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tlomnndàt boan-

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du plus grand nombre. Reprise en Angleterre par Priostley, elle fut systématisée par Bontliam. Il ne faut pas croirn, conondant, coup à l’intorventinii <)r- t’Vl’n' - ’}

Très pou do clioso, . ■ ; faire pour lapopuhm i i.

auel serait le moilU-m ni . o la richesse ? Ce soraii ’i par lesquels on prétend le» augmenter. Sécurité et liberté, c’est tout ce i|u’il faut ù. l’industrie et à l’agriculture. • 11 i’

nEiNÏHAMIE

BENZANILIDE

Il y

coup do la législation qu’il transforma, et eut une influence décisive sur le développement do renseignement et sur la réforme do la loi dos pauvres ; ce fut sur son pl’an que fut construite la première prison cellulaire, celle de Millbank. Bentham a fait une critique injuste do la Dé-

souvont rééditée on France sans 6tro attribuée à son

véritable auteur. Il donne Jérémic Bentham.

pour baso aux sophismes

politiques, dont il a fait un traité : l’opinion positive ou négative de nos ancêtres ; lo danger des innovations ; les lois aoclarées irrévocables ; le nombre de ceux qui partagent une opinion déterminée ; l’autorité personnelle. C’est de l’influence do Bentham qu’est né le radicalisme anglais libéral, dont les plus hautes expressions ont été Stuart Mill et Cobden. Grâce à Etienne Dumont, qui adopta ses ouvrages en français, son influence fut aussi très grande dans toute l’Europe.

jne édition française de ses ouvrages en trois parue en 1840. BENTHAMIE (hin — do Bentham, botan. anglais, né en 1800, mort eu 1884) n. f. Bot. Syn. do cornus, ii Syn.

de CŒLOGLCSSE.

BENTHAMISME (bin. miss — de Ben</iam, jurisconsulte angl.) n. m. Système de la morale utilitaire, tel que Bentham l’a développé et dont le principe est : le plus grand bonheur du plus grand nombre d’hommes. "V. Bentuam.

BenthEIM, ville de Prusse (prov. de Hanovre [district d’Osnabriick]), ch.-l. du cercle du même nom ; 2.360 h. Sources sulfureuses ; tissage de coton ; briqueterie. AuN. s’étend la foret de Bentheim. Ancien château fort des princes comtes de Bentheim, autrefois place forte, prise par les Français en 1799. Le comté de Bentheim, jadis Etat de l’empire d’Allemagne, était, dans le principe, divisé en deux parties, dont l’une relevait directement de l’empire, et dont l’autre a été successivement un fief de ï’evêque d’Utrecht, de la province d’Overyssel et du prince de Nassau-Orange. Les premiers comtes de Bentheim s’éteignirent en 1 42 1 . Leur héritier, Elïerwy n de Guterswyk, et son petit-lîls ajoutèrent par mariage à ce comté les comtés de Steinfurt, de Tocklembourg et Rheda et autres domaines, qu’Arnold IV, fils d’Eberwyn IV, réunit en une seule main. Les (ils d’Arnold IV firent un nouveau partage et fondèrent, au commencement du xvii» siècle, les trois lignes do Tecklembourg, de Bentheim et de Steinfurt. Celle do Bentheim s’étant éteinte, ses domaines revinrent à la ligne de Steinfurt qui, depuis, a pris le nom de n Bentheim-Bentheim «. En 1753, le comte Frédéric-Charles de Bentheim-Bentheim engagea le comté au Hanovre. En 1805, il devint une dépendance du grand-duché de Berg, et, en 1810, il fut incorporé dans le département français de la Lippe. En 1817, le roi de Prusse, leur suzerain, a élevé les comtes de Bentheim au rang de « princes » . — Pop. du cercle de Bentheim : 32.600 hab.

— BiBLiOGR. : Môller, Geschichte der vormaligen Grafschaft Bentheim (Lingen, 1879).

BeNTINCK (John ’William), comte de Portland, né en 1649, mort en 1709, général et diplomate hollandais, issu d’une noble famille de Gueldre. Ami intime de Guillaume d’Orange, il fut fait par ce prince baron de Cirencesier, vicomte do Woodstock et comte de Portland dans la pairie d’Angleterre (1689). Suspect aux Anglais comme aux Hollandais, il eut pendant plusieurs années toute la confiance de Guillaume III. Moins illustre comme général que comme diplomate, il prépara, par ses conférences avec Boufflers, la paix de Ryswick (1697). Il fut ensuite ambassadeur à Paris, où il eut le plus grand succès ; il

conclu avec Louis îventuel de la monarchie espagnole (1698J. fils aîné fut fait marquis de Tietclifield ( ’ ■ ■ épou

au par-

Portlanden 1716 ; le fils de celui-ci épousa l’héritière des Cavendish, comtes d’Oxford ; leurs descendants ont pris le nom de « Cavendish-Bontinck «. Du fils cadet de Bentinck provinrent les comtes de Bentinck, dont les descendants sont établis les uns aux Pays-Bas, les autres en . gle- terre, et dont l’un s’est distingué comme vice-amiral anglais dans les guerres du xviii" siècle.

Bentinck (William Henry Cavendish) 3" duc de Portland, homme d’Etat anglais, né en 1738, mort ou 1809. Un des chefs du parti whig, il fit partie, en 1765, du cabinet libéral, fut ministre de l’intérieur (1794-1801), premier ministre de 1801 à 1803 et en 1807 ; mais il n’eut jamais que la direction nominale de son parti avec des lieutenants tels que Fox, Burke, Addington, Conning. La ligne aînée de ses descendants s’éteignit en 1879 ; la ligne cadette parvint alors au duché, en la personne du duc actuel (William, 6" duo) Masier of the horse de la reine de 1886 à 1892 et depuis 1895.

_ BENTINCKIE [liin-tin-ld — do Bentinck, n. pr.) n. f. Genre de palmiers, tribu des arécinées, comprenant deux espèces des montagnes do l’Inde et des forêts de Sumatra.

BentivogliO, famille italienne. Elle était de Bologne et se distingua par ses luttes contre les papes. Jean Beutivoglio, profitant des désordres de la république Bolonaise, s’empara du pouvoir en 1401 avec le secours de Jcan-Galeas Viscomi : mais, ayant refusé do lui vendre Bologne, il se vit attaqué par Albéric Barbiano , son

ennemi personnel, au service du duc, et fut vaincu et tué 1

Eugène IV ; mais

’rn.ritr. 1- ,M,r. à éteindre sa faction, n’ompécha pas

H iitivogUo do so rétablir, en 1443, dans Bo- 

i , , I i IN’ :i,sassiDéen 1445 par lo parti contraire. Los 'n'u'>jin ■ Miis( ;rvèrent, néanmoins, le pouvoir au nom <lit itmiiu .IbA.N, iils d’Annibal, et sous le commandement du vaillant Santi, fils adultérin d’Hercule Bentivoglio et d’une damo do Poppi. — Jean II Bentivoglio, devenu majeur, se montra un exécrable tyran ; il parvint cependant, par l’intrigue < ’ "

tion do Louis Xll : : Florentins, abaii’l"’ sujets, il fut obli :j’ Bologne avec sa lau blis à Ferrare, oublii

• Jules II ’* Franco et par ses ans, do s’enfuir de M>s descendants, étapour les lettres, noie cardinal Gdido (1579-1644), favori du pape Urbain VIII, nonce do Franco, et dont les œuvres historiques sur son temps ont été publiées en 5 vol., à Milan (1800-1807). — BiBLio&K. : Fantuzzi, Scriplores bolonenses, II (1782). BentivOGUO (Corneille), prélat italien, né à Ferrare

âge, nonce près de Louis XIV, i :i ’ /.i/cre dans la Romagno. Littéra-

. Il’ cardinal Bentivoglio a laissé

Bentley (Long-). Gôogr. V. Long-Bentlev.

Bentley (Richard), savant critique et philologue anglais, né en 1661 à Oulton (comté d"york), mort en 1742, lut nommé bibliothécaire de Saint-James en 1693, professeur au collège de la Trinité à Cambridge en 1700, et, l’année suivante, archidiacre d’Ely. On a de lui des Observations critiques sur les deux premières pièces d’Aristophane, une Dissertation sur les épltres de Thémistocle, Socrate, Euripide, Phalaris, et sur les Fables d’Esope, où il démontrait que ces ouvrages sont apocryphes ; des éditions très estimées d’Horace (son cnef-d œuvre), de Térenoe et de Phèdre, etc. Sa correspondance a été publiée sous le titre de Bich. Bentleii et doctorum virorum epistolx, etc. (Londres, 1807).

BenTON, nom de plusieurs comtés des Etats-Unis d’Amérique : un en Arkansas, ch.-l. Bentonville ; un autre dans rindiana, ch.-l. Oxford ; un autre dans l’Iowa, ch.-l. Belle-Plaine ; un autre dans le Minnesota, ch.-l. Sauk Bapids ; un autre dans le Mississipi, ch.-l. Uickory Fiat ; un autre dans lo Missouri, ch.-l. Saint-Cloud ; un autre dans l’Oregon, ch.-l. Corvallis ; un autre dans le ’Tennessee, ch.-l. Camden. De plus, un très grand nombre de villages et hameaux portent, aux Etats-Unis, le nom de Beuton.

Benton (Thomas Hart), homme politique américain, né en 1782 à Hillsborough (Caroline du Nord), mort â Washington en 1858. Après avoir obtenu le grade de colonel, il quitta l’armée, et s’établit à Saint-Louis (Missouri). Sénateur de cet Etat de 1820 à 1850, il occupa une des premières places dans le parti démocratique. Partisan du maintien de l’esclavage, il combattit cependant, à la Chambre des représentants, où il siégea à partir de 1852, le bill Kansas-Nebraska, présenté par ceux qui voulaient arriver à l’e.xtension de l’institution dans les Etats du Nord. Très dévoué à l’œuvre de colonisation de l’Ouest, il fut un des promoteurs du chemin de fer transcontinental. Il a publié une œuvre historique capitale, Thirty years’ View of the Senate, I810-I8ÔO (New- York, 1853-1854), commencé la publication de l’abrégé des débats des congrès de 1789 à 1856 (achevée après sa mort, en 16 vol.).

Benton HarboUR, ville des Etats-Unis (Michigan), sur le Saint-Joseph, près du lac Michigan ; 3.700 hab. Commerce de bois, céréales, fruits.

BentrÉ, ville de l’Indo-Chine française (Cochinchine [prov. de Vinh-Longj), ch.-l. de l’arr. du même nom, sur le Cua-Ham-Long, branche du delta du Mékong ; 5.000 hab. Marché important ; tribunal de première instance, bureau de télégraphe, école primaire, poste militaire. — Pop. de l’aiTonrf. de Bentré : 170.700 hab.

BentSCHEN, ville d’Allemagne (Prusse, prov. de Posen), sur le lac de Bentschen ; 3.175 hab. Scieries à vapeur.

BENTURONG {bin, rongh’ — on écrit pour le malais untarong) n. i nassiers, famille des ursidôs, dont le nom scientifique estorc( !’c( !.’ !.(Lemotarc/ic(is [du gr. arctos, ours, et iklis, fouine], indique la nature des benturongs qui font le passage entre les ours pla -

mi :’ dés.)

— Encycl. Les benturongs sont des animaux de taille moyenne, nocturnes, omnivores, habitant les forêts et Benturong. vivant dans les arbres. La

seule espèce du genre {arctictis binlurong) a été décrite aussi sous les noms de ictides albifrons et ater. Elle habite depuis l’Assam jusqu’aux îles de la Sonde.

BenTY, ville de laGuinée française, sur laMelIacorée, à peu de distance de son erahouçhure. Fait avec l’intérieur un commerce actif df knl.i, d’tinilo de palme et de caoutchouc ; principal ii. Il H. il.’ Il’ 1,1 ^l’same, plante oléagi neuse qui fournit i ; , m ,> dans rn(

Bentzel-ster N . l ain et homme d I i n lortà Mariahalden (Su

horloge inest. comte de), écri- ■’ à Mayence en 1767, . Il fut nommé membre

fut nommé ministre des finances à Francfort. Déjà il s’était fait connaître comme écrivain. En 1806, il publia soni’rotée qui fut suivi d’autres romans satiriques, dont le plus populaire fut le Veau d’or ; de proverbes dramatiques : le Théâtre de la cour de Baralaria (182S), et de Lettres bavaroises où se manifestent ses principes libéraux. Vers la fin de sa vie, il passa au protestantisme avec son frère

Gotfried. Bontzel fut un humoriste original, plein do finesse, mais parfois obscur.

Bentzon (Thérèse de Solms, M"« Blahc, connue sons lo pseudonyme do TuKafeiiB), romancière française, néo à Seine-Port (Seine-ot-Marno) on 1840. On lui doit uo grand nombre do romans remarquables par la délicatesse des sentiments et l’élégance du style ; des traductions de romans américains et-des études de critique littéraire et de mœurs publiées dans la • Revue des Deux Mondes >, puis réunies on volumes sous lo titre : Nouveaux romanciers américains (1885) ; Littérature et mœurs étrangères (1887) ; tes Américaines cliei elles (1895), etc.

Benvenuti (Pierre), peintre italien, né à Arezzo en 1769, mort à Florence en 1844. On lo considère comme le chef do l’école moderne de Toscane. Los fresques de la coupole do la chapelle des Médicis sont l’œuvre la plus considérable de cet artiste au dessin pur, au chaud coloris ; mais on lui on doit beaucoup d’autres : .Salon d’Hercule, au palais Pitti (Florence) ; Judith (Arezzo) ; Mort d’VgoVin, Pyrrhus tuant Priam (Florence), etc., cl un grand nombre de portraits.

BenvENUTO CelUMI. V. Cellini (Benvenuto).

Benvenuto Cellini, opéra on deux acies, paroles do Léon do Wailly et Auguste Barbier, musique d’Hector Berlioz, représenté Â l’Opéra lo 3 septembre 1838. C’était lo début de Berlioz au théâtre, et if ne fut pas heureux. L’œuvre fit scandale par son excentricité, aussi bien en ce qui concerne lo poème que la musique, et le public, effaré, lui fit un accueil qui n’était rien moins que tendre. Après la troisième représentation, Duprez, qui était chargé du rôle principal, refusa de le chanter plus longtemps, et fut remplacé par Alexis Dupont. Les autres rôles étaient tenus par ftlassol, M»*» Stoitz et Dorus-Gras. L’ouvrage ne fut joué que quatre fois en son entier, ot l’on donna trois fois le premier acte seul. Depuis lors, il n’a jamais reparu en France, mais on le joue volontiers sur divers théâtres d’Allemagne.

BenvOGLIENTI (Hubert), historien italien, né et mort à Vienne (1668-1733). H protégea les lettrés et écrivit plusieurs ouvrages, dont les principaux sont : Chronicon venense ilalice, et Annales venenses, qui ont paru dans les Scriplores rerum italicarum.

BenwELL-AND-FENHAM, comm. d’Angleterre (comté de Nortbumberland), sur la Tyne ; 10.500 hab. Mines de houille, les plus anciennes de l’Angleterre.

BeN’WOOO, ville des États-Unis (Virginie orientale), sur rOhio ; 2.935 hab. Hauts fourneaux et laminoirs.

Ben-yahya-ben-aissa, chef arabe, né en 1806,

mon ■ : ’ ' lieutenant d’Abd-cl-Kader, il so

souiii.i "t, devint calife de l’agha d’Au-

malr, I Oiiled-Naïl à Djelfa. Sa belle con-

duite a II I :,-^’ : niiiSaada et dans l’expédition de Laghoiiat Un valut la croix de commandeur de la Légion

BÉNYLÈNE (rad. 4eii, nom de plante) n. m. Carbure d’hydrogène quadrivalent, dérivant du triamylène par perte de 4 atomes d’hydrogène.

— Encycl. Le bénylène C"H" s’obtient facilement en traitant par la potasse alcoolique le bromure de triamylène CH’-Br". Le bénylène passe à la distillation vers 225». C’est un liquide de densité 0,91 14 à 0" et bouillant vers 225*’. Combiné â 2 atomes de brome et traité par la potasse alcoolique, il fournit par perte de 2HBr un carbure heiavalentC’H ".

BENZAMARONE (bin) n. f. Composé chimique ayant pour formule C**H’*0’, qui se dépose quand on abandonne A froid et à l’abri de l’air un mélange d© potasse alcoolique, de benziie et de désoxybenzo’ine.

BENZAMIDE (6m — de benzolle, et atnide) n. f. Substance de la classe des amides, qu’on peut considérer comme de l’ammoniaque dans laquelle un atome d’hyrogène est remplacé par le benzoyle C’H'O.

— Encycl. La benzamide a été obtenue pour la première fois par Liebig et VVehler dans l’action du gaz ammoniac sec sur le chlorure de benzoyle ;

C*H’COCl-(- 2AzH’ = C’H'CO.’VzH’ -h AzH’Cl chlorure ammo- benzamide. chlorure

La masse blanche solide aii de benzamide et de chlorure d’ammonii froide pour se débarrasser de ce demie :

obtenue est nn i

1 fait dis-

refroidissement des cristaux blancs de benzamide. cristaux fondent à U5« ; ils sont à peu près insolubles dans l’eau froide, mais assez solubles dans l’eau bouillante, dans l’éther bouillant ot dans l’alcool.

Comme toutes les amides, la bcn2amide perd aisément les éléments de l’eau pour donner un nitrile, le benzonitrile, C’H'C.Az : il suffit, pour cela, de faire passer ses vapeurs dans un tube de porcelaine chaufl’é au rouge, ou de la fondre avec du potassium, ou enfin de la distiller avec de l’anhydride phosphorique ou de la baryte caustique, ou du perchlorure de phosphore.

BENZAMILE (Am) n. m. Produitdc la distillation de l’huile d’amandes amères avec la potasse, obtenu par Laurent.

BENZAMIQUE (Ain) adj. Se dit d’une combinaison acide do benzamide et d’oxygène.

BENZANIUDE (bin) n. f. Substance dont la formule est C"H"AzO et qui s’obtient en dissolvant à chaud do l’anhydride benzoYque dans l’aniline.

— Encycl. La benzanilide est à l’aniline ce que la benzamide esta l’ammoniac ; elle a pour formule : ’

C’H'COAzHC’H'. On la prépare en mélangeant du chlorure de benzoyle et de l’aniline : C’H'C0Cl+8AzH*C’H'=C’H'C0AzHC’H'-hAzH’C'H’HCI.

clilorure aniline. benzanilide. chlorhydrate

de benzoyle. d’aniline.

Il se produit une vive réaction, et la masse se solidifie