Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, II.djvu/17

Cette page n’a pas encore été corrigée

BENEDETTO

A’Usmis diplomatiques publié on 1890. II aéfirit on oufri la nuostion d’Oriont, un autro ouvrage auqtiol il a c ie litro do iVoiii’cniix essais <liitliiiimli//inï.i (I8in).

Benedetto, .-aniiHisiii-ui- iialioii. V. MAïU’ur.U).

Benedetto ou de Benedictis. V. Jacopone.

Benedetto da Majano. s, ulpto

i.Thi1

Benedetto da

■st le Lumbeau di iia-Maria-Novolla : .ituo do la ViorL’O

L^dotto da Rovozzano est une ilont les sujets sont tirés do albort. Ces sculptures étaient

BÉNÉDIGT (poudres), poudres proposées pour les capulos î la plaro du fulminate de merpure. BÉNÉDIOITf : ’In bt ’ :-’v,",/-,-,i.., l„-„i- : Mi m Pn-iiii.-r

de la Cène, dans laquelle Jésus-Christ 6( ?m7 les aliments ; peut-être aussi n’est-ce qu’une modirîcation de cette habitude qu’avaient les anciens do faire des libations à la Divinité avant de se mettre à table.

Bénédicité (le), tableau de Lebrun au musée du Louvre. La composition représente en réalité une Saiîtte Famille, où l’Enfant Jésus appelle sur le repas la bénédiction du ciel. La composition est très expressive, mais le coloris

cpas

l’elle impressionne vivement. — Tableau de Brion (Salon

de 1801). Dans une forme de l’.ilsacc, lo pore do famille lit gravement la prière dans un livre que ses deux mains dressent avec peine sur la table. Devant lui se tiennent la mère, les fils, les valets, tous debout, joignant les mains et priant avec rc^’n ill’in nt I.pnfant lui-même a cessé ses espiègleries, ■■’ '■ ! ’ • s’associera cette componction génèrali’ < ..■ rustique, solidement peinte. — Unaiii :’ i < - I-’ortin, a peint sur le

même sujet uni’ ..,iii|M-n .i. iMo (isiôs).

Benedict .Iulius), pianiste et compositeur, né àStutttr. ir.l .-Il isiu. passa la plus grande partie de sa vie en Ari-lrn-ir.-, .M mourut à Londres en 1885. Fils d’un riche iiriiii[iii’i- isiarlif.., rien ne mit obstacle àsa passion pour la mu I I i I ’ ’■'■ rarl-Maria de Weber, il devint, à ]H’iiir ,1 I- ans. directeur de la musique à

!0[>.t :i ’.y 1 , fard, il remplit les fonctions do 

clii’ ! ■[ ■ ; iiic San-Carlo de Naples, puis, à

I.oiidr. ,. I , ..lirns de Ururv Laiio et de Go-

BENEDICTE

béni) n. m. Elec

u BENEDICT ( uaire purgatif c

tMc^raphio intéressante Londres, 1881). hkt’ — du lat. benediclus, t emméuagogue très usité

Benedicti,

BÉNÉDICTIE

médecin italien

INE !. ; , :

Homme ciud’it,

’ i/’cr. prénom du savant

^. ^.s^.RÉE.

1 /lenedictus, Benoît) n. - ^aint-Beno !t. a une science profonde,

1 du xvm* sièck. l’ordre des bénédictins : Erudi-

I BÉNÉDICTINES.

. C’est à la fondation do l’abbayo première rédaction do la règle le l’on fait remonter l’institution

Moins d’un dcnii-.sicido après la

les Anglo-Saxons. Les nouveaux s’unirent aux disciples de saint Columban

Gaule la rècle df

qui avait apporté Ban’-er.e. allAronl-

substitution |

et communiquaient à do nombreux disciples. Ils écrivaient l’histoire de leur temps {Historia ecclesiaslica do Bède ; u Chroniques de saint Denis n, etc.). La musique était aussi fort cultivée dans les abbayes bénédictines et lit de grands progrès (école de Reichenau).

Mais, en même temps que les couvents so multipliaient, la discipline se relâchait. Une réforme devenait nécessaire. Cluny, fondé vers 910, se mit à la tête du mouvement et entraîna en quelques années jusqu’à deux mille

branches monastiques, don’ ', ’ , , iront leur ar’icle en ce dictionnaire : les.ii , , vers 1098 par Robert de Molesme et à I ’ i . . i ; . r I donna bientôt son nom, tige puissante d on .oui on i .ikois rameaux dans le cours des âges (Sept-Fonds, trappistes, feuillants, etc.) : les camaldules, les chartreux, les guillemites ou blancsmanteaux, les fontevristes, les grandmontins, les olivetains, les célestins, etc. D’autre part, divers ordres militaires se formèrent avec la règle de saint Benoit /f :,| :,trnv :i <-n Castille, AlcantaraenLéon,rordredurini I , Il r iiii ,1 .le). Nous ne pouvons entrer dans ton i histoire de l’ordre bénédictin ; nous non I. . Il marquer les faits principaux et les t.’iMiiio, |,, i, . l’ju-

sieurs conciles et synodes (^Latran, r.’i,> : Vienne, r.iu ; ’Valence, 1322) essayèrent d amener une plus grande cohésion entre les divers monastères. La bullo Èenedictina (1336), qui fut d’ailleurs très mal accueillie, n’admettait plus qu’un seul ordre divisé, en trente-six provinces. Le de Trente ordonna aux monastères de se grouper

1 congregai

> fut c

> très lenti

grégations établies de divers côtés : en Italie, les conoréeations de Sainte-Justine de Parme (1410), unie à celle du .lont-Cassin ; de Saint-Nicolas d’Arènes (1483) ; en AUenia ! .’ne, les congrégations de Bursfeld (1425), de Saint- ■ loseph (1603), des Saints-Anges-Gardiens ; en Autriche, la oonorégation de Melck (1618) ; en Hongrie, la congrégation de Martinsberg (1385) ; en Suisse, la congrégation hel-Espagne, la congrégation de ’Valladolid ; la ■ "- Portugal (xvi" siècle), ’ "- ’ '-’

issue de 1

congregatii

dente. En France, ce n’est guère qu’au xvii"

’^ ■" a Cour, prieur de Saint-

i précé-

) aboutit. Dom Didier de la ’Cour, prieur de Sai ■ ^ jinno a ^’e^dun, lit aboutir, vers 1600, une réforme qui i-ni 11- nom de «congrégation de Saint-’Vanne et d’Hidulf.. La . oii-rroation produisit quelques érudits célèbres : dom I, .11111, loin Kemi Cellier, et surtout le savant Calmet. De

la -roLation de Saint-’Vanne en sortirent deux autres :

,ollo d- Saiiit-Placide et celle de Saint-Maur. Celle-ci linlLi l un L-rand éclat : grâce au zèle de dom Tarisse, elle looL’i,-,, ;, l’ipidement ; l’abbaye de Saint-Germain-desl’ns, à l’aris, était le siège du général de l’ordre. Nous ne pouvuu,s citer ici que quelques noms de membres de cette congrégation, qui compte tant d’érudits et beaucoup de savants de premier ordre. Mabillon, Luc d’Achery, Montfaucon, Ruinart, "Vaissète, etc., écrivirent des œuvres admirables par la précision et la profondeur de l’érudition. Des œuvres collectives, comme la Gallia christiana et V Histoire littéraire de la France, attestent encore le génie laborieux des moines de Saint-Maur.

La Révolution porta un coup terrible à l’ordre de Saint-Benoît ; mais il se releva peu à pou. Ce fut dom Guéranger qui le restaura en France (1837). La congrégation de France, désorganisée par les décrets de 1880, comptait trois abbayes : Solesmes, Ligugé et Marseille. Solesmes a ressuscité également l’abbaye espagnole de Silos. Sans atteindre à l’éclat de la congrégation de Saint-Maur, la congrégation de France a produit des érudits remarquables : dom Guéranger, dom Pitra, devenu cardinal, dom Piolin. L’école musicale de Solesmes, sous la direction de dom Mocquereau, a exercé une influence décisive sur la réforme du chant grégorien {le Graduel, l’AntipImnaire de Solesmes, la Paléographie musicale). En Belgique, l’ordre bénédictin est représenté par l’abbaye de Alaredsous, qui appartient à la congrégation allemande de Beuron. ’V. les divers noms propres cités dans cet article et, en outre, pour la période moderne : Saints-Anoes-Gardiens, Sainte-

JOSTINE, SUBIACO, MÉKHITARISTES.

— BiBLiOGR. : dom Jean Mabillon, A>mn/esorrfi’nisSanc(i Benedicd’ [jusqu’en 1167] (Lutecise, 1703-1739) ; le même

’iblioth. des écrivains de ■Maur{he Mans, 1882) ; Studien und Miltheilung. der Bened. und Cislerc. Orden. (Briinn, 1880), etc. — Bénédictines. Les bénédictines ont prétendu faire remonter leur institution à la sœur jumelle de saint Benoît de Nursie, sainte Scolastique, morte en 542, et qui aurait dirieé un couvent de femmes à Piombariola, dans le voisinage 3u Mont-Cassin. En Gaule, le monastère fondé par sainte Radegonde à Poitiers en 544 suivit d’abord la règle de saint

BENEDICTION

noie que saint Amanu imposait aux monastèroi lui (Maubouge, par exemple). La règle étaii ’e, notamment pour l’usage do la do bénédictines étaient assujettis i

mi les particularitéslos plus notables, il faut signaler l’oxistcnco de monastères doubles, oiX les moines et les noonos vivaient sous une mémo direction. Ce fait, qui s’est présenté dans les couvents anglo-saxons, est surtout connu par l’exemple do Fontcvrault, oiï l’abbcsso avait le gouvernement des deux communautés ; cet ordre do choses disparut vers le xv siècle. Pour maintenir l’observance, les cloîtres do te mm os furent soumis, dès lo xii« siècle, à la visite exercée ordinairement par dos religieux. Comme les bénédictins, les bénédictines curent dos abbayes nobles, où n’étaient reçues que des dames (Remiremont, Epinal, Nivelle). Dans le cours dos siècles, lo relâchement entra dans les couvents. Au xv« siècle, plusieurs des

se réformer se firent agréger aux clarissos ou à la règle do Cîteaux. C’est en France, au xvii’ siècle, qu’eurent lieu les réformes les plus importantes des bénédictines, et surtout par les deux sévères congrégations de Notre-Damodu-Calvaire (1621), ctde l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement (1652), confirmée par Innocent XI, et qui eut des maisons non seulement en Franco, mais en Allemagne, en Suisse, en Italieet jusqu’en Pologne. De nos jours, les bénédictines ont, en France, 45 maisons. Elles ont encore des couvents en Italie (134), en Angleterre, en Autriche, en Bavière, en Belgique, en Suisse, en Australie, aux États-Unis, etc.

BÉNÉDICTINE (rad. bénédictin) n. f. et adj. Liqueur sirupeuse, dont l’aspect rappelle celui de la chartreuse ; La liqueur bénédictine. Un verre de bénédictine.

— Encycl. La bénédictine fut inventée en 1510 par les religieux de l’abbaye de Fécamp. Cette abbaye n’existe plus, et la bénédictine est aujourd hui de fabrication laïque. C’est une liqueur à base de cognac, dans la composition de laquelle entrent, par l’infusion et la distillation , des plantes herbacées, récoltées au bord de la mer à l’époque

qui voulurent

BÉNÉDICTION (ftsi

lat. benedictio ; de bene, bien, et

mérités par la reconnaissance : des pauvres. Mériter les bénédictions de te Il Estime, afl’ection universelle : Ce monde t JÉNÉDICTION. (Fléch.)

— Fam. Grande abondance, prospérité exceptionnelle : Ces vignes sont chargées de grappes ; c’est une bénédiction. Il Résultat quelconque qui dépasse les limites ordinaires : Chaque année les impôts augmentent, c’est une bénédiction !

— Souhaits solennels prononcés dans une circonstance grave par une personne vénérable : Les bénédictions d’un père, d’une mère, d’un vieillard, d’un mourant.

— Fam. ironiq. Donner à quelqu’un sa bénédiction. Le congédier, le renvoyer.

— Interjectiv. Dieu m’assiste ; Dieu vous garde : Bénédiction !

Je suis perdu. 

— Ecrit, sainte. Vallée de bénédiction. Lieu de la tribu de Juda où Josaphat remporta la victoire sur les troupes réunies des Moabites, des Ammonites ©t des Iduméens.

— Liturg. Action d’un ministre de la religion, qui appelle la protection divine sur une personne ou sur une chose par un rit prescrit : La bénédiction de l’évêque. La bénédiction d une église, d’une chapelle, d’un vaisseau.

— Bénédiction U7’bt et orbi, Bénédiction solennelle que le pape donne du haut du Vatican, le jeudi saint, le jour de Pâques et celui de l’Ascension, à la ville do Rome et à l’univers, il Bénédiction du saint sacrement. Bénédiction que le prêtre donne aux fldèleSj on tenant le saint sacre-

— Relig. Etat, caractère, habitudes de sainteté, de profonde piété : Enfant, Maison de bénédiction.

— Ekcycl. Des bénédictionsdans la Bible. Les patriarches, avant de mourir, bénissaient un do leurs fils ; c’était comme un acte testamentaire qui instituait chef de famille celui qui en était l’objet. On sait que Jacob, avec l’aide de sa mère, détourna sur lui la bénédiction que son père Isaac croyait donner à Esaû. Moïse { ?iombr. VI, 24-27) ordonna que les prêtres bénissent matin et soir les enfants d’Israël au moyen d’une formule qu’il précisa avec soin. En dehors de ce rit légal, nous voyons souvent les prophètes donner des bénédictions soit au peuple, soit à quelques serviteurs do Dieu en particulier.

— Des bénédictions dans l’Eglise catholique. Il faut distinguer les bénédictions destinées aux personnes, et les bénédictions destinées aux choses.

l" Aux personnes. Le pape donne une bénédiction solennelle enrichie d’indulgences importantes, urbi et orbi, c’est-à-dire à la ville de Rome et au monde entier, le jour de son couronnement à Saint-Pierre et à Saint-Jean do Latran le jour de sa prise de possession ; il la donne aussi le jour de Pâques à Saint-Pierre, le jour de l’Ascension à Saint -Jean de Latran, et le jour de l’Assomption à Sainte-Marie-Majeure. Citons encore, sous une forme moins solennelle, la bénédiction apostolique, toujours accompagnée d’une indulgence plénière, que le pape ou donne par lui-même ou permet à un évêque de donner en son nom. Enfin, le pape en quelque lieu qu’il se trouve, les évêques dans leur diocèse, donnent au peuple qui se presse sur leur passage une bénédiction avec une indulgence partielle. Les prêtres bénissent les fidèles dans certaines circonstances déterminées ; par exemple : à la fin de la messe, après avoir reçu le consentement mutuel de deu-x époux, au salut avec lo saint sacrement, etc.

2» ^iix choses. Certaines bénédictions de choses sont réservées au pape, telles que la bénédiction du pallium, do l’agnus dei, de la rose d’or ; d’autres aux évêques, telles