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ARNAULT — ARNOLD

Royal) le récit de la Jounwe du guichet, cette journée où l’abbesso ferma le couvent à son père lui-même. Peu d’aunées après, elle introduisait le jansénisme dans sa maison, et son histoire se confond désormais avec celle du jansénisme. Elle a laissé divers écrits et un recueil de lettres que l’on trouve dans les Mémoires pour ser’vir à l’histoire de Port-Royal {Ulrecht, 1742-44)] ;— Jeanne-Catherine- Agnès AruauLd, autre sœur du grand Arnauld, née on 1593, morte en 1671, plus connue sous le nom de Mère Agnès. {Elle fut abbesse de Port-Royal de 1636 à 1642, et, plus tard, do 1658 à 1661. Ses lettres ont été publiées eu 165S par P. Faugère. Elle est représentée dans un dos plus beaux tableaux de Philippe de Champaigne.) ArNAULT (Antoine-Vincent), poète tragique et littérateur, né à Paris en 1766, mort à Goderville en 1834. Il débuta, en 1791, par la tragédie de Mariits à Minturnes, bientôt suivie de celle de Lucrèce. Après avoir émigré, il no tarda pas

à rentrer en France et ^-î^^ ~~

s’attacha à Bonaparte, ^^

?u’il accompagna en 

talie. A son retour, il

fut nommé secrétaire

général do l’Univer-

sité. Exilé en 1816 par

les Bourbons, élimine

de l’Académie, où il

avait été admis en

1799, Arnault obtint

pourtant son rappel en

1810. rentra à l’Aca-

démie en 1829, et en

devint le secrétaire

Serpétuel. — Outre les

eux tragédies citées

plus haut, il a donné :

les Yénitiens (1798) ;

German icus ; Don Pèdre

ou le Roi et le Labou- Antniuc-ViQcent Arnault. reur ; Scipion ; les

Guelfes et les Gibelins, etc. On a aussi de lui un recueil de Fables. — Son fils, Emilien-Lucien, poète tragique et littérateur, né à Versailles en 1787, mort en 1863, a composé plusieurs tragédies, interprétées par Talma ; Pierre de Portugal ; Mégulus ; le Dernier Jour de Tibère ; Catherine de Médicis aux états de Blois ; Gustave-Adolphe ; etc. Ses Œuires dramatiques ont été publiées à Paris (1865-1866).

ArnaUTES ou Arnaoutes, nom donné aux Albanais par les Turcs. — L’n Arnadte (ou Arnaoute). Arnay-LE-DUC, ch.-Iieu de cant. (Côte-d’Or), arr. et à 34 kilom. de Beaune, sur l’Arroux ; 2.464 hab. Brasseries, tanneries, fabriques d’iiuiies et de toiles. Patrie de Bonaventure Despériers. — Le canl. a 20 comm. et 10.729 hab. En 1570, défaite du maréchal de Cossé-Brissac et des catholiques, par Coligny. Henri IV, alors âgé de seize ans, fit ses premières armes à ce combat. Dans la guerre de 1870-1871, un engagement eut lieu dans le voisinage d’Arnay-le-Duc et de Bligny-sur-Ouche (3 déc. 1870). Arndt (Ernest-Maurice), poète allemand, né en 1769 dans l’île de Rugen (alors suédoise), mort à Bonn en 1860, connu surtout par des chants nationaux qui contribuèrent, en 1812, à soulever l’Allemagne contre la France. Arne (Thomas-Augustin), musicien anglais, né à Londres en 1710, mort en 1778. 11 a composé plus de vingt opéras (entre autres Rosamonde, dont le livret est d’Addison), dos oratorios, des chants pour les drames de Shakspearo, et des hymnes patriotiques, dont le plus connu est le fameux chant national des Anglais, Rule, Britannia. (V. ce mot.) Il était le frère de la célèbre cantatrice mistress Cibber. — Son fils, Michel Arne, né à Londres en 1741, mort en 1808, fut également un compositeur de mérite. Son œuvre la plus remarquable fut l’opéra de Cimon (1767). Arne ou Arnas Magnusson. Biogr.v.MAGNussoN. Arneb, nom de a du Lièvre ; étoile de 2" grandeur. ARNÉBIE n. f. Genre de plantes de la famille des borraginées, tribu des lithosperraées, comprenant des horbes vivaces ou annuelles, dont une espèce, Varnebia tingens, se trouve en Asie Mineure. Ses racmes, d’un rouge foncé, renferment nue matière tinctoriale analogue à celle do l’oroanelte.

ArnedilLO, bourg d’Espagne, à 28 kilom. de Calahorra, sur la pente et à la base d’une haute montagne ; 1.200 hab. Eau minérale chlorurée sodiquo, forte. Arnedo, ville de l’Espagne septentr.(Vieillo-Castillo), sur le Cidacos, affluent de l’Ebre ; 4.000 hab. Fruits. — Pop. du district de Arnedo : 21.600 hab. ArnÈKE, comm. du Nord, arroud. et à 20 kil. de liazebrouck, sur la Peene, affluent do l’Yser : l.l’j :; hab Ch. de f. Nord.

ArNEMUYDEN ou ArmUYDEN, petite ville de Hollande, dans l’ile de Walcheron ; 1.2U0 hab. De son port, aiijourd"liui ensablé, partit le premier vaisseau hollandais pour les Indos orientales.

ArnETH (le chevalier Alfred d’), érudit et homme polititjue autrichien, né à Vienne en 1819, mort en 1897. Il ht partie, en 1848, de l’assemblée de Francfort, puis siégea au Landtag de la Basse-Autriche ; mais c’est surtout comme historien qu’il s’est fait connaître. Il s’est principalement occupé du xviir siècle. Son Histoire de Marie-Thérèse est un ouvrage capital (Vienne, 1863-79), et il faut citer aussi la Correspondance secrète entre Marie-Antoinette et le comte de Mercy-Argenteau (Paris, 1874J, on collaboration avec A. Geflfroy.

Arnheim, en holland. Arnhem, ville de Hollande, ch.-l. do la prov. de Gueldre, sur le Rhin, à quelques kilom. au-dessous de la bifurcation de l’Yssel ; 49.700 hab. La ville d’Aruheim, entourée d’environs renommés pour leur beauté, présente l’aspect de propreté accoutumé dos villes hollandaises ; elle possède un hôte ! de ville remarquable, e Duivelhuis ou Maison du ÏJmô/e, et d’intéressantes églises. Commerce de blé, seigle, avoine, colza. Arnheim, qui semble s’élever en partie sur l’emplacement de lArenacum de Tacite, fut fortifiée au xiii« siècle par le duc de Gueldre, Othon III. Des divisions dans la famille des ducs de Gueldre la firent tomber au pouvoir des ducs de Bourgogne (1472) ; Charles-Quint, héritier des droits de la maison de Bourgogne, soumet la Gueldre et établit à Arnheim la haute cour de justice du duché. En 1585, les troupes des états généraux s’emparent de la ville sur les EspE^nols. En 1672, elle est prise par les Français, qui l’abandonnèrent en 1674, et y rentrèrent en 1793. Les Prussiens la prirent en 1813. Ses fortifications, construites sous la direction de Cohorn, ont été depuis lors démantelées, et ses remparts transformés en promenades. Arnheim (terre d’). terre de la côte de l’Australie septentr., le long du golfe de Carpentarie, découverte par les Hollandais. Les Anglais, qui s y établirent ensuite, la délaissèrent en 1826, à cause de son climat. Arnheim ou ArnIM (Jean-Georges d’), le Capucin luthérien, né â Boitzenburg en 1581, mort à Dresde en 1641 ; joua dans la guerre do Trente ans un rôlo singulier, passant d’un camp dans l’autre, et entretenant des relations secrètes avec celui qu’il venait de quitter. Quand il mourut, il tentait de lover une armée destinée à marcher contre la Suède.

ARNI n. ra. Nom des grandes espèces de buffles indiens, voisins du kérabau. On distingue le grand arni et le petit arni. V. buffle.

ARNICA ou ARNIQUE (corrupt. du lat. plarmica) n. f. Genre de composées-sénécionidées, renfermant une dizaine d’espèces , qui croissent

dans les régions monta-

gneuses ou froides de l’hé-

misphère boréal de l’Eu-

rope, de l’Asie et de l’Amé-

rique.

— Enctcl. ’L'arnica,

vulgairement appelée ta-

bac des Vosges et bétoine

des montagnes, à cause de

la propriété sternutatoire

dont jouissent ses fleurs,

est une plante vivace qui

croît dans les lieux incultes

élevés, en Suisse, en Bo-

hème, dans les AJpes, les

Pyrénées, etc. Sa racine,

brune à l’extérieur, blan-

châtre à l’intérieur, me-

nue, très fibreuse, jouit

d’une odeur forte et amère.

Les fleurs, qui présentent

à leur circonférence des

demi-fleurons d’un jaune

d’or, et au centre des

graines noires surmontées

d’une aigrette grise, ont une saveur analogue à celle de la racine, et leur odeur provoque l’éternueraent. Les paysans des montagnes se servent de l’arnique en guise de tabac à fumer. Elle sert à la confection du vulnéraire suisse, et est utilisée en médecine comme diurétique, tonique et fébrifuge, ha. teinture d’arnica est employée dans les contusions et les foulures, mais son efficacité a été contesiée.

ARNIGINE n. f. Matière alcaline et cristallisée qu’on retire des fleurs d’arnica.

— Encycl. Selon Pavesi et Walz, rdj-nic/ne, ou principe acre des fleurs, des fouilles, des tiges et des racines de Varnica, ne serait pas un alcaloïde, mais un glucoside ; c’est une masse jaune d’or cristalline, soluble dans les alcalis.

ARNIDIE n. f. Genre de coléoptères peutamères carabi (|ues, dont l’espèce unique habite l’Australie. Arnim (Louis-Joachim, dit Achim d’), poète et romancier allemand, né à Berlin en 1781, mort en 1831. Il étudia d’abord les sciences naturelles, puis se fit connaître par des romans pleins de poésie et d’originalité, mais où la bizarrerie et le fantastique tiennent une trop large place : la Comtesse Dolores (i^io) ; Isabelle d’Egypte ; les Gardiens de la couronne (1817) ; Halle et Jérusalem, farces d’étudiants et aventures de pèlerins (ISll) ; etc. Arnim a rassemblé, avec Brentano (dans te Cor merveilleux, 1806), les chants populaires de l’Allemagne, et a composé lui-même un grand nombre de pièces de ce recueil. Ses Œuvres ont été publiées à Berlin (1839-1844). Achim d’Arnim avait épousé la sueur du poète Clément Brentano, célèbre sous le nom de Dettina,

Arnim (Elisabeth Brentano, comtesse d’), femme de lettres allemande, née à Francfort-sur-le-Mein en 178j, morte à Berlin en 1859. Elle a longtemps porté le nom de Bettina (diminutif de son prénom), ou celui de l’Enfant (dos Kind). Sœur du poète Clément Brentano, elle épousa en 1811 Louis Achim d’ Arnim. Très jeune, elle se fit remartjuer par son exaltation. En 1807, éprise de la plus vive admiration pour le génie et même pour la personne de Gœtlie, alors sexagénaire, elle était entrée en correspondance avec lui. En 1835, elle publia à Berlin la Co7Tespondance de Gœihe avec une Enfant (dont le dernier volume est en réalité le journal de Bettina). Bettiua entra également en correspondance avec Beethoven. Elle a donné, entre autres écrits, un livre d’économie sociale, qui contient des idées hardies, et qu’elle dédia prudemment au roi de Prusse, en l’intitulant ; Ce livre appartient au Roi (Berlin, 1843). Enfin, elle a publié les lettres de Clément Brentano, son frère, sous ce titre singulier : Couroyme printanièi’e de Clément Brentano, tressée à sa mémoire, avec ses lettres de jeunesse, et selon ses propices souhaits exprimés par écrit (1830). V. Bettina.

Arnim (Harry-Charles-Kurt-Edouard, comte d’), diplomate allemand, né à MoitzelHtz (Poméranie) en 1824, mort à Nice en 1881. Il avait rempli diverses fonctions diplomati(juos lorsque Bismarck, dont il avait gagné les bonnes grâces, l’envoya comme ministre plénipotentiaire à Home, où, lors de l’entrée des troupes italiennes dans cette ville (1870), il se joignit au corps diplomatique qui se réunit autour de Pie IX pour lui offrir une sauvegarde. Chargé, en 1871, de prendre part aux négociations de Francfort, il fut envoyé à Paris avec la mission de traiter directement avec’Thiers. Le 9 janv. 1872, 11 fut accrédité auprès du gouvernement français, en qualité d’envoyé extraordinaire. Très hostile aixx idées libérales, il chercha à entraver le gouvernement de Thiers, et, contrairement 466

aux vues du prince de Bismarck, il contribua, par son attitude vis-à-vis du gouvernement français, à faciliter !.■ coup d’Etat parlementaire du 24 mai 1873. Ayant lu nu rapport adressé directement à l’empereur par le comin d’Arnim, Bismarck en conçut une vive irritation, et lo tii rappeler en Prusse, en 1874.

Le nouvel ambassadeur d’Allemagne à Paris, le prince Hohenlohe, ayant constaté l’absence de plusieurs pièces importantes, qui étaient portées au registre, ces pièces furent réclamées à d’Arnim, qui finit par en rendre quelques-unes, et garda les autres. Il fut alors poursuivi avec acharnement, et condamné en première instance et en appel (1875). D’ Arnim, qui avait expédié à l’étranger les documents soustraits, se trouvait à Vevey, lors de sa dernière condamnation. Il fit paraître alors à Zurich, sous le titre de Vorgesckichte des Arnim Prozesses (1875), une série des pièces qu’il avait gardées. Cette môme année, parut, dans la même ville, une brochure anonyme intitulée Pro nihilo, où Bismarck était attaqué avec la plus grande vivacité. Otto de Loë a déclaré, en 1887, qu’il en était l’auteur ; mais, lorsqu’elle parut, on en attribua la paternité au comte d’Arnim, qui fut de nouveau poursuivi pour haute trahison, crime de lèse-majesté et otfense euvcrs le chancelier. La haute cour de justice le condamna, par contumace (1876), à cinq ans d’emprisonnement. Désirant faire reviser son procès, il réclama un sauf-conduit en 1880. Cette pièce venait de lui être accordée, lorsqu’il mourut à Nice.

Arno, fleuve d’Italie (Toscane), prend sa source au mont Falterona, Srrose Florence, Pise, et se jette dans la Méditerranée, après un cours de 250 kilom. L’Ombrone à droite, et la Chiana à gauche, sont ses principaux affluents. Sous l’Empire, l’Arno avait donné son nom à un départ, ayant pour ch.-lieu Florence. Arno, archevêque de Salzbourg, mort en 821. Il avait servi d’intermédiaire entre Tassillon, duc de Bavière, et Charlemagne, qui lo fit nommer archevêque de Salzbourg, en 796. Arno a laissé un ouvrage intéressant à consulter pour l’étude de l’histoire primitive delà Bavière : De donis ducum Bavaris : Saiisburgensi Ecclesix datis. Arnobe, rhéteur numide, un des premiers apologistes latins du christianisme, ué en Afrique, vivait sous le règne de Dioclétien, mourut vraisemblablement en 327. Il enseignait avec éclat l’éloquence à Sicca, et fut peut-être maître de Lactance. Nourri dans le paganisme, il se convertit à lafoinouvelle.il composa, prooablement vers 302,

'i l’époque de l’édit de persécution de Dioclétien, son traité

(’ontre les Nations (contre les gentils), c’est-à-dire contre le polythéisme et l’idolâtrie. Ce n’était pas un docteur, mais un combattant ; il dogmatise moins qu’il ne réfute ; et, si sa théologie n’est pas irréprochable, les chrétiens ne l’en ont pas moins regardé comme un orthodoxe do sentiment et d’intention. Son style est hyperbolique, inégal et dur ; on y sent encore le rhéteur africain ; mais il est plein de verve ironique et d’énergie. La première édition du livre d’Araobe est celle de Rome (1542) ; la plus estimée est celle de Saumaise (Leyde, 1651).

Arnobe le Jeune, moine de Lérins ou de Marseille, vivait au v* siècle. Il embrassa le semi-pélagianisme, et attaqua la ductrine de saint Augustin. Son Commentaire sur les Psaumes a été souvent réimprimé. ARNODE (du gr. arnos, agneau) n. m. Nom, chez les anciens Grecs, des rapsodes qui figuraient dans les assemblées et dont un agneau était l’ordinaire récompense. ARNOGLOSSE (du gr. arnos, agneau, et glôssa, langue) n. m. Bot. Section du genre plantain.

— Ichtyol. Genre de poissons anacanthinés, famille des pleuronectidés, renfermant des turbots sans dents vomériennes et munis d’écaillés caduques. L’espèce type {arnoylussus Boscii) habite la Méditerranée avec deux ou trois autres : arnuglossus laterna et arnoglossus Grohmanni, etc. Arnold, archevêque de Mayence, électeur de l’Empire, élu en 1153, mort vers 1200. A la suite d’une sédition, il fut massacré par le peuple, dans le cloître de Saint-Jacques. Pour venger ce meurtre, l’empereur Frédéric 1" rasa le cloître et les remparts de la ville, dont il anéantit les privilèges et qu’il ruina si cruellement, qu’elle ne se releva qu’au bout de trente-six ans. Arnold. Hist. v. Melcuthal.

Arnold de Wincltelried, héros suisse légendaire, du canton d’Unterwald, qui, par son dévouement, aurait déterminé la victoire de Sempach (1386). Léopold, duc d’Autriche, était arrivé à Sempach, près de Lucerne, à la tête de la noblesse de la Souabe et de l’Helvétie, pour écraser les bourgeois et les paysans libres de la Suisse. Lïes confédérés, au nombre de 1.400, luttaient héroïquement contre les cavaliers ennemis (au nombre de 4.000), qui avaient mis pied à terre et formaient une phalange impénétrable, hérissée de longues piques. Arnold, voyant ses compagnons sur le point de plier, s’élance hors des rangs et leur crie : "Ayez soin de ma famille ; je vais vous ouvrir un passage ! n Puis il se précipite sur les piques ennemies, en saisit un faisceau dans ses bras, et ouvre en mourant un vide où s’élance l’agile infanterie des cantons. La pesante cavalerie féodale, ainsi entamée, ne put résister à la furie de cette attaque, et fut écrasée.

— BiBLiOGR. : Liebenau, die Schlacht bel Sempach (Lucerne, 1886).

Arnold, surnommé de Bruck ou de Prug, musicien flamand, né à Bruges vers 1480, mort à Vienne en 1536. Il vécut longtemps en Allemagne, et devint maître de chapelle de Ferdinand I*^ roi des Romains, qui succéda plus tard à Cliarles-Quint, comme empereur d’Allemagne. Il se distingua comme compositeur de musique religieuse, et ses œuvres en ce genre sont nombreuses. On lui doit aussi des chansons allemandes et des chants à l’usage des écoles.

Arnold (Richard), chroniqueur anglais, vivait à la fin du xv siècle, était négociant à Londres. Sa Chronique, publiée pour la première fois à Anvers en 1502, est extrêmement curieuse.

Arnold (Jonas), peintre et dessinateur allemand, né à dm, vivait au xvïi" siècle. Outre un grand nombre d© portraits qui lui valurent sa réputation, Arnold a peint des fleurs et laissé une curieuse Vue de la cathédrale d’Ulm, dessin popularisé par la gravure en 1666.