Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, I.djvu/716

Cette page n’a pas encore été corrigée

BALANTIN — BALBE

bursaridcs, dont le type est le balantidium coli Stein, vivant dans l’intestin du cochon et parfois dans celui de riiomme, chez qui il peut produire des afl’ections très graves.

BALANTIN n. m. Sorte de pf-cheà la ligne, qui se fait sur les côtes d’Espagne, et qui ressemble a la poche au libouret. V. ce mot.

BALANTINE n. f. Bot. .S.vn. de hernandie. BALANTION (du gr. balanlkw, Ijourse) n. m. Bot. Fougères arborescentes, constituant uuo section du genre aicksonie. il On écrit aussi bai-antium.

— Métrol. Monnaie grecque qui valait 250 deniers, il un l’appelait aussi tholtis.

BALANTIOPHTALME (du gr. balantion, bourse, et nphthatmos. œil. — Lortliogr. otymol. serait ealantioph-TiiALME ) adj. Qui a les paupières pendantes et formant une bourse ou poche.

BalaOAN, bourg de l’Océanie espagnole (Philippines, lie Lufon, prov. de La Union) ; 12.000 hab. Une des plus anciennes fondations des Espagnols aux Philippines, datant de 1507.

BalapoUR, ville de l’Inde anglaise (Bérar), sur un sousaffluent de laTapti ; 11.250 liab.

Bala-RÂMA ou BaladÊVA , fils de Vasoudôva et do Rohinî, sa seconde femme, frère aîné do Krichna et, comme lui, incarnation du dieu Vishnou. Renommé pour son habileté à

manier la massue ou le coutro do

charrue. Il assiste Krichna dans les nombreux exploits qui le rapprochent de l’Héraclès des Grecs. Il meurt do chagrin après la ruine des Yiidavas, et son âme s’échappe de sa bouche

sous la forme du serpent Çécha.

BalARD (.

toine-Jérôme), savant

chimiste, né â Montpellier en 1802, mort en 1870. Professeur de chimie â Montpellier, il se signala en 1826 par la découverte du brome, puis devint professeur de chimie à la Faculté

des scien.^es de Paris, au Collège de France, et membre de l’Académie des sciences. Il a rendu les plus grands services aux arts industriels en ex- Bala-Ràma trayant directement de l’eau de mer le sulfate de soude, avec lequel on prépare la soude factice et les sels de potasse. Travailleur modeste et infatiga-Balard n’a écrit que des mémoires insérés dans les tue, et dans les Mvmoirea

Annales de ^}h>jsiqiie et de ch

de l’Àcadrmie drs sciences.

BALARDIE l’i' n. f, Bnf. Syn.

BaLARES "II. d.iiui ■^ Suai,

lilr il.-

■■I.iiu

il ru avait rir

gié dans les n

Balkaros [rtiss].)

Balaruc-les-bains,

à 21 kilom. de Montpell

i do la ;

iii.Baleari . (st-à-dire

M’, iniuinaii-c il l’Àpagne ;

iiiiaLTinois, cl s’i-iait réfu-

ilaigne.— Un Balahe (ou

im. de l’Hérault, arrond. et

l’étang de Thau ; 1 .008 hab.

du Midi." Raffineries d’huiles minérales. Eaux thermales contre les maladies chroniques, connues dès l’époque romaine. — Il existe non loin de Balaruc-les-Bains une commune de Balaruc-le-’Vieux (517 hab.) ; et un écart de la commune de Balaruc-les-Bains, nommé aussi Balaruc, a des hauts fourneaux.

Balas (Alexandre). Hist. anc. ’V. Alexandre Bai.as. Balasch, transcription arabe du nom des souverains arsacides Vologèses. "V. Vologèse. BALASÉE n. f. Toile de coton des Indes. Il On écrit aussi IJALAZËE.

BALASIE (s/) n. f. Nom ancien du rubis balais. BalasinoRE, ville de l’Inde anglaise (Goudjerate) ; 9.7110 iiab. Cai>i(alo dune principauté tributaire du Gaïko-Balasore ou Balassor, ville maritime de l’Inde anglaise (présidence du Bengale, prov. d’Orissa), sur le fleuve côtier Barabalang ; 20.500 hab. Cette ville fut cédée en lG-i2 par Chah Djehan à la Compagnie anglaise des Indes-Orientalcs ; elle est actuellement en décadence. Ch.-l. d’un district peuplé de 91i).000 hab. BaiASSA-GYARMATH, ville de l’Austro-Hongrie, ch.-l. du comitat de Nograd, sur l’Ipoly, affluent du Danube ; 7.700 hab. Vignobles ; source minérale de Podluzsàng. BAliASSE n. f. Paillasse formée d’une toile pleine de l)alo d’avoine, n "Vase en terre poreuse, qui sert à rafraîchir 1 eau.

BALASSI(Valentin), poète lyrique hongrois, né en 1551, mort on luttant contre les Turcs en 1594. Sa vie tragique, ses amours et sa mort héro’ique font de lui une des figures les plus sympathiques du Parnasse madgyar. Ses poésies religieuses furent éditées par son élève Rimai, mais ses chansons d’amour, qui font entendre des accents que la lyre hongroise no retrouvera que vers la fin du xviii» siècle, ne furent découvertes qu en 187-1, dans un manuscrit de Radvany. Le rythme en est gracieux et léger ; des strophes artistiques, avec des vers de six à huit syllabes, le vrai rythme national, appelé «la strophe de Balassi », remplacent l’alexandrin. Ses Œwres lurent éditées par Aron Szilady dans la collection dos Anciens poètes hongrois. BALASSOR n. m. Etoffe fabriquée avec des fibres d’écorce do certains arbres ec originaire des Indes orientales, ii On écrit aussi balaçor.

BALAST (Insf) n. m. Techn. ’V. ballast. BALASTRI {lass) n. m. Nom donné, en Orient, aux draps (le Venise.

BALATA n. m. Nom donné, dans la Guyane, au mimusops hatata, arbro dont le bois est utilisé pour la charpente. Il fournit une gutta-percha.

Balaton (lac) [en allera. Platten See] , lac de l’Austro-ilongrie, dans les comitats de Somogi, Veszprem et Zala, entouré de vastes marais ; ce lac Tcçoit de nombreux ruisseaux et communique avec le Danube par le Sic, sons-ainui’iil du Kapos, et i)ar le Sarviz. Des services do navigation relient les rives opposées du lac. BalATON-FURED, bourg de l’Austro-Hongrie (comitat do Zalai, sur le lac Ualulun ; 1.8UU hab. Sources minérales, bains très fréquentés.

BALATONITE (de Balaton, lac de Hongrie) n. m. Genre d’ammonites tracliyostracées, division des tirolitines.

— Encvcl. Le genre balalonite, fondé par Mojsisovics, dérive, pour ce savant, d’ammonites tirolites. Il distingue trois groupes de balatonites : le premier est celui des iinnmati ;e second, celui desariétiformes ; le troisième, celui des nculi. Les balatonites se trouvent dans le trias alpin. BALATRO (du lat. balatro, vaurien) n. m. Genre de rolateurs, famille des atroques, renfermant des formes aveugles, dépourvues d’organes rotatoires, vivant en parasites sur diverses annélides. Citons le balatro calinis (côtes de France), sur les oligochètes.

Balaun ou Balazun, troubadour provençal du xiii- siècle. Sainte-Palaye a recueilli un de ses poèmes, où il peint son amour pour’la dame de Joviac. Il fut accueilli à la cour de Raymond V, comte de Toulouse. BALAUSTE (lost’— du gr. balaustion) n. f. Nom donné autrefois, dans le commerce, à la fleur du grenadier sauvage.

— Bot. Se dit de tous les fruits multiloculaires, présentant les mêmes caractères que celui du grenadier. BALAUSTIER (M.s, !-(i-( ? — rad. balauste) n. m. Variété sauvace de grenadier ; nom que l’on donne aussi au grena- <iier à’fleurs doubles : Les anciens se servaient du fruit du DLAUSTiER pour In teinture des draps. (Loisel.) BALAVRI n. m. Variété do raisin.

Balawat , nom d’un village de la Turquie d’Asie situé ,, ,.,,M , 1,1.. ! I au N. de Nimroud et à 28 kilom. ,, 1 |. : i, M 1 hrs Arabes ayant découvert, en 1877, I,., lin ’ I I ii|ues de bronze sur lesquels on voyait , [I rrlii : 1 - i : ’i i^svricns analogues à ceux qui décoraient les palais de Ninive, Hormuzd Rassam, vice-consul il’Angleterre, fut chargé par son gouvernement d’aller explorer le tumulus dans lequel la trouvaille avait été faite ; il y mit au jour les ruines de plusieurs palais assyriens construits par Salmanasar, le troisième du nom, fils d’Assur-Nasir-Habal (900 av. J.-C). La plus grande partie des plaques décoratives exhumées est déposée au musée Britannique ; quelques-unes d’entre elles sont parvenues en France.

— BiBLinGR. : H. Rassam, Kicarations and discotiertes dans les Transact. ofS. II. A. ; Pinches, the Brome Cales from fln/nimr (Londres, 1880).

BALAYAGE {lè-iaf) n. m. Action do balayer, de pousser didiors les ordures avec un balai : le balayaok des rues, d’une c/iambre.

— Fig. E.xtermination, action do faire disparaître : A la Chine, de temps imnuhiiorial, c’est la famine qui est chargée du BALAYAGE rfc.îpaHiTcs. (Proudh.)

— Esoycl. Dr. Dans beaucoup de communes, le balayage des voies publiques comprises à l’intérieur des agglomérations d’habitants est à la charge des propriétaires des fonds riverains : 1° soit en vertu d’anciens usages locaux ; 2" soit en vertu d’arrêtés du maire prescrivant aux riverains le nettoiement de la voie publique, chacun au devant de sa propriété, jusqu’à moitié do la largeur. Aux maires, en ctlet, appartient, en vertu de leurs pouvoirs de police municipale, et aux termes mêmes de l’article 97, § I", do la loi du 5 avril 18S1, le droit de réglementer le balayage de la voie publique. Les usages locaux ou les arrêtés municipaux prescrivant le balayage ont pour sanction l’amende de 1 à 5 francs prononcée par l’article 471, § 3, du C. pén. contre » ceux qui auront négligé de nettoyer les rues ou passages, dans les communes où ce soin est laissé à la charge des habitants » .

Dans d’autres communes, le balaye est érigé en service municipal. A cette occasion, -certaines villes, notamment Paris, avaient adopté le sj/stème de l’abonnement : un concessionnaire se chargeait d’exécuter le balayage et se rémunérait au moyen du prix de l’abonnement payé par les particuliers. Mais, en l’absence d’un texte, l’abonnement ne pouvait être que facultatif ; de là, des complications et des difficultés. Aussi la loi du 26 mars 1873 établit-elle, pour la ville de Paris, une taxede balayage, c’est-à-dire la conversion en une redevance pécuniaire obligatoire de la charge de balayage incombant aux propriétaires riverains de ta voie publique. Une loi du3i juillet 1880 autorisa de même la perception d’une taxe de balayage à Alger et à Oran. Finalement, la loi du 5 avril 18S4 a, par son article 133, § 13, conféré au gouvernement le pouvoir d’étendre le bénéfice des dispositions de la loi du 26 mars 1873, par décrets rendus dans la forme des règlements d’administration publique, aux communes de France ou d’Algérie qui en feraient la demande. Lorsqu’une municipalité Veut solliciter l’autorisation d’établir une taxe de balayage, elle doit, avant tout, faire procéder à une enquête dans les formes fixées par l’ordonnance du 23 août 1835. Balayan, ville maritime de l’Océanie espagnole (Philippines, lie Luçon), au fond du golfe de Balayan : hab.

. Action de balayer, ii On

BALAYEMENT (/é-w-mfin) n.

dit plutôt BALAYAGE.

BALAYER {lê-ié. — Je balaye, tu balayes, il balaye, nous balayons, vous balayez, iU balayent. Je balayais, nous balayions. Je balayerai, nous balayerons. Je balayerais, nous balayerions. Balaye, balayons, balaye :. Que je balaye, que nous balayions. Que Je balayasse, que nous balayassions. Balayant. Balayé, ée. — Ce verbe prend un y et un i de suite aux deux prem. pers. pi. do l’imp. de l’ind. et du prés, du subj. On peut encore conjuguer le verbe balayer en changeant y en i devant un e muet : Je balaie, Je balaierai, etc. Seuls, les poètes peuvent, par licence poétique, écrire bala’irai, balairais) v. a. Enlever, pousser avec le balai : Balayer des ordures. Balay’er la boue, il Nettoyer avec le balai : Balayer une chambre.

— Par anal. Pousser, chasser, disperser : I^e vent BALAYE la neige nouvellement tombée, il Balayer la rue avec sa robe. Entraîner la poussière, etc., avec la traîne trop longue d’une robe, il Balayer les antichambres, Avoir l’habitude de solliciter. Se dit des courtisans, des intrigants.

— Traverser violemment eu renversant tous les obstacles : L’artillerie qui balayait la plaine, n Se dit des personnes ; Balayer les emiemis, les insurgés.

— Fis. :

686

— Par. ext. Débarrasser, purger : Le sàné balaye Ccstoniac, la rhubarbe nettoie le duodc/niin, et te sel d’Epmm ramone les intestins. (V. Hugo.)

— Argot de théâtre. Balayer les planches, Jouer un bout de rôle dans un lever de rideau.

Se balayer, v. pr. Etre balayé : Les rues de Paris se BALAYENT avec des brosses mécaniques. BALAYETTE {lè-ièt’ — dimin. do balai) u. f. Petit balai ([ui sert à nettoyer les ta-

bles, le devant du l’eu, lo

dessus des fourneaux, elc.

BALAYEUR [lê-ieiir),

EUSE n. Personne

qui balaye : Une troupe

de BALAYEURS et de ba-

layeuses.

— Par dénigr. Personne

de peu de valeur, dans une

profession quelcon(|UO :

iesBALAYEURS/iV^é :

Balay.

Fig. Ce qui détruit, ce qui fait disparaître : Le temps est un qrand balayeur.

— aàj. Qui balaye : La hise balayeuse de l’automne, ii Poils balayeurs. Bot. Poils qui garnissent le style des composées, et dont l’usage est, dit-on, de faire sortir le pollen en irritant les anthères.

BALAYEUR n. m. Agaric, appelé aussi « glaireux gripa 5 été assez complètement décrit pour déterminer le genre.

pui-

Balay

écanique.

sât

riu’

BALAYEUSE (/(’- ?>(/ ;’— ra«l. balayer) n.f. Mod. Volant do ilcntolle, oie, cousu au bas d’une jupe, d’une robe. ^- Techn. Dans les ateliers d’impression sur étoffes en coton, on donne le nom do balayeuses à un tissu impriniô noir et blanc, en rayures. A laide li’un plissage spécial, la couleur blan-

che n’est pas

visible ; elle no

s’aperçoit que

lorsqu’on déve-

loppe le tissu.

U Machine

pour le ba-

layage des

chaussées ma-

cadamisées.

— Encycl.I1

existe un grand nombre de balayeuses mécaniaues. Ccllo dont on se sert le plus, aujourd’hui, est la balayeuse de Taillefer. Cette balayeuse, traînée par un cheval, se compose d’une charrette à deux roues. L’appareil balayeur, Jixé à l’arrière, consiste en un rouleau garni de brins dn piazzava et monté obliquement, de sorte que les balayures sont amassées et abandonnées toutes du même côté. L’extrémité du rouleau qui reçoit le mouvement, à l’aitli’ d’un pignon engrenant avec une grande roue dentée caK sur l^ssieude la voiture, le transmet à son tour, par uw chaîne de Galle, à un second pignon monté sur l’arbre du balai. Une tringle, placée sous la main du conducteur sur son siège, permet de déclencher et d’abaisser vers lachati--sée le balai ; la même manette sert à relever le toui. Comme le poids du balai cylindrique pourrait briser les brins contre le sol, des contrepoids remédient à ci :i inconvénient.

BALAYURE {lè-iiir’) n. f. Ordures

avec le balai : Les balayures de rue ne doivent être pmployées comme engrais qu’après avoir été longtemps exposi-r.s à l’air. (Raspail.)

— Par anal. Balayures de la mer. Débris variés que la mer repousse sur le rivage.

— Fig. Rebut : â7ne pécheresse, qxt’as-(u mérité, sinon d’être la balayure du monde ? (F en.)

— Prov. : Il y a des balayures â chaque porte, Chaqun famille a ses ennuis, ses misères.

— Encvcl. Dans beaucoup de fermes, les balayures sont jetées au hasard auprès des habitations, dans les cour.-s, le long des murs, qu’elles salissent. Cette négligence, autrefois à peu près générale et encore très commune de nos jours, est pernicieuse. Les débris, qui, recueillis avec soin et rassemblés en monceau dans un endroii écarté, auraient pu faire en peu do temps un excellent fumier, riche en carbone et en matières azotées, se changent en véritables foyers d’infection, vicient l’air, et ni» sont pas moins nuisibles à la santé de l’homme qu’à ccllo des animaux.

BalazÉ, comm. d’Ille-etVilaine, arrond. et à 7 kilom. de Vitré, sur la Pérouse, sous-affluent de la Vilaine ; I.T-M hab.

BALAZÉE n. f. Comm. V. BALASÉE.

Balazsfalva (en allem. Blasendorf), district de l Au-^ir-i-IlHiiL’rio (Transylvanie, comitat d Also-Feher) ;

(,)( !(( liai’. Ch.-l. Balazsfalva -Varos, au confluent des

deux Kukiilio, affluents du Maros : 1.200 hah. Siège de l’évêché grec -uni de Transylvanie ; lycée, sémmaire épiscopal.

BaLBAN (Gleias-Eddin-Balban-Schah), roi de Delhi, de 1265 à 128G. Il comprima de nombreuses révoltes, étendit les frontières de ses Etats, et devint lo prince le plus puissant de l’Inde. La cour de Delhi éclipsait alors par sa splendeur toutes les monarchies de l’Orient. BaLBASTRE (Claude), organiste français, né à Dijon en 172t>, mort à Paris en 1709, fut accueilli à Paris par Rameau, son compatriote, qui lui donna des leçons. Reçu organiste de Saint-Roch en 1756, il composa pour cette église des noëls en variations qu’il exécutait chaque année à la messe de minuit, lorsque, en 1762, l’archevêque de«  Paris le lui défendit, parce qu’ils attiraient trop de monde, et changeaient la cérémonie en spectacle. Devenu organiste de la cathédrale de Paris, puis organiste de Monsieur, frère du roi, Balbastre conserva ces emplois jusqu’à la Révolution. Très habile comme virtuose sur lo jeu de l’orgue, cet artiste n’a montré que des qualités médiocres comme compositeur.

Balbe (Prosper, comte de), homme d’Etat et littérateur italien, né à Cliieri ou Quiers(Piémont) en 1762, mort en 1837. Ambassadeur des Etats sardes auprès de la République française, de 1796 à 1798, il fut chargé par le gouvernement provisoire d’organiser les finances du Pié'