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Grégoire VU. Par on partii-uliordii ■ roprisns, (i(" :ni !i •

13

do l’Hudson ; 6.400 hab. Cotonnadoa, châlos et tricots ; forges ; fabriques de lainages et do cotons. Lo 10 août 1777, dcifaite dos Ani ;lais du général Burgoyno par lo général américain Siaric. — Pop. du couité : 20.500 liab.

Bennisch "U BentSCH, ville do lAustro-IIonRrio(Sili. sic ; 1.1.-," hall. Céréales et lin ; fabriques do toile.

BenNON l^auit), né en 1110 évAquo de Mnisson de vori dos omporiMii-s llriin III . I irmi l Il ■ i-i- ■ ■

, : .Munich,

iiiirll, 1773). IN TE-MORE,

— BiBLiOGR. : W. Ureif, Benoit de Sainte-More (Marburg, 1885).

BenOIST (Zacharie), amiral italien du xiii’ si.^rlc. Ce fut lui qui, en 1284, tombant à rimprovr r<- --nr IVr.i.-mi, contribua le plus puissamment à lavi.-i.iii. 1. 1 i M lin •. gagnée paries Génois guelfes sur los r i

plus grand combat naval du moyen aL. . , i i i i fa domination maritime de Pise. Il drviin , .km . la inir, amiral du roi de France Philippe le Bel.

BenOIST (René), théologien français, né à Savenières en 1521, mort en 1608. Après avoir été confesseur de Mario Stuart, il devint curé de Saint-Eustache, à Paris, on 156ii, et acquit une telle influence sur ses paroissiens, qu’il fut surnommé le pape des Halles. Confesseur de Henri IV, il fut nommé évêque de Troyes. Il publia plusieurs ouvrages de théologie, notamment une traduction française do la Bible (1560), qui fut censurée par la Sorbonne.

BENOIST (Antoine) ; peintre et sculpteur, né à Joigny on ic :i2, mort à Paris en 1717. Il cultiva d’abord la peinture do portraits, qu’il abandonna ensuite pour se livrer à un art curieux et fort ancien, lo modela ;: ;,^ de portraits

en cire du roi.. Il futniiMni... 1. v . ii. royale de

peinture, et appelé par Ja. |i ii . n. i. ii-rre pour modeler en cire les prinri|.ii . lo sa cour. En 1669, il exposa à Paris Ir^ i. :i ir, i. | ipaux seigneurs de la cour, et cette exhilutiun lui valut une fortune que La Bruvère lui reproche avec dédain dans ses Juge-

an lui qu’un très remarquable portrait de Louis XIV qui est au musée de Versailles.

— BiBLioGR. : dossier, Benoist de Joigny {Pavis, 1887) ; H. Stein, Nouveaux documents sur Benoist (Paris, 1895).

Benoist (Elle), théologien et historien français, né à Paris en 1610, mort en 1728. Il était fils d’un concierge de l’hôtel de La Trémoille. Pasteur à Alençon en 16G5 ; après la révocation de l’édit de Nantes, pasteur à Delft on Hollande. Il a laissé plusieurs ouvrages dont le plus important est une .ffis/oii-e de r< !rf !(deiVantcs(Dolft, 1693-1095).

Benoist (Guillaume-Philippe), dessinateur et graveur français, né près de Coutances en 1725, mort à Paris vers 1800. Il a gravé au burin : Vénus à ta coquille, d’après lo Titien ; Jupiter endormi dans les In-ns de Junun, d’après Julien de Parme ; r. ’ , ., f’J. , I’.,.i.’ 1^,1.,,., !-■ V .nv ;

de divers artisti’s, [..mi l,i I v ,(, , ,. ,,,’, , ,|,- hrs-

BenoisT (Marie-Guilhelmine Laville-Leroulx, femme), peintre de portraits, née et morte à Paris (1768-1826). Elève de M— Vigée-Lebrun et do David, elle fut chargée, durant l’Empire, d’un très grand nombre de portraits ofliciels de Napoléon I", qui existent encore dans les musées de province. Le Louvre a d’elle le portrait d’une négresse, signé : Laville-Leboulx, F. Benoist. C’est à M™" Benoist, désignée sous le pseudonyme de Emilie, que Demoustier adressa ses Lettres sur la mythologie.

Benoist (J.-L.), dessinateur et graveur français, travaillait à Pans de isoo à 1840. Il a gravé au burin et au pointillé : Mariage de Marie de M^’aicis, d’après Kubens : un Christ, d’après Michel-Ange ; la .l/r- .’■ .■>■,.-■,’,■,■

Jésus et Marie, d’après Ch. Lebrun ; -t-’^ ’ . I ■ . ! r.’ :

des sujets historiques et une quinzam. i i i ’ . t

artiste signait quelquefois Benoist Ji I ^ I /’ il

était parent de M.-A. Benoist, -i < : i i lu : ii, i|ui trav aillait à Pans ^ ers lo t, !i mx» siècle.

liENMSCIl

BENOIT

Benoist iFiançuii), lomi né à Nantes en 1791, mort a l’ai vatoire, élève de Louis Adam, tel, pour 1 harmonie, et obtint, Rome à l’Institut. A son retour organiste de la chapelle du roi, et, en la classe d’orgue au Conservatoire. 11 ( gnement pondant cinquante-trois ans, et, pendant i U forma une foule d’excellents élève visateur de premier ordre. Benoist,

, chai

[Opéra

Henri

iir les suctivres théâ-

la Gipsy,

• ■ Thomas) ..ciétéavec -éra, 1848) ;

Nisida ou les Amazones des Açorei, ballot (Opéra, 1848) ; Pâquerette, ballot (Opéra, 1851).

Benoist d’Azy. V. Benoît d’Azy.

Benoist (Eugène), professeur et écrivain français, né à Nangis (Soino-ot-Marno) on 1831, mort à Paris en 1887. Docteur es lettres en 1862, Benoist professa à la faculté des lettres d’Aix et succéda, en 1876, à Patin comme pro-IVsseur do poi-sio latine à la faculté des lettres de Paris.

Sur lac

lafécomlMcnr :.. ■ ,<■ . BENOÎT (no-, . OÎTl : , béni : Par la <//■/’ ' /’

(Froissart.) Il Bu-uIm ir. i..

ignorance. (Th. Gaut.) il Bon,

Il Qui affecte un air doucereux

Alchim. Benoîte pierre. Pi

■ope ;l de ; et

i" siècle ; etc.

" 111 ladj. Saint,

1 l’-rge Marie.

’S'- et BENOÎTE

Benoît lecteur.

^oiT personnage.

philosophah " ’

ulge

Substan

La BENOÎTE

Benoît (saint) de Nursle, patriarche des moines d’Occident. Les renseignements purement historiques que nous possédons sur cet illustre saint se réduisent à ce qu’on rapporte saint Grégoire le Grand (540-604) au livre II de ses Dialogues, d’après le témoignage de disciples immédiats de saint Benoît. Marc le poète, qui a laissé sur saint Benoît un poème assez court, considéré par les uns comme son contemporain, est rejeté par les autres au IX’ siècle. Né vers 480 à Nurcie (AoiTia, au S.-E. de Spolète), de parents nobles (Euproprius et Abundantia), élevé à Rome où sa maison serait devenue l’église San Benedetto in Piscinula, le désir d’échapper à la corruption qui l’entourait le fit se retirer dans la solitude de Subiaco, à 40 milles de Rome, où un certain Romanus, qu’on veut avoir été plus tard abbé de Fontronge, près d’Auxerre, l’initia à la vie érémitique. Après trois ans passés dans une austère pénitence, il fut élu abbé par les moines de Vicovaro (entre Subiaco et Tivoli), mais sa sévérité les mécontenta, et ils voulurent l’empoisoiinèr. Il aurait alors

fondé douze monastères sur les n..Tii , •■• T. i,,|.I , .m

desquels on n’est point d’accord ; mai ii i’ quitter Subiaco par les persécutions ,, . , i, tour, nommé Florent, il serait ail r .n 1 ’ i TertuUus, père de son disciple saim l’in il., Im am i : donné des terres. Après avoir abattu les idoh’s qu’y voilerait encore une population païenne, il fonda, vers 529, le célèbre monastère qui devint le chef de son ordre et rédigea sa règle monastique. (V. ci-après.) On veut que, de son vivant (des critiques, au xii’ siècle surtout et au XIX", ont nié l’authenticité du fait), il ait envoyé saint Placide fonder un . monastère à Messine (vers 537), et saint Maur en établir un autre en Gaule, à Glanfeuil (543). La même année, saint Benoît, à qui sa réputation avait valu entre autres la visite de Totila, mourait (le 21 mars, selon le Martyrologe romain) et se faisait enterrer près de sa sœur jumelle, sainte Scolastique, morte le 10 février précédent. Les restes des deux saints, conservés d’abord au Mont-Cassin, en auraient été, suivant une antique tradition, enlevés en 653, et portés au monastère de Fleury, appelé depuis . Saint-Benoît-sur-Loire » . Ils y reposent encore ; la récognition en a été faite à diverses reprises et le catalogue dressé en 1852. Les moines du Mont-Cassin, récemment encore, ont contesté cette tradition et prétendent avoir conservé la plus notable partie du corps de leur fondateur. Les nombreux Miracles de saint Benoit ont été recueillis par Adrevald, Aimoin, Raoul Tortaire et publiés en 1858, pour la Société de l’histoire de France, par E. de Certain. Fête le 21 mars.

— BiBLioGR. : saint Grégoire le Grand, Dialog., lib. II (nomb. édit., notamment dans la coUect. Migne) ; trad. fr. par dom Mège (Paris, 1690) ; Brandes (Karl). Leben des a ;. JS. (Einsiedeln, 1838), nombr. édit. ; Tosti (dom Luigi), Délia vita di S. B. (Montecassino e Roma, 1892).

Benoit (RÈGLE de saint). L’authenticité de la règle qui porte le nom de saint Benoît n’a jamais été contestée sérieusement. Si le manuscrit autographe a été brûlé de bonne heure, et si le fragment qu’en croyait posséder le monastère du Mont-Cassin a été reconnu par Mabillon d’une écriture postérieure, nous avons du moins plusieurs manuscrits fort anciens (Oxford, vii"-viii" siècle ; Munich et Saint-Gall, viii» siècle, etc.) ; ces manuscrits se divisent en deux classes, correspondant, suivant l’opinion commune aujourd’hui, à deux rédactions (on a même dit trois et ijuatre), l’une de 529, l’autre postérieure de quelques années. L’opinion deWoelffliu, à laquelle Griitzmacher avait déjà songé, que les chapitres 57-73 ont été ajoutés après coup par saint Benoît, n’est guère probable. Quand saint Benoît écrivit sa règle, l’expérience qu’il avait acquise dans la conduite de plusieurs couvents le mettait en mesure de rédiger sans s’exposer à des remaniements sérieux pour lo fond. Il avait d’ailleurs à sa disposition les règles déjà existantes : celle do Cassien par exemple, et celle de saint Basile, vulgarisée en Occident par la traduction de Rufin d’Aquilée ; il semble avoir fait des emprunts à celle-ci : " -’-- distingue par une organisation plus précir» -<•• le précepte de la stabilitas toci,

monastère et par le précepte i

lieu qu’avant saint Benoît rabbé était le maître de la règle, il soumet à la règle l’abbé comme les moines. Le couvent forme une famille dont l’abbé est le père, dont les membres sont unis par les liens étroits du respect que les jeunes doivent aux anciens, de l’affection que les anciens accordent aux jeunes ; communauté dont les membres ne possèdent rien en propre, isolée du monde par la clôture, conservant avec lui le lien de l’hospitalté qu’elle

exerce. Astreints à chantor los louanges do Dieu à des heures déterminées du jour et do la nuit (d’où l’obligation do dormir velus), les moines sont obligés par la règle à la lecture et au travail manuel. Tout est réglé avec précision : 11 chapitres sont consacrés à l’office divin et à la façon do le réciter. Lo vêtement dos moines (tunique, cucullo ou capuchon, et pour lo travail un scapulairc), leur nourriture (doux plats, une hémine de vin, une livre de pain do 1.150 grammes, suivant le poids conservé an Mont-Cassin), leur sommeil (dortoir, un lit par religieux) font l’objet do règlements spéciaux. L’ordre des professions, la discipline, les charges du couvent (abbé, prieur, doyen, cellérier, portier, etc.), sont notés avec soin.

— BIBLIOGR. Parmi los éditions, les meilleures sont celles du P. Edm. Schmidt (Ratisbonne, 1880) ot do ’«'oelffiin (Leipzig, 1895), ûana & Bibliolheca Icubneriana ; parmi los commentaires, le Comment, littéral,, histor. et moral do dom Aug. Calmet (Paris, 1734). Cf. Grûtzmacher : die Bedcutung Benedikts von Nurtia vnd tcincr Bcgcl in dcr • Gesch. des Monchtums » (Berlin, 1892).

Benoit (représentations ARTisxiQces de saint). Les communautés bénédictines qui s’établirent, au moyen âge, dans tous les pays de l’Europe, ont tenu à conlfer à des artistes de mérite lo soin de retracer aux yeux de tous les actions de leur illustre fondateur. L’une des plus anciennes images de saint Benoit est une superbe miniature d’un

’■■■-■■ ! ’ lu tombeau de l’empereur Henri II, dans la 11’ Baraberg, représente saint Benoît appa-I I I . .. prince et le guérissant de la pierre. I i I 1 ’ _ . ■ a placé dans sa célèbre coupole de la cathéijrah ?

de Parme une admirable figure de saint Benoît. Un 

tableau de Le Sueur, exécuté pour l’abbaye de Marmoutiers (aujourd’hui au Louvre), représente le saint agenouillé dans un lieu solitaire, les bras tendus et les yeux levés vers le ciel, où sainte Scolastique lui apparaît. Palma le Jeune a représenté l’ardent ascète se roulant sur des épines pour vaincre les tentations de la chair : deni anges remplacent les épines ensanglantées par des roses blanches et rouges (musée Bréra, à Milan). Une statue du saint, couché sur le lit d’épines, a été exposée par Etei, au Salon de 1865 (musée du Luxembourg). Citons encore ; un Saint Benoit en extase, d’Alonso Cane ; même sujet, par Véronèse ; enfin, une statue du saint, par Hoadon.

n porté par quinze papes et antipapes, imération : Benoît I", surnommé Êonose, pape de 574 à 578. (Né à Rome. On ne sait rien do sa vie. 11 mourut de saisissement à la nouvelle de l’invasion des Lombards) ; — Benoît II (saint), pape de 684 à 685. (Né à Rome. Son règne bienfaisant, quoique très court, est surtout remarquable par l’ascendant que la papauté prit alors sur l’empire ,

gonat ayant décidé que l’élection du pape n’avait pas besoin de la confirmation impé- riale et ayant placé ses deux fils sons la protection du pontife ) ; — Benoit III, pape de 855 à 858. (Né à Rome. Elu d’enthousiasme, à cause de ses vertus, par le peuple, il fut en butte aux persécutions de l’antipape Anastase, prêtre dégradé, que soutenait l’empereur Lothaire ; mais le peuple et le clergé lui restèrent fidèles inébranlablement et le rétablirent. Ses mérites rendirent au saint-siège nn tel prestige que Rome vit sous son règne lo pèlerinage du roi anglais Ethelulfe, l’ambassade de l’empereur d’Orient, Michel m, los envoyés des abbés de la Gaule, etc. L’insolence de ses ennemis à son égard a donné naissance à la légende de la papesse Jeanne) ; — Benoît IV, papo de 900 à 903. (Né à Rome. Animé de grandes censées, il s’épuisa à lut-

corruption son siècle) ; -Benoît V, surnommé Gram- matico, pape de 964 à 965. (Elu par le peuple, il tomba, après nn

ble

ains de

Monnaie de Benoit VIT.

mains oe i empereur Othon I" et de l’antipape Léon, qui à Hambourg, où il mourut de chagrin) ; — Be..«.. . -, t—rde 972 à 974. (Il tomba au pouvoir de l’antipape Francon, que soutenait le tyran Centius, chef de la noblesse romaine, et périt étranglé) ; — Benoit ’Vn, pape de 974 à 983.