Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, I.djvu/473

Cette page n’a pas encore été corrigée

447

fut repris par Gabinius, mis on llbiM-ui par Cûsar (50), ot piirit ompoisonnL

ArISTOCLÉS, siatuairo grec, né A CvJonio, on Crc’to, flurissHii à uiin l’inninn incorlaino av. J.-C. Il avait fait pour la vlllo d’lAis lui Hercule à cheval combattant contre une amazuuc pour (m ravir sa ceinture. On lappola « Aristoclùs do Sicyono n, parce qu’il travailla dans coito ville. AristoclèS de Messène, pliilosopUo grec pôripattUicion du ii"" siècle do iiolro ùro. Il fut lo prôceptour do Soi.tiinc-Srvère.

ARISTOCRATE (risî) n. otadj. Membre d’uno aristocratie, d’uiio «lasso privildgiôo. ii Partisan do l’aristocratie, d’un guuvoruomont aristocrati{^uo.

— S’emploie quelquefois adjectivora., comme syn. do ARISTOCRATIQUE : Les penchants de Bonaparte étaient aris-TOCRATKS jusqu’à la petitesse. (M"" do Staol.)

— Nom donné, pendant la Révolution française aux nobles, ot à tous ceux qui passaient pour ennemis do la Républi<|uo. Depuis, lo peuple l’a encore souvent employé comme terme d’injure : Vous prononcez ce mot « akisto-CBATK " comme si vous disiez n goujat », et c’est tout le contraire. (E. Sue.)

— Kncycl. Hist. L’aristocratie s’est formée en France par suite d’un contrat tacite, dans lequel les uns donnaient four protection, les autres leur obéissance. Plus tard, la noblesse voulut continuer à être obéie, et ne plus rien donner on échange (il en fui ainsi au xviii" siùcU ?) ; et, lorsque les idées des philosophes curent produit leur ellet, au lieu de faire les sacrilices et les concessions indispensables, elle cria à l’oppression, et tenta de résister. Ce l’ut sans succès ; le mouvement de la Révolution ne s’en produisit pas moins, ot c’est alors qu’on jeta aux privilégiés comme une iEijure ce titre de aristoci’ates, dont ils s’étaient parés jiisqu alors, de la même manière que les plébéiens allVancbis sc^ parèrent du surnom méprisant de sans-culottes, dont leurs ennemis avaient entendu les flétrir. Plus tard, cette qualification de aristocrates ne désigna plus seulement la classe des ex-privilégiés, mais encore tous les contre-révolutionnaires ou présumés tels, tous les partisans de l’ancien régime, et parfois même de pauvres diables accusés de bavardages ou de propos incivitiucs. Celte extension s’opéra tout naturellement, par la force dos choses, au milieu des orages de la Révolution, et c’est ainsi que Mirabeau, Barnave, Bailly, La Fayette, Dumouriez, furent successivement qualifiés do « aristocrates », et avec eux tous ceux qui voulaient, pour un motif ou pour un autre, enrayer le mouvement terrible qu’eux-mêmes avaient contnb’ué à déchaîner.

— Anton. Démagogue, démocrate, républicain. Aristocrate, Athénien, fils de Scellias. Il vivait vers le V* siècle av. J.-C. De concert avec Théramène, il renversa le gouvernement des Quatre-Cents, dont il faisait lui-même partie. Il fut, en compagnie de cinq généraux athéniens, mis à mort pour avoir négligé do faire ensevelir les mûris après la bataille des Arginuses. Aristocrate I", roi d’Arcadie vers 720 av. J.-C. fU fui laimli- par ses sujets après un attentat contre une prétresse do Diane.)— Aristocrate II, roi d’Arcadie, neveu du l’récedent. ( [’emlaiit la ^iouxième guerre do Mosséuic, il se laissa curronipre a prix d’argent par les Spartiates, et traliit les Messeniens, ses alliés. Les Arcadiens, indignés, lo lapidèrent, ot abolirent la royauté [vers 667 av. J.-C. J). aristocratie (r/s5, si — du gr. aristos. excellent, et kralos, i»ouvoir) n. f. Gouvernement politique où le pouvoir souverain est exercé par un certain nombre de personnes considérables : La république de Venise était une aristocratie.

— Par ext-. Classe des nobles, des privilégiés : Louis XI terrassa /’aristocratie, Richelieu la musela, Louis A7 V lui mU le collier de la domesticité. (Mich. Chev.)

— Par ext., Fraction de la société qui exerce ou tend à exercer une certaine influence sur les autres fractions par l’intelligence, le talent, le rang, et surtout par la fortune : Z.’aristocratik de la banque, de l’industrir, du commerce. La seule et véritable aristocratie est celle du talent, i Cormon.)

— Encvcl. Polit. Le mot aristocratie, pris dans son sens propre et étymologique, désigne le régime polititpieoù l’autorité est entre les mains des meilleurs. C’est le régime idt’al que rêvait Platon dans sa Ih’ publique. Mais qui sont les meilleurs ? Y a-t-il des supériorités naturelles, créant une aristocratie naturelle ? Comme Jean-Jacques Rousseau, Herbert Spencer admet que les sociétés primitives ont été gouvernées par des aristocraties. Les peuples sauvages, représentants hypothétiques des premières civilisations, offrent des exemples de société où le pouvoir est dévolu soit à la force brutale des guerriers, soit à une vieillesse dont l’âge n’a point encore épuisé les forces physiques, et à (|ui l’usage d’une vie déjà longue assure une expérience et une sagesse de pensée dont les plus jeunes sont dépourvus. Mais la supériorité momentanée ou individuelle que crée l’illégalité incontestable des qualités naturelles ne suffit pas à l’établissement d’un régime politique distinct ; (juel est le gouvernement, monarcTiique ou démocratique, aans lequelle génie, le talent, moins encore la fortune, ne puisse procurer à qui les possède, aussi bien que dans une aristocratie, une préponclérance de fait dans la direction des aiVaires ? Si la loi de l’hérédité était d’une application absolue et universelle, la transmission de la suprématie politifiue se légitimerait par celle de la supériorité intellectuelle et morale ; mais l’hérédité n’est qu’un des multiples facteurs qui contribuent à la formation de la personnalité individuelle. Et pourtant, par une évolution dont on a prétendu formuler les lois, l’aristocratie naturelle et mobile du début s’est transformée en une aristocratie de naissance et héréditaire ; et peu à peu les différences de nourriture, d’habillement, d’habitudes, d’éducation, ont créé au profit de la classe dirigeante une distinction, vis-àvis de la classe dirigée.

L’établissement dune aristocratie a parfois pour cause directe une conquête : c’est le cas pour Sparte ot pour les pays où les Donens se sont établis. Le plus souvent, d’ailleurs, l’aristocratie a un rôle militaire important. En Grèce, dans plusieurs des aristocraties qui se sont constituées après la chute des rois, les membres de ces corps politiques portent le nom de chevaljprs (hippeis), comme à Rome la première classe des patriciens ; comme, dans notre moyen âge occidental, la chevalerie a constitué le fond do l’aristocratie féodale. La religion a eu aussi un rôle dans la formation de l’aristocratie ; sans rappeler la part considérable que lui attribue Fustel de Coulanges dans la constitution do la société politique gréco-romaine, il suffit do uommor ici l’ariatocratio sacordotaJo du Thibet. L’aristocratie tond à demeurer un corps fermé : à mesure (lu’elle s’ouvre davantage aux éléments étrangers, elle perd (le sa cohésion, et finit par se désagréger, par devenir une simple noblesse dont les droits politiques vont s’amoindrissant avec le prestige. C’est ce qui est arrivé au patriciat, puis à la noblesse de Rome ; c’est ce qui a contribué à ruiner l’aristocratie en France. En fait, les aristocraties sont rarement demeurées complètement formées. Parmi les causes qui amènent la décadence dos aristocraties, les causes économiques, ot notamment lo déplacement do la richesse, ne sont pas celles qui jouent le moindre rôle. Los détenteurs do la fortune, banquiers, commerçants, etc., tendent naturellement de plus en plus à se rapprocher do l’aristocratie, pour essayer de jouir de ses privilèges ; et mémo, dans les aristocraties très fermées, comme Venise, les nobles no dédaignent pas, on s’alltanC aux citadins, de réparer los brèches faites à leur fortune. Notre siècle a vu disparaître en Europe toutes les aristocraties : l’aristocratie anglaise, si puissante et qui paraissait si solide, a été minée par les bills de 1832, 18G7, 188"). L’aristocratie suédoise a également été dépouillée do ses droits politiques. En Autriche, en Hongrie, où la noblesse héréditaire siège encore de droit à la Chambre des seigneurs ou à la Tame des magnats, l’aristocratie participe jusqu’à un certain point au goiivcrnomont-,

— Anton. Démagogie, démagogisme, démocratie, républicanisme.

Aristocraties {lks), comédie on cinq actes, on vers, par Etienne Arago, représentée pour la première fois, sur lo Théâtre-Kran( ;ais, le 29 oct. 1817. Verdier, qui représente l’aristocratie de l’argent, a une fille, Laurence, qui est courtisée par le comte de Torcy, noble de race, et le baron de Larrieul, titré par Napoléon I•^ Tous deux ne songent qu’à redorer leur blason. Verdier accordera la main de sa fille à Valentin, qui est noble par son travail et son intelligence, ot qui prouve seul sa sincérité, en venant en aide à Verdier dans une heure difficile. Le dialogue est vif, semé d’attaques contre les vices et les travers de l’époque. Les scènes d’amour manquent de couleur et d’intérêt. Le vers est remarcjuable par la clarté et la concision ; il exprime de hautes pensées et des senti-ARISTOGRATIQUE {j’iss) adj. Qui appartient à l’aristocratie, fij parlant des institutions, des personnes, des familles, VU : (i--i’rrnirmf ?tt ARISTOCRATIQUE.

— Par r[ < !■ lu , siii lûut en parlant des choses, de ce qui tient a I n ; i i ii ; , do ce qui en a la distinction, les grands an’ ^ ’/i/iort de l’intelligence, la France tst un paij . - .’ n,-,, ’ : :n ut AEisTocRATiQnE. (Ronau.)

— Anton. Démagogique, démocratique, républicain. ARISTOCRATIQUEMENT(/’/,s.î) adv. D’une manière aristocratique : Etat gouverné ARisTOCRATiyuKMENT.

— Par ext. Avec noblesse, avec grandeur : Alfred de Vigny avait une physionomie aristocratiquement poétique.

!i Avec fierté, avec hauteur : Commander aristocra-TlQDEMliNT. 

ARISTOGRATISER {riss) v. a. Rendre aristocratique : Aristoiratiseh un Etat. Il Faire d’une chose le privilège de l’aristocratie : La Iteslauration voulut créer le double vote, pour ARisTOCEATisi R tout à fait l’élection. {La.ma.Tt.)

— Par ext. Donner les goûts, le ton, les manières aristocratiques : L’argent ne suffit pas à aristocratiser un goujat. (H. Murger.)

S’cipistocratiser, v. pr. Prendre les manières du grand luon-ie.

ARISTOCRATISME {riss, tiss) n. m. Aristocratie érigée en système.

AristODËME, chef des Héraclides qui s’emparèrent de la Laconie. 11 régna à Sparte et mourut, dit la légende, frappé de la fuudre à Naupacte, pour avoir négligé de consulter l’urarle de Delphes. Ses fils Eurvsthène et Procles lurent la ii^e des deux maisons royales de Sparte. ArISTODÈME, roi de Messénie, qui combattit vingt ans les tipartiates puur l’indépendance de sa patrie, et dont les exploits tiennent plus de la légende que de l’histoire. L’oracle ayant ordonné le sacrifice d’une vierge, il immola sa fille. Plus tard, désespéré de l’inutilité de sa résistance contre les La* edémoniens, il se tua sur le tombeau de sa lille , :-i av. .l.-f.,,.

Aristodeme, surnommé Malacos (le mou), tyran de Cuuic», i|Ui, vaiiiLjueur des Etrusques, avait ^u s’emparer du pouvoir. Chef du parti démocratique, il fit peser sur tous la plus odieuse tyrannie. Mais les nobles, exilés, parvinrent à rentrer dans Cumes et firent périr Aristodeme et sa famille, vers l’an 490 av. J.-C. Il était contemporain de Tari[iii[i le Siipi-rlje, qui se réfugiaàsa cour et y mourut, Aristodeme, sculpteur grec, vivait 300 ans environ av. J.-C. Pline cite, parmi ses ouvrages, des statues de lutteurs, de conducteurs de biges, de philosophes, de femmes célèbres, la statue du roi Séleucus, un Doryphore (guerrier armé d’une lance) d’une grande beauté. Aristodeme, fameux acteur tragique, vivait à Athènes ilaiis la s. ronde moitié du iv* siècle av. J.-C. Attaché au [larti macédijuien. il persuada à ses concitoyens de faire la paix avec Philippe, auprès de qui il fut envoyé comme ambassadeur, et fit conclure la paix de 346. H plut ai le combla de présents. Mais Démosthène, .risiodème un traître, le cribla de ses traits les plus acérés.

Aristodeme de Milet, lieutenant d’Antigone, qui vivait vers 315 av. J.-C. Envoyé par Antigone dans le Péloponèse, pour y faire alliance avec Polysperchon et son nls Alexandre, et lever une armée qui de’vait marcher contre Cassandro, il réussit pleinement dans sa mission. Mais Cassandre, ayant reçu des secours de Ptolémée, put faire face à l’orage.

Aristodeme, tyran de Mégalopolis, vivait vers 380 av. J.-C. Il gouverna Mégalopolis, sous le règne d’Antigone Gonatas. Son administration fut très sage et très Aouce. Les Lacédémoniens ayant envahi son territoire, il battit et tua leur roi Acrotatus, ot les contraignit à la retraite. 11 fut assassiné par quelques amis do Philopœmen. AristogiTON, Athénien, qui conspira avec Harmodius la mort des tyrans Hippias ot Hipparque. Pendant lafôte ARISTOCLÈS — ARISTON

des grandes panathénées (SU av. J.-C), los conjurés poignardèrent liipparquc, mais Hippias échappa à leurs coup». HarmodtUH fut massacre sur-le-champ ; Ahstogiton, réservé pour le» tortures, nomma comme ses complices tous les amis du tyran, qui furent mi» à rnort. Les Athéniens, rendus plus tard à la liberté, élevèrent de» statues aux doux tyrannicides, ot célébrèrent leur mémoire par dos poésies.

AristOGITON, sculpteur grec, de l’école thébaino (v» siècle av. J.-C). Avec son compatriote Hypatodoros, il exécuta un groupe de bronze représentant deux chefs enrôlés par Polynice quand il marcha sur Thèbos. On a. trouvé à Delphes la statue d’un vainqueur des jeux, due aux deux sculpteurs.

AristogitON, fils do Cydima/)UO, orateur athénien du IV* siècle avant notre ère, surnommé le Cynique. II fut plusieurs fois condamné comme calomniateur Nous avons contre lui trois discours, dont deux sont do Démosthène ot un do Dinarquo. L’orateur Lycurguc soutint contre lui une accusation grave. Arlsiogiton finit par être condamné à boire la cigué.

ARI8TOL (du gr. aristos, excellent) n. m. Thymol hiiodé, corps solide, pulvérulent, jaune orange, employé comme antiseptique et comme stimulant des plaies atoniqucs. ~ Encycl. Les propriétés de Varistol sont analogues à celles de l’iodoforme, dont il n’a pas l’odeur désagréable ni la toxicité. S’applique en poudre ou incorporé aux huUes, aux corps gras, au collodion. Il s’altère à la lumière, et doit être conservé dans des flacons jaunes ou dans l’obscurité. Aristolaos, peintre grec do Sicyonc, llls et élève de Pausias (iv siècle av. J.-C). Pline cîto de lui un Epaminondas, un PéricU-s, une Médée, la Vertu, T/iésée, un .Sacrifice de bœufs, etc.

aristoloche (gr. aristolochin ; de aristos. excellent, ot locheia. lochies) n. f. Genre de plantes, de la famille des aristolochia-

cées.

— ENCYCL.Les

aristoloches sont

des plantes viva-

ces, la plupart

herbacées, à sou-

che quelquefois

tubéreuse. Citons

Varisioloche clé-

matite, vulgaire-

ment nommée

poirier et sarra-

sine, qui se trou-

ve dans les lieux

incultes et pier-

reux, dans les

bois, le long des

haies ; l’aristolo-

che siphon, ar-

brisseau sarmen-

teux, originaire

d’Amérique, qui

sert à orner les

murs.

ARISTOLO- Aristoloche ; a. clt-maUtt :; h. granJillo.-. CHIACEESn.f.pl. ^

Famille de plantes dicotylédones, ayant pour type le genre aristoloche. — Une aristolochiacée.

— Encycl. La famille des aristolochiacées renferme des herbes ou des arbrisseaux, à tige souvent grimpante, munie de feuilles alternes, pétiolées. Les fleurs sont généralement grandes, solitaires ou fasciculées à l’aisselle des feuilles. Elles sont dépourvues de corolle, et présentent un calice monosépale, coloré, pétaloïde, souvent irrégulier. Le fruit est une capsule sèche, quelquefois charnue, divisée ordinairement en six loges. Les diverses espèces sont disséminées dans les régions chaudes et tempérées des doux continents. La plupart possèdent des propriétés médicales assez énergiques.

ARISTOLOCHIÉES n. f. pi. Tribu de la famille des ari’stolochi’trret. à anthères soudées, comprenant les genres aristoloche, holosdjle, etc. — L’ne aristolochiéb. ARISTOLOCHINE D. f. Matière amère extraite de Varistoloclua serpenturia et de Vai-htolochia clematitis. Les solutions d’aristolùchine précipitent par l’acétate de plomb. ARISTOLOCHIQUE (du gr. aristos, excellent, ot locheia, lochies) adj. Chim. Se dit d’un acide qu’on obtient en distillant avec l’eau la racine de V aristolochia clematitis.

— Méd. Se dit de remèdes propres à faire couler les lochies. Il Qui est emménagogue.

Aristomaqce, une des filles de Priam et femme de Cntulaus. Elle était représentée dans a.Lesché de Delphes. Aristomaque, philosophe péripatéticien, né à Soles, en Cilicie, vivait peut-être dans le m’ siècle av. J.-C. Disciple de Lycon, il se livra à l’histoire naturelle, à l’étude des moeurs des abeilles, et écrivit sur l’agriculture. Aristomaque, tyran d’.rgos, vivait au m* siècle avant notre ère. Lorsque le chef de la ligue Achéenne lit sa tentative pour délivrer Argos, .ristomaque fit périr un grand nombre de citoyens qu’il soupçonnait d’être complices du mouvement. U finit, cependant, par être obligé de déposer son autorité, et devint, dans la suite, stratège des Achéens. Mais il les trahit, et fut mis à mort. AriSTOMÈNB, héros messénien. souleva ses concitoyens contre la domination des Spartiates ot commença la de’uxième guerre de Messénie (683 av. J.-C. Salué • roi • après quelques succès brillants, U n’accepte que le titre de chef militaire, rattache à la cause de sa patrie d’anciens alliés, les Arcadiens, épouvante les Spartiates par les entreprises les plus audacieuses, et les rtiduit à l’humiliation de demander un général aux Athéniens, qui, par dérision, leur envoient Tvrtée. Trahi par Aristocrate XI, roi des Arcadiens. écrasé à la sanglante bataille de la Grande-Fosse, .-Vristomène se retranche sur le mont Ira et y prolonco. pendant onze ans encore, la résistance. Trahi de nouveau î)ar .aristocrate, accablé par le nombre, il fut contraint à la lin de chercher un refuge en Arcadio (6iis av. J.-C), et alla mourir à Rhodes. V. ckadas. Ariston, roi de Sparte, succéda vers 560 av. J.-C. à son père Agésiclès, et régna, dit-on, cinquante ans avec équité et modération. Sotis son règne, les Lacédcmonieos