)

¥’^. Liaison, rapport d’union entre deux idées, entre deux faits : Washington a voulu ce qu’il devait vouloir ; de là ^acoHÉRKNcE et la perpétuité de son ouvrage. (Chateaubr.)

Bot. Soudure d’organes semblables, par opposition i adhérence, (|ui signifie soudure d’organes diff’érenis.

Syn. Cohérence, adhérence, inhérence. V. adhérence.

Anton. Incohérence.

COHÉRENT [ran), ENTE [du lat. coh.rrens ; du préf. co^ et du lat. hxrere, être attaché] adj. Phys. Oui s’unit, qui s’applique, qui s’adapte À un autre : Les molécules du plomb sont 77îoî«s cohérentes que celles du fer.

Fig. Qui se compose de parties unies et harmonisées entre elles.

Bot. Se dit des organes semblables qui sont soudés ou simplement collés entre eux par une matière visqueuse ; Etamines cohêrkntes.

Anton. Incohérent.

COHÉRITER (du préf. CO, et de hériter) v. n . Hériter ensemble.

COHÉRITIER {ti-é), ÈRE [rad. cohériter] n. Personne qui hérite conjointement avec une ou plusieurs autres ; Partager une succession entre des cohéritiers. COHÉSIF, IVE (du lat. coha ?rere, supin cohs’sum, être attachés ensemble)adj. Qui unit, quijoiut, qui resserre. COHÉSION {rad. cohésif) n. f . Force particulière qui unit entre elles les molécules des corps : La coH^ :sloN est Ins grande dans les corps solides, faible dans les liquides et nulle dans les corps gazeux. (Pelouze.)

Fig. Sympathie, attraction morale.

Encycl. Tous les corps, solides, liquides ou gazeux, se présentent à nous comme des agglomérations de molécules juxtaposées, mais néanmoins séparées les unes des autres par des espaces vides, qui varient avec la température et la pression. Tout se passe comme si ces molécules étaient maintenues les unes près des autres par une force dont la nature et le mode d’action sont inconnus, mais dont l’ctTet, facile à constater, est de les rapprocher et de s’opposer à leur séparation. C’est la force dite de cohésion. V.

. molécule.

Constr. Cohésioîï des mortiers. La cohésion des bons mortiers hydrauliques immergés en eau douce ou en eau de mer arrive généralement à son terme après trois ans. Les gangues à chaux grasses et à pouzzolanes atteignent, après deux mois d immersion, la moitié de leur cohésion finale. Celle-ci n’arrive que du douzième au seizième mois en eau douce, et aussi après lo même laps de temps, et dans les mêmes conditions, en eau de mer, comme le constatent les expériences de Noél au port de Toulon. D’après Rondelet, la force de cohésion des mortiers et ciments est environ le huitième de leur résistance à l’écrasement ; la force avec laquelle ils adhèrent aux pierres et aux briques surpasse celle de la cohésion. Cohésion du plâtre. D’après Rondelet, la force do cohésion du plâtre est plus grande pour la pierre meulière que pour les pierres calcaires, et elle diminue beaucoup avec le temps. Le plâtro arrive à. sa cohésion finale après un mois d’exposition & l’air. Dans les lieux humides, il n’acquiert qu’une cohésion très faible. Cohésion des terres. Les parties do terres déblayées sont regardées comme n’ayant aucune cohésion les unes avec les autres ; mais, lorsqu’elles n’ont subi aucune désagrégation, elles otfront une cohésion très grande. Dans cet état, on peut les couper verticalement sans causer d’éboulcment sur une certaine hauteur. La valeur de la cohésion se conclut do la liautcur sur laquelle la terre peut être coupée verticalement sans s’ébouler. Celto cohésion se détruit plus ou moins rapidement, sous l’influence do l’humidité atmosphéri(|UO ; aussi ne peut-on on tenir compte, dans l’exécution dos travaux, qu’à titre tout à. fait temporaire.

Anton. Incobéston.

COHÉSIONNER {si-o -7té) V. a Rendre cohérent, opérer la cohésion do : Le refroidissement parait être la cause générale qui cohésionnk les molécules similaires.

Fig. Mettre de l’unité dans : Coiiésionneh les éléments aun parti politique. (Peu usité.) COHÉSIVEMENT a Iv. D’uno manière cohôsivo. COHI ou COYANG n. m . Mesure de capacité usitée dans l’Inde et au Siaiu, principalement pour le blé, ot variant de 17 à 35 hectolitres environ.

COHIBANT (ban), ANTE [du lat. cohiberc, supin cohibitum, arrêter] adj. Qui isole : Le verre est pour l’élertricité le premier des corps couidants. i l On dit mieux isolant, ANTK.

S’emploie substantivcmont au roasc. : Un coiiibant.

GOHIBITION {si-on

du lat. cohihere, supiu cohibitum,

arrêter, ompôchor) d. f . Empêchement d’agir. GOHIER (co-t/é) n. m . Variété do chêne qui a les feuilles plus grandes et le gland plus court que lo chêne ordinairo. (Los forestiers rappellent aussi cnÈNiî fkmëllk.) COHINE n. f . Bot. V. CIIHSCKNTIK.

GOHN ( Ferdinand-Jules), naturaliste allemand, né ot mort A HresluuilK2s-iH98). Il considérait rotudodelacelluleet do son développement comme la base do toute la science botanique. Ses travaux do biologie ot do physiologio végétale sont très oslimés. La plupart do ses recherches sont consignées dans les Contributions à la biologie des plantes, tiii avait fondée» on 1875. Nous citerons surtout do lui : Recherches sur l’hittoire du développement des COGOLETO — COHUE

algues et des champigno7is microscopiques (1854) ; Nouvelles recherches sur les bactéries (1872 à 1875). COHNHEIM (Jules-Frédéric), médecin allemand, né à Demmiii (Poméranie) on 1839, mort à Leipzig en 1884. 11 a démontré que, dans toute inflammation, la plus grande partie dos corpuscules du pus consiste en globules blancs ou leucocythes du sang qui ont passé à travers les parois dos vaisseaux. Ses principaux ouvrages sont : /techtrches sur les embolies {l&li) ; Nouvelles recherches sur les inflammations (1873) ; la Tuberculose considérée au point de vue de la doctrine de l’infection (i882) ; Conférences de pathologie générale (1877-1880) ; etc.

COHNIE {ko-7ii) n. f . Genre de lilîacées, tribu des dracœnées, voisin des cordylines, dont les espèces proviennent des îles Mascaroignes. ii Genre d’orchidacées, voisin des pappéritzies.

COHOBATEUR (rad. cohober) adj. m . Qui sert à opérer la cohobation : Appareil cohobatecr. COHOBATION {si-on — rad. cohober) n. f . Opération qui consiste à reprendre par la distillation une substance déjà distillée, afin de la charger davantage de principes voJatils.

Enxtcl. La cohobation a de nombreux inconvénients, parmi lesquels il faut ranger les pertes de matière, do temps, de combustible. On ne l’opère aujourd’hui que dans certains cas spéciaux. Les alchimistes reprenaient jusqu’à deux ou trois cents fois la distillation d’une mémo substance, et avaient même inventé, pour ces interminables opérations, un alambic spécial, auquel ils donnaient le nom de pélican.

COHOBER (du lat. des alchimistes cohobare, qui vient peut-être de l’arabe cohbê, couleur foncée) v. a . Disliller plusieurs fois, pour obtenir une plus grande concentration : Cohober une ligueur.

Fig. Condenser, concentrer, exalter : Cohober les sentiments des masses. (Balz.)

COHOES, ville des Etats-Unis (Etat de New-York [comté d’Albany]), sur le Mohawk, affluent de l’Hudson, un peu en amont des chutes de Cohoes , et sur le canal de l’Erié ; 22.500 hab. Importantes filatures et manufactures do coton, fabriques de tricots, de clous et de haches ; laminoirs.

COHOL n. m . Mélange de poudres très unes, que les médecins de l’école d’Avicenne employaient comme collyre. GOHORN ou GOEHORN (Menno, baron dk), ingénieur militaire et général hollandais, né en 1641, près de Leeu- ^arden, mort en 1704. L’histoire la surnommé le Vauban ÏLollandais. II se distingua durant les guerres que la Hollande soutint contre Louis XIV. Il de sina les fortifications de Nimègue, Groningue, Berg-op-Zoom, Bréda. qui firent à sa patrie une ceinture do pierre. Comm»-Vauban, il écrivit des traités sur l’art où il était passé maître : Versterkinge des vijfiioeks met aile sijne buytenwerken (1682) ; Nieice vestingbouw (1685). Son système était, d’ailleurs, très difi’érent de celui de Vauban. t elui-ci concentrait les efforts de la défense sur le rempart lui-même, tandis que Cohorn les multipliait dans les dehors de la place.

GOHORN ou GOEHORN (Louis de), général français, né en 1771, mort en 18i3. Capitaine en 1793, il perdit sou grade, et servit pendant six mois comme simple soldat. Redevenu capitaine en 1794, Cohorn prit part à la guerre du Palaiinat, passa, en 1799, à l’armée du Rhin, fit les campagnes de Prusse (1805) et d’Autriche (i8o6), et fut promu général de brigade en 1807. Il se distingua à l’aflaire d’Èbersberg (i809), aux batailles d’Kssîing ot do Wagram, reçut le titre de « baron de l’Empire » (1809), prît part aux batailles de Lutzen et de Bautzen (1813), eut, à l..eipzig, la cuisse emportée par un boulet, et mourut des suites do cotte blessure.

GOHORTAL, ALE, AUXadj. Organisé, dîvisé en cohortes : La tniltce cohortale.

Q. m . Serviteur du préfet du prétoire, garde prétorien.

COHORTE (du lat. eohors, ortis’, m^mo sens) n. f . Uno des parties de la légion romaine, il Gardo particulière, ù Rome.

Par ext. et poôtiq. Troupe de gens armés ; armées : Quoi ! des cohortes étrangères

i’craient la loi dau« dos loyers ?

KoOtiST DE L’ISLK.

Troupe do gens quelconques : L’avide couortk des héritiers.

En’cycl. Ilist. La cohorte est l’unité tactique qui, A partir do Marins, remplace le manipule dans la légion romaine. Une légion comprenait dix cohortes de cinq it six cents hommes , quand l’ofl’ectif était au complet » à l’exception do la première (prima ou miUiaria), chargée do la gardo do 1 aiglo , et dont l’effectif était double. Chaque cohorte était partagée on cinq ou six centuries. Le nom de • cohorte ", apphquéà un détachement composé de trois manipules, se rencontre antérieurement à Marias ; mais, que cette formation fût permanente ou non, lo manipule, ot non la cohorte, constituait alors l’unité. Outre les cohortes légionnaires, il y eut des cohortes auxiliaires, les unes à pied, les autres à cheval {pcdilat.r, equitaix)^ désignées par des noms divers. Leur olleciif était très variable. La cohorte légionnaire était commandée par un tribun ; la cohorte auxiliaire par un préfet {pr.vfectus cohortis).

Il y out, enfin, dos cohortes organisées pour des services spéciaux : cohortes prétoriennes, urbaines, des vigiles, etc. Dans les temps modernes, on a vu roparaitro en Krauci» lo nom de cohorte, lors do la création do lu Léj^ion d’honneur. La loi constitutive do cetio légion spécifiait ou’ollo so composait de quinze cohortes de quatre cents légionnaires chacune. Puis, sous lo premier Kmpire. lo nom de «cohortes « servit encore, en 1812, pour désigner les bataillons du premier ban de la garde nationale aciivo, qui fut créée à cette époque. Il fut formé cent de ces cohortes, dont beaucoup prirent part aux campagnes do 18U. GOHUAOE (a ;’ — rad. cohue) n. m . Droit féodal qui so levait, en certains lieux, sur les marohaudisos portées au niarché.

COHUE (ito-û. — Origine inconnue ; peut-^tre du nréfixo €0, onsomblo, ot do huer) n. f . Auuof. : ! • Lieu public où