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AUTHENTIQUE (/((" — gr. antheiififcos) adj. Oui fait aulorité, iiuî a Hù fait, nui a étn drossô avec les formes requises : Titre AUTiiKNïKjuK. Acte WTuv.m’KiVE. Il ConConiio à l’original et cortilio toi : Copie autukntiquk d’im acte.

— Par oxt. Qui est certain, dont on no peut nier la vérité : ffn fait autiiiîntique. // a fallu un monstre tel que Nt-nm pour offrir au vxonde l’exemple authentiqck d’un matricule, il Qui a été écrit ou dit par l’auteur auquel on l’attribue ; Livre ArTiiiîNTlQTin. Discourir AUTiiKN-riQui- :. IlSo dit qurl|Ui-fnis .Icv jin nmi.-- i :fr,i,’ ,r THICNTIQUK.

— Artr ’nitll’^lllu|u<^’,■^u ,[ .i nr ,| ni iluts publics ayant b- ’b'nii .1 ni^ininhiii.i- .i,m. i. hr i l’acto a été rédigé et av< les snli^uiiiiis (■.■.jin .in, .m i|iii, .les lors, fait foi jus(iii’ ; iiiscripliuii do faux : A’actk ArTMKNTiQUi- ;/"aj7 preuve ronirc tmid-s les personnes, même contre les tiers. (l’oullior.) V. A(Ti. ;.

— CaiJrncr nuthrutiquCt Uno des cadoncos liarmoni- 3 nos. C'est au inouvoment qu'oiH>re la basse, on marcbant ’un degré à. un autre, ipio 1 on reconnaît un acte de cadence, et do quelle nature elle est. Le niouvonient do la basso, pour la eadom-n anilMMitiquo, ^’npiSni do i|ii ;irto on montant, ou do quinto ’-m .). ■.r.nl.Mii I ,'> p. uni <li- .i.’part ost toujours sur la domiiKinN’ nu . uniiiiiMiii’ imip’ .lu ion, et celui du repos sur la ii’Mi.|iir .m iPirnucrc i"’- du t,<in.

Fuffue authnitique. Nom d-u .. uii<- in-uo qui luooôdait 

en montant, li Mndrs tml/irn/u/nrs, Los quatre modes primitifs du plain-cliani, roux (|ui ont été fixés par saint Ambroise, ot au-X([uols saint Oni ;t)iro a ajouté les quatre autres, qui prennent le nom ûo plmjaux. Les modes authentiques sont formulés par les quatre gammes que voici : ré mi fa sol la si do ré

mi fa sol la si do ré mi

fa sol la si do ro mi fa

sol la si do ré mi fa sol.

— En T. d’hist. nat. So dit dos animaux, des plantes ou des minéraux qui apparticnnont roolb-moiit aux pays dont on les dit originain-s. c auv r.jinillos .iaiis lesquelles on les classe : On n’avait pus aho-s, >;>,„»,,■ n^junrd’hui, des individus authkntiquhs. a/ipor/rs tir chai/iu- contrée par des voyaqenrs connus et instruits. (Cuv.)

— n. f. Ane. dr. Ij’autlieiitique, Poiao qui frappait los femmes adultères, ainsi nommée parce qu’on appliquait, en la prononçant, Vauthentique insérée au code de Justinion (L. 30 C, ÏX, 9, ot Novelle 13i, cap. x). Rien n’arrête le sexe en 3on ardeur lubrique. Il redoute moins Dieu qu’il ne craint Vauthentique. Bon,EAU.

— Liturg. Attestation par laquelle l’autorité ecclésiastique déclare que les reliques délivrées aux fidèles ou aux églises ont telle provenance qui est indiquée, et qu’elles peuvent être exposées à la vénération publique.

— Encycl. Ane. dr. D’après les textes ci-dessus (v. plus haut. Ane. dr.), los pénalités étaient : la fustigation, la réclusion pendant deux ans dans un monastère ; enfin, si le mari venait à mourir, ou si, après los deux ans, il ne consentait pas à reprendre sa femme, celle-ci devait être enformée dans le monastère jusqu’à la fin do ses jours. De plus, ses biens étaient dévolus à ses enfants, ou à ses ascendants, avec une part pour le monastère, q^ui avait mémo le tout, à défaut de ces doux classes d’héritiers. Par suite de l’influence romaine, la peine de l’authentique fut substituée, par la jurisprudence des parlements, à la diversité des peines anciennes. Cette peine, un peamodifiée, a été appliquée en France jusqu à la Révolution, et s’est trouvée virtuellement abrogée par la loi du 20 sept. 1792.

— Liturg. h’ authentique est ordinairement scellée au reliquaire par deux rubans en croix, retenus eux-mêmes par cinq cachets portant les armes de l’évêque ou du pape qui la délivrée. Déjà, en 1215, le pape Innocent IIÎ décrétait, au concile de Latran, qu’on n’exposerait plus de reliiiues sans reliquaire ; il défendait, en même temps, de vendre les reliques, et aussi d’en exposer de nouvelles à la vénération du peuple chrétien, sans qu’elles fussent approuvées par le pape. Depuis le concile de Trente, l’évêque peut donner cette aiiprobation dans son diocèse.

— 8^14 ■ Authentique, assuré, certain, constant, évident, formel, incontestable, indubitable, positif, sûr. V. assuré. AUTHENTIQUEMENT {tan) adv. D’une manière authentique.

AUTHENTIQUER {(un) v. a. Faire en forme authentique ; certifier authentique, légaliser : Actuentiqcer U7i acte.

— Ane. dr. Authentiqua’ une femme, La déclarer convaincue d’adultère, ot lui appliquer les peines prononcées par l’authontique. V. ce mot.

Authentiques (les), ou Nacelles de l’empereur Justinien, dont lo titre exact est : Authentiae, seu Novella^ Constitutiones dornini nostri Justiniani sacratissimi principis. Cet empereur, après avoir rédigé le Digeste, le Code, et les Institutes, fit encore do nouvelles Constitutions, les /l(((/tcn( ?(/ues, qu’on appela dans la suite Novelles, et dont le nombre s’élève à cent soixante- huit. Elles furent écrites en grec, à l’exception de quelques-unes, spécialement destinées à l’empire d’Occident ; elles furent promulguées séparément, chacunoàsadato. Ces nouvelles Constitutions do Justinion, qui détruisent souvent les doctrines de ses précédents recueils, furent publiées de 533 à 559. On ne sait pas s’il les fit ranger dans un ordre méthodique ; ce qui paraît certain, c’est qu’il n’en fit jamais publier aucun recueil. Vers l’an 570, Julien, professeur de droit à Constantinople, donna un abrégé des Novelles on latin, sous C6 titre : juliani Novcllnrum Epitome. Cet ouvrage s’est répandu de bonne heure en Occident. Toute la ci^lection des Novelles a été aussi traduite m extenso en latin, sous le titre à.Q Authenticum. Le recueil des Au(Aen^’(7«esa été refait, au mo^en âge, par les glossateurs ; ils l’ont divisé en neuf collations, ot chaque collation en divers titres. Cette division a été conservée. Le texte latin des Authentiques ou Novelles a été traduit on français par Bérenger (1807). AUTHEPSA (du gr. authcpsès, qui fait bouillir de soimême ) n. m. Chez les Grecs et les Romains, Sorte de marmite à réchaud composée de deux compartiments, l’un pour le fou, l’autre pour l’eau.

AUTHIE. polit fl^nv. -tî, ;■ 1, France, séparant les ir>'An. . !,■ la S.uunir ■ : : ]■■ ■ ’-.ilais. L’Authie passe à I '> Mi Unis. .Vui-l.--(Mi,ii iMM , I K’iii |i !iM-re, ot so jette dans la Maiirh.’ par la bau’ d . ;■■’,, i ^irs lOO kilom, AUTHIER DE SiSGAU (Christophe^ bénédictin, né à M ;irs.’ilIo on ir.oo, mort on l(î(î7. Il fonda la congrégation du Samt-.Sacrement, qu’lunocent X destina aux missions AUTHENTIQUE — AUTOCONDUCTION

Ot à ta direction des séminaires. Il fut nommé, on IG51, évêquo do Bethléem.

AUTHION, petite rivière do Franco, affluent do la Loire, née dans Indro-ct-Loiro ; oUo porto d’abord lo nom do Doit, passe à liourgucil ot conflue on aval dos Ponts-do-Cé (Maine-et-Loire). Cours lOO kilom. environ. AUTHON, ch.-l. do cant. (Eure-et-Loir), arrond. ot à 10 kilom. do Nogont-lc-Rotrou ; 1.413 hab. {Authonniera, ères.) — Lo cant. a l.’i comm. ot 10.910 hab. AuTHON (Jehan d’), chroniqueur et poète, né à Boaurepairo vers HCO, ou, suivant d’autres, à Poitiers, mort en ir.27. 11 était bénédictin. II devint historiographe de Louis XII, qu’il accompagna en Italie. Son œuvre principale ost la Chroniaue du roi Louis XII (depuis 1-199 jusqu’en l.’iOS). Lo bibliophile Jacob l’a publiée intégralemont en 1831-1835. Les œuvres poétiques d’Authon se composent d’une traduction des Métamorphoses d’Ovide, d’épîtros ot d’autres morceaux restés inédits. AUTIGHAMP. Cotte famille est uno branche de la famille do Boaumont, du Dauphiné. Kilo s’est détachée du tronc dans la seconde moitii- du xiv siirlo, ot a pour auteur HuMBKRT, seigneur n’Autichamp, dont les descendants so distinguoroiit sur i- - rliainps do bataille du xvr

iii wiii il.], lii iii’li I I iiiiji-os principaux de cotte

r.iiiiili. ]iii< ,,( Aiiinli, ! ni[’ loan-Krançois-Thérôso- 1 1. I I 1 , I ■ , général, né à Angers on [-. :<. iil . ■ !.■ 1.1. m .Im .j.h mort à Sainl-Ciormain on 18 :ti. (Il servit dans la j^iiorro do Sept ans. . ..ml. h m .n 1789 contre la France dans los rang ;s dos l ■ ; n tra ensuite au service de la Russie, ot im r. ,pi.h ; ir Louis XVIII, en 1815, dans son grade do li.u lam minéral ) ; — Autichamp(Ant.oine-Josoph-Eulalic, oùmio i>'i, frère du précédent, né en 1744, mort on 1822. (Il servit en Amérique avec La Favette, porta los armes contre sa patri’ ^ driTis r ;iriii.-o de Condô, ot obtint sa retraite lors de la l ;. -fifiiiu .n —Autichamp (l’abbé Charlos-Antoine-Fr. iiM ..1 , i. . 1 1 !<• lies prooodents, né à Angers en 1739, Tiiui I <ii i ;> ; I -iind vioaircî do Toulouse, puis chanoine do Nntro-Datiio d,- Paris, il ,niiii,osa pour la féto de la Fédération, en I7ï’i', des .niij.lris i[ui deviurcnt populaires, puis fut arrêté oonini-- .nTiiir-n-volutionnaire, et périt sur léchafaud) ; — Autichamp (Charles du Bkaumont, comte d’), fils du comto Antoine-Joseph-Eulalio, né on Anjou en 1770, mort en 1852. (Il fit partie do la garde constitutionnelle de Louis XVI, puis se jeta dans l’insurrection vendéenne, et contribua, dit-on, à sauver les prisonniers républicains que les Vendéens voulaient égorger après leur défaite de Cholet. Il vécut dans la retraite defiuis la pacification de 1800, et devint, à la Restauration, ioutonant général et pair de France. Il fit la campagne d’Espagne en 1823.)

AUTIGNAC, comm. de l’Hérault, arrond. ot à 19 kilom. do Béziers ; 1.139 hab. Hujierios.

AUTISTATE ou AnTISTATE, architecte grec, vivait au vi" siècle avant notre ère. Il fut chargé par Pisistrate d’élover, à Athènes, un lomplo à Jupiter Olympien ; mais los travaux fiiroiit abandonnés, et ce ne fiit que sous le roi-’iio d’Adnrii ijuo fut repris et achevé l’Olympieion. AUTOBIOGRAPHE (du gr. autos, soi-même ; bios, vie, ot i/raphrih, ooriro) n. m. Autour de sa propre biographie. AUTOBIOGRAPHIE (rad. autobiographe) n. f. Vie d’un personnage écrite par lui-même : Les contes d’Hoffmann ne sont qu’une longue autobiockaphie. ^Champfleury.)

— Syn. Autobiographie, mémoires. L autobiographie est uno espèce de confession, tandis que les mémoires racontent des faits qui peuvent être étrangers au narrateur. Certaines autobiographies prennent le nom de confessions ; toiles sont les autobiographies de saint Augustin, de J.-J. Rousseau, etc.

AUTOBIOGRAPHIQUE adj . Qui a rapport à l’autobiograpliie : Les i^omans les plus touchants ne sont souvent que des études autobiographiques.

AUTOCARPIEN, ENNE (in, ^n’ — du gr. auïo.5, lui-même, et karpos, fruit) adj. Se dit des fruits constitués par un ovaire qui s’est développé sans contracter aucune adhérence avec les parties voisines, comme dans le prunier, l’abricotier, etc. (Peu us.)

AUTOCÉPHALE (du gr. autos, lui-même, et képhalé, tète) n. m. et adj. Nom donné par les canonistes aux évoques métropolitains non soumis à la juridiction des patriarches.

AUTOCÉPHALIE (rad. autocéphale) n. f. Dignité des aroh. vi ijii.s LT.rs non soumis aux patriarches. AUTOCHTONE [tok — du gr. autos, soi-môme, et khthôn, toiTot adj. Qui est originaire du pays qu’il habite, dont les ancêtres ont toujours habité ce pays : On a nié que les Américains fussent autochtones.

— Par exagér. Qui est attaché, depuis un temps immémorial, à une contrée, aune villo, à certaine partie d’une ville, à un liou do résidence ; Les Parisieîis autochtones sont, à Paris, une infime minorité. ~ Par ext. Complètement original, pur de tout élément étranger : Écrivain autochtone.

— Fig. Inné, naturel à une contrée ou à ses habitants : En France, l’honneur est pour ai/isi dire autochtone, inhérent au sol. (Chateaubr.J

— Linguist. Langue autochtone, Première langue parlée dans un pays.

— n. m. Peuple autochtone : Les autochtones proprement dits sont 7iécessairement éternels ou créés directement.

— Chez les Grecs modernes. Nom donné aux Grecs nés dans lo royaume : L^s autochtones sont les Grecs nés dans le royaume ; les kététochtones sont les Grecs nés dans le territoire soumis à la Turquie. (Edm. About.)

— Encycl. Les autochto}}es proprement dits sont les hommes primitifs d’un pays, n’ayant aucune espèce de parenté avec ceux des autres contrées ; par extension, on a conservé ce nom à leurs descendants, mémo après leur croisement. C’était une opinion commune, chez los premiers peuples, que les hommes étaient sortis do la terro comme les plantes ; los Egyptiens, par exemple, so croyaient sortis du limon du Nil. Les Grecs appelaient n autochtones » les peuples étrangers à la race hellénique ou aux races avec lesquelles ils éuient lo plus en rapport. Ils so regardaient eux-mêmes comme autochtones et croyaient tels les peuples étrangers, c’est-à-diro issus du sol même sur lequel ils los trouvaient. De là l’appellation de «autochtones", synonyme de celles de aior/jèHesot Autoclave de Fol : A, chaudière ; B, bouillon L Htt^riliscr ; E, vis de pression pour maintenir le couvercle ; G, soiipnpc de sûreté ; D. thermomètre ; C, flacon serrant aux prises do bouillon au moyen de la pince F.

do indifp)ne$, employées do préférence par les poètes ot les écrivains latins. La science moderne no counali pas do peuple» autochtones, au Kens ancien du mot ; toutefois, ello appelle encore ainsi, à. l’occasion, cerlainos racos, telles que les races indiennes de l’Amérique du Nord, et coUcH dos îles do l’océan Pacifique. AUTOCHTONÉITÉ [tok’) n. f. Qualité, état do co qui est aUtOchtuMC. Il On dit aU)>si AUTOCUTONlB,CtACT0CUT0NlSME. AUTOCINÉSZE (du ^t. autos, soi-mémc, et kinésis, mouvement ) n. r. Mobilité propre do la roatièro vivante : La cariocinèse des cellules vivantes et les mouvements amiboldeë sont des cas particuliers de /’adtocinbaik. AUTOCLAVE (du gr. auto», soi-mômo, ot du lat. clatis, clef ; proprem. Qui so formo soi-même) adj. So dit d’aoo marmite dont

lo couvorclo

ost maintenu

hermétique-

ment ferme par

la pression in-

térieure do la

vapeur. Co

n’est, en som-

me, autre cho-

se qu’une ap-

plication de la

rnarmite de Pa~

pin. V. MAK-

.MITE.

— Par ext.

S’est ditauire-

fois do l’en-

semble d’un

machine à va-

peur.

— n. m. Ap-

pareil permettant d’obtenir une température suffisante pour détruire les germes contenus dans une substance. Il Appareil de fermeture employé dans les machines à vapeur, et fonctionnant exactement comme les couvercles des marmites autoclaves. On désigne cet appareil sous le nom de joint autoclave.

— Encycl. Dans les machines à vapeur, le joint autoclave est universellement employé. Ce joint sert à clore hermétiquement les ouvertures qui, dans un générateur de vapeur, sont appelées trous d’homme et servent à faciliter lo nettoyage intérieur des chau-

dières. En général, un joint au-

toclave est constitué de la ma-

nière suivante : l’ouverture du

générateur est entourée d’un

collier rigide en fonte, relié au

corps de la chaudière par uno

solide rivure. La forme de l’en-

semble est ellipsoïdale. Par

cette ouverture s’introduit le

tampon, qui doit former joint ;

ses dimensions sont, à quelques

millimètres près et en plus,

celles du trou d’homme. Un ou

deux étriers, dont les extrémi-

tés reposent sur le corps do l ;i

chaudière, sont traversés pir

des boulons reliés autampi’ii,

A l’aide d’écrous que l’on serro

sur ces étriers, on amène peu

à peu le tampon contre l’ou-

verture, qui se trouve ainsi her-

métiquement close. On assure

l’imperméabilité du joint auto-

clave en ayant soin de garnir land : intérieurement le pourtour de

l’ouverture d’une tresse de chan-

vre ou d’un anneau de miniu

— Bactériol. etchim. Certains

microbes peuvent supporter uni

température supérieure à loO"

les autoclaves sont dos instru-

ments permettant de porter i

enceinte à une température

élevée, et, par suite, de stériliser les substances qui sont placées dans cette enceinte, c’est-à-dire de tuer les germes qu’elles renferment. V. stérilisateur. Dans certains autoclaves, le bouillon à stériliser est soumis directement à Taction de la chaleur, comme dans l’autoclave de Fol. On emploie aujourd’hui plus généralement dos autoclaves à vapeur ; les objets sont maintenus tlans une atmosphère de vapeur d’eau surchauffée, cette vapeur est fournie par une masse de liciuide placée à la partie inférieure de l’appareil. La température de cette vapeur est d’autant plus grande que la pression est plus forte. — En chimie, on se sert des autoclaves pour faire des réactions sous forte pression.

AuTOCLÈS, général et orateur athénien, au IV siècle av. J.-C. Il fut, en 371, chargé de négocier la paix avec les Spartiates, et, en 362, il conduisit avec assez de mollesse une expédition en Thrace.

Aristote, dans sa Rhétorique, cite

un passage d’un de ses discours.

AUTOCLINIQUE (du gr. autos,

soi-même, et do clinique) n. f. Etude d’une maladie par le malade lui-

même.

AUTOCLYSE (du gr. autos, soi-

même, et klusis, lavement) n. f.

Sorte do serincuo A l’aide de laquelle on peut prendre soi-même un la-

vement.

AUTOCONDUCTION (si — du gr.

autos, soi-même, et de conduction)

n. f. Espèce d’induction électrique produite dans le cojP^9.^’^^^^f^^ dSeu^ ; ce* bobine ; par les courants alternatifs de haa- j^^, expérimentateurs ; te fréquence. l, lampe à incandes-

— Encycl. Vautoconduction, ainsi cence. nommée par d’Arsonval, qui a fait

connaître ses éludes sur ce phénomène en IS»3. est nn mode d’induction électrique sur les corps vivants par les Autoclave de Chamber-

A. couronne de brû-

’urs ; B, chaudière en cuivre

5Uge brasé ; C. panier en

)ile métallique renfermant

lesohjetsAstériliscr : D, cou-

vercle en cuivre ; E. vis de

pression fermant herméti-

quement le couvercle par

un boudin de

plomb ; M, manomètre ; F, li-

quide & stériliser.