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Autorité (t/). journal quotidien français. Son prominr nuRK^m ù. :< rontnm-s ininit lo zr. fôvrior mm. L’Autorité devint tout de siiito l’oif^ano d’avant-gardo do la politique d’union roiisorvairne. sous la direction do Paul do Cassagnac, ijui retrouvait, groupés autour do lui, ses anciens collaborateur» du Paijs.

Au lendemain do Icloction du 27 janvier m9,VAuforiti.K qui menait une campagne très vivo on faveur du programme révisionniste du général Boulanger, so transforma on journal populaire à. Ti centimes. h’Autoritii fut l’or^ano le plus militant du xiélùbro comité dos Dou/o, dont faisait d’ailleurs partie Pau ! dn Cassa^rnac

Autos sarr.iiii’-iil.ili’s i . mi Dm mes du Satnt-Saci-cmnif), r. |. :. ■ .1 1 n ii •" r- jm.s >[u avaient lieu autrel’nis m 1 ^ I . (.■ In.u. Ces ropré-

sentatitms !■ ’in 1 u ;i[(- î iji ’■. itu’li, après les cérémonies reliyi.-usos de la jouniéc, et tous les comédiens do Madrid, cessant leurs représentations profanes, prêtaient leur concours à coUos dos Autos, qui se jouaient tout lo mois. Les tliéâtros étaient drossés dans les rues et changeaient plusieurs fois de place ; on débutait devant le roi, assis sous un dais, et entouré do toute sa cour ; puis, les jours suivants, lo théâ.tro était transporté devant la maison du président do chaque conseil : conseil des Indes, conseil dos croisades, consolide la foi, etc.

Les Autos sacramcntales se composaient do trois parties : un prologue, un int<’rmèdo, et Vaulo lui-même. Los intermèdes étaient remplis pu nw i> 1 aiqieléj’t'u de la taras o »e, pendant leuuol nu 1,. m m i tnDuvomont des géants do carton appelés j/cf’ ' m, . i^jt que ces monstres offraient des symliMir . , 1 lirin^iiin vaincu. Chaque représentation s<’ li riiiii I 1 iriies <iaiisos animées.

Les sujets <r ,1 Munt généralement tirés de la

Bible. Ces <ii.i ; ii-riventdu môme sentiment

que les my.ï/’ / . , ,/, /,- /’r. :nui on Franco, ot que les niiracle plajjs dos Aiii^lais. Mais ils fleuriront longtemps on Espagne, à côté du drame profane. L’inquisition fut pour beaucoup dans la prosi)êritô et la durée des Autos sacramentales. Car, pour éviter les foudres dos docteurs dominicains, le drame arbora volontiers le drapeau do la religion.

Lope de Vega (dont l’auto le plus connu est le Pont du JWonae), Jean do La Encina, Gil Vicente, Valdivielso, s’exercèrent, après Cervantes, dans la composition du drame pieux. Calderon était destiné à élever ce genre à la plus uaute poésie. C’est avec cet auteur fécond, de 1615 à 1650, nue les autos se multiplièrent en Espagne et qu’ils prirent 1 importance d’un service public. Pendant trente ans consécutifs, Calderon fut lo fournisseur privilégié des cathédrales de SévIUe, do Tolède, do Grenade, et ne produisit Sis moins de 72 pièces. Les plus remarquables sont : le ivin Oi’phée {el Divino Orfeo), Isaac, la Vione du Seigneur, les Epis de Hutfi, la Première Fleur du Carmel (MadritT, nnj.Lcs principaux personnages sont : la Mort, le Péché, le Maiiomotisme, le Judaïsme, la Justice, la Piété, la Charité ; le démon, en outre, y joue presque toujours un rôle important.

La représentation des autos dura, en Espagne, jusqu’en 1765. Lo roi Charles III, secondé par le comte de Teba, archevêque de Tolède, en poursuivit et en obtint la suppression. Mais les autos avaient passé la mer, et ils trouvèrent un regain de faveur au Mexique et au Pérou.

AUTOSITAIRE ( rad. autosite) adj. Nom donné par L Geolfroy-Saint-Hilaire aux monstres doubles composés do deux individus offrant le même degré de développement, contribuant l’un et l’autre à la vie commune, et dont chacun est analogue à un autosite.

AtJTOSITE(gr.a«^o«. lui-même, et siVos, nourriture) n.m. Nom donné par I. Geoffroy-Saint-Hilaire aux monstres unitaires capables de vivre et de se nourrir par le jeu do leurs propres organes.

AUTO STÉTHOSCOPE {sté-toss — du gr. autos, soi-même ; stélhos. poitrine, et sicopein, examiner) n. m. Stéthoscope à l’aide du4uel on peut pratiquer l’auscultation sur soi-même.

AUTOSUGGESTION {su-gjè-sti) n. f. Physiol. V, sdgges-

TION.

AUTOTÉUE (du gr. autos, soi-même, et télos, fin) n. f. Qualité do l’être qui peut déterminer lui-même la lin de ses actions.

AUTOTHÉTIQUE (du gr. autos, soi-même, et tithêmi, je place) n. f. Dans le système de Kant, Science des apparences du monde sensible, ou, en langue vulgaire, Savoir humain.

— adj. Se dit des connaissances que l’esprit élabore sur les données de l’expérience : Conîiaissances AtJXOTHÉTiQCEs.

AUTOTOMIE (du gr. autos, soi-même, et tome, action de couper) n. f. Mutilation spontanée que pratiquent certains animaux qui, pour échapper à un danger, abandonnent une partie d’eux-mêmes.

— Encycl. "L’autotomie a été constatée chez presque tous les groupes d’animaux, aussi bien chez les invertébrés que chez certains vertébrés.

Chez les crustacés surtout, il est facile d’observer ces

Shénoménes. Si l’on coupe le bout de l’une des pattes ’un crabe bien vivant, celui-ci la détache, et si l’on coupe successivement l’e.xtrémité de chacune des autres pattes, lo crabe les détachera aussitôt. Il en est ainsi, non seulement si l’on coupe le bout des pattes, mais aussi quand on les électriso ou les chauffe, quand on les écrase ou les brise.

Ce n’est pas tant un acte volontaire qu’un réflexe protecteur dépendant de la masse nerveuse ventrale. Il y a avantage pour le crabe k se débarrasser do ce tronçon do patte, car du moignon, résultant de l’autotomie, il ne s’écoule que pou de sang, tandis que de la section faite par l’opérateur s’échappe du sang en abondance.

On constate l’autotomie chez les insectes (sauterelles, phasmos. lépidoptères, diptères), chez des araignées et cliez des reptiles tels que l’orvet, qui brise sa queue facilement.

Les crabes, après une ou plusieurs mues, recouvreront leur membre amputé, et la queue de l’orvet repoussera. La régénérescenro -(os y-Aun--. a lieu aussi chez les pbasmes,

s’ils no sont p ;t :i ’ ils ont par conséquent à subir

des mues. V. ki ,i > 1 > : ,rr.

Certains niMlirj.,|ii. . .,■ !.■ barrassent de leur pied [hélix,

soien. dons), les lomaiiiU-s. les ophiures, les étoiles do

mer cassent leurs bras s’ils sont inquiétés ; les holothuries

j vomissent leur intestin lorsqu’on les prend. On a entiu

I ( observé l’autotomie chez des vers.

— BiuLior.n, ; L. Frédéricq, Arch. de biologie de Van /l(imh>-rkr rt Van Hmeden fl882) ; do Varigny, licvue acicnti /upir (sept. iHHij] ; Giard, Jtevue scientifi(jue{ma,i 1887), utc.

AUTOTYPIE (du gr. (i«/o*, soi-mômo, et /uno«, caractère) n. f. Aiic. déntfiiiiiiation do la phototypograpnio. V. co mot.

AUTOUR (rad. au, et tour) prép. Sert à marquer la situation do ce ({ui environne (juolqu un ou quelque chose, ou le mouvement de ce qui on fait lo tour : Les planètes tournent toutes dans le même sens AOToun du soteit. (Buff.)

— Fam. Environ, à pou près : Avoir aotoob de trente ans. Hecevoir adtodr de vingt mille francs. (Co sens a vieilli.)

— Tourner autour de quelque cliose, Y tondre, ou feindre d’y tendre, sans pouvoir ou sans vouloir l’alteindro : Toun-

NKR AUTODR DK ta difficulté,

— Adverbial. : Le palais était fermé ; wroxiK veillait une

garde nombreuse.

— Loc. ADV. : Tout autour, Partout autour, do tous côtés ; L’éclipsé de soleil est annulaire lorsque le soleil, masqué par la lune, la déborde todt AOToua, sous la forme d’uii cercle lumineux. (Arago.) 11 Ici autour, I)ans les environs, dans lo voisinage : iï demeure ici adtouh.

— Loc. PROv. : Tourner autour du pot, User de détours, au lieu d’aller au fait. 11 II ne faut pas confondre u autour • avec " alentour " . Se dit plaisamment pour faire entendre à quelfju’un qu’il se trompe, qu’il assimile doux choses très différentes.

— Syn. Autour, à l’entour. Co qui est ou va autour, va contre ou tout près ; ce qui est ou va à l’entour, se trouve dans les environs : Les convives sont actocr de la table, et les serviteurs tournent k l’kntour. V. alkntocr.

AUTOUR

lat. astur ; ainsi nommé do VAsturie, pro- , m. Genre d’oiseaux rapacos, famille

pitri-

«■s ou falconid« 

iii’îs, renfermant des formes A bec très crochu, à queue ar-

rondie, et dont les nombreu-

ses espèces, de taille

moyenne, sont répandues

dans toutes les régions du

globe. L’autour ordinaire

{ustur palumbarius) habite

l’Europe et l’Asie occiden-

tale. — On entend sous lo

nom commun do « autours »

les rapaces de la sous-famillo

des accipitrinés, renfermant,

outre les autours propre-

ment dits, les éperviers et

sous-genres voisins.

— Fauconn. Bel autour. Autour

Celui qui est court, bien pro’

portionné. 11 Autour niais, Autour pris dans le nid. n Jiutour branchier. Celui que l’on a pris jeune encore sur les arbres. Il .4Hfo»r/^a5sa( ?er, Celui qui, déjà tout formé, est pris au filet. AUTOURSERIE {se — rad. autour) n. f. Art d’élever et de dresser à la chasse au vol certains oiseaux de poing. Il Chasse qu’on fait avec l’autour et l’épervier.

— Encycl. On appelait Vautourserie chasse du bas vol, pour la distinguer de la fauconnerie ou chasse du haut vol, parce que les autours et les éperviers, qu’on y employait ordinairement, ont un vol moins élevé que celui des faucons.

Tandisquele faucon, aux ailes longues et pointues, s’élève avec facilité au plus haut des airs, et se laisse tomber sur sa proie avec la rapidité d’une flèche, l’autour et l’épervier, dont les ailes courtes et obtuses sont moins bien disposées pour le vol, s’élancent à tire-d’aile sur les traces du gibier, et le poursuivent en rasant la terre jusque dans les fourrés et les buissons, où ils le saisissent au moyen de leurs serres. V. faoconnerie.

AUTOURSIER {si-é — rad. autour) n. m. Nom que l’on donnait, au moyen âge, à ceux qui s’occupaient spécialement de l’éducation des oiseaux de poing.

— Encycl. Les autoursiers et les fauconniers jouissaient d’une grande faveur et de nombreux privilèges. Ils n’étaient pas considérés comme des serviteurs ordinaires, mais plutôt comme les compagnons de leurs maîtres, dont ils partageaient les plaisirs. V. fadconnier.

AUTPERT (Ambroise), bénédictin, né en Provence au début du VIII* siècle, mort en 778. Il devint abbé du couvent de Saint-Vincent, près de Bénévent. Il a écrit divers ouvrages, dont le principal est un conamen taire sur l’Apocalypse.

AuTRAN (Joseph), poète français, né à Marseille en 1813, mort dans la même ville en 1877. Après avoir débuté par deux recueils de poésies : la Mer (1835), puis Ludibria ventis (1838), bientôt sui-

vis de Milianah, épisode

des guerres d’Afrique, où

l’on remarquait de fort

beaux vers (1842), Joseph

Autran remporta un très

grand succès dramatique

à rOdéon avec la Fille

d’Eschyle, tragédie en

cinq actes, qui partagea.

avec la Gabrielle d’Emile

Augier, le prix Montvon

décerné par l’Académie

française. On doit encore

à Joseph Autran : Labou-

reurs et Soldats (1854) ;

la Vie rurale, tableaux et

récits (1856) ; Epitres rus-

tiques ; If Poème des beaux

jours (18G2) ; le Cyclope,

drame en vers, d’après

Euripide (18G3) ; les Pa-

roles de Salomon, recueil do poésies inspirées par la Bible (1869) ; Sonnets capricieux (1873 ; la Légende des paladins, poème (1875). Toutes ces œuvres se font remarquer par une grande pureté de forme, la beauté du rythme, un sentiment profond de la nature.

J. Autran fut élu membre de l’Académie française en remplacement do Ponsard, le 7 mai 1868.

AUTRE (lat. altcr) adj. indéf. Distinct, différent d’une personne ou d’une chose : Il n’y a pas encore eu rf’AUXRE souverain que la force. CMi~net.i 11 Supérieur, plus grand,

Autran.

AUTOS — AUTREFOIS

meillour : flichelieu était un bien actbf. hommr que ^îazarin. Il ll’uno plus grande conHéquonco. en parlant dos choflos : Voij* loger, passe ;maia vous nourrir, c’est une actbk affaire. W Nouveau, second, distinct mais semblable : Afazarin

donna Colbcrt à L^mis XJ V comme un adtrk lui-même. " Particul. Aucun, nul : L’amour naît brusquement, sant

AtiTRF. réflexion. (La Bruy.)

— A l’imitation des Latins, autre, quand il exprime nno comparaison, se répète souvent en t/’t« do chacune des propositions : Adtre est promettre, Af ;TUK est donner.

— Pron. indéf. Une autre personne on général : Entre le temps et nous, cent à qui tuera I’autrk. [) S’emploie avec ellipse du substantif df’^ù. exprimé dans lo premier membre do la phrase, et alors peut être connidéré comme pronom : Alùir de côté et ï/’autiik. La plupart des homme* emploient la première partie de Unir vie à rendre l’AXiTUS misérable. (La Bruy.)

— S’cmpl. fréquemment par opposition avec l’un, l’une, les U7}s, les unes, et quelquefois avec un substantif qui en tient la place : Ce qui est utile pour l’un ne l’est pas pour l’adtre. (Th. G^iutier.) La tribune de l’Assemblée nationale ressemble à un puits avec ses deux seaux (sots) : quand l’un descend, /’autre monte. (Dupîn aîné.)

— Se disait autrefois pour nul autre, personne autre :

— Les autres. Autrui, lo prochain : Marmaille : les enfantM DKS AUTRES. (P. Véron.)

Il L’un l’autre. Les uns les autres. Mutuellement : Les victoires et les défaites s’effacent lks unes les actees. 11 iVou» autres, vous autres. Nous, vous. (C’est un gallicisme où le mot autres remplit lo rôle d’explétif, et dont on se sert lorsqu’on veut appuyer sur la distinction des personnes.)

— A utre part. Dans un autre endroit ; ailleurs, il D’autre part. D’ailleurs, d’un autre côté, en outre.

— De temps à autre. Parfois, par intervalles. 11 L’autre jour. Un de ces jours derniers. 11 Un autre jour. Une autre fois. Plus tard, n Un Jour ou l’autre, A une époque indéterminée, tout à fait incertaine. 11 L’autre vie. Vie do l’âme après sa séparation d’avec lo corps, n Sans autre. Sans rien ajouter. 11 Je ne connais autre. C’est une personne que je connais parfaitement ; je ne connais personne aussi bien que lui. Il L’un dans l’autre. L’un portant Vautre, En compensant l’un avec l’autre, ti Prendre l’un pour l’autre. Se méprendre sur les personnes ou les choses. 11 Hé ! les autres. Cri pour appeler dos compagnons, des amis.

— Loc. pop. : Comme dit l’autre. Comme dit cet autre. Comme on dit : Il faut, comme dit l’adtbe, souffrir ce qu’on ne peut éviter.

— L’autre, Au moyen âge et plus tard, Lo diable. 11 Sous la Restauration, Terme énergique, malgré son apparente trivialité, par lequel les anciens soldats désignaient souvent Napoléon I". L’autre signifiait l’autre souverain, lo véritable, le seul, celui dont le souvenir régnait toujours sur les cœurs, il Etre l’autre. Etre le perdaut d’une partie, ou, d’une façon générale, la dupe, la victime, n Ah ! cet autre I Ecoutez donc ce que dit cet autre I S’emploient pour faire entendre qu’on n’ajoute point foi à ce que dît, à co que raconte quelqu’un. 11 Prendre quelqu’un pour un autre. Se méprendre sur son caractère ou ses sentiments, le mal juger. Il Voir, Regarder une chose d’un autre œil, La voir, la considérer sous un autre point de vue^ avec d’autres sontiments :

Il En voir bien d’autres, Etre témoin de choses bien plus extraordinaires encore. 11 II en sait bien d’autres ! Il est capable de faire bien d’autres tours, il // dit d’une façon, et il fait d’une autre. Ses discours et ses actions ne sont pas d’accord. — On dit aussi, dans ce sens : Il dit d’un et fait d’autre. 11 II n’en fait. Vous n’en faites pas d’autres. Se dit d’un homme qui fait quelque sottise ou commet quelque étourderie, et signifie qu’il lui arrive souvent d’en faire de pareilles. 11 Ils sont nés l’un pour l’autre. Ils sont do la même humeur, ils s’accordent bien. 11 L’un vaut l’autre. Il n’y a pas à choisir. (Se prend le plus souvent en mauvaise part.)

Il Qui voit l’un voit l’autre. Il a y a pas de différence de l’un à l’autre ; ils ont les mêmes qualités, les mêmes défauts, le même caractère, les mêmes traits, u C’est tout un ou tout autre. Il n’y a point de milieu, il n’y a point à choisir entre les deux propositions qui sont faites, a II y en a d’uns et d’autres, Il y en a de bons et de mauvais, n En voici bien d’une autre ! Voici quelque chose de plus inattendu, de plus étonnant. 11 C’est une autre paire de manches. C’est une autre alfaire. 11 Inteijcctiv. A d’autres ! Allez conter cela à d’autres, je n’y ajoute pas foi.

— Prov. Autres temps, autres mœurs, Les moeurs, les usages changent avec lo temps. (Ce proverbe peut varier à l’infini, sou que l’on change le premier ou le second terme : Autre ville, autres mœurs. Autres temps, autres plaisirs, etc.)

— Gramm. Lorsque le mot autre ou autrement amène après lui la conjonction que suivie d’un verbe, ce verbe doit être précédé do ne si la proposition principale à la-

?uelle appartient autre ou autrement est affirmative : Je 

ai trouvé tout autre qu’il n’était autrefois. (On supprime ne si cette proposition est négative : Il n’est pas autre qu’il parait.) 11 Pour les expressions L’un l’autre. L’un et l’autre, v.UN. Il Pour savoir quand il faut mettre tout autre ou toute autre, v. tout. 11 Pour entre autres ou entr’autres,v. ENTRE.

— Anton. Identique, même, pareil, semblable. AUTREAU (tro) [Jacques], peintre et auteur dramatique,

né à Paris en 1657, mort en 1745. Il se distingua d’abord comme peintre do portraits, puis se mit à écru*e pour lo théâtre, étant ksé de plus de soixante ans. 11 peignit Fonteneilc, La Motfe el Saurin disputant sur un ouvrage d’esprit ; le cardinal Kleury dans un médaillon, soutenu par Diogène, qui, désignant le ministre avec sa lanterne, seniblait dire : n J’ai trouvé l’homme que je cherchais. • Au théâtre, il donna le Port à l’Anglais, qui eut un succès de vogue ; Panurge à marier ; la Magie de l’amour ; l’opéra de Platée, musique de Rameau, etc.

AUTREFOIS (de autre, et fois) adv. Jadis, an temps passé : La science s’est développée par les mêmes causes qui la réprimaient autrefois.