Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, I.djvu/116

Cette page n’a pas encore été corrigée

AFFAÎTAGE — AFFERMER

S’affa/sseov.pr. S’abaisser, se plier, se courber par son propre poids : Les montagnes s’affaissent quelquefois.

— Fig. Etre accablé : L’âme s’affaissb sous le poids des chagrins, ii On dit quelquefois Laisser affaisser pour Laisser s’affaisser : Nous laissons affaisser notre esprit dans la nonchalance. (J.-J. Rouss.)

— En T. de chirurg. Subir une dépression : Tumeur qui s’affaisse.

AFFAÎTAGE OU AFFAISAGE n. m. Action de dresser, d’apprivoiser un oiseau de proie.

AFFAÎTEMENT n . m. Action daffaîter un oiseau de proie. Il Manière de travailler les peaux à la tannerie. AFFAÎTER (du lat. ad, à, et factare, façonner, disposer, préparer) v. a. Fauconn. Apprivoiser un oiseau de proie, le dresser à revenir sur le poing, ii S’est employé anciennement au fig., dans le sens d’Elever, instruire ; orner, ajuster : // duist sa barbe, affaîta soh guernon. (Chacson de Roland.)

— Archit. So dit quelquefois, mais abusivement, pour ENFAÎTER.

— Techn. Façonner : AffaÎter des peaux. AFFAÎTEUR n. m. Celui qui est chargé de dresser, d’apprivoiser les oiseaux de proie.

AFFALE ! T. dc mar. Commandement d’affaler. V. affaler.

AFFALEMENT n. m. En T. d’argot. Accablement, découragement : /,’affalëment est V état particulier des âiîu-s faibles.

AFFALER (de l’allem. af, auf, sur, et fallen, tomber) V. a. En T. de mar. Faire descendre, n Affaler mie carque, Haler sur l’un des bouts pour vaincre la résistance éprouvée par le tilin à son passage dans les poulies ou dans les conduits, et le faire ainsi descendre, ii Affaler un objet quelconque. L’envoyer doucement de haut en bas, à laide d’un bout de filin ; on affale un voilier ou un calfat dans une chaise, n On dit aussi qu’un navire est affalé à la côte, lorsque, tombé trop à terre, il risque de ne pouvoir se relever. (Dans ce dernier sens, affaler n’est plus usité aujourd’hui à la forme active.)

S’affaler, V. pr. délaisser glisser le long d’un cordage, pour descendre plus vite : Matelot qui s’affale le long d’mi qalhauban.

— En T. d’argot. Tomber : T’es rien poivre, tu vas t’af-FALER. (J. Richepin, le Pavé.)

AFFAMABLE adj. Qui peut ôtre affame, que Ion peut affamer : Ville, place affamable.

AFFAMANT, ANTE adj. Propre à affamer : Médication AFFAMANTE^

— Fig. Qui porte à désirer ardemment et sans cesse ; dévorant : Une ambition affamante.

AFFAMATION (si) n. f. ou AFFAMEMENT n. m. Action d’affamer au prop. et au fig. ; résultat de cette action. AFFAMÉ, ÉE il. Celui, celle que la faim pousse : Le monde est plein ^’affamés.

— Fig. Celui, celle qui est avide de, qui désire passionnément une chose : Des affamés de gloire.

— Adjectiv. : Loup affame.

— Prov. Ventre aifamé n’a point d’oreilles, Celui qui a faim n’écoute guère ce qu’on lui dit, les représentations qu’on lui fait. C’est la moralité d’une fable de La Fontaine {le Milan et le Rossignol), il Gomme un pou affamé, Comparaison triviale, mais énergique, servant à caractériser rhomme qui pousse larapacitéjusqu’â ses dernières limites. AFFAMER (du lat. ad, à, et famés, faim) v. a. Causer, faire souffrir la faim, en retranchant, en arrêtant les vivres : Affamer une ville. L’impôt de consommation exténue le peuple et Taffame. (Proudh.) ii Affaiblir, rendre moins vif, moins actif : La diète affame la maladie ; mais elle affame bien plus encore la vitalité. (Raspail.)

— Agric. Affamer une plante, un arbre. Les priver d’une partie de leur nourriture, pour arrêter un plus grand développement do bois, nuisinle aux fleurs et aux fruits.

— Pêch. Attirer, à l’aide d’un appât, le poisson à fleur d’eau, à l’endroit où le filet est tendu. S’affamer, v. pr. Etre afl’amé : L’araignée s’affame po ?ir se nourrir. (Micbelet.) il Tomber dans la misère, le dénuement : Le travailleur s’affame par la maladie, par le chômage, etc.

AFFAMEUR n. m. Celui qui affame, qui 6te, qui retranche les vivres : Le cri rf’u affameur » désignait a une mort a peu près certaine celui qui en était l’objet. AFFANER(du lat. fxnum, foin) v. a. Cultiver. (Vieux. ; AFFANURE (du lat.arf,à, et fœnum, foin) n. f. La portion de blé par laquelle on paye, dans quelques provinces, les moissonneurs et les batteurs en grange. AFFARE n. f. Terpe ancien qui désignait (notamment en Dauphiné} toutes les dépendances d’un fief. AFFE n. f. Argot. V. aff.

AFFÉAGE n. m. Ane. dr. Droit qui était dû pour chaque feu dun villaire.

AFFÉAGEMENT n. m. Anc. dr. Action d’afféager. L’afféagement est noble, lorsque la partie aliénée l’est à titre de sous-inféodation ; il est roturier, lorsqu’il a été stipulé dans l’acte que l’héritage afféagé serait tenu en roture. AFFÉAGER (du lat. ad, à, et de féage) v. a. Autrefois, aliéner une partie des terres nobles d’un fief pour être tenues en fief ou en roture par l’acquéreur, à la charge d’une certaine redevance.

AFFÉAGISTE n. m. Celui qui tenait une terre afféagée. AFFECTABLE adj. Qui peut Atre touché, affligé ; qui est susceptible de s’affecter : Homme très affectable. il Qui peut être engagé, hypothéqué : Terres affectables. AFFECTANT, ANTE adj. Qui affecte, qui touche, qui cause de la peine : Histoire affectante. AFFECTATION [si — lat. affectatio. même sens") n. f. Manière dêtre^e parler, d’agir, qui s’éloigne du naturel : Toute affectation est ridicule. Pour fuir la vulgarité, on arrive à /’affectation la plus abominable. (H. Beyie.)

— Simulation ou exagération de sentiments, de qualités qu’on n’a pas ou qu’on a peu : On pleure par affectation, uussi bien que par émotion vraie. (G. Sand.)

— Destination, application à un usage déterminé : Affi-xtation d’un édifice au culte, d’une somme à telle dépense.

— Affectation hypothécaire. Acte par lequel on hypothèque un ou plusieurs immeubles pour garantir une obligation. Il Affectation. Dr. adm. V. domaine, forêt.

— Syn. Affectation, afféterie. "L’affectation est une manière d’être qui s’éloigne du naturel, et qui souvent manque de sincérité. L’afféterie est une sorte de mignardise : On tombe dans /’affectation en courant après l’esprit, et dans /’afféterie en courant après les grâces.

— Anton. Aisance, naturel, simplicité. AFFECTÉ, ÉE adj. Qui a de l’affectation ; Pose affective. Il Fig. Qui est ému, affligé.

— Algèb. Se dit d’une quantité accompagnée par un signe, un coefficient, un exposant, etc.

— Dr. canon. Se disait d’un bénéfice chargé d’un mandat, induit, ou réservation du pape.

— Stn. Affecté, apprêté, compassé, composé, étudié, guindé, maniéré, recherché. Jiecherr/ié indique que l’on pousse le bon goût et la distinction jusqu à la minutie. Etudié renferme une idée de pédantisme ou d’astuce, ainsi que composé, qui exprime les allures de certains pédants et les manières hypocrites de certains faux dévots. Maniéré exprime la prétention ridicule que certaines personnes mettent dans leurs gestes ou dans leurs paroles. Affecté marque la recherche dans les manières et le langage. Apprêté ajoute à l’idée d’affecté. Guindé renchérit i^ncore sur l’idée exprimée par apprêté. Compassé se dit de

  • -e qui est d’une régularité, d’une symétrie minutieuse.

AFFECTER v. a. {1" de l’inf. lat. affectare, affecter, ou 2" afficere, a^ir sur), l" Faire une chose avec ostentation, avec affectation : À^ous affectons souvent de louei- avec exagération des hommes assez médiocres. {La Bruy.) n Feindre, simuler, faire semblant d’avoir : Affecter l’air distrait. AFFtiCTER de grands airs, n Faire un usage fréquent, généralement ridicule ou vicieux, de certaines choses ; aliuser : Affecter certains mots. Il est de mode à Paris f/’AFFECTEB les usnges anglais, li Marquer de l’attachement, de la prédilection pour certaines choses : Chaque acteur AFFECTE particulièrement certains rôles, ii Rechercher une chose avec ambition ; y aspirer, s’y porter avec ardeur : César AFFECTAIT la première place, et ne voulait point d’égal. Il Avoir une disposition à prendre certaines formes, certaines configurations : Le sel marin affecte dans sa cristallisation la figure cubique, il Fig. : La vanité prend, suivant les formes qu’elle affecte, des nonis différents. (Arnault.) ~ 2" Toucher, impressionner, affliger : La mort de Turenne affecta beaucoup l’armée, n Au physique, causer une impression douloureuse, morbide : Le tabac affecte ti la longue l’odorat et quelquefois la vue. il Destiner, appliqiier à un certain usage : Affecter une somme à telle dépense. Il Attacher, annexer, attribuer : Affecter une dotation à une dignité.

S’affecter, v. pr. Etre ému, touché ou affligé ; ressentir une impression ordinairement fâcheuse : L’égoïste voudrait ne s’affecter de rien, et tout l’affecte. (Boiste.) il Etre feint, contrefait, simulé ; La véritable douleur ne peut a’ afvectef.. -— En T. de pathol. Contracter une lésion : Les poumons SAKFECTENT facilement.

— -Stn. Affecter, afficher, se piquer. Affecter, c’est Manifester une prétention. Afficher, c’est Faire parade d’un défaut ou d’une qualité. Se piquer, c’est Avoir de soimême une certaine opinion.

AFFECTIBILITÉ n. f. Etat d’une personne facilement et vivement afi’ectable : Z’affectibilité est plus grande chez les femmes que chez les hommes.

AFFECTIF, IVE adj. Qui inspire de l’affection, qui impressionne, qui attire à soi. Se dit surtout dans le langage ascétique : Un discours, un geste affectif. Saiiit Bei-nard est un des Pères de l’Eglise les plus affectifs, ii Sensible, impressionnable : Naturel tejidre et affectif, h Qui provient des sens, qui est le résultat de la sensibilité : Les premières sensations des enfants sont purement affectives. Il Qui consiste dans les sentiments et les actes intérieurs. — Se dit par opposition à effectif : Amour affectif. Vertus affectives.

— En T. de gramm. Se dit des mots qui peignent d’un seul trait les affections subites de l’âme, tels que les interjections. Il S’empl. substantiv. dans le même sens : Les affectifs OJit été le premier langage oral de l’homme. (Darjou.) AFFECTION [si — lat. affectio, même sens) n. f. Se dit en général de toutes les impressions que l’âme éprouve, comme les penchants, les sentiments d’attachement, les préférences, et particulièrement de la tendresse : L’av-FECTION des hommes a coutume de changer avec la fortune. (La Hochef.) li Sensations : Le corbeau a un grand nombre d’inflexions de voix répondant à ses différentes affections intérieures. (Buff.) n Les objets mêmes de nos attachements : Chaque jour on se détache de quelqu’une de ses affections. 11 État maladif, lésion morbide, maladie : L’habitude de fumer prédispose aux affections cérébrales.’

A, Rion.)

— Affection à. Tendance à, attachement à : Affection au péché. (Fléchier.)

— D’affection, loc. adv. Avec intérêl. avec chaleur ; Parler d’affection de quelque chn< :e. i’Sl""’ de Sévigné.)

— Syn. Affection, amitié, amour, attachement, inclination, passion, tendresse. L’amour se dit en général do tout ce gu’on aime, mais plus particulièremen"t du sentiment quun sexe éprouve pour l’autre. La tendi’esse consiste en une douce et inactive émotion. L’inclination est un commencement d’amour ou de tendresse. L’amitié suppose d’ordinaire réciprocité. L’affection naît d’une manière douce et tranquille. L’attachement consiste presque uniquement à tenir d’une manière quelconque aux personnes et aux choses, à n’y être point indifférent. Passion se dit, dans le langage ordinaire, d’une affection quelconque poussée à l’excès.

— Syn. Affection (avec), affectueusement. Le second dit plus que le premier. Affectueusenwnt, en etTet, signifie En homme plein d’affection, et de cette affection qui se marque par de nombreux petits soins.

— Anton. Animadversion, antipathie, désaffection, détachement, éloignement, froideur, haine, Indifférence. AFFECTIONNATIVITÉ {si-o) n. f. Phrcnol. Y. afFECionnivité.

AFFECTIONNÉ. ÉE («i)adj. Qui a de l’affection ; qui est 100

attaché de cœur, dévoué : Ai’OîV des sujets affectionnés vaut mieux qu’avoir de vaillants soldats. (Sent, persane.)

— Suivi d’un complément, il veut généralement la prép. À : Je suis Français, et très affectionné à ma patrie. (Vauban.)

— En style épistolaire, entre dans les formules de politesse et de salutation qu’on met au bas des lettres : Votre affectionné serviteur, u On dit aussi substantiv. ; Votre affectionné. Votre très affectionnée.

— Faire l’affectionné, s’est dit pour Feindre une grande affection.

AFFECTIONNER {si — rad. affection) v. a. Avoir de l’aflection pour quelqu’un ou pour quelque chose : César affectionnait Brutus. 11 Avoir un goût marqué pour : Affectionner l’étude, le jeu. n Inspirer de l’affection pour ; attaclier à : Un tendre seiitiment inspiré par la nature nous AFFECTIONNE o nos Semblables. (De Barante.) S’affectionner, v. pr. S’attacher fortement à ; mettre son affection dans ; so passionner pour : S’affectionner a un pays, à un bienfaiteur, à un obligé. i S’affectionner quelqu’un. Se l’attacher, gagner son affection : S’affectionner des commis, des tioinestiques.

— Syn. Affectionner, aimer, chérir. Nous aimons généralement ce qui nous plait, soit les personnes, soit les choses ; nous ne cfiérissojis que les personnes. Affectionner paraît exprimer un sentiment plus modéré que chérir et aimer. On ï’ affectionne que ses égaux et ses inférieurs.

— Syn. S’affectionner à, s’affectionner pour. D’après Marmontel, le premier signifie tout simplement S’attacher à ; le second, c est S’intéresser vivement, se passionner.

— Anton. Abhorrer, détester, exécrer, haïr, jalouser. AFFECTIONNIVITÉ [si) n. f. En phrénologie, Faculté aflective, qui nous porte à nous attacher aux hommes, aux animaux, aux objets qui nous entourent, il On l’appelle aussi AFFECTIONNATIVITÉ et ADHÉSIVJTÉ. AFFECTIVITÉ n. f. En philosophie, fonction générale sous laquelle on range les phénomènes affectifs : L’kv-FECTiviTB existe chez tous les êtres dont les nerfs sensitifs ne sont ni paralyses ni anesthésiés.

AFFECTUEUSEMENT adv. D’une manière affectueuse, avec art’cctinti.

— Syn. Affectueusement, avec affection. V. affection. AFFECTUEUX, EUSE adj. Plein d’affection, d’attachement, d’amitié, de tendresse : La femme est d’autant plus AFFECTUEUSE et plus tendre qu’elle est pure. (Ventura.)

— Qui témoigne de l’affection ; qui excite l’affection ; Arec des prières affectueuses on triomphe des cœurs les pins durs. C. Nod.)

— Anton. Froid, haineux, malveillant, misanthrope. AFFECTUOSITÉ n. f. Qualité d’une personne affectueuse ; sentiment d’affection profonde : Les belles âmes ne sont jarnais mieux prédisposées à la bienveillance et à /’affectuosité que par le bonfieur. (E. Sue.) AFFENAGE n. m. Action d’affener, de donner la pâture : Z’affi ;nage des bestiaux.

AFFENER V. a. (du lat. ad, à, et f^num, foin. — L’e du radical prend l’accent grave devant une syllabe muette : J’afféne, tu affènes, etc.). Donner la pâture aux bestiaux, ii On dit aussi affenager.

AFFENOIR frad. affener) n. m. Ouverture pratiquée dans le plafona ou la voûte, au-dessus des mangeoires, et par laquelle on jette le fourrage du grenier dans l’écurie ou l’étable. V. abat-foin.

AFFÉRAGE n. m. Anc. dr. V. affeurage.

AFFÉRENCE n. f. Rapport, relation. (Vieux.) AFFÉRENT, ENTE (du lat. afferens, allant à, qui convient ài adj. Dr. Se dit de la part qui revient à chacun des intéressés dans un objet indivis : Portion, part afférente. 11 II est ordinairem. suivi d’un complément et signif., alors, Qui est attaché, qui incombe à : Droit afférent au locataire. Dette afférente à la succession.

— Anat. Vaisseaux afférents, Vaisseaux qui apportent un liquide à un organe.

AFFÉRER (du lat.a^^, à, et /erre, porter) v. a. Anc. dr. Imposer, répartir, régler la part de chacun dans une chose commune.

— V. n. Revenir, incomber : La pari qui affï-ire à chaque héritier.

AFFÉRIR (du lat. ad, à, et ferire, frapper) v. n. Frapper à. i ! Fie Convenir : H n’AFFiERT qu’aux grands poètes d’user des licences de l’art. (Montaigne.) [Vieux.] AFFERMABLE adj. Qui peut être affermé. AFFERMAGE n. m. Action de donner ou de prendre à ferme un immeuble : X’affermage des teri’es. Bail ù ferme, prix de ce bail (il se dit par rapport à celui qui reçoit le revenu et à celui qui le doit) : J’ai touché mon affermage. J’ai payé mon affermage, il Convention par laquelle certains entrepreneurs de publicité louent, pendant un temps déterminé et pour une somme fixe, la parlie d’un journal destinée aux annonces. AFFERMATAIRE n. Celui, celle qui prend à ferme. (Vieux.

AFFERMATEUR. TRICE n. Celui, ccUe qui afferme, qui AFFERMATION (si) n. f. Action d’affermer. (Vieux.) AFFERME n. f. Syn. de fermage. (Vieux.) AFFERMEMENT n. m. Action d’affermer : Z’affermemknt d’une tei-re.

AFFERMER (rad. ferme) v. a. Donner à ferme, i bail : Affermer ses terres. Affermer les annonces d’un jom’rial. i Prendre à ferme, à bail : Les cultivateurs afferment les termes de ceux qui ne veulent pas les cultiver eu.x-niêmes. S’affermer, v. pr. Etre donné, être pris à ferme ou à bail.

— Syn. Affermer, louer. Ces deux mots expriment l’action par laquelle le propriétaire d’une chose en cède à un autre la jouissance et l’usufruit, moyennant une somme annuelle. Mais on loue toutes sortes de choses, et pour un temps qui peut être court : on loue des chambres, des meubles, des habits, des livres, etc. Affermer se dit principalement dos biens ruraux, et en général des choses