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ADÈLE (du gr. adêtos, obscur) n. f. Gonro d’insectos m crolùmdopt^rcs, familïo dos tinôidos, ronforniant do potii papillons européens do couleurs métallitiues très brillante* et romar- >^^

(juablos sur- ^ y’

tout par la

longueur

considérable

do leurs an-

tennes.

Adôld et

Dursan,

opéra-comi-

que en trois

actes, paro-

les de Mar-

sollior, mu- A.l.u-

siquo do Da-

layrac, représenté au théâtre Favart en 1795. Le sujet dtcette pièce est pathétique et a inspiré à Dalayrac, d’ailleurs bien doué sous co rapport, une partition â’un caractère touchant, plein tout ensemble de tendresse et do mélancolie.

ADÉLÉA (du gr. a priv., et delein, nuiroï n. f. Gonro de grégannes sphériquos ou ovalaires. vivant dans le tube digestif d’une scolopendre {tithobius forcipatus). ADELGINES (du prr. ndPlos, obscur, et ç^étios, naissance) n. f. pi. Groupe d’hémiptères voisins du phylloxéra et produisant la gale des conifères. Adelgise ou AdalgiSE (Théodore), prince de Bénévent depuis 854, mort vers 878. Vaincu d’abord par les Sarrasins, il les battit avec l’aide do l’empereur Louis II, et s’empara de Bari en 871. Il se tourna ensuite contre Louis 11^ le fit prisonnier par surprise, puis lui rendit la liberté après lui avoir fait prêter lo serment d’emmener ses troupes hors du duché et de ne plus les y ramener. Mais l’empereur se fit délier de ses serments par le pape Adrien II, et Adelgise fut attaqué bientôt après à la fois par deux armées franques et par une armée sarrasine{873). Il leur tint bravement této ; puis, grâce à l’intervention du pape, fit sa paix avec l’empereur, et se retourna avec lui contre les Sarrasins, qui furent repoussés ; mais ceux-ci revinrent et battirent Adelgise, en 875 et 876. Adelgise mourut empoisonné.

AdelheidSQUELLE {Source d’Adélaïde), source d’eau minérale froide clilorurée sodîque, prèsdeTolz,en Bavière, usitée en boisson et en bains contre la scrofule, les engorgements ganglionnaires, la syphilis. AdELHOZEN» source d’eau minérale bicarbonatée calcique, près de Bergen (Bavièrei, employée en boisson et en bains dans les affections intestinales, la goutte et le rhumatisme.

ADÉLICATER (rad. délicat) v. a. Rendre délicat. S’adélicater, v. pr. Devenir délicat. ADÉLIDE (du gr. adtlos. peu apparent) adj. Se dit de symptômes peu prononcés, et a été employé par quelques auteurs pour insensible : Transpiration adélide. ADÉLIE (du gr. adèlos, peu apparent : à cause de ses fleurs pou visibles) n. f. Genre de plantes de la famille des euphorbiacées, originaires de rAmérique. AdÉLIE (terre), une des terres situées sous le cercle polaire antarctique. Elle fut découverte le 3 février ISJO par l’amiral Dumont-Durville. Au sud de la terre Adélie et à l’ouest de la terre Victoria se trouve le pôle magnétique austral.

ADÉLINE fdu ^r. adêlos, obscur) n. f. Genre d’insectes coléoptères, famille des cucujides, renfermant des formes aplaties qui vivent sous les écorces d’arbres, et habitent l’Amérique centrale et méridionale. Les adélines sont très voisines des cucujos ; on en connaît quelques espèces. Le type est l’adelina plana, de Cayenne. AdelinE (Louis-Jules), graveur, architecte et écrivain, né à Rouen en 1845. Il commença à graver en 1872, et on lui doit de nombreuses eaux-fortes. En 1875, il a exposé le monument commémoratif du siège de Toul (1870). Très épris de sa ville natale, il n’a cessé do publier sur le vieux Rouen de nombreux albums, textes et planches. Il a illustré le Violon de faïence do Champfleury et publié : Brevière^ notes sur un graveur normand (1876) : H. Bellanqer et son ffurre (1880) ; les Sculpturet grotesques et symboliques de Rouen ; le Lexique des teivnes d’art (1884) ; Rouen au y’ siècle (1893), etc.

ADÉLIPARIE (du gr. adêlos, obscur, et du lat. parère, enfanter ) n. f. Tendance à un embonpoint excessit.V. poly-SARC 1E.

ADÉLOBRANCHE fdu gr. adêlos, obscur, et àragkhia. branchies) adj. Dont les branchies sont invisibles.

— n. m. pi. Groupe de mollusques gastéropodes. ADÉLOCALYMNA (du gr. adêlos, caché, et calumma. couverture ) n. f. Genre de plantes, famille des bignoniées, dont l’espèce adelocalymna nitidum, à. fleurs jaunes, est cultivée dans nos serres.

ADÉLOCÉPHALE (du gr. adêlos, invisible, et képhalc, tête) adj. Dont la tète est invisible. ADÉLOCÈRE (du gr. adèlos, invisible, et kéras, corne) n. m. Geure d’insectes coléoptères, famille des élatéridés, renfermant de grands taupins noirs ou grisâtres habitant l’Europe et 1 Amérique du Nord. On en connaît une douzaine d’espèces, dont la plus commune est Vadelocera carbonaria de France.

ADÉLODERME fdu gr. adêlos, obscur, et rferma, peauj adj. Dont les branchies sont invisibles.

— n. m. pi. Sous-ordre de la classe des gastéropodes, renfermant le genre cryptostome. Adélocère. ADÉLOGÈNE fdu gr. adêlos, obscur, et qênos. élémentl adj. Terme par leciuel on désigne quelquefois les roches dues au mélange de parties extrêmement fines, mais ne paraissant formées que d’une substance unique. ^ Adelon (Nicolas-Philibert), médecin français, né à Dijon en 1782, mort à Paris en 1862. Reçu docteur en 1809, " ap^pliqua à l’étude etàj’enseignement de la physiologie, m ,.« . !« I A^^AA j .. ^ i5 ?i, (Professeur Membre de l’Académie de médecine ... .^.. de médecine légale en 1827, Adelon aété l’un de fondateurs

Ad^lops.

dos Annales publiques d’hygiène et de mêdeeine Ugalc. Il a laissé : Anatornie physiologique du cerveau d’après lesyathne de (Inll (l^is) ; Trait df- la physiologie de l’homme {l&22-2i). ADÉLOPNEUMONÉ, ÉE (du gr. adélos, caché, et pneumùii, jtouniun ; adj. S.- dit des mollusques dont les organes respiraluiros sont cadies dans l’intérieur du corps. ADÉLOPODE (du gr. adêlos, obscur, et pous, podo$, pied) adj. gui n’a point de pieds apparents. ADÉLOPS {opss — du gr. adélos, obscur, et âps, œil) n. m. Genre d’insectes coléoptères clavicornos, aveugles, habitant les cavernes. L’adélops a le corps ovalairo, brun clair ou couleur d’ambro, de longues pattes fines ; sa taille no dépasse pas 4 ou 5 millimètres. ADÉLOSINE (du gr. adêlos, obsrur, et sinis, dévastateur) n. f. Genre de foraminifôres. qui n’est en réalité composé que des formes jeunes do quelques quinquéloculines.

ADÉLOSTOME fdu gr. adêlos, invisible, et stuma, houche) n. m. Genre d’insectos coléoptères hétéromères, famille des lénéhrionidés, type d’une petite famille dite des adêlostomidés. Les adélostomes sont de petits insectes noirs, allongés, à corps sillonné en dessus, habitant les régions désertiques de l’ancien monde. Une seule espèce (adelostoma mlcatum) se trouve au sud do l’Espagne, au Maroc, en Sicile et en Grèce.

ADELPHE ou ADELPHIQUB (du gr. adelphos, frère) adj. Se dit des étamines réunies en un ou plusieurs faisceaux par leurs filets. V. monadklphe, diadklphe, etc. Adelphss (les) ou les Frères, comédie de Térence, qui a fourni à Molière la donnée de l’école des maris. Le fond de la pièce de Térence, c’est l’opposition systéniatique du caractère de deux frères, complètement divisés d’opinion sur les principes d’après lesquels doit être dirigée l’éducation : l’un pousse l’indulgence paternelle jusqu’à la plus déplorable faiblesse, l’autre no conçoit point de limites à l’autorité d’un père sur ses enfants. Le dénouement du comique latin ne ressemble en rien à celui de Molière : c’est le parti de la sévérité qui triomphe. La comédie do.s Adelphes fut jouée un an avant la mort de Térence [594 do Rome, 160 av. J.-C). ADELPHIEn. f. Réunion de plusieurs étamines par leurs filets. Les mots monadelphie, diadelpkie, polyadelphie indiquent que les filets sont réunis tous entre eux, ou en deux ou plusieurs faisceaux.

ADELPHIXIE idu gr. adelphos, frère, et ixis, direction) n. f. L nion, sympathie dos éléments qui composent lecorps. ADELPHOLITHE (du gr. adelphos, semblable, et lithos, picrro) n. f. Niobate de fer et de manganèse avec 10 pour 100 d’eau, cristallisant dans le système quadratique. Ce corps est noir ou brun, d’éclat gras ; dureté 3,8 ; densité 3,5 à 4,5. ti Quelques-uns écrivent adelpholite. ADELPHOTAXIE (du gr. adelphos, semblable, et taxis, disposition) n. f. Nom donné à une force hypothétique qui orienterait les cellules de l’embryon comme sont orientées celles du parent. V. c-ïtotropisme. AdeLSBERG, bourg de laCarniole (Autriche), 3.600 hab., chef-lieu du district du môme nom (41.500 hab.). A 4 kilom. du bourg se trouve la célèbre grotte d’Adelsberg, ou Pos~ tojno, longue de 9 kilom., qui comprend cinq parties distinctes, à travers lesquelles serpente la Poik ou Piuka.

— D’autres grottes moins célèbres existent encore aux environs d’Adelsberg.

— BiBLiOGR.-Costa, k Grotte d’Adelsberg {h^.h2Lci, 1863) ; Martel, les Abîmes, ch. xxvii.

AdelSWARD (Renaud-Oscar d’), homme politique français, né et mort à Longwy (Meurthe-et-Moselle) [1811-1898]. D’origine suédoise, il entra à l’école de Saint-Cyr. fut envoyé en Afrique, et se démit de son grade de capitaine en 1844. Député de laMeurthe à la Constituante (1848). puis à laLégîslative(l849), il vota avec les monarchistes. Enfin, il siégea à l’Assemblée nationale de 1871 à 1875. On lui doit : la Liberté de conscience en Suède {^^) Considérations sur la R ’■■’rtnntion et les lois de fS60 en Suède (1862), etc. AdeluNO (Jean-Christophe), linguiste et littérateur allemand, né à Span-

tekow en Pomtranie

en 1732, mort à Dres

do en 1806. Parmi es

nombreux ouvrages

on cite surtout son

Dictionnaiî’e q7 amma

tical et critique du

haut allem

tra

ail un peu exclu il

mais d’un mérite su

périeur ( Lei pzier

1774-1786) : un abrège

du Glossaire do Du-

cange ; une Histone

des Teutons ; une

Srammaire alleman-

e, et le Mithudate

ou Tableau uniiprsel

des langues, ai ec le

« Pater o en cinq cents

idiomes, dont il ne put

achever que la première partie, comprenant les langues asiatiques. — Fkrderic d’Adelung, son neveu, né à Stettin on 1768, mort à Saint-Pétersbourg en 1843, fut un philologue distingué. On lui doit, entre autres ouvrages Rapports entre la langue sanscrite et la langue russe (1811) ; Essai sur la littérature sanscrite (1830 ;. AdeMOLLO (Luigi), peintre et graveur, né en 1764 à Milan, mort en 1849 à Florence. Il est l’auteur de plusieurs peintures murales dans des palais et des églises d’Italie, notamment au palais Pitti.— Son neveu Cari.o, néen 1825 à Florence, s’est fait connaître comme peintre d’histoire, de paysages et de batailles. On cite de lui la Bataille de Saint-Martin, au musée de Florence. AdEMOLLO : Alexandre), littérateur et historien italien, né à Florence en 1826. Il a surtout publié des documents destinés à faire la lumière sur des points obscurs ou controversés, tels que le supplice de Giordano Bruno, la cause ADELE — ADE.NEZ

’jui (létcrmina Thomas Campanolla 1 quittor Rome, etc. Harmi ses nombreux ouvrages, citons ; Lucrèce Borgia et la vérité (1877) ; /’rançoit de .Voaitle», ambattadeur françnit à Itome pendant le» annéen 1034-1630 (1875) ; Ut Premier » Faatet de la mmiijue italienne à Pari» (1884), etc. ADÉMONIE ’fr. adêmonia, m’orne sens) n. f. Anxiétt^, agiiaiiun cxirfmo, abattement d’esprit. ADEMPTION fii — lat. ademptio, action de prendre) n. f. Prise de possession ou acceptation d’un bd-n^-flce. AdeN, ville forte de l’Arabie méridionale, à 170 kilom. à I E. du détroit do Bab-el-Mandcb, appartenant à l’An-L’Icterro depuis 1839. Pop. : 40.000 hab. environ Udenai»). Construite sur une presqu’llo d’origine volcanique, la ville d Adcn est située sur le territoire de la tribu Abdali. Elle comprend deux parties : la ville maritime ou Steamer-point, où touchent les bateaux à vapeur, et la cité oroprement dite, entourée de sommets hérissés de canons. On ne trouve a -Wen d’autre eau potable que l’eau fournie par des appareils distillatoiros et celle qui est puisée dans d’anciennes et magnifiques citernes réparées à çrands frais par les Anfrlais et datant de la plus haute antiquité. Détruite par les Romains après leur conquête de l’Efrypte, rebâtie ensuite on ne sait quand ni par qui, la ville d’Aden servit, du xf au xvi« siècle, de principaf entrepôt au commerce «Je l’Orient ADEN

A.I/«,yo,

GOLF i :

D _ i n K .V

mercialp, et elle ne l’a retrouvée que depuii le percement du canal de Suez. Actuellement, Aden, la ville la plus populeuse de l’Arabie, est une cité cosmopolite, dont tout le commerce est au.x mains des Anglais, qui en exportent en grand le café, le coton et l’indigo. Ses approvisionnements de charbon en font un point de relâche indiqué pour les bâtiments qui vont entrer dans la mer Rouge ou en sortent, à destination de la Méditerranée, des côtes d’Afrique, de l’Inde, de l’extrême Orient ou de l’Australie. Aussi le port franc d’Aden est-il extrêmement fréquenté. Depuis quelques années, Aden est le centre d’un groupe colonial anglais comprenant, outre le territoire d’Aden proprement dit, la presqu’île d’Aden (Cheikh-Othœan et Périm), peuplée de 44.000 hab., des territoires protégés dans le S.-E. de l’Arabie, sur la côte des Somalis, et l’ile de Socotora.

— BiBi.ioGR. : Hunter, Rapport sur le» établissement» anqlais d’Aden (Londres, 1878) ; Vélain, flesenpf ion 3^0/0giquede la presqu’île d’Aden (Paris, 1878). Aden (golfe d’). Ce golfe, situé à l’extrémité N.-O. de la mer des Indes, entre la côte méridionale de l’Arabie et la côte d’Afrique, est long d’environ 900 kilom., et large, dans son milieu, d’environ 250 kilom. Il forme plusieurs baies, dont la plus remarquable est ’ arrière-baie d’Aden, au fond de laquelle est le port d’Aden. Les vents sont très variables dans le golfe d’Aden, qui est soumis au régime des moussons. Ouragans et cyclones n’y font que de rares apparitions ; quant aux cour’ants, en général très irréguliers, ils dépendent totalement des vents régnants. ADEN [dèn) n. m. Bot. V. adénium. ADÉNALGIE (du gr. adèn, glande, et a/jos, douleur) n. f. Douleur qui a son siège dans les glandes. ADÉNALGIQUE adj. Qui se rapporte â l’adénalgie. ADÉNANDRA (du gr.nrfén, glande, etanér, anrfroj, mâle) n.f. Genre de plantes dicotylédones, famille des rutacées, originaires de l’Afrique méridionale. Ce sont des arbustes généralement aromatiques et employés comme stimulants et diurétiques.

ADÉNANTHERE (du gr. adèn, glande, et anthéros, fleuri) n. f. Plantes de la famille des légumineuses, dont la racine est vo-

mitive ; les

graines(/’éue.ç

a’A mérique

[condoris])

servent â

faire des cha

pelets.

ADÉNEC-

TOPIE I du

gr. aden,

glande, et

ektopos, ôté

de sa place)

n. f.Déplace-

ment d’une

glande.

ADÉNEH-

FHRAXIE

(na» — duLT.

arfén, glande,

et emphra-

xis^ l’action

d’obstruer)

n. f. Engor-

gement des

glandes.

Ad^nanthèrc. — A

ADÉNÉRATION (si — rad. denier) n. f. Autrefois, Vente aux enchères publiques.

ADÉNÉRER V. a. Autrefois, Estimer, apprécier, faire argent d’une chose, la vendre aux enchères. Adenez lAdam), trouvère du xni* siècle, plus coona sous le nom d’Adam le Roi, devint ménestrel de Henri D, djc de Brabant, puis de Guy de Dampierre, comte de