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ACCUMULATIOiN

ACEPHALOPODIE

stroDg, l’accumulateur hydraulique se compose généralement d’un cylindre fixe dans lequel se déplace verticalement un piston plongeur surchargé et guidé. Parfois, le cylindre est mobile, et c’est le piston qui est fixe. C’est’un appareil qui, empruntant la force motrice de l’eau, la transforme en travail mécanique. Son alimentation se fait à l’aide d’une pompe actionnée par une machine à vapeur ; elle s’arrête quand l’accumulateur est plein, et marché quand l’outil travaille sous la pression constante do l’accumulateur. Grâce auï accumulateurs, l’emploi des grues hydrauliques s’est généralisé dans les ports. Un entretien peu coliteux et un maniement facile les ont fait préférer aux engins à vapeur. On voit dans les docks de Londres, de Marseille et d’Anvers, des grues de 1 à 120 tonnes mises en mouvement par des accumulateurs. On emploie également les accumulateurs dans les usines, où ils actionnent de nombreuses machines-outils. Ils servent aussi à faire manœuvrer dans les bassins des ports les portes d’écluses ; sur les navires de guerre, ils sont utilisés à la manœuvre des grosses pièces d’artillerie et do leurs tourelles. ACCUMULATION (si) n. f. Action d’accumuler, au prop. et au fig. ; résultat de cette action : Accumulation de vivres, de mots, de preuves. Une certaine accumulation de vices rend une révolution nécessaire. (J. do Maistre.)

— Dr. Accumulation de droit, Production de titres probants, alors que le droit est déjà sul’flsamment prouvé.

— Physiq. Condensation, plus grande intensité d’une chose sur un point ou dans un lieu donné : Accumulation d’électricité, de chaleur, de vapeur, etc.

— Rhét. Figure qui consiste à rassembler dans une môme phrase, et dans le même mouvement, un grand nombre do détails qui développent l’idée principale. Français, ADfflais, Lorrains, que la fureur rassemble. Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble. VOLIMRE.

ACCUMULER (lat. accumulare, même sens) v. a. Amasser, rassembler : Accumuler de Vor, des preuves. Le Jiliin se perd dans les sab/es qu’il a lui-même accumulés. (Buff.)

— En T. de mécan., Accumuler de la force. C’est l’emmagasiner dans des appareils spéciaux dits accumulateurs, alin de pouvoir en faire usage à un moment donné. S’accumuler, v. pr. S’entasser, s’amonceler, au prop. et au tig. : Toutes sortes de livres s’accumulent chez le biUiomane. Les années s’accumulent derrière nous.

— Syn. Accumuler, amasser, amonceler, entasser. On amasse des choses de même nature, dans une mesure raisonnable. On entasse des choses en les superposant, en les pressant, en les foulant, avec ordre ou en désordre. On accumule une grande quantité d’objets dont on accroît sans cesse le nombre dans l’intention de les conserver. On amoncelle tout ce qu’on jette péle-méle.

— Anton. Désagréger, disperser, disséminer, éparpiller, parsemer. — Dépenser, dilapider, dissiper, gaspiller, prodiguer, répandre, semer.

ACCURSE (François), jurisconsulte, né à Florence en 1182, mort en 1260. Son enseignement fit époque dans I histoire do la jurisprudence ; il fut le plus remarquable des glossateurs et l’un des rénovateurs du droit romain Les écrivains des xu" et xiii» siècles l’avaient surnommé l’Idole des jurisconsultes. Sa Grande Gloseata.it lont»temps auionté et a préparé les réformes de Bartole. — Son fils François (1225-1293) fut aussi un émiaent jurisconsulte. Liante lui donne uno place dans l’Enfer. AccURSE (Marie-Ange), érudit italien, né à Aquila en 1490, mort vers 1550. Inlatigable collectionneur de manuscrits anciens, auquel Charles-Quint confia diverses missions littéraires en Allemaene, il mit au jour : le Poli/histor de Jules Solin et les A/etamorphoses d’Ovide (1524) ■ il a donné des éditions d’Ammien Maroellin (1553) et de Ckssiodore. ’

ACCUSABLE adj. Que l’on peut accuser : Quiconque a menti une fois est toujours accusable de mensonge. ACCUSATEUR, TRICE n. Personne ou chose qui accuse au prop. et au tig. : Dans la : Journée des Dupes », Jiichelieu confondit ses accusateurs. Aos fautes sont nos Accu-

— Accusateur public, T<om donné, riaada.atla.’Révohaioa au magistrat chargé du ministère public près d’un tribunal criminel. D’après le Codede 1795, ce magistrat était nommé par 1 assemblée électorale. Le plus célèbre de cos accusateurs fut Fouquier-Tinville.

— Adjectiv.T Indice accusateur. Arme accusatrice.

— Encycl. Antiq. En Grèce et à Rome, où il n’y avait pas de ministère public, les particuliers avaient l’initiative (le [accusation. Ils étaient récompensés en cas de succès (a Athènes, une partie de l’amende infligée au condamné revient au dénonciateur ; à Rome, en cas de condamnation pour indignité, l’accusateur prend la place de l’accusé c ;l le droit de cité est offert, au temps des Gracques, â tout étranger et péregrin, qui accusera et fera condamner un concussionnaire) ; mais ils étaient sévèrement punis dune amende, de l’emprisonnement, do ïatimie ou de 1 in/^aîiiie suivant les cas, quand ils calomniaient des innocents laissaient tomber leur accusation, ou succombaient dans leur attaque.

— Syn. Accusateur, délateur, dénonciateur. L’accusateur s adresse ouvertement à la justice, et donne la preuve de ce qu’il avance. Le dénonciateur s’adresse spontanément à une autorité quelconque, et met seulement sur la trace du coupable. Le rf(’(atei ;- dénonce en secret, presque toujours laussemcnt, par haino, par intérêt. ACCUSA.TIF (du lat. accusativus, qui sert à accuser ; n. m Dans les langues à déclinaisons (latin, grec, etc.), Cas désignant 1 objet sur lequel se porte l’action. 11 marque par cela même, lo complément direct, et suit ordinairem’ le verbe actif : Amo Gallium. (J’aime la France.) ii L’accusatif désigne aussi lo but vers lequel se dirige le suiet ■ Eo Romani. (Je vais à Romo.) 11 peut encore étro ré"i par une préposition : Ecce lupum. (Voilà, le loup.) " ACCUSATIF, IVE adj. Qui concerne l’accusatif : Le cas accusatif. Locution accusative. Forme accusative. ■ ACCUSATION (s,) n. f. Imputation, reproche d’une action blâmable : Accepter, Repousser une accusation

— Dr. Action de déférer à la justice la connaissance d un crime, pour en provoquer la répression : La procédure criminelle comprend trois périodes distinctes : l’inculpation, la prévention {ou /’accusation) et te jugement. Il Le ministère public lui-même : Quand l’.ccj&Tio :i parvient à établir la préméditation, elle écarte souvent le bénéfice des circonstances atténuantes.

— Mise en accusation. "V. instruction préparatoire.

— Acte d’accusation. L’un des actes qui précèdent l’ouverture des débats devant une cour d’assises. L’acte d’accusation est rédigé par le procureur général. Il expose : i» la nature de l’infraction sur laquelle est fondée l’accusation ; 2» le fait et les circonstances atténuantes ou aggravantes. 11 se termine par le résumé suivant : « En conséquence, N. . . est accusé d’avoir commis tel meurtre, tel vol ou tel autre crime, avec telle et telle circonstance. » L’arrêt de renvoi devant la cour d’assises, rendu par la chambre des mises en accusation, et l’acte d’accusation doivent être signifiés à l’accusé : il en est donné lecture à haute voix par le greffier, avant l’ouverture des débats, lo jour du jugement (C. instr. crim., art. 241 et 313). L’article 38 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse interdit la publication des actes d accusation avant leur lecture en audience publique, sous peine d une amende de 50 à 1 .000 francs.

— Théol. Synonyme de confession : Faisons en toute numilité l accusation de nos fautes.

ACCUSATOIRE adj. Qui motive uno accusation, qui s’v rapporte. "^

ACCUSÉ, ÉE n. Celui, celle à qui on impute une faute, un délit, un crime, ii Plus particuhèrom. Celui qui, accusé d un crime, est renvoyé devant une cour d’assises ■ On confronte TACcnsÉ avec les témoins.

— SvN. Accusé, prévenu, inculpé. Pendant l’instruction préparatoire, celui sur qui pèse le soupçon dune infraction à la loi pénale est désigné sous le nom d’inculpé S’il est renvoyé devant la cour d’assises, on lo qualifie d’accusé. S il est renvoyé devant les tribunaux de police correctionnelle ou de simple police, on le qualifie do prévenu

— n m. Accusé de réception. Lettre par laquelle celui a qui 1 on a fait un envoi déclare l’avoir reçu. ACCUSER (lat. accusni’c, même sens) v. a. Imputer reprocher à quelqu’un un défaut, une faute, uno action’ punissable ou simplement blâmable, n Blâmer, rejeter la faute sur : Nous accusons la Providence pour être dispensés de nous accuser nous-mêmes. (J. de Maistre.) n Avouer déclarer : Accuser ses péchés. Accuser son âne. a Indiquer, révéler, démontrer : L’intempérance des mots accuse souvent l absence des idées. (Théry.)

Caché sous des lambeaux, un resta de richesse hemble eiicor de son rang accuser la noblesse. Docis. -- B.-arts. Faire sentir, indiouer certaines parties ou certaines formes du corps cachées sous les draperies sous le costume : Accuser le nu par les plis des draperies.

— Oomm Accuser réception. Donner avis qu’on a reçu telle ou telle chose, telle ou telle lettre. ^

— Dr. Déférer la connaissance d’un crime à la iustico, ahn de laire punir celui qui l’a commis. ’ -Jeu. Accuser son point, Faire connaître son point selon les règles dujeu. (Se dit principalement aux jeux do puniet, de besigue, de manille, etc.) S’accuser, v. pr. Se reconnaître, s’avouer coupable • S f,ccvsKR franchement, c’est parfois le moyen de mériter son pardon, il Se confesser : Il faut s’accuser de ses péchés

— Anton. Blanchir, décharger, disculper, excuser innocenter, justifier, laver.

ACÉCHLORPLATINE (klor’~ de acétone, chlorure, et platine ) n. m. iSom donné à un corps jaune et cristaUin obtenu en soumettant à la distillation, jusqu’à consistance de sirop, la dissolution de bichloruro do platine dans l’acétone. (Inodore, peu soluble dans l’eau, l’alcool et l’éther.) ACÉDIAMINE (rad. acéfiqna ; préf. di, et aminé) n f Base organique dont on obtient le chlorhydrate en fai’ saut passer un courant de gaz chlorhydriquo sec dans I acétamide chauffée. (On connaît aussi le sulfate et le chloroplatinate et le dérivé diphénylé, mais non la base a état libre : les bases plus énergiques décomposent ses sels on acétate et ammoniaque.) Syn. étbenyl-diamine. ACÉDIE ou AÇEDIA {se - du gr. aUêdia, même sens) n. I. Apathie, aflaissement de la volonté. ACEILLY (D’). Biogr. V. Cailly.

ACEÏNT {sin — de l’anc. franc, aceindre, enceindre) n m Dr anc. Entour : Les aceints et précldlures d’un manoir’. II On écrit quelquefois à tort AcciN.

ACÉMÉTES ou AKIMITES n.m. ,.I. Nom donné à des communautés de moines qui se succédaient pour chanter 1 olfico divin nuit et jour, sans aucune interruption (Leur premier couvent fut fondé, vers la fin du iv siècle, sur les bords de 1 tuphrate, par saint Alexandre. Ils se répandirent dans 1 Orient, mais furent supprimés pour avoir adopté Ihérésie do Nestorius.) — Un acéméte ou akimite. ACÉNAPHTÈNE (rad. acftylène, et naphtaline) n m Carbure d hydrogène cristallisé, qui s’extrait des huiles lourdes du goudron de houille.

— Encycl. L’acénaphténe C"H’°, isomère du diphénvie a eto signalé en 1867 dans les huiles lourdes de la houille’ La synthèse en a été faite peu après par Bertholot. C’est ,Ain°P , ?’"'°,°^^" """"■ ™iplacés par l’éthylène (C H’) ; sa tormule de constitution est CIP

C’H-’ I

^CH’.

Lacenaphtèno est un corps cristallisé en longues aiguilles incolores, fondant â 93° et bouillant à -’îî» 5 II est insoluble dans l’eau, plus soluble à chaud qu’à froid dans 1 alcool, soluble dans l’éther.

— Syn. Acénaphtène, naphtacétène, naphtyléthylène. ACÉNAPHTYLÈNE (rad. acénapht’-ne) n. m. Carbure d hydrogène solide résultant de la déshydrogénaiiou de 1 acenaphtene [lar l’oxyde do plomb. ■’ °

— Encycl L acénaphti/lène C’"H’ cristallise dans l’alcool sous forme de tables jaunâtres fondant vers 90° en un liquide qui bout vers 270° ; il a pour formule de constitution CH

C"H Il

^ CIL

ACÈNE (du gr akaina, aiguillon) n. f. Nom donné à un genre de lépidoptères nocturnes, tribu des phalénites d„l ^L’" ^’■ ; *’ ?s’"' de longueur, qui valait un peu plus do 3 mètres et qu’on appelait aussi décnnode.

— Bot. Même sens que acxna. V. ce mot.

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ACENSE, ACENSE, ACENSEMENT, ACENSER, ACEN-SEUR. V. ces mots par doux c : accense, etc. ACENTRE {santr’ — du gr. akenlros, dépourvu d'ai>'ui|. loni n. m. Genre de coléoptères pcntamères, famille’^, Ir. curculionides, comptant une seule espèce qui habile i( midi de la France.

ACENTROPHORE {san — de acentre, et du sr.phoros, <nii portein.m. Genre de poissons ganoïdes fossiles (perniicn ACENTHOPTÈRE (san — de acentre, et du gr. ptén n aile) n. m. Genre do coléoptères pentamères, famille .1-. chrysoniélidcs, qui se trouve au Brésil. ACÉPHALE {se — du gr. aképhalos. dépourvu de t." adj. Qui est sans tête : Un monstre acéphale. 11 Fig dit des personnes qui n’ont que peu ou point d’intclligcn

— Qui n’a point de chef, de guide : Concile acéphm i Secte acéphale. — Se disait, chez les Grecs, d’un discom , dune harangue, commencés sans exorde : Le début dn Helléniques est acéphale.

,7 Pi’osod. anc. Vers acéphale. Vers auquel manque iinr syllabe initiale, ou dont la première syllabeest brève, au 11. Ml d être longue. (Il y en a un certain nombre dans Honic-ir

— n. m. Térat. Monstre privé de tête, n Fig. Homiiii’ sans intelligence : C’est un aceph.ale.

— n- m. pl. Ethnol. Nom donné par les anciens à peuplades de Scythic, sans doute parce qu’elles étai’ sans chefs.

— Hist. ecclés. Nom donné aux monophysites égyptien.^ qui préférèrent ,s© séparer de leur chef ecclésiasthiuo’ plutôt que d accepter uno formule de conciliation éditico eu 482 par l’empereur Zenon.

— Zool. Nom donné par Cuvier à la quatrième classn des mollusques et comprenant les brachiopodes et les lamellibranches. (Ce terme est devenu synonyme . !.■ lamellibranches [Blainville, 18161 ou de pélécypodès [GMluss, 1821].) — Un acéphale. (Pour les détails anatomiques concernant les acéphales, v. lamellibranches.)

— Encycl. Térat. On donne le nom d’acéphales (ou ar phaliens ) aux fœtus privés de tête. S’il ne manque aucun autre organe, ils sont dits acéphales simples, par oni», sition aux acéphales complexes. On distingue parmi !rs derniers : les /if>aci ;,iAafc5 ou acéphalobraches, sans K 10 m bras ; les nnjlacéphales ou acéphalomoles, sans tête m membres ; les acéphalochires, sans tête ni mains ; les ar, phalopodes, sans tête ni pieds, etc. Quant à ceux où 1 .11 trouve encore les os de la base du crâne, quelques nerfs un tous les nerfs des cinq sens, les parties intérieures du c, 1 veau et même la face entière, après avoir longtemps poiio le nom d acéphales incomplets, ils ont reçu des physiolo"i-. tes modernes celui à’anencéphales, c’est-à-dire sans eii. ,■ phale. Dans l’acéphalie simple, on rencontre près,, , toujours quekjues rudiments de la tète. Les membres tl raciques, ou 1 un d’eux, existent dans un tiers environ , cas de monstruosités acéphaliques. Ils sont généralenu rudimentaires. Les membres abdominaux, dont un exisi,. très constamment, sont, on général, inégaux, contournes disproportionnés et terminés par des pieds bots. L.s organes génitaux existent toujours ; mais ils sont si détor niés qu’il est difficile de discerner le sexe. L’anus est lo plus souvent perforé, quoi qu’en aient dit Elben et d’autres auteurs. Les acéphales manquent de véritable diaphragme et, lorsqu’il existe, ce n’est qu’une»cloison membran’eus.. ou celluleuse. Le cœur manque dans la plupart des cas [acéphalocardie) ; il en est de même du foie, de la rate ei des poumons. Le tube digestif existe, mais incomnlet ci offrant, même dans les parties qui existent, des ’traces évidentes d’atrophie. Les organes urinaires sont ass,-, constants chez les acéphaliens. Les reins, et surtout lin deux, no manquent presque jamais ; souvent même leui volume est plus considérable qu’à l’état normal. Le squelette est toujours très incomplet. La moelle épinièro se trouve quelquefois réduite à un segment très court do structure anormale. Le système musculaire est toujours très imparfait. — Les acéphales naissent lo plus souvent de femmes qui ont été déjà mères ; presque toujours ils sont doubles, quelquefois même ils sont trijumeaux. Los acéphales ne sont pas viables.

ACÉPHALE, ÉE adj. Syn. de acéphale.

ACÉPHALIE n. f. Absence totale de tête. ACÉPHALIEN, ENNE (in, en’- même étymol. qu’à acdp /ia/e m. et adj. Qui est sans tête.

— n. m. pl. Famille de monstres sans têto.V. acéphale. ACÉPHALIQUE adj. Syn. de acéphale.

ACÉPHALOBRACHE (de acéphale, et du gr. brachion, bras) II. et adj. Qui n’a ni tête, ni bras. ACÉPHALOBRACHIE {kî - rad. acéphalobrache) a. f. Mouslruosité acéphaliquo, avec absence des bras. ACÉPHALOCARDE (de acéphale, et du gr. kardia, cœur) n. et adj. Se dit d un fœtus qui n’a ni tête ni cœur. (Les poumons manquent également.)

ACÉPHALOCARDIE (rad. acéphalocarde) n. f. Monstruosité caractérisée par l’absence de tête et de cœur. ACÉPBALOCHIRE lldr’— de acéphale, et du gr. kheir, mam ! n. et a,lj. So dit d’un fœtus sans tête ni mains. ACÉPHALOCHIRIE (/,/) n. f. Monstruosité acéphaliquo, avec absence des mains.

ACÉPHALOCYSTE (de acéphale, et du gr. kuslis, vessie) n.m. Nom donné par Laënnec aux hydatides (v. ce mot) de I homme. [On croyait â cette époque que nos hydatides no pouvaient produire d’échmocoques ; elles auraient été stériles. Ce mot désigne aujourd’hui celles de nos hydatides qui ne donnent naissance qu’à dos vésicules sans échinocoques.]

ACÉPHALOCYSTIQUE adj. Qui renferme des acéphalocystes, qui est occasionné par les acéphalocystes, qui a rapport à eux : Tumeur acéphalocystique. ACÉPHALOGASTRE (do acéphale, ot du gr. gasiér. Iras, ventre) n. et adj. Se dit d’un fœtus privé de la tête et de la partie supérieure du ventre.

ACÉPHALOGASTRIE n. f. Monstruosité caractérisée par ACÉPHALOPODE (do acéphale, et du gr. pous, podos, pied) n. ot adj. Se dit d’un fœtus sans tête et sans pieds. ACEPHALOPODIE n. f. Monstruosité caractérisée par 1 absence do tête et de pieds.