Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, I.djvu/765

Cette page n’a pas encore été corrigée

735

Barents <mi Barentseniti fois aussi Bernard Dick, i • mn stcrilnm ou ir, ;M,iuoi’i en ir.i.j II :i lio, auprès ciu ■rmoii, .li.ut il n. i ;iii retour dans sa i.ainc. il jicil’iim ■ ! .

goût duTiliru l’ui, il J ., Mh

Ot niylliolo^’iiini’ 1 i !i . if.iii !•

ths ant/cs rî’InUr^. ,|ui Itil .1- iir : reiipiou. Li. pin

’ !;-C :

toilo rcpi

.Imlilh.

BARENTZ (mi :ii lui) ou MER ORIENTALE DU SPITZ-

BERG, uni) îles parties do l’ocoan Glacial arctiquo, situi^o ontro lo Spitzborg à l’O., la ’l'orro do Frauçois-Josoph au N., la Nouvollo-Zcmblo à l’E., ot la partie scptoiUriotialo do la Norvège et do la presqu’île tlo Kola au S.

BarENTZ (Guillaume), marin et px-|.lMr.iif m In !’ m. lais, n6 dans l’Ile ïerschelling vers le mil ; , i m . Ir.

mort ù la Noirvolle-Zomble eu 151)7. Il i r i i^ r-

pt^ditions ilaiis les mors polaires au N i. i I ui. ; . , a la

’ri’ilic-n Ile ’lu l’a ,-,a^o N.-E. qu’on supii"-, :iil ’liir ’M i’ r

.’iiin- ri’ ;iii"| i I [■xtrômo Orient, oi, iMia ]•■ i’I'hih’,

.l.’s r.’.'i, 1,1 N"’nllo-Zemblo, dont il ’■■.j’I.ira .n |.,,ni

les rnli’^ (,r’-i’l.’iilalo et soptentnrMial.-, A|,r, m, ^"^a’ '■ infructueux en ir.ic, liarcnl/ ’l.",„niii, ’ian- .a i,", xi, ’Mie jexpédition, lo Si>itzlierL’. [’ui^ a’ Ih’ a h- n-li’ ,■ .l,’ la ruo N. Ido la Nouvelle-ZeniMe i .’. ; sm-piis par ’-> -li’ es au jcours do son oxploratiuu, il dut lu a-rncr dans le lla re dos jGlaces, otl il mourut au moment même où ses compagnons lot lui allaient tenter sur des obaloupos de regagner le contiiiont européen. Le reste de l’i-quipage y parvint ot fut recueilli à Kola par des Hollandais, puis rap.atrié. Le p6cliour norvégien Carlsen a découvert, eu 1871, lo lieu d hivernage de Barontz et sa maison, qui était restée intacte et dans l’état où ollo fut abandonnée deux cent soixantedix-liuit ans .Tuj’aravant. Il en a rapporté quelques reliques ; l’AiiLilals (lar’liner on a retrouvé d’autres au même endroit, en l’aiiupo 1870. — On a donné 1© nom do BarenI : à uno des lies orientales de- lanliipel du Spitzberg, et à ime partie de l’occaii <’ !' .’1 ,’" |iie.

— BlELlOGR. : Ihe Tl 1 "/ William Barents, Itij

Gcrrit de Vem- (Londn i ’ ' I. du hollandais pour

VHa/dwjl Society ; the Ai,i ".’. yj.ci (Londres, 1877).

BarÈRE de Vieuzac (Bertrand), célèbre convontinn nel, né à Tarbos eu 1755, mort dans la même ville en 1 s i i . Avocat à Toulouse, il chercha d’abord à se faire une répu- |tation comme littérateur. Conseiller à la sénéchaussée du iBigorre, il y fut élu, ©n 1789, député aux états généraux. Il {fonda alors le Point du jour, journal où il rendit compte des jdébats de l’Assemblée, et se montra partisan des réformes, fija session terminée, il fut nommé juge au tribunal de casisation, puis, en 1798, élu à la Convention nationale par les |Hautes-Pyrénées. Il porta idans cette assemblée les ^ "

mêmes qualités et les mô-Imos défauts qu’à la Constiituaute : uno grande facilité de parole ot une rare souplesse de talent au service d’un caractère faible, et do changeantes

selon les

la 

.i.< Mari

ni’Miarcliiste, se lit le cour- - : "’fe

fis. III lie Robespierre après h ^ ;

^1 ’11. et vota pour la mort ^ ^ f f

i’ X L’irondins après avoir ’ ' ’ , ,

>i_ dans leurs rangs. Ce

lui surtout au second co-

nii !.. do Salut public qu’il Banr^ dr , ,iz„

i’ i|iiil sa réputation. Il y

1’ ■. iiit rapporteur de toutes les mesures propres à consiiii’ler la domination des montagnards, et se lit bientôt une spécialité des discours patriotiques destinés à annon-Icer à la Convention les triomphes des armées françaises. fl employait sa verbeuse éloquence à défendre en style pompeux et raffiné les motions les plus tragiques, ce qui le lit surnommer VAnacréon de la Guillotine. Au 9 thernii l’ir, il hésita longtemps pour savoir s’il soutiendrait K ’li’spierre, et la légende le représente comme avant eu ’,'11 i"" lie deux discours : l’un pour, l’autre contre soiï ancien ’I"" ’i ’ ^1 défection tardive n© l’empôcba-t-elle pas

1 ’I I ’■ ’ ' do la réaction thermidorienne, et de passer

li’iii I" "I- • Il l’i-ison. Depuis co moment, il essaya en vain

1 i"ii, 1 un rulo politique. Sous lo Directoire, ’il vit sou 1.1’ lu. Il aux Cinq-Cents annulée, à cause do la réprobation i|ii -’lulevaitson nom ; sous l’Empire, il fut utilisé comme a ;j’ lit secret, pour être iujurieusement congédié ; sous la K’ M.iiiration, il fut proscrit comme régicide. De retour en Fini’ e après 1830, il fut encore élu député en 1832, mais s"ii .lection fut annulée pour vice do forme ; il mourut III isii, Barére a beaucoup écrit. Parmi ses ouvrages, nous I II’ 'IIS : I spn ! tl, :- :séancesdesétatsgémb-aux('i<>) ; Mon-

■’ '/"■’"' J’iiiu ;’x ses ouwaqes (1797) ; De la Pensée du

"."""/ ni,<.l,l,cain (1797) ; la Liberli’ des mers ou le ’/' , ’■/■./r, ;i(’ ;// aiiylais déooilé (119») ; l.i’Uro ,1’,'n ri/,„ien //"" .11, ?, en réponse à lord Grenville i i^" ’ ( ’ -,■ de l’i ’iKiison de Bourbon pendant l’ëmigriiiK i- , /./w-

’/"■ ^ lie la nation française et les ()uai,, />,’ ;,’ i- 1,-,) ;

rations sur la Chambre des pairs umji. .ses ;iye-

ont été publiés en 1843 par H. Carnot ; on y trouve, de bâbleries et de contradiction,^, des détails cu--ur le comité de Salut public.

Bareste (Eugène), littérateur français, né ot mort à

Pans isi i-lsiu). Il débuta par uno Bior/raii/iic des /tommes W(( pi’ii/i/r is :i4), collabora à divers journaux, fonda, en lis, II, I l,„.,„.n-l. prophétique, et publia uno traduction de ’ '" "■ ’I I’ I " ’ '•. illustrée par Colcstin Nanteuil. Il lit r-"" I ’ I’ 1’ 1848, sous le titre de /a i ?é/)u4/Mi«,

■ 1 " ’ ' l’iniiii h- la Révolution, qui fut supprimé lors

a "i|’ 'l Kiai du i ; décembre. Bareste abandonna alors lo H’iniialisme, et se jeta dans les atTaires industrielles.

BARET (i-t’j n. m. Cri de l’clépbant et du rhinocéros. Il On lin plus sniivont barrit.

Baret llimèno), littérateur français, né à Bergerac ili’ I ,_,i, ,11 1SI6, mort eu 1887. Il fut recteur do TacadLi. iiu In ( haïubéry, ministre de l’instruction pubhquo do

l’omporeur Maximilien au Mexique. Barot avait fait une étude approfondie do la littérature ospagiiolo. Parmi ses nombreux ouvrages, nous citerons : De /^madis de Gaule et de son influence sur les mœurs et la littérature au xvi’ et au xvii- siècle (1853) ; Etudes sur la littérature du midi de l Europe (1857) ; les Troubadours et leur influence sur la littérature du midi de l’Europe (1857) ; Histoire de la littérature espagnole depuis ses or in mes les plus reculées jusqu’il nos jours (1803) ; Mémoire sur torii/inalité de Gil Blas de Le A’ai/o (1884) ; Œuvres dramatiques de Lope de Vega, traduites en français (1800 ot suiv.) ; Anthologie espagnole (IMi).

BARÉTER (rad. baret. — Change l’é fermé du rad. en é ouvert devant uno syllabe muette, excepté au fut. et au condit.) V. n. Crier, en parlant do l’éléphant et du rhinocéros : L’éléphant u.iBKTK aussitôt qu’il est contrarié.

BARÉTHITE n. f. Silicate hydrate naturel de soudo ci dn ciiaïu. Variété do pectolite, zéolite sodico-calciquo.

EARÉTIE (II) n. f. Bot. .Syn. do QllivislK.

Barétous iwiiKi-, l’i), ,’, !l' ’•'• r ;,i ’■-, Pyrénées,

.■inniN,’,' p ;,r Ir . ri l’I p,ar !’■ 1 .,’ii ,. , ,,,|,|, du gae ’l,xpn,l,i pi’nin’i'"liil ;n,nn,i II .ii ; i ’ i „’p,e ; ch.-l. r„,„,/s. Vallnn l’.InPrn pan s ■, , , | :,.|,|,. |,,.„’e l.ovin-

qui semble êlre laii.i.une ra,e 1,,-ariiaiso, Kilo était régie

au moyen ine par les mémos fors que la vallée d’Asiie.

BarETTA nu Barretta (Blancbe-Rose-Marie-IIé-

lono),ait,n’ Cl, m- "’. née à Avignon on Igr.fi. Dès 1808,

elle entra ,1 , I ■ ’e, d’où elle sortit on 1872 avec un

second pi I i- , ,1 ,1, Engagée à l’Odéon, puis au ’Vaudeville 1 , : 1 : a, on 1875, il la Comédie-Française,

"Il ’ II lin I’ n . lairo on 1870. Cette actrice au talent ’""l’i ■ I lin n inie pénétrant, a joue avec succès

nni I II"" "Il ’lans 1© nouveau répertoire. Parmi

In ^ pu ’ x Il ,1 ’ !’■ le plus applaudie, nous citerons ;

lii A/ailrcs.se Irgiiime, Daniel Rochat, le Fils naturel, les f’orbeanx, la Ilùcheronne, Antiqone, le Gendre de Monsieur Poirier, etc. En lSR :l, elle épousa l’aetcnr Worms. BARETTE II, r T’" lin Pi,’," ,p,i fait adhérer le crochet

du ressnrl ,i I i m r, ,1, ,| mn- i n,. Il insec scns, OU écrit

aussi B,iKKi I 11 ; l’i," n ’In h, ni-’ .pii H ’I ombc d’elle-mônio di-’Vant la li’iiili’- ’Piin l’iiir, aliii •], ni’.iliia’r la coiisriiiinn-

lion du combustible en .1 mi l,i ,|n,niiii’- ’ !,iii nnin’,.

|| llans l’impression sur ’ n ,’ pli , - i p,

partie supérieure de l’étniii i i , .,, • li m

-nlistituée quelquefois ail I-, niii’- l’n.".. m. la !! ijnn i ii-

irant dans la construction ’les luachuics écliardonncuses.

BARETTE n. f. Nom donné a une sorte de football Rugby.

V. l’-OOTBALL.

Baretti (.losepli), poète et critique italien, né à Turin en 1710, mort à Londres en 1789. Il partit en 1751 pour Londres où il allait diriger le tlioâtro italien, ©t y fonda un journal littéraire, dans lequel il mena uno vive campagne contre le philosopbisme à la mode en Franco. Il toucha d’ailleurs à tous les sujets et laissa des poésies, des traductions, des ouvrages de grammaire et do critique théâtrale. BARETTITE (rad. Baretti, n. prop.) n. f. Silicate de liaiiv, magnésie et l’er, trouve à Traverselle en masses

ra’ln’ns.

BAREUTH ou BAREITH{M,VRr.KAVlNE D1’ :).V. B.UKKUTIl.

Barfarousch ou BalfrousCH, ville de Perse (Mazanderan), près de la mer Caspienne ; Sli.Ooi) hab. Cette ville très florissante, desservie par lo petit port do Ueschbed-i-çer, a de nombreux bazars. Grande exportation de soie ot commerce considérable de transit avec la Russie par Astrakhan.

Barfleur (lat. Barofluctum), eomm. et port de la Manche, arroiid. et à 23 kilora. de Valognes, sur le bord de la mer ; 1.1 8y hab. Construction de barques ; bains de mer. Commerce do bois, fers, cidre, légumes. — Barfleur fut un© ville importante au moyen âge ; Edouard le Confesseur on partit en 1042 pour l’Angleterre, et la Blanche-Nef, avec la famille de Henri I", en 1120. Prise et ruinée par Edouard III en 1346, cette ville sortit de ses ruines ; ses fortifications furent démolies par ordre do Iloori I^V.

Barfod (Paul-Frédéric), publiciste ©t historien danois, né en 1811 à Lyngbye dans le Jutland. Il fut un des apôtres de la fusion en un seul peuple de la Suède, de la Norvège, du Danemark, et fonda en 1839, jiour atteindre ce but, une revue trimestrielle, Brage-oqc- Idun. Il l’ut député de is " ■’ " ■

J II : li. -

taire du Pi cils de l’Ii’ .Vorrf (is7i Le charni.’ l’ont rendu

1 ,ii-’l'

populaire.

BARFOUL (de l’espagn. barfot. pagne) n. m. Comni. Etoffe bariolé© et grossière, fabriquée par les nègres de la Gambie avec la fibre do la noix de coco.

BaRGA, ville d’Italie (prov. de Lucques) ; S. 500 liab. Papiers, filatures ; briqueteries.

Bargach-BEN-SAÏD, sultan de Zanzibar, né vers 1S35, mort en 1888, Fils du sultan Said (1806-1860), il succéda à son frère Mcdjid, en 1870. Il se montra fort accueillant pour les étrangers, notamment pour les missionnaires français, et encouragea les explorateurs. L’induenc© do l’Angleterre devint peu à peu prépondérante à Zanzibar. Par deux conventions conclues avec le gouvernement britannique, en 1873 et «n 1875, Bargach consentit à abolir la traite. En 1875, il visita Paris et Londres. En 1S85, il dut, sous la menace du gouvernement allemand, admettre les prétentions do la Compagnie allemande do l’Afrique orientale sur les territoires de l’Ousayava, de lOusagouha, etc., dont il so déclarait souverain ; puis il signa un traite do commerce avec l’AlIemaene (20 déc.). Il "dut admettre que la délimitation de ses ^îtats fût faite par uno commission franco-anglo-allemando (oct. lsS5-juin ISSO) ; l’accord no put se faire sur tous les points entre les trois commissaires ; mais les gouvernements anglais 3t allemand conclurent, le 11 novembre, un accord par lequel ils s’engageaient à reconnaître la souveraineté du sultan sur les îles et sur une ligne de côtes assez étroite, déniant ainsi toutes ses prétentions à un vaste hintcrland. Les deux puissances fixaient en môme temps leurs sphères d’influence respectives dans l’Afrique orientale, préludant ainsi à un partage ultérieur des Etats du sultan. Celui-ci, cédant à un ultimatum do l’Allemagne, adhéra à la délimitation qui lo dépouillait (4 déc. 18S6), et aban-

HAUI-INTS

BARGOUZINSK

ioniia à rAIIoma(,’no l’ilo do Patla, la baie de Manda ot la partie do la côHî comprise entre Kipini ot Lamou. L’Allomagiic, en revanclio, adhéra à la déclaration par la- (|uelIo la Franco ot l’Angletorrc avaient, en UG2, garanti 1 indéprrndanco do Zanzibar. L’Italio, en 1885, cbiiaa vainoinont d’obionir du siitiao l’unioa d’un port sur la côte somali, ot lo Portuf^’al, on 1887, d’occuper la baîo do Tunglii. Dovonu un jouet dans k’S mains dos consuls anglais ot allemands, Bargacli concéda, lo 24 mai 18K7, pour cin- ((uantc ans, l’administranon do la partie soptentrionalo do ses lorrîtoiros do terre ferme à la Britisk ICast African Association, qui, ayant obtenu une charte royale, devint : Impérial Uritish Easl African Compani/.

— BioLiociR. : Ch. Dcmay, Zanzibar {>* Correspondant "),déc.l888-fcvr. 18 8 9) ; Corrcspondence respectinfi sir Uartle Frères mission to tlic Easi Coast of Africa ( 1873 ) ; Corresponde nce rclating to Zanzibar {l$$6, 1887,1888)-SciXTïiiXi, Sansibar i Leipzig, 1888) : Rabaud, Zanzibar (■■ Bull, do la Soc. de géogr. de Marseille », 1881).

Bargagli (CcIso), jurisconsulte italien du xvi« siècle, cjui a écrit un commentaire De dolo malo (icoi). — Son Irôre Jkuômic, jurisconsulte et littérateur, mort en 1586, a laissé uno comédie on prose, représentée en 1589, et un traité intitulé : Dialof/hi de oiuocht che nelle vcyghie Snnesi SI usano dt [are (1572).— Scii-ion, frère des précédents, écrivain, mort on lGi2, jouit de la faveur do lompcreur Rodolphe II. On lui doit des discours et, entre autres écrits : il Turamino ovvoro Del par lare e dello scrivere sanese.

BARGAIN n. m. Autref., Marché.

Bargasos, lils d’Hôraclès et de Barge ; fondateur do la ill.’ 'le liiirtjasa, en Carie.

Bargach-bcaSald.

lat. barga) n. f. A signifié barqu^, vu g«- . Bateau plat à voile carrée, li Bateau pêcheur

, en gc-

I de la Tarai ;

BARGE

lierai. Il Ma à fond rond, bordé à dix, on usage sur la Loire, ii A Londres, Embarcation fournie par l’Etat à f|ueli |ue personnage public : La BARGE du lord - maire . Il Grande pirogue de guerre des Antilles . Il Barge de lantier, Grosso embarcation

pontée, un peu plus grande qu’une chaloupe, et que les nefs remorquaient en mer au moyen d’une forte amarre. Elle servait de prison pour les hommes du bord.

— Agric. Meule de foin ayant la forme rectangulaire.

— Archéol. Petit navire àVoiles et à rames, ponté, en usage au moyen âge. (Froissart, parlant de la bataille do i’Kcluse, au xiv« siècle, cite ces barges comme so manœuvrant à rames.) ^ ^^ Déjà, au xiii" siècle, il est fait mention de barges dans lo contrat d’affrètement passé entre saint Louis et los Génois.

— Chass. Oiseau des marais salants qui ressemble au courlis , mais est plus petit et n’a pas lo bec aussi long.

— Zool. Genre d’o iscaux échassiers , famille dos

scolopacidés, sous-famillo des totaninés, formes assez robustes, do grande tiiille, nommées -ulgairoment bécasses de mer. (Les barges, dont le nom scientl-Mque est limosa. sont des oiseaux do rivages ot de plages ; ils s’aventurent peu dans l’intérieur des terres On en connaît sept espèces, répandues sur le globe La barge rousse [limosa rufa ou lapponica] habite lo nord, do l’Eii.rope, mais descend, en hiver jusque dans l’Inde).

Barge, ville d’Italie (prov. de Cuneo) ; 9.950 hab. Vins, VLM-s à soie, châtaignes, céréales ; briqueteries.

BARGELADE n. f. Agric. V. BARJELADB

BargemON, comm. du Var, arrond. et à 16 kilom. do Dragnignan : i.r.n hab. Patrie de Moréri.

BARGEMONTIE /A n. f. Genre de convolvulacées, rouformant des arbustes du Pérou.

Barges (l’abbé Jean Joscph-Lcandre’), orientaliste, né à Auriol (Bouches-du-Rbùne) en isio. mort en 1896. Il fut professeur d’arabo A Marseille, puis do langues orientales A la faculté de théologie do Paris. On a do lui beaucoup do mémoires, de dissertations, de traductions, etc. Nous citerons : Aperçu historique sur l’Eglise d’Afriqueyetc. ( 1S4S) ; les Sama7-itains de Naplouse (i855) ; Tlemcen, ancienne capitale du royaume de ce nom, sa topographie, son histoire (1859) ; /es liacines sémitiques, moyens de rechercher les racines arabes (1861) ; Bébron et le tombeau du patriarche Abraham, traditions et légenges musulmanes (1863) ; Bechcrchcs archéulogiqucs sur les colonies phéniciennes {i&lS).

BarGOUZINSK, ville de la Russie asiatique (Sibérie) :

h.-l du district du même nom, gouvcrn. d’ïrkoutsk, sur

Barge.

ufermant des