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AhMADOU-CHEIKHOU, prophète sônt^galais, mort on 1875. 11 V’Miliit. m iMim, suulover les indig6uos du Si^niVgalcontro la i’Vuiico, proclama la guorro suiuLo, mais lut vaincu ut tué pur nos troupes.

Ahmed I<", i r sultan ottoman, né on 1589, mort on 1G17. Il succtWla <Mi hid ;) un sultan Mohammed III, son pèro. Di’s o -IiImh ir MMi règne, l’arméo ottoniano eut maille à [..iiiir iMi i’- .ii-i- Abbas le Grand, <|ui la délit ot s’om- ]. ;iiM ’I'- l’InH uis |ilaces. Les succès du schah do Porso iivairnt (In Miiuriti^moût favorisés par lo soulôvomcut ilfs troupes qui, sous lo règno précédent, avaient été déportées on Asie, soulèvement qui coïncidait avec une révullo des Kourdes, dos Druses, etc. Lo grand vizir Monradp : ioha, vainqueur, non sans peine, après plusieurs années dn lutte (iGOy), se tourna contre la Porse, mais mourut de lati^’uo on 1611. L’année suivante, le sultan, malgré les siui-és de SOS armées, Ht la pai.x avec lo schah et rendit 1rs i.Ti-iinirr- ; r,.ii,|Mi^ .Irpiijs Sulcyinau (HU2). l’cii’l.iNi ’ '■ l ’nii-,, 1. . Hongrois insurgés liront appel à ia V-’i-u^ ..>ii.- |. s liii|>. riaux ; leur roi Bocskaï reyut iiiu.’ .iiîiin- lu siilini l• ;i^r^), mais lit défection dôs qu’il OUI. ’ !'■ riHi.crt avec les Turcs, effrayé TAutriche au point (|iir I rllr n lo reconnut comme prince de Transylvanie {]iuu n, , iipéo en Asie, la Porte dut signer avec l’Au- (ri.lio l.t paix de Sitvatorok (1606), préface do la paix do < ;iiioviLz, et premier coup porté à la puissance ottomane. h autre part, la llotto espagnole vainquit au cap Corvo le (■.i|Mtan-paclia (I614I. Ahmed I" mourut en 1617 ; les (|ualihs quo SOS contemporains lui reconnaissent avaient été

iiiiiihil(M.’s par l’influence déprimante du harom.

Ahmed II, si" sultan ottoman, né en 1613, mort m hi’.) :.. Il succéda en 1691 à son frère îSoliman III et aciiiida toute sa confiance au grand vizir Kupruli, déjàtouipiiissant sous le dernier régne. En 1691, Kupruli tut tué ’vfs de Salankcnem dans une bataille contre les Impériaux, <• ! In souverain se trouva brusquement privé d’un vertueux Iioiiiiue d’Etat et d’un habile stratège. Après sa mon, r.<-l^M-ado, assiégée par les Autrichiens, fut délivroo (1693), mais les Vénitiens s’emparèrent do Chio (1601). Ahmed m, 23« sultan ottoman, né en 1673, mnri l’ii 1736. II succéda en 1703 à son frère Mustapha II, dôl’ "so par la coalition des ulémas et des janissaires. Il ’-ratia les ouvertures de Louis XIV qui, engagé dans la LTUorro de la succession d’Espagne, le poussait à prendre 1rs armes contre les en-

nemis communs des doux

Kiats ; il reçut à Bender

Charles XII, lo vaincu do

Piiliava (1709), mais no

se laissa pas davantage

iMitraîner dans une guerre

"iiiitro le tsar, dont il ne

picvoyait pas la puis-

saiii’o. Le grand vizir,

un Kupruli, préférait en-

iriMenir avec Pierre le

(iiand des relations de

lnMi voisinage. Dès ((uo

Kupruli fut mort, lo parti ,

’lo la guerre l’emporla ;

la puissance moscovite

otait menacée do som-

tiriT avant d’avoir ou le

(i-iiips de s’affirmer, mais

In nouveau grand vizir,

atlmio par les présents

dp la tsarine, consentit Ahmed lii.

au fraité de Falksen, qui

r<talilit la paix (1711). L’année suivante, une trêve de viii-t-cinq ans fut conclue avec les Russes, et Charles XII oviuilsé, définitivement écrasé par la paix d’Andrinople (1713), se retira du territoire ottoman (1714). Kn 1715, sous prétexte que Venise avait secrètement soutenu les Monténégrins, les Turcs conquirent la Moréo

■< li’s places vénitiennes de Crète. L’empereur Charles VI

l’s ^omma de restituer leurs conquêtes, et, sur leur refus. envoya cnntro eux le prince Eugène, qui les écrasa ù l’oroi,iiM.-in (1716) ; Temesvar capitula, Belgrade fut invo, i ( piiso (1717), et le traité de Passarowitz, favorable à I i-r ; lie ot à la Russio, mit fin aux hostilités (1718). Alinic’l III, diminué en Europe, devait l’èlro aussi en Asio, et tos victoires de la Perse provoquèrent en 1730 uiin révolte dos janissaires qui aboutit à la déposition du Ahmed eut l’honneur de rendre un hatt-i-schérif autorisant l’introduction de l’imprimerie à Constantinoplc. Ahmed ou Ahmet, dey d’Alger de 1805 à 1808. Il se rendit odieux par ses exactions et ses crimes, excita contre lui l’indignation générale ot fut mis à mort par ses soldats, qui, mêlés à la multitude, traînèrent son cadavre à travers les rues.

Ahmedabad, ville do l’Hindoustan, dans la présidence de Bombay, sur le fleuve côtier Sabarmati : 148.400 hab. Fondée on 1426 par Abmed-Chàh, cette ville arriva au xvir sièelo à un haut degré de splendeur ; elle fut prise parlesMahrattesen 1755,parles Anglais en 1785, et déclina depuis lors jusqu’à notre époque. Cette ancienne capitale du (lirlji-ai possède de nombreuses et belles ruines ; c’est le imart.of général de la secte des saravaks ou djainas du Gudjrat. Chef-lieu d’un district du même nom, peuplé de 921.700 hab.

Ahmed -ABOU-MAZAR, médecin arabe, qui vivait dans les luemieres anii.’---s du ix" siècle. Il se fit chrétien ot vécut ; la.oiirdu . alilo Al-Mamoun, à Babylone, en qualité diut.u[u-eie .los soDges. On a de lui un ouvrage arabe, dont la lîiiiliotlièquo nationale de Paris possède des manuscrits, et qui a été traduit en latin sous lo titre do Apotelesmata. swe De sifjni/icatione et eventis insoynniorum (Francfort, 1577). Cet ouvrage a été traduit, on outre, en français.

Ahmed-BEN-THOULOUN (Aboul-.bbas). chef d’une dynastie qui régna on Egypte, né en 835, mort à Antiocho en 884. Fils d un esclave turc, qui avait obtenu du calife Mahmoun certaines dignités, il profita des rivalités dos calites pour s’élever au souverain pouvoir, s’empara de Barkab. puis conquit Damas, Emesse. Alep et Antioche, et s avança jusqu’à Tarse. La dynastie des Thoulounides dont l fut le fondateur compte quatre princes, dont lo dermcr, Ilaroon, fut mis à mort par le califo Mo-Klafy (905^. AHMADOU — AIACIIA

Ahmed-KAISERLI-PACHA, général turc, né à Césaréo (Palestine ! en 17’j6, mort en 1881. En mai 1870, il siégea dans la commission qui déposa lo sultan Abd-uI-Aziz. Ce fut lui qui arrêta lo Circassicn Hassan, lorsqu’il fondit sur los ministres pour vongor lo meurtre du sultan (1876 Lorsque la guorro éclata avec la Russie, Ahmod-Kaiscrli, malgré ses quatre-vingts ans, prit lo commandement do Koustchouk ot lit dos sorties meurtrières. Impliqué dans lo procès dos personnages accusés d’avoir fait assassiner Abd-ul-Aziz, il mourut au moment où ses coaccusés étaient traduits on justice.

Ahmed-khan, ’-galomeut connu sous los noms do Nicodar ou Ny-Goudar, empereur mogol de la race do Gcngii-Khan, mort en 128i. Il succéda en 1282 à son frère Abaka-Khan et fut lo premier souverain mogol qui embrassa l’islamisme. Pour ce fait, il excita contre lui les partisans de l’ancien culte. Il fit arrêter et tuer son frèro kanghour-Pa’ï, révolté. Son neveu prit los armes contre lui, le fit prisonnier ot lo livra aux enfants do Kanghour-Paï qui le mirent à mort.

Ahmednagar» villo de l’Hindoustan, présidence de Bombay, sur le Sina, sous-affluent du Krichna par lo Bhima ; 41.680 bab. Aureng-Zeb y est mort en 1707. Prise par los Anglais en 1803. Lo district du mémo nom renferme 888.700 hab.

Ahmed-pacha, général ottoman, né vers 1490, mort on 1524. Il se fit surtout remarquer dans los dernières années de sa vie, c’est-à-dire au début du règne do Soliman l*"" le Magnifique. Il venait do se battre contre les Hongrois (1521) lorsqu’il fut mis à la tête de l’armée qui conquit Rhodes, et c est lui qui rédigea les articles do la capitulation imposée au grand maître Villiers de l’Isle-Adam (1522). Il chercha alors à remplacer Piri-pacha dans la charge de grand vizir ; mais, ses intrigues ayant échoué, il demanda le gouvernement de l’Egypte et l’obtint. A peine en Afrique, il souleva les mameluks, extermina les janissaires fidèles à Soliman et prit le titre de sultan. Le grand vizir Ibrahim, envoyé contre lui, détacha de la cause du rebelle les chefs militaires les plus influents, notamment Mohammed-boy. Il se réfugia chez les Arabes Béni-Bakar, qui le trahirent ou plutôt lo vendirent, ot sa tête orna les murs du sérail. Ahmed-pacha Guédick (Brèche-dent), général o^ tomau (pli, sous Mahomet TT. prit une part prépondérante à la conquête de la Karamanie comme auxiliaire du grand vizir Mahmoud-pacha. Eu 1480, il s’empara do Zante et do fsaiulo-Maure.

Ahmed-SGHAH-L’ABDALY, fondateur du royaume de Candahar, né vers 1724. mort en 1771. Il s’attacha à ia fortune de Nadir-Schah, et, après l’assassinat de ce prince, il se fit roconnaitre comme souverain des Afghans (1746). Il envahit jus((u’à six fois le nord de l’Inde, écrasa les Mahrattes à trois reprises, battit les Seykes et s’empara du Kachemir et du Pendjeb. Il eut pour successeur son fils Timuur-Schali.

Ahmed-VEFIK-PACHA, homme d’Etat ottoman, né à Constantinoplo vers 1818, mort en 1891. Il fit ses études à Paris, puis tut attaché au bureau de traduction de la Porte et publia, en 1847, le Salaamé ou Annuaire de l’empire ottoman. Ilexerça dans la suite les plus hautes fonctions administratives, fut ministre de la justice (1857), envové extraordinaire à Paris (1860-1861), commissaire général en Anatolie. Sous Abd-ul-Hamid, il présida le parlement institué par ce prince (février 1877), puis devint ministre de l’intérieur et président du Conseil (février-avril 1878) et fit dissoudre la Chambre. Pendant son court passage aux afiTaires fut signé, le 3 mars 1878, lo traité de San-Stefano. entre la Russie et la Turquie. Gouverneur général de Brousse en 1879, puis tombé en disgrâce, et emprisonné, il fut, pendant trois jours, président du Conseil, en décembre 1882. 11 vécut depuis dans la retraite. Ahmed-Verik a traduit en turc la plupart des comédies de Molière et quelques-uns des chefs-d’œuvre de Shakspeare et de Schiller.

Ahmet-RIFAAT-PACHA, homme d’Etat égyptien, né au Caire en 1825, mort en 1858. Fils aîné d’Ibranim-pacha, il s’attacha à introduire dans ses immenses domaines des améliorations importantes. Devenu suspect au vice-roi Abbas, il se rendit à Constantinople (1851), oii le sultan lui donna lo grade de général de division. En 1854, il retourna en Egypte, et devint membre et président du conseil d’Etat.

Ahn fJean-FrançoisX pédagogue allemand, né à Aix-Fa-Chapelle on 1796, mort à Neuss en 1865. Il enseigna l’allemand et se fit connaître par une méthode nouvelle très estimée. Parmi ses ouvrages, dont plusieurs ont été traduits en français, nous citerons : A’ouvelle méthode pratique et facile pour apprendre la langue allemande (1843) ; youcelle méthode pratique et facile pour apprendre la langue anglaise (1859) ; Pour apprendre la langue italienne (1860) ; Grammaire allemande théorique et pratique (1859). AhnFELDT (Arvid), littérateur suédois, né à Lund en 1845, mort à Copenhague en 1890. Attaché à la bibliothèque royale de Stockholm, il débuta comme journaliste dans r t’ Aftonblad » et devint, en issi, rédacteur en chef du journal politique " la Chronique du jour i>. Comme littérateur. Ahnfelat s’est fait connaître par une MistoirG universelle de la Littérature (Stockholm, 1874-1876) et par les Scèyies de la vie à la cour et dans l’aristocratie (1880). de Ahnfeldt, botaniste suédois

1 iIliuos du groupe des tylo-

t. :iirpuo.’», uyam nn i tiiuo OU cornéo, cylindrique, divi-sée d’une fa. . , ;, : pio. On en connaît quelques espèces qui vir !i ; Im 1-. nurs do l’hcmisphôro boréal. AHONTER ou AHONTIR (rad. honte) v. a. Rendre quclhontoux : Je

que l on m ahonte

m’opposant à moi-même le peu que je vaux. (L. Vouiilot.) AHOUA ou AHOUAl (nom indien) n. m. Genre d’apocynée, qui croit au Brésil. Ses fruits ont des couleurs vives ot une saveur agréable. Les amandes sontamères ot passent mémo pour vénéneuses. En Europe, cet arbre est cultivé dans los serres chaudes.

AhouRAMAZOA, nom zend do Ormazd, considéré comme principe du bien et de la lumière, par opposition à Abnman, dans la mythologie parse. V. Ormazd. Ahrens (Henri), jurisconsulte allemand, no à ICnicstedt (Hanovre) on 1808, mort ù. Salzgittcp en 1874. Doctour en 1830, il prit part au mouvement démocraiiouo do 1831 ot dut s’exiler. Arrivé à Paris, it collabora à des revues, enseigna la philosophie (1836), puis professa à l’univcrsitô do Bruxelles. Efu député do l’Assembléo nationale do Francfort en 18 18. il vota avec les libéraux et devint ensuite professeur do droit à Gratz. Ses principaux ouvrages sont : Cours de philosophie de l’histoire il^AO) ; la Science politique fondée sur la philosophie et Vanthropr^ loqie (1850) : Encyclopédie du droit et de la science politique (Vienne, 1855 et suiv.) ; Déviation du nouvel esprit allemand et nécessité de réformer l’instruction publique (1873). Ahrens (Hcnri-Ludolf), publicisto allemand, né à Helmstîcdt (Brunswick) en 1809, mort à Hanovre on 1R«I. Il fut directeur du gymnase de Lingcn (1845), et de celui de Hanovre (1849), où il fut élu député. Nous citerons parmi ses ouvrages : De Athenarum statu politico et litterario (1820) ; Régies du dialecte homérique et atlique (1852) ; Sur le nom et le temps du champ de Mars des anciens Francs (1872).

AHRŒN (ri’in) n. m. Nom donné par Dumont à nno division do l’étage cobicntzien (syst. dévonien) et qui a pour type los grès de Vircux (Ardennes). Ahriman (aïîjyra manyui — littéralement « lo destructeur, celui qui tue, lo Génie du mal ", opposé à Ormazd, le Génie du bien, dans la religion de Zoroastre). Ahriman est né au milieu des ténèbres premières, au moment où Ormazd surgissait de la lumrêre pure ; il a créé des productions symétriques et adverses do colles d’Ormazd pour les combattre ; la lutte doit durer 12.000 ans, mais l’univers finira, et Ahriman sera vaincu. Il se prosternera alors aux pieds d Ormazd pour célébrer avec lui un hymne éternel en l’honneur du Dieu suprême.

— BiBLioGR. : J. Darmestetor, Ormazd et Ahriman (Paris, 1877).

AHRIMANIEN, ENNE [in, èn^ adj. De la nature d’Ahriman : Eti-es hnmswyiv.^s, malfaisants et impur*. Il On dit aussi AHRiM-VNiQUK : Emblèmes aurimaniquës. Ahrimans, Herimans ou Hermans, catégorio d’hommes libres meniionnée dans les textes législatifs de l’époque barbare, chez les Francs et chez les Lombards. C étaient des guerriers pourvus de bénéfices, distincts des leudes.

Ahrweiler, ville et ch.-l. do cercle de la Prusse rhénane (Allemagne), présidence de Coblentz, sur l’Ahr, affluent du Rhin ; 4.580 hab. Vins estimés. Pop. du cerc/e d’Ahrv^eiler : 38.215 hab.

Ahsharumoff (Nicolas), écrivain russe, né à SainU Pétersbourg en 1820. Il ouitta l’administration pour s’occuper de peinture et de littérature. Ahsharumoff débuta par un essai dramatique, le Bal masqué ; puis il publia des romans : le Joueur, le A’om d’auteur, le Mandarin, etc. En même temps, il donnait comme critique des articles d’un goût judicieux et fin et d’une grande impartialité, AhuACHAPAN, ville de la république de San-Salvador (Amérique centrale), arrosée par un affluent du Rio del Paza, dans une plaine fertile ; 12.000 hab. Fontaines thermales sulfureuses. C’est le chef-lieu d’un département du même nom {38.000 hab.).

AhuillÉ, comm. du dép. de la Mayenne, arr. et à 9 kilom. de Laval, sur la Mayenne ; 1.250 hab. Ahun, ch.-lieu de cant. (Creuse), arrond. et à 16 kilom. de Guéret, près de la Creuse ; 2.349 hab. Mines do houille formant le petit bassin houiller d’Aliun, qui dépend du grand groupe géographique de Creuse-et-Corrèze. Le canton a 11 comm. et 10.404 hab.

AHURI, IE n. Personne troublée, étourdie, stupéfaite : Un AHURI. Quelle ahurie I

AHURIR (selon l’opinion la plus probable, de l’adj. celtique hur, stupéfait) v. a. Etonner quelqu’un, le troubler, l’étourdir : On ahurit un enfant à force de le gronder. AHURISSEMENT n. m. Etat d’une personne ahurie, qui ne sait où donner do la tèie ; étonnement, stupéfaction. AI (nouvelle orthographe de la diiibtonguo oi, qui s’est substituée à l’ancienne, par suite du changement de prononciation). Le nom de peuple français se prononçait et s’écrivait comme le nom propre François. On prétend que cette prononciation a changé lors de l’arrivée de Catherine de Médicis. Le son oi n existant pas en Italie, la reine et les nombreux Italiens qui l’accompagnaient prononcèrent à l’italienne ; françèse. Cette prononciation, adoptée bientôt par les courtisans, ne tarda pas à devenir générale ; mais l’orthograçho resta la même jusqu’à Voltaire. Ai pour oi n’a été définitivement adopté par l’Académie que dans son édition de 1335.

Aï. Géogr. V. Ay.

AÏ n. m. Mamm. [at, du cri de ces animaux qui font " aï-aï o ). Nom vulgaire de certains mammifères de l’ordre des édentés et dugenre bradype. On les nomme paresseux à cause de la lenteur de leurs

mouvements.

— Chirur"-. Inflammation des

coulisses fioro-synoviales des

tendons du poignet, accompa-

gnée d’une crépitation particu-

lière.

— Mar. Nom sons lequel los

pêcheurs et les mariniers dési-

gnent un courant rétrograde au

cours d’une rivière sur ses ’

bords et finissant par un tour-

billon. C’est un enoroit dange-

reux pour de petites embarca-

tions.

— KNCYCL.Chirurg. L’af peut

être dû à un traumatisme ou

à un oifort. H est encore ap-

pelé crépitation douloureuse des

tendons, synovite tendineuse té-

nosite crépitante. Sa durée est de quinze à vingt jours. H faut tenir le membre dans un repos absolu, le couvrir do compresses résolutives et exercer un peu do compression sur la surface malade.

AlACHA, nom de différentes tribus algériennes, épar-AI (loDg. Oa.dO).