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riKLONE

BELSUNCE

Observations de ptuaieura lingularilés et chose» mémorables trouvées en Grèce, etc. (1553) ; ta Nature et ta Diversité des pniumns, ijvrt’ Irtu-.^ pnnrtraits représentés au plus près du

1 De arboribus coni-

’/■■,’/'/■' ir,57) ; ils ■ : ’.' . ’ Ji’x plantes.

dicrdoPi

!Be- 

»i(bluis, isiil ;l’li. Brongniart.fierreiietoruParis, 1887).

BËLONE iilu «r. béloné, aiguille) n. f. Nom scientiflquo os |i.Mss.)Ms .lu Koure orphie. V. ce mot.

BÉLONÉsiTE il. f. Molybdato naturel do magnésie.

BÉLONIE 11 r. Bot. Syn. do bellonik.

BÉLONITE lu -r. bélonis, petite aiguille) n. f. Bot. .Syn.

— iMiii I I H II I I < !(> bismuth, plumbo-cuprit’ôre

ont l :i 1 I 1’ ' l’ lii’S*, ot que l’on trouve en

iL’uilIrs .1 inioro do Sibérie. Syn. de pa-

BËLONOÏDE (du gr. bélonê, aiguille, et eidos, forme) adj. Qui a la lornio duno aiguille : Les apophyses bélonoïdes. Il Ou dit aussi BELoiDE, syû. de styloïde.

— Encycl. Anat. Ou donne lo nom ’in t/i’i ;)’,' ;^/’ ? hr^-’ nolrfes ou styloïdes aux saillies osseusns -| m uim> iMim,

flus ou moins allongée et pointue. Ll■^ i i , il homme, sont : 1° l’apophyse styloïde ’tr il 11

du rocher, donnant attacïie au.ic musrlr, i.l.i li..i h. n, stylo-glosso et stylo -pharyngien ( bou.pi.-i do Kn.la.i ■, ainsi qu’aux ligaments stylo-hyoïdien et stylo-maxiUaire ; i" l’apophyse de l’extrémité inférieure et "externe du radius ; 3° l’apophyse correspondante du cubitus ; 4» l’apophyse styloïde ou bélonoïdo du péroné, située à son extrémité supérieure, et qui donne une attache solide au biceps crural et à un ligament du genou ; 5» l’apophyse inférieure et interne du tibia ou malléole interne. On voit donc que, en général, ces apophyses complètent et protègent les parties latérales des art’iculations.

BËLONOPHORE (du gr. bélonê, aiguille, et phoros, qui porte) n. f. Genre de rubiacées-aibertées, dont on ne connaît qu’une seule espèce. C’est un arbre à feuilles opposées qui croît dans l’île Saint-Thomas, dans le golfe de Brossa. BÉLONOSPHÉRITES (iioss) n. f. pi. Nom donné à la structure microscopique des cristallites, qui se présentent en agrégats rayonnes déjà cristallins. — Une bélonosphé-

ElTE.

BÉLONUQUE (du gr. bélonê, aiguille, et onux, onuAAos ongle) n. f. Genre d’msectes coléoptères brachélytres ta mille des staphylinidés, renfermant des staphyhns amé ricains, voisins des pbilonthes. et dont on connaît une vingtaine d’espèces à reflets métalliques brillants.

BÉLOPÉE ou BELOPŒUS (pé-uss — du cr. bélopows fa bricant d’épées) n. m. Genre d’insectes coléoptères rhyo chophores, famille des curculionidés, sous-famiUe dos ca landrinés, renfermant des charançons américains dont la seule espèce connue {belopœus carm^iita) habite le Brésil

m. Genre de plantes de la famille des acanthacées genda russées, renfermant des arbustes à fleurs allongées, nleues ou roses, qui croissent en Amérique.

BÉLOPÉRONIDE n. f. Genre d’acanthacées voisin des bélopéroncs, renfermant une seule espèce, la beloperonides

mcramna. qui e BÉLOPTÈRE

arbi

1 à belles i

wtoperoniaes du Me.iique.

I mollusques cépha-

libranches, caractérisés par

— * par la

l

BÉLOPTÉRIDÉS 11. m |d. lopodes fossiles, groupe de un rostre et un pliragmocône bien développés largeur de la chambre initiale, égale à relie chambres (terrain éocène). — Un BELOPTÉRinÉ.

Belorado, ville d’Espagne (VieiUe-Castille [prov. do BurgosJ), sur le Tiron, aftluent de l’Ebre ; 2.400 bab. Cuirs ; laines. — Pop. du district du même nom : 18.000 hab.

BÉLOSÉPIE (du gr. bélos, dard, et sêpia, sèche) n. f Genre de mollusques céphalopodes fossiles, de la famille des bélosépiulcs {terrain éocène).

BÉLOSÉPIIDÉS n. m. pi. Mollusques céphalopodes fossiles, groupe des dibranches, caractérisés par la petite dimension du phragmocône à la partie postérieure do la coquille, et par une chambre initiale non conique et do niome largeur que les autres chambres. — Un bélosépudk.

BÉLOSTEMME(s<èm’— du gr. bélos, dard, et stcmmn, couronne) n. m. Genre do plantes de la famille des asclépiadacées, qui a pour type un sous-arbrisseau volubile du Né-

BÉLOSTOME ou BELOSTOMA [loss — du gr. bélos, dard, et stànta, bouche) n. m. Genre d’insectes hémiptères hétcroptères, famille des népidés, renfermant de grandes espèces dos régions tropicales dos deu : mondes.

fonta grande ^ Amé BelOT fJean .VI’ siècle, devin rivé. Il a publié i

oÙL il soutenait que les livres do sciences no devaient 6tro écri ’ " " ’

nogo on I il son nom.

Belot (Emile-Joseph), littérateur français, né à Montoiro (Loir-et-Cher) en 1829, mort à Lyon en 1886. Il suivit la carrière de l’enseignement, et devint profossour À la faculté dos lettres do Lyon. Il s’est fait connaître par plusieurs savants ouvrages, dont les |ilus importants ont pour titre : Histoire des chevaliers romains, considérée dans ses rapports avec les différentes constitutions de Home (1867) ; De la révolution économique et monétaire qui

Vère chrétienne (1885) ;

frança

à Paris on 1890. Romancier fécond et scène habile, il a publié un grand numbri et tiré une pièce, seul ou en collaboration, do la plupart de mes. La liste complète en longue ; il faut donc se

Dans le roman : le Dranw de la Paix (1867) ; la Venu des (1867), en collaboration nest Daudet ; Mudenmix.li ma femme (1870i ; r 1./ :. / la Femme de /"/ i noire (1878) ; les l ris (1879) ; Fleur .’ Bouche de Matlanu i ■ (er(1885) ; Alphonsuic (iss ; théâtre, outre les pièces i

du maïs et quelques céréales. La rhubarbe et l’atsa fœtida servent on grand & l’alimontation des indigènes. Lo pays nourrit un grand nombre do chameaux ; des tentatives récontes ont été faites pour améliorer la race des chevaux. Lo sous-sol ronformo, on plusieurs points, du charbon (minos exploitées & Khost, sur le chemin de fer-Sind-Pishin),

iriquoi tapis. Le commerce so fait ’prosquo exclusivement avec l’indo ; les doux centres en sont Khélat dans lo nord-est, et Bêla dans la sud-est. Le Béloutcbistao exporte des bois, des peaux, de la garance, des fruits secs, du tabac, des dattes. Lo chemin de fer de Chikarpoor, sur l’Indus, à Kandahar, traverse lo nord-est du pays (passe de Bolan) ; une autre ligne, projetée entre Kuratchi, sur lo delta de l’Indus, et Quetta, par Bcla et Khélat, tra-

ilot,

avec Alphonse Daudet ; otc.

BÉLOTEUTHIS {tiss - du gr. 6i dard, et teuthis, poulpe) n. m. G de mollusques céphalopodes f( les, de la famille des loliginidés (1

BÉLOTIE n. f. Genre de tiliacée Cuba et du Mexique, voisin des wies, comprenant de grands arbri fruit capsulaire à deux loges et à des graines couvertes de poils

BÊLOTTER [lo-té) V. n. Bêler

BÉLOUGA ou BÉLUGA (nom

deux valves, renfermant

cesse et à petits cris.

doute indigène) n. m.

Genre de cétacés carnivores denticètes, famille des del-

dés, renfermant un grand dauphin des mers polaires,

’ayant pas de nageoire dorsale

dont les nageoii hinapterus leu tronqué presque c arement vers le S

, long de 6 m., avec 1

nt. Il vit par troupes et descend

nourrit surtout de sèches. Les Européens ne

pas. Les Esquimaux et les Aléo

I lard.

— Huile de bélouga, Huile de qualité supérieure à celle fournie par le phoque, et qui est donnée par i’épauloir blanc.

BelOUR. Géogr. V. BoLOR.

BELOUSE ou BELOUZE n. f. Pièce de métal montée sur

Béloutcbistan ou Baloutchistan, Etat de l’Asie méridionale, borné au N. par l’Afghanistan, à l’E. par l’Inde, à l’O. par la Perse, au S. par le golfe d’Oman. Le khan réside à Khélat. Superficie approximative : 315.000 kilom. carr. ; 400.000 à 500.000 bab. {Bélout :hes, Béloutchis, Baloutches ou Balouches.)

— Conditions physiques. La partie nord-ouest — la moitié du pays — n’est que la continuation du plateau de l’Iran, avec ses caractères : sol plat, nature désertique. Ce sont dos étendues de sable ou d’argile, sans eau, comme le désert de Kharan, ou des déserts salins, dont les dépressions sont occupées par des chotts : le God-i-Zirrey, l’Hamoun-el-Machkel. Le sud et l’ouest, au contraire, sont couverts par les systèmes montagneux qui forment do ce c^ité la bordure du plateau de l’Iran : monts du Mokran, lui S. ; monts Hala, do Khélat, du Soloïman méridional. à l’E. Le point culminant, le Tchéhil-Tan, dépasserait

î.7iio m. Cotte dernière partie est la soûle qui reçoive

dos pluies sufrtsantes ; do rares rivières descendent vers rimfiis et le golfe d’Oman (lo Dacht). La région littorale est torrido et insalubre. Elle est inhospitalière : les baies do Sonmiani ot de Gwadar sont sans profondeur.

— Les habilanls. Us so divisent, par leurs caractèros anthropologiques et linguistiques, en deux croupes : les Brahouis, qui sont la race dominante, hal.ii- m li -, h.n". irs de l’est et parlent l’hindoustani du l’on h r’, , I I : litchis, pour la plupart nomades, qui so i, i., , ii près partout et parlent un dialecte poi vu, i ,.. ,ii, , ;,.. ; autres sont des musulmans sunnites. I,,-,, ll,ii...„i> imiuigrés forment la classe des marchands.

— Conditions économiques. L’agriculture est peu avancée, dans ce pays mal arrosé et mal peuplé : cependant, la plupart des productions de l’Inde pourraient v être cultivées : les vallées de l’ouest produisent du coton, du riz.

Carte du Béloutchistan.

verserait tout le Béloutchistan, du S. au N. A cette heure, le commerce se fait presque uniquement à dos de chameaux.

— Histoire. Le Béloutchistan est la Gédrosie des anciens. Alexandre revint de l’Inde à travers ses déserts, tandis que l’amiral grec Néarqne longeait le littoral. Au VIII" siècle, les Arabes soumirent ce pays, qui dépendit, parla suite, du khan de Kaboul. Intlépendant au siècle dernier, le khan de Khélat ne domina effectivement que dans la région orientale ; dans le Mékran. les chefs indigènes, comme celui du Kedj, étaient presque indépendants. Cette situation favorisa l’intervention étrangère. Les Anglais, au cours d’une campagne contre l’Afgh’ânistan, occupèrent Khélat, de 1839 à 1841 ; dès 1854, ils exercent, par le payement d’une subvention annuelle, doublée en 1876, un protectorat de fait ; en 1877, ils installent un agent général à Khélat ; en 1887, enfin, avec une partie du pays, ils forment le Béloutchistan anglais. La Perse, de son côte, avait occupé le Mékran occidental (1872).

— Etat politique. Le Béloutchistan tout entier est aujourd’hui complètement sous l’influence britannique. Il so divise de la façon suivante : 1* Béloutchistan improprement appelé • indépendant « : confédération de chefs sous la suzeraineté du khan de Khélat (un agent général anglais réside auprès de ce dernier et sert d arbitre entre lui et les chefs) ; — 2» les districts de Quetta et de la passe de Bolan, adjnînistrés au nom du khan par des fonctionnaires anglais ; — 3" le Béloutchistan anglais, ou « Districts assignés • : Pishin, Shorarnd, Kawas, Harnaï, Sibi, Thaï Chotiali , anciens districts béloutchis ou afghans, aujourd’hui possessions anglaises ; — 4«’ tribus de la frontière indienne.

— BiBL. : Ferrier, Voyages dans le Béloutchistan (Paris, 1860) ; Hughes, the Country of Baluchistan [LondTes, 1877).

BEL-0OTIL(<i)n. m. Petite enclume portative, employée par les bijoutiers et analogue à la bigorne. V. ce mot.

Il PI. Des BEAU-VOUTILS.

BÉLOVAR, ville forte de l’Austro-Hongrie (Croatie), sur un affl. de la Czasma (bassin de la Save) ; 3.800 bab. Mou-

I district peuplé de 54.000 hab., i

>rôs, peupléde r ’ "

ville était autrefois dans les confins militaires.

de Bélovar-Kôrôs, peuplé de 266.000 hab. Cette

BELOWIE (de Below, n. pr.) n. f. Genre de salsolacées renfermant deux espèces, dont l’une est une plante annuelle herbacée des régions sablonneuses et argileuses des environs de Samarcande et de Boukhara, et dont l’autre est un petit arbrisseau qui croît sur les rochers de Géorgie, dans le Caucase.

BelP, bourg de Suisse (cant. de Berne), à l’entrée de la vallée de la Gurben et au pied du Belpberg ; 2.100 hab.

Belpasso, ville d’Italie (Sicile [prov. de Catane]) ; 7.S50 hab. Centre vinicolo.

1. de cant. de l’Aude, arrond. et à 30 kilom. de Castelnaudary, sur la ’Vixiège, affl. du Grand-Hers ; 1.834 hab. Fabriques de toiles, minoterie. Commerce de grains et de farines. Limite do la culture de l’olivier. — Le cant. a 12 comm. et 4.768 hab.

BelPER, ville d’. gloterre (comté do Derby), sur lo Derwent ; 10.400 hab. Filaturo de colon, bonneterie, poterie fine et clouterie.

BelpbÉGOR, idole des Moabites et des Ammonites, qui. dans la théologie syrienne, symbolisait peut-être le Soleil ou Priape.

BELSAMON (corrupt. du gr. baîsamon, baume) n. m. Un des noms du baume de La Mecque ou de Judée.

BelSTA, fille du géant Bolthorn. épouse du géant Bor ei mère des dieux Odin, Vile et Ve (Xlythol. scandin.V

BeLSUNCE de CasTELMORON Henri-Frauçois-Xavier DE), prélat français, ne en lOTl au château de la Force en