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Quoloucs mois après la ]iulilication do son ouvraeo, Barlliolomy fut appolo ù rAcadomio française (aoftt 1789) ; mais, bieuiut, sa vio studieuse et trantjuillo fui troublée par lis I c iHiii.iiis rovolutionuairos. Dcnoncô par un onipl"i ,til...lh 1 1,,., il fut arri^té on 1703 et cnfornié aux Mailil’ii ih , iiiais il fut, lo lendemain, rais en liberté, ot s’ôteiKiiit ili.v liua lu.ii-i plus i :ii-d, : liige de quatre-vingts ans. Dans une scan.o . !,■ I., c.MivrnMuii, le vieux Dusaulx, le traducteur do Juv.’iKil n Mu h, non de la prise de la Bastille, prononr.-a se I.i^.- a hi miiune. Outre le Vuimi/e du j, :imc Aimcliarsis, Barthélémy a donné de nombreux mèmoiros, dont voici les principaux : lit’ flexions sur l’alphabet et sur la langue dont on se servait autrefois ,) rnlimirr (n :-,] ; Litre sur les mr,l,i,llrs lr„u-IIAUTUELEMÏ

liARTIIOLOMÉ

,1/,

la

’.Il de

unumcnts, ela-

une par décret du IS octobre 1792 ; Fragment d’un traité de la seiciice des mihlailles ; Mémoire sur le cabinet des médailles, pierres gravées et antiques ; Voijnge de labbé Barlhélcmij en /liilie, publié par Sorioys (1801). Barthélémy (abbé Louis), littérateur français, né à Grenoble en nr.n, mort en 1815. Il se fit connaître en 178.^ par sa Grammaire des dames, qui eut un très grand succès. Parmi ses autres ouvrages, nous citerons : la Cantatrice grammairienne ou l’Art d’apprendre l’orthographe par lemoi/en de chansons, etc. (Lyon, 1787) ; Tableau de l’histoire de France (nsi) ; Mémoires secrets de M" de Tencin, Mr. (Grenoble, noo) ; Tableau de la cour de Home (1791) ; l’Amt des peuples et des rois ; etc. (1809). Barthélémy I Kran.-ois, rii :in| iiis de), homme politique frani.ais, i,r a .Anliami.’ lîun. Ii.-s-,|,, uhône) en 1750, mort à l*aris en ls ;iit. i-nda ton ]<-iiin- dans les bureaux des alfairos otran-eies . et se trouvait chargé d’affaires on Angleterre quand éclata la Révolution française. Ministre plénipotentiaire en Suisse, il dirigea les négociations qui amenèrent la paix avec la Prusse et l’Espagne. Mis en lumière par ce succès, il devint membre du Directoire, mais siégea dans la minorité modérée qui fut déportée au 18 fructidor. Rentré en France au 18 brumaire, il fut nommé vice-président du Sénat et comte de l’Empire, ce qui no l’empri-ha pas de voter la déchéance de Napoléon en 1814. Sous la Restauration, il reçut le titre de « ministre d’Etat • et de « pair do Franco », et chercha à se distinguer par son zèle moiiarohiste.

Barthélémy (Auguste Marseille), poète français, né à Marseille en 1796, mort en 1867. Après quelques es’sais de journalisme en province, il vint tenter la fortune littéraire à Pans, vers 1825, et c’est alors qu’il s’associa son compatriote Méry , qu’il appelait son « hémistiche vivant ■ . hos Sidiennes, inspirées aux deux poètes par le séjour à Pans de Sidi-Mahmoud, furent leur première œuvre poétique ; puis parurent successivement : la Villébade, contre le ministre ViUèle ; les Grecs, épître au Grand Turc ; les Jésuites, épitre au président Séguier ; Home à Paris ; laPeyronnénle, satire contre le ministre Peyronnet ; Une soirée chez M. de Peyronnet ; la Cen-

sure ou le Congrès des minis-

tres, autant de coups de fronde

décoches contre le système

gouernemeutal Quand vint

le ministère Maitlgnac de

nuaULO libiralc ils quittèrent

1 t 11 t de la satire pouraïus-

t il iiisvoixauton pluseleve

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Auguste BartliL-lcmy.

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Baitlulim^MuUilall r jlliir

lui nu me au duc do Rei h

stadt pnsjnnier do la mai

son d Autriclie, à ’Vienne. La

chancellerie autrichienne lui

fit si mauvais accueil qu’à son

retour il écrivit le petit poème intitulé le Fils de l’homme, qui fut saisi, condamné, et valut à l’auteur trois mois de prison. Au Fils de l’homme succéda Waterloo, très beau chant épique do quelques pages (1829). Quelques mois plus tard, la révolution de Juillet éclatait. Méry, de retour à Paris, se mit à l’œuvre avec Barthélémy, et ils chantèrent la victoire dans un poème intitulé l’Insurrection. Mais, après ce premier moment d’enthousiasme, Barthélémy passa à l’opposition et fonda sa fameuse .émésis, journal hebdomadaire dans lequel il flétrit iiéri.,.li.|iiemeiit en vers, en collaboration avec Mérv. tous l i, i.^ lu i, ux m ’.,,i-vernement. La .ém,-sis eut un ni :," , Jamais tant do verve, d’ironie ■ i ;i .i n’avait frappé de traits plus ii.rn-, imu, ,-, ,i um ,i.,ivriii des comptes à l’opinion publiqu.’. Quaud le journal satirique cessa de paraître, le désappointement l’ut aussi intense que l’avait été le succès, et le bruif courut que Barthélémy s’était laissé acheter par la cour. Le fait est qu il cessa toute opposition et ne se livra plus qu’à de purs travaux littéraires : les Douze journées de la D’évolution (1831-1835) ;C£’n«rfe(i838).Dansrlntervalle,pourrépondre aux accusations dont il était l’objet, il avait publié : Ma Justification, qui fut froidement accueillie par les républicains. La traduction de Ci’ndi’rfe.queLouis-Pbilippeaurait dit-on, payée 200.000 francs, est une u-uvre des plus remarquables, et dépasse de l.ea u|. . .Ilo .|iii a valu à Iiolilk. toute sa réputation. Di’|iui^, l ;,,rilHlrni ne lunduisu ou,. dos poèmes d’une valmr lu.u mroii.’uire ■ lu Hmtill’lie (1839) ; la Syphilis, tradiu tuui ,u voi^ du poème de Fiacastor (1844) ; 1,1 Xnuiellc Aémésis [»n], qui, (pioiiiue versiliee aussi habilement que la première, lut loin d obtenir le même siiceès ; l,i npeiir (1845), etc. Barthélémy (Math.-Barthélcmy Thouin, dit), vaudevilliste français, né à Paris en 1804, a fait jouer le vau- (1832), puis, en collaboration,

Nous citerons principalement : les

I« ;s) ; le Conseil de revision (1832 !;

-’ . ’s Pages du tsar (1837) ; Cnn-
’ // :^spiialitéd’unegriselle(Sil) ;

’(■( is :.3 , etc., dont quelques-imcs deville l’Audience du

environ trente pièc

Cuisiniers diplomul

la Sonnette de rmii

tatrice et marquis.

te l>oi,la Dame ni,’

ont joui d’une certa

Barthélémy

atoie-Je

in-Baptistc-Antoine de),

B,irthélemy-Sainl-Hllaire.

archéologue français, né ù Reims on 1821, nommé membre de l’Académio dos inscriptions et belles-lottros en 1887. La partie la plus importante do son œuvre consiste on travaux do numismatique. Citons son Nouveau manuel complet de numismatique ancienne (1890), et iVoiu’cau nianiiei complet de numismatique du moyen âge et moderne (nouv. éd., 1890) ; d’autre part, le Cartulaire de la commandcrie de Samt-Amand (1883), ot ses Etudes héraldiques ImM).— Son frère EpotjAiiD, né à Angers en 1830, mort à Paris en 1888, à publié do nombreux travaux historiques. Barthélémy (Joan-Simon). V. Bebthélemy. BarthéleMY-SAINT-HILAIRE (Jules), philosophe et boriiiuo |,olin.|ue, né ,-i mort à Paris (1805-1895). Son pèro ’ ""’ li II" ’ i’ vé par M"’ Saint-Hilairo, qui pas-I Il li’buta dans la politique sous la ’■ ’ ' ii.orant au Globe, puis, après 1830, Il ’ " ii’i ’ ' ’ "/lOHne/etàdiversautrcsjournaux. .Mais, nourri .iaiis l’iMiido du grec ot du sanscrit par liurnouf, dans celle do la phi-

losophi ’"'- ^

par Victor C

se consacra exclusivement,

vers 1833, à des travaux de

haute érudition : il commença

cette magistrale traduction

d’Aristoto qui devait être l’œu-

vre do toute sa vio. La Po-

litique, parue en 1837, lui va-

lut, rannéo suivante, lachai-

r.- do philosopliio grecque ot

Ijiinoau Coiiooe de France,

I Aou.loiiiio ,[,-s sciences mo-

rales. Banlièlemv-Saint-Hi-

laire rentra dans la vie publi-

que en 1848 comme chef du

secrétariat du gouvernement

provisoire et fut élu représen-

tant do Seine-et-OiseàlaCon-

stituante, puis à la I-égisla-

tive. Lors de la discussion de

la loi de 1850 sur l’enseignement, il se montra le défenseur éloquent de l’Université. Après le coup d’Etat du 2 décembre, il donna sa démission de professeur et vécut dans une retraite studieuse jusqu’en 1869. Cette annéedà, le département de Seine-et-Oise le nomma député au Corps législatif, où il vota constamment contre I Empire. Mais c est à partir de 1871 nue son rôle politique fut le plus important. Elu à l’Assemblée nationale, il lit partie de la commission chargée d’assister le gouvernement dans les négociations de lapai.x. C’est à lui qu’échut la douloureuse mission de faire connaître à l’Assemblée, en 1871, les dures conditions imposées par les Allemands. Ami deThiers, qui le choisit pour chef de cabinet, il ne cessa de soutenir la République modérée. Après le 24 mai, il siégea au centre gauche, et combattit toutes les mesures du gouvernement de « l’ordre moral ». Nommé sénateur inamovible en 1875, Barthélemy-Saint-Hilaire devint, en 1880, vice-président de la haute assemblée, puis il entra, comme ministre des affaires étrangères, dans le cabinet Jules Ferry, où il se signala [lar sa politique pacifique, notamment en refusant de prendre paru pour la Grèce contre la Porte.

Comme écrivain, Barthélemy-Saint-Hilaire a publié une remarquable traduction des œuvres d’Aristote, dont plusieurs traités n’avaient jamais été traduits en français, et les ouvrages suivants : De l’Ecole d’Alexandrie {IS3S) ; Des redas (1854) ; Du bouddhisme (1855) ; Lettres sur l’Egypte (1856) ; le Bouddha et sa religion (1859) ; Mahomet et le Coran (1865) ; De la métaphysique (1879) ; l’/nde anglaise{liil). BARTHÉSIE (dn n. de Barthez, médcc. franc.) n. f. Bot. Su. de BAUULE, section du genre myrsine. BARTHET(Armand), littérateur français, né àBosançon Oh is.’o, mort à Ivrj- en 1874. Il donna en 1849, au Théâtre-Français, une comédie en vers : le Moineau de Lesbie. On lui doit en outre un opéra-comique en un acte. Chapelle et Bachaumont (1858) ; un volume de Nouvelles (1852) ; un recueil de poésies, la Fleur *i panier (1853) ; une traduction •icsOdes gaillardes d’Morace {Pans, 1S62) ; ifontauciel (nao). Barthez (l’aul-Joseph), célèbre médecin, né à Montpellier en 1734, mort à Paris en 1806. Il fit ses études médicales à Montpellier, oii il fut reçu docteur à vingt ans. enu à Paris en 1754 et présenté par Falconet aux célébrités littéraires de l’époque, il se lia intimement avec d’Alembert. Successivement médecin ordinaire des armées, rédacteur au Journal des savants pour la partie médicale, collaborateur à l’Encyclopédie, il obtint, en 1760, au concours, une chaire à l’université de Montpellier, et devint cliaiicclier de cette université Cl, 1785. Il avait exercé ’ I I " ’i' ’ II" o r (( ■ - I. ;.. ;i, 1 :- 1 IX ., nu orand succès. ’ II’ ' ■ I 1 ■ I,, . lices, à celle des I ’, 1 1" ’ '■■••■■ I ’ I i ’■ ^ ,1 I,. - . i. .o royale do médo-’ ■ ■ ! ■’ I (’l'C’.ii’i ’les .’o :oi-’ ^ ,io l’Europe. A l’ouvert iirc des étals gému-aux, il publia un écrit intitulé : LiOi-e discours sur ta prérogative que doit avoir ta noblesse dans la constitution et les états généraux de la France, pour établir qu’il importait au maintien de la monarchie que la noblesse eût le droit de délibérer séparément dans les états généraux. Quand on substitua les écoles de santé aux anciennes facultés de médecine (frimaire an III), Barthez ne fut point compris sur la liste des professeurs de Montpellier. Chaptal l’y rappela sous le Consulat. En 1802, Barthez fut, ayecCorvisart, nommé médecin du gouvernement. Les plall. nlli.

al do

,1a fin de

opine Im.’I

du vitalisme analytique de van Helmont, de Bordeu, de Bichat. Aux vies propres attribuées à chacun des organes p.ar van Helmont, conservées et gouvernées par autant iVarchées, avaient succédé les sensibilités propres de liordeu. Bordeu, qui avait une grande admiration pour van Helmont, avait mis de côté les archées ; mais il avait gardé les vies propres. au.quellos il avait donné le nom de sensibilités. Ces sensibilités des divers organes formaient, par leurs concours et leur harmonie, la sensibilité générale ou la vie commune, c’est-à-dire ce que nous appelons toui simplement la rie. Barthez s’efforça d’établir que les forces ou propriétés vitales particulières ne sont pas des éléments, des fadeurs Je la vie commune, mais des expressions diverses, des modes, des effets d’un principe unique Bartholdi.

auquel il donna le nom ie principe vital. Ce principe vital serait, selon Barthez, distinctde» forces pliysico-chimiquo» ot do l’âme pensante, — Avec une mémoire prodigieuHO, uno vaste érudition, uno grande puissance de méditation et do raisonnement, Barthez n’avait ni le talent, ni le goût dc«  expériences ; aussi n’a-t-il créé (pi’un système caduc, sans agrandir le domaine de la biologie positive. Barthez a laissé, outre les Nouveaux éléments delaseienee de l’homme (1778), son plus important ouvrage, les travaux suivants : Nova dnctrina de funclionibus naturx humanx (1771) ; Nouvelle mécanique des mouvements de l’homme et des animaux (1798), ouvrage qui est considéré comme un chof-d œuvre ; Discours sur le génie d’Hippocrate (I801j ; Traité des maladies goutteuses I mm) ; Traité du beauilgm), ouvraj,’e posthume ; Consultations de médecine (lilo],oavratîo posthume.

BARTHÉZIANISHE Inissm- — lie Bartliez, méd. traar,.) n. m. philos, méd. Viialisme barthézicn. BARTHÉ2IEN, ENNE (zi-in, en") a-lj. Qui se rapporte à Hartliez : Idées HAnTUÉziENNES. Doctrine babtu^iennb. Ecole BARTHÉZIENNE.

— Vitalisme barthézicn. Doctrine médicale de Barthez et de 1 école do Montpellier : Le vitalisme babthezies est une sorte d’unitarisme physiologique ; il se distingue franchement du vitalisme analytique de Bordeu et de Bichat. (F. l’illon. ; V. Barthez.

BartholoI ( Frédéric-Auguste ), sculpteur français, ne àColmar en 1834, élève d’Ary Scheffer. Talent robuste, mais un peu gros, Bartholdi se définissait déjà dans la statue colossale de Ilapp, exposée en 1855. Au cours de sa longue et brillante carrière, l’artiste s’est essaye dans des genres divers, non sans

succès : Colniar , sa villo

natale, possède de bons spé-

cimens, avec le Bruat , le

Monument de .Martin Scbôn, lo

Jeune vigneron alsacien, etc.

L’allégoi-ie semble lui avoir

moins réussi ; sauf, pourtant,

l’allégorie patriotique. Celle-

ci va bien à son talent vi-

goureux, populaire et un peu

sans nuances. En ce genre,

eLion de Belfort est do beau-

coup sa meilleure œuvre,

dans l’ordre décoratif et co-

lossal ; l’énorme et célèbre

Liberté éclairant le monde, do

New- York (1886), lui est in-

férieure. La dernière œuvre

importante de Bartholdi, qui

lui a valu la médaille d’honneur en 1895, est un groupe en marbre de son meilleur ciseau : la Suisse accueillant l’Alsace en /^( ?. Ce groupe décore ime grande place de Bâie. Le personnage de r.lsace v est vraiment émouvant. On lui doit encore les statues"de Rouget de Liste, do Vercingétorix, de La Fayette, de Vauban, etc. Barthoon (Gaspard), érudit danois, né à Malmoë, en Scanie, en 1585, mort en 1630. Il professa la médecine à Padoue, à Wittemberg et à Copenhague, oà il fut nommé recteur de l’université, en 1618. Il composa quarante-neuf ouvrages. Les principaux sont : Paradoxa niedica (1610) ; .Analomicx Institutiones (1611) ; Manuductio ad veram psijcologiam (1619) ; De Pygmmis (1028) ; Systema physiciim (1628), etc. — Son fils aîné, Bartole (Barthélémy on BERTHEL),né en 1614.morten 1690, fut antiquaire du roi Frédéric III. On ne connaît do cet érudit que sa Bibliotheca selecta (1669). — Thomas, frère de Bartole, né à Copenhague en 1616, mort en 1680, est lo membre le plus célèbre de cette famille. Il fut successivement nommé professeur d’anatomie à Copenhague (1648), bibliothécaire de l’université (1671), et conseiller d’Etat (1675). On a de ce savant plus de soixante-dix ouvrages, parmi lesquels nous citerons : Ana/omm (1640) ; Z)e/Mceani’»m/i«m(1647) ; Historiarum anatomicarum et medicarum ccn<iiri’a ?( 1654-60) ; Demedicina Danorum domestica (1666) ; De morbis bibticis (1672) ; Acta medica et philosophica Hafniensia{’i, 1679), ouvrage périodique rempli de faits curieux. — Erasme, frère do Bartole et de Thomas, né à Roskild en 1625, mort en 1694, enseigna la géométrie et la médecine à Copenhague. Ses principaux ouvrages sont : De cometis annorum ll>6i et ICHô ; De naturx mirabilibiis qursliones (IG’H). — Gaspard, lils de Thomas, né en 1655, mort en 1738, professa la médecine à Copenhague et fut médecin du roi. Son meilleur ouvrage est : Spécimen historix anatomics’, etc. (1701). — Thomas, frère de Gaspard, mort en 1690, devint archiviste du roi de Danemark. Son ouvrage le plus important est : Antiquitates danicx (1089).

Bartholin (glan

nale. V. ce mot.

BARTHOUNE (do Bartholinus, botan. danois du XVII’ s.) n. f. Genre d’orchidacées-ophrydées, comprenant ime seule espèce, qui croit au cap de Bonne-Espérance. Bartholo, personnage du Barbier de Séville, de Beaumarchais. Le D’ Bartholo, tuteur de Rosine, veut l’épouser. Figaro la lui enlèvera pour la donner au comte Almavjva. Mais, en attendant, le terrible homme se montre d’une jalousie féroce à l’endroit de sa future femme. Un petit doigt de Rosine taché d’encre, une feuille de papier qui manijue, une plume neuve le matin qui ne l’est plus le soir, tout lui est sujet pour accuser la jeune fille d entretenir uno correspondance secrète, tout lui est prétexte à faire des scènes. Il joue un rôle important dans le Barbier de Séville, devient secondaire dans le Mariage de Figaro, et il a disparu dans la Mère coupable. Bartholo, personnage très poussé et parfaitement réussi, est devenu proverbial, et son nom a en quelque sorte passé dans la langue pour désigner un jaloux grotesque.

BartholOMÉ iPaul-Albcrt’i. peintre et sculpteur, né à Thiverval iSeine-ct-Oise) en 1848. Elève deGéronie, U exposa au Salon, de 1879 à 1886, des tableaux de genre ; entre autres : le Bepas des vieillards à l’asile (1880) et la itécréation (1885). .4près une absence de six ans, il reparut au Salon du Champ-de-Mars en 1891, mais, cette fois, comme sculpteur ; il exposa avec des bustes des œuvres très remarquées : Groupe de deux figures (1892) ; le Secret ; Jeune Fille pleurant ( 1898) : Jeune Fille priant 1 1 8941, et enfin, en 1893., son projet d’un Monument aux morts Cotte œuvre de), syn. do glande i

vagi-