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AIALON

AIDÉ

ses dans les trois départements de la colonie, et aussi dune tribu de marabouts située dans les montagnes de la Tripolitaiue, au S. du Tripoli.

AlALON, anc. ville de la Palestine, de la tribu de Dan, près de la ville iévitique de Bethsamès. C’est probablement l’endroit où, d’après la Bible. Josué arrêta le soleil. Il Anc. ville de la Palestine, de la tribu de Zabulon. AIANTIDE (du gr. Aiax, Ajax) adj. Qui appartient, qui a rapport à l’un des Ajax.

— n. m. pi. Membres d’une tribu d Athènes : Les Aian-AÏAUT ou AÏAULT n. m. Nom vulgaire du narcisse des prés [narcissus pseudo-narcissus). [V. narcisse.] Il Ce nom désigne parfois le bulbocode printanier. AlBEK (Azed-Eddyn), premier sultan d’Egypte de la dynastie des mameluks baharites, mort en 1257. Turc de naissance, il eut un avancement rapide dans l’armée égyptienne, devint généralissime, après l’assassinat de Touran-Schah, et empêcha ci^u’on ne massacrât Louis IX et les Français faits prisonniers à Mansoura. Un enfant de la famille royale ayant été placé sur le trône, il fut chargé de la régence, conquit une partie de la Syrie et détrôna son pupille eu 1254. La favorite de Touran-Schah, Schadjz-Eddour, qu’il avait épousée, le fit assassiner ; son fils AU lui succéda.

AlBOUGUIR, grand lac situé au N.-O. de Khiva, et dépendant anciennement de la mer d’Aral. 11 est formé par les eaux de l’Amou-Daria.

AlCARD (François-Victor-yeaH)i poète et auteur dramatique français, né à Toulon en 1848. Fils d’un littérateur distingué, qui collabora à VEncyclopédie de Pierre Leroux, il s’est fait connaître comme un écrivain délicat, recherchant surtout les peintures attrayantes ; c’est un poète tendre et familial. Plusieurs de ses recueils de vers ont été couronnés par l’Académie trancaise. Les pnuLipaux sont : Jeunes croyances

{1867J ; Ri^bellions et Apaise-

ments (S11) ; Poèmes de Pro-

vence (1874) ; la Chanson de

l’Enfant (1875) ; Miette et No-

ré (1880) ; Dieu dans l’homme

(1885) ; le Lixire d’heures de

l’amour (1887) ; Maternité

(1893) ; Jésus (1896), etc.

Comme auteur dramatique,

lia donné : Pi/tjmalionl 1S12) ;

Mascarille (1873) ; Othello,

en cinq actes (1882) ; Smi-

lis, en quatre actes (1883),

joué au Théâtre-Français ; ie

Père Lebonnard, en quatre

actes, joué au Théâtre-Libre

(1889). On lui doit aussi plu-

sieurs romans : Don Juan

(1889) ; le Roi de la Camar-

gue (1891) ; l’Ibis ôZeif (1893) ;

Fleur d’abime {1894) ; Diamant noir (1895), etc. Citons encore de lui : la Vénus de Milo (1874) ; isite en Hollande (1878) et sa pièce sur Lamartine qui lui a valu le prix de poésie à l’Académie française en 18S3. Aicard a été, en 1894, président de la Société des gens de lettres. AXCARDO (Jean), architecte italien, né à Cunéo (Piémont), mort en 1625. Il vint se fixer à Gènes, où il construisit le chœur de l’église Saint-Dominique, lo grenier public et le grand aqueduc qui alimente la ville d’eau. Ayant laissé en mourant cet aqueduc inachevé, son fils, Jacques Aicardo, fut chargé de le terminer. Ce dernier, mort en 1650, éleva une partie des fortifications de Gênes, complétées de nos jours et dont l’ensemble ne mesure pas moins de 15 kilomètres.

AlCARTS DE FoSSAT, troubadour du xv" siècle. Il est connu par un poème sur la querelle qui s’éleva entre le prince Edmond, fils de Henri III, roi d’Angleterre, nommé roi de Naples par le pape Innocent IV, et son compétiteur Conrad IV.

AÏCHA {A-i-cka)^ fille d’Abou-Bekr et seconde femme de Mahomet, qui la chérissait tendrement. Ennemie implacable d’Ali, elle contribua à l’éloigner longtemps du califat, puis se révolta contre lui lorsqu’il fut parvenu au souveram pouvoir. Vaincue, elle tomba au pouvoir d’Ali, qui la respecta et la fit reconduire à La Mecque, où elle mourut en 678. Les musulmans l’ont mise au rang des quatre femmes incomparables qui ont paru sur la terre. AlCHACH, ville de la haute Bavière, sur la Paar, affluent droit du Danube ; 2.500 hab. Distilleries et fabriques de potasse. A 3 kilom. de la ville sont les ruines du château de "Wittelsbach, berceau de la dynastie royale do Bavière. Ch.-lieu d’un district peuplé de 26.600 hab. AICHE (du lat. esca, nourriture, appât) n. m. Ce mot sert à désigner un petit ver et les diverses espèces d’amorces pour la pèche à la ligne, il On dit mieux achei ;. AICHER V. a. Mettre un aiche, ou toute autre amorce, à l’hameçon.

S’aicher, v. pr. Etre aiche : Les lignes s’aichent avec des appâts de diverse nature.

Aïda, opéra on quatre actes, livret de Ghislanzoni, musique de Verdi, représenté pour la première fois au Caire, le 24 déc. 1871 ; à Milan, le 7 fév. 1872 ; au Théâtre-Italien de Paris, le 22 avril 1876 ; et en français, à l’Opéra, le 22 mars 1880. Cet ouvrage avait été demandé à Verdi par lo khédive Ismaïi-pacha pour l’inauguration du théâtre qu’il faisait construire au Caire.

— Le livret. L’idée première du sujet d’Aïrfa, qui est Furemont d’imagination, appartient à Mariette-bey, qui a relevée de détails historiques et archéologiques. Ce sujet fut mis en œuvre par Camille du Locle, qui écrivit le livret en prose française, chez Verdi ; après quoi Ghislanzoni traduisit cette prose en vers italiens (lesquels furent à leur tour traduits plus tard en français). La scène se passe à Momphis et à Thèbes, au temps des Pharaons. Le roi d’Egyijte est en guerre avec Amonasro, roi d’Ethiopie, dont Ta fiUe, Aida, qui a été faite prisonnière, est devenue l’esclave de la belle Amnéris, tille du pharaon. L’une et l’autre se sont éprises d’un jeune officier nommé Radaraès, chef des soldats qui vont marcher contre les Ethiopiens. Ce Radamès aime Aïda, et il ignore que c’est son père qu’il va combattre. Amnéris découvre leur amour et elle en ressent pour sa rivale une haine furieuse. Radamès revient vainqueur du combat, ramenant prisonnier le roi Amonasro, ou lui décerne les honneurs du triomphe, et le pharaon lui accorde la main de sa fille. Mais Radamès ne songe qu’à Aïda. Amonasro, voulant mettre à profit cet amour, exige de sa fille qu’elle obtienne de son amant le secret des opérations qui se préparent encore contre son peuple. Terrifiée par son père, elle arrache ce secret à Radamès ; mais Amnéris, qui les épiait, surprend leur entretien, et fait saisir les trois coupables. Radamès est condamné à être enseveli vivant dans une prison souterraine, malgré les efforts d’ Amnéris, qui voudrait le sauver et qu’il repousse dédaigneusement. .Aida a secrètement précédé son amant dans le lieu funèbre pour y mourir avec lui.

— La paî’tition. Le premier acte pose l’action avec fermeté, sans faire saillir tel ou tel épisode ; avec le second, le mouvement se dessine, les couleurs s’avivent, et la superbe scène du triomphe de Radamès, avec son finale grandiose, fait passer sur le spectateur comme un frisson héroïque. (C’est ici que le compositeur a employé ces fameuses trompettes droites, dont î’efl’et est superbe.) Le troisième acte nous amène dans le domaine du pathétique avec le duo farouche dans lequel Amonasro exige de sa fille qu’elle arrache à Radamès le secret qu’il a intérêt à connaître, avec le second duo, si plein d’une ardeur amoureuse, au cours duquel Radamès finit par céder à Aida, enfin avec le trio qui a fourni au musicien le prétexte d’élans si chaleureux et si profondément dramatiques. Au quatrième acte, la scène du jugement de Ramadès, si saisissante, et le duo des deux amants, enfermés dans le caveau où ils doivent périr, sont dos pages magnifiques, qui portent à leur plus haut degré la puissance de l’expression et le sentiment de la grandeur scénique et musicale.

AIDABIX adj. Qui peut être aidé, qui peut aider : // n’y a rfAiDABLES fjue ceux qui commencent par s’aider t«aintmes. (Inusité.)

AIDANCE n. f. Aide, secours. (Vieux.)

AIDANT, ANTE adj. Qui aîme à aider, à secourir : Per- "iine iD4NTB. Toutes choses sont aidées e/ aidantes. (Peu

— S’empl. substantiv. dans cette phrase proverbiale : Maigre lui et ses aidants, Malgré lui et tous ceux qui prennent parti pour lui.

AIDE n. f. (du lat. adjuvare. secourir . — On a dit d’abord nd/ude, puis par contract., aiude, et enfin aide). Secours, a^bistance, protection : La Ligue soutint la lutte avec ( AIDE de l’Espagne, li La personne, la chose même dont on reçoit du secours, do l’assistance : Trouver une aide dans la résignation, il Eglise ou chapelle servant de succursale, âuand l’église paroissiale est trop éloig^néeou trop petite : ainte-Marf/uerite, dans le faubourg Saint- Antoine^ était une AIDE de la paroisse Saint-Paul. (On dit auj. succursale.)

— Vejur en aide à ouelgu’un. Le secourir, l’assister. l Dieu vous soit en aide ! locution dont on se sert pour faire un bon souhait à quelqu’un, soit en parlant à un pauvre â qui l’on refuse l’aumône, soit quand une personne éternue. On dit aussi Dieu vous assiste ! ou Dieu vous bénisse !

— A l’aide ! loc. interj. Au secours, il Avec l’aide de, A l’aide de, loc. prép. Avec le secours de, au moyen de : Que tu sais bien. Racine, d l’aide d’un acteur, Emouvoir, êtouiier, ravir le spectateur ! BOILEAU.

— Archit. Petite pièce adjointe à une plus grande, à laquelle elle est destinée à servir de décharge ou de dégagement. Il L’aide d’une église, La sacristie. (Peu usité.)

— Hortic. Sarment qui soutient un cep de vigne.

— Prov. Un peu d’aide fait grand bien, Un petit secours est souvent d’une grande utilité, ii Bon droitabesoin d’aide, 11 ne faut pas se fier sur la justice de sa cause ; il est nécessaire, pour en assurer le succès, d’agir et de faire agir.

— n. f. pi. Impôts, subsides, levées de deniers qui se faisaient sur le peuple pour aidera soutenir les dépenses de l’Etat sous l’ancienne monarchie, n Cour des aides, Cour souveraine qui jugeait des afi’aires concernant ces subsides. (V. encycl.) i ! Aller à lacourdes aides, Se dit par jeu de mots, en parlant d’une personne qui se fait aider en quelque ouvrage, de quelqu’un qui va aux emprunts chez ses voisins, et d’une femme qui ne se contente pas de son mari.

— Manèg. S’entend de tous les moyens à l’aide desquels un cavalier agit sur son cheval. On distingue les aides supérieui’es (mains, rênes), les aides inférieures (cuisses, genoux, jambes), et les aides supplémentaires ou accfssoii’es (voix, cravache, etc.). On dit d’un cavalier et d’un cheval qu’ils ont les aides fines : le premier, quand il les emploie avec méthode et précision ; le secontf, lorsqu’il obéit aux plus légères impressions des aides.

— Encycl. Aides. Sous le régime féodal, le vassal devait au suzerain, dans des cas exceptionnels, dos prestations pécuniaires appelées aides (du lat. aiuriliuin). Ces cas exceptionnels étaient les suivants : 1" quand le suzerain était fait prisonnier et qu’il fallait payer sa rançon ; 2" quand il mariait son fils aîné ; 3° quand il mariait sa fille aînée ; 4" quand il partait pour la croisade. A partir do 1360, des aides furent levées régulièrement pour le compte de la monarchie, sauf une interruption depuis la fin du règne de Charles VI jusqu’à l’ordonnance du 28 février 1435. C’étaient des taxes portant sur les objets de consommation, à la différence de la taille, qui constituait un impôt direct ; elles frappaient principalement les boissons. Le contentieux des aides était jugé en première instance par les élus et en dernier ressort par la Cour des aides.

— Aides (Cour des). Lorsque les états généraux se réunirent sous Jean le Bon, en 1355, ils imposèrent â la monarchie un système nouveau et remarquable d’administration financière. Ils lui accordèrent des subsides, mais à la condition que des députés ou élus, choisis dans leur sein, iraient dans les provinces pour assurer eux-mêmes la répartition et la perception des aides ou subsides. Au-dessus des députés ou élus, les états généraux nommèrent des généraux superintendants des finances, ayant â la fois des attributions administratives et des attributions contentieuses. La monarchie conserva cette organisation, due à l’initiative des états généraux et consacrée par l’ordonnance du 28 décembre 1355, mais elle 136

substitua à la désignation des élus et superintendants par les états la nomination directe par le pouvoir central, et introduisit des modifications dont la plus importante date de 1411. L’institution des superintendants fut dédoublée : les uns reçurent la mission exclusive de surveiller la perception de l’impôt ; les autres, chargés du contentieux en matière de taxes fiscales, formèrent la Cour des aides, qui devint bientôt une cour souveraine, comme les chambres des comptes. Non seulement elle connaissait de toutes les causes relatives aux aides proprement dites, mais les gabelles, tailles, droits d’octroi, de marque sur les matières d’or et d’argent, etc., étaient de sa compétence. Elle statuait sur les privilèges et exemptions dont les nobles et les ecclésiastiques devaient jouir relativement aux divers impôts, et par là sur la réalité et la valeur des titres qui conféraient ces exemptions. Elle connaissait en outre, en première instance et en dernier ressort, de tous les contrats et actes passés entre les fermiers, traitants et munitionnaires, relativement à leurs fermes, traités, munitions, transports et associations. Enfin, elle recevait les appels des sentences des élections, greniers à sel, maîtres des ports et bureaux des traites. Dans l’origine, il n’existait qu’une seule cour des aides, celle de Paris, et son ressort s’étendait à loui le royaume. Plus tard, d’autres cours des aides furent créées à Rouen, , Nantes, Bordeaux, Montauban, Montpellier, Clermont, Grenoble, Aix, etc. La plupart furent réunies â des parlements ou à des chambres des comptes. En 1789, il n’en restait plus que trois, celles de Bordeaux, Clermont et Montauban, qui’oussent conservé une existence distincte. Les cours des aides, ainsi que toutes les autres institutions judiciaires de l’ancienne monarchie, furent supprimées par la loi du 7-11 septembre 1790.

— Syn. Aide, appui, assistance, secours. Aide implique une idée d’action ; assistarice, une idée de générosité ; secours, une idée d’assistance immédiate et opportune ; appui, le soutien de la faiblesse physique et morale. Une aide nous sert dans les travaux ; un secou7’s, contre Ips dangers ; une assistance, dans les circonstances intimes ; un appui, dans tous les temps.

AIDE n. Celui, celle qui seconde quelqu’un dans un travail, une opération : Ce chirurgien a un aide fort adroit. Cette garde-malade est une aide très adroite.

— Un mot complémentaire détermine habituellement le sens particulier de ce mot : Aide-médecin, aide-pharmacien, aide-jardinier, aide-Ungère, aide de cuisine, aidemaçon, etc., c’est-à-dire Personne chargée d’aider, de seconder un médecin, un pharmacien, un jardinier, une lingère, etc.

— Fam. et par compar. Personne placée sous les ordres d’une autre.

— Aide des cérémonies. Officier qui, à la cour, seconde le grand maître des cérémonies dans ses fonctions, et lo remplace en cas d’absence.

— Aides du bourreau ou de l’exécuteur, Adjoints, valets qui assistent le bourreau dans ses fonctions, n On disait autrefois valets du bourreau.

— Sous-aide, Nom donné à celui qui est placé sous les ordres de l’aide dans l’exercice des mêmes fonctions, n PI. des sous-aides.

— Aide-mémoire, Ouvrage abrégé, propre à fixer facilement les faits dans la mémoire, n PI. des aide-mémoire.

— Armée. Aide de camp. Officier d’état-major attaché à la personne d’un chef militaire pour le seconder dans | tous les détails du service, ii Aide-major, Chirurgien mili- i taire placé sous les ordres du chirurgien-major, dans un régiment ou dans un hôpital. — On dit aussi aide-chikur-GiEN. (PI. Des aides-majors, des aides-chirurgiens.) il Autref. Officier de détail, choisi parmi les lieutenants avec commission de capitaine, et placé sous la direction immédiate du major. (Supprimé à la Révolution et remplacé depuis par Y adjudant-major.) ii Aide-major de coi-ps. Se disait des aides-majors servant dans les régiments, par opposition aux aides-majors de place, ii Aide-major de place. Officier placé sous les ordres du major de place. (On le nomme aujourd’hui adjudant de tlace.) h Aide-major gén i>ï-ni. Officier supérieur d’infanterie, faisant partie de l’étatmajor de l’armée, et exerçant les fonctions de major général auprès des détachements. (Grade supprimé en 178 ?.)

— Officier général employé directement sous les ordres du major général, il Aïrfe-mar^c/ta/ (/e/je’ra/ des logis. Officier supérieur de cavalerie, ayant les mêmes fonctions que l’aide-major général dans l’infanterie. (Grade supprime en 1788.)

— Mar. On appelle aides deux matelots appariés pour s’aider réciproquement. Il y a aussi des aides-canonniers, des aides-timoniers, des aiâes-voiliers, des aides-charpentiers, etc., c’est-à-dire des Canonniers, des timoniers, etc., ■ S lacés sous la direction du maître et du second maître es canonniers, des timoniers, etc. l A ide-maitre de pont ou chableur. Marinier qui seconde le maître du pont dans les passages difficiles et dangereux, il Aide-gondolier, Celui qui aide Te gondolier dans son travail, il Aide de plongeur. Dans la pêche aux perles, Pêcheur qui se tient dans unf’ barque, prêt à retirer le plongeur au premier signal que celui-ci donne au moyen d’une corde, à laquelle il est attaché d’un bout et qui. de l’autre bout, est amarrée sur le bor<l de la barque, ii A i de-commissaire. Officier occupé sous les ordres du commissaire dans l'administration du commi>sariat de la marine. V. commissariat.

— Techn. Aide-boute-avant. Dans les salines, Ouvrier qui aide celui dont la fonction est de remplir la mesure de sel avec les pelles, et qui frappe cette mesure d’un nombre de coups uniformes, afin de conserver le poids et l’égalité dans les mesurages.

— Encycl. Armée. L’aide de camp porte les ordre-, écrits ou verbaux de son chef, le suit partout et ne h’ auitte que pour remplir des missions ; il est homme d’épéc, e cheval et de plume ; il fait des reconnaissances, des visites, des tournées ; on le charge de tous les détails relatifs aux individus, à la discipline et aux opérations de la guerre. Le nombre et le grade des aides de camp varient en raison de l’élévation du grade ou de l’emploi de ;^ généraux. Les aides do camp de l’armée sont choisis aujourd’hui parmi les officiers brevetés de l’Ecole supérieure de guerre.

AÏDÉ (Hamilton), écrivain anglais, né à Paris en ISi".’ Fils dun Américain, il entra dans l’armée en 1845, pui^ se livra à ses gotits littéraires. Comme poète, il publia Poèmes {lSbA) ;Eléonore et Autres poésies (1856) ; le Roman de la fille écarlate, etc. Romancier, il a peint les